Episode 69
Crêpage de
chignon.
1 er Septembre. En revenant des sanitaires, Dorine et
Ellie se disputent pour une histoire de shampoing. Ça commence toujours par des
mots doux, genre « ton shampoing il est trop gras » réponse
« c’est toi qui est trop grasse » retour « et toi si un mec te
serre un peu trop dans ses bras, il récolte dix litres d’huile.» etc. Et puis
après la tendresse du verbe, suit un petit tirage de cheveux réprimé par une
légère claque dont l’écho retour se fait un peu plus appuyé. C’est en général à
partir de ce moment là que les choses deviennent plus amicales.
Ellie saute sur Dorine et les belligérantes commencent à
se rouler par terre en piaillant. Comme les autres ne veulent intervenir de
crainte d’être accusé d’ingérence, ils se contentent de regarder le match
surtout Jack et Mike.
Il ne faut pas croire que ces deux jeunes hommes sont
plus intéressés que les copines par le combat, c’est simplement que les
chemises de nuit se troussent et que nues en dessous, les bagarreuses se
montrent sous leurs meilleurs angles. Bon, il est vrai que lorsqu’ils sentent
que ça mollit un peu, ils encouragent un chouia pour que le match soit relancé
mais juré, c’est sans aucune arrière pensé, c’est juste pour la beauté du
sport.
Petite bagarre, elles ne se font pas bien mal et
commencent même à en rire.
Dommage, il y a toujours des empêcheuses et empêcheurs de
tourner en rond. Alertés par le chahut, voilà que déboulent Melle Véra,
Mirabelle, Gary et Baccardi.
-
C’est quoi ce pugilat, Demande Gary qui mine
de rien se rince également l’œil au passage.
-
On rigole, c’est pour voir si la moquette est
confortable. Répond Ellie.
-
D’ailleurs elle l’est. Ajoute Dorine.
-
Et c’est pour essayer la moquette que vous
vous tirez les cheveux sans doute ? Relance Baccardi.
-
Les cheveux, ha bon, je n’aie rien senti moi,
et toi Ellie ? Répond ironiquement Dorine.
-
Rien du tout, j’avais même oublié que j’en
avais, merci de me l’avoir rappelé ma chère Dorine, au moins je n’aie pas fait
les frais d’une brosse pour rien. Adjoint Ellie en lui faisant une grosse bise.
-
En plus vous nous prenez pour des
nouilles ! Fait Melle Véra en haussant le ton.
-
Tiens des nouilles, c’est une idée ça pour
midi. Mmmmmm ! Dit dorine en se léchant les babines.
-
Ouais, avec de la sauce tomate et du gruyère.
En extrapole la recette Ellie.
-
Et un peu de beurre si ce n’est pas trop demander.
Adjoint Dorine.
Gary relève Ellie énergiquement et lui balance une
formidable claque sur les fesses. Baccardi en fait tout autant avec Dorine et
ajoute.
-
C’est juste un petit aperçu de ce qui vous
attend, nous allons vous apprendre à vous battre dans le dortoir.
-
Mais on ne se battait pas, on se faisait des
câlins. Proteste Dorine.
-
Des câlins… A qui vous voulez faire croire
ça ? Doute Gary.
-
Ben oui, toi pour les câlins tu as ton ours
en peluche que Mike à gagné à la fête du 13 juillet mais nous que dalle, alors
on se débrouille. Explique Ellie avec moquerie.
L’homme lui remet une bonne claque sur le postérieur.
-
On va vous en faire nous des Câlins, hein
Baccardi ?
-
Des gros même ! Approuve ce dernier.
-
En attendant, tous le monde fait son lit, s’habille
et descend au petit déjeuner. On verra par la suite pour Ellie et Dorine. Dit
Melle Véra en tournant vite les talons pour dissimuler son sourire.
Après le petit déjeuner, Dorine et Ellie sont de corvée
de vaisselle. Baccardi annonce qu’elles vont inaugurer la salle de punition.
Jack demande si tout le monde pourra assister à la
sanction mais Gary et Baccardi refusent catégoriquement sous les hués des
autres, sauf le mage Arnak qui ne semble nullement intéressé et donc aucunement
floué.
C’est vers dix heures que Dorine et Ellie sont conviées
d’accompagner Gary et Baccardi jusqu’au dernier étage du château. Elles ne se
font pas prier ; c’est tout juste si elles ne grimpent pas les marches
quatre à quatre.
Arrivées dans la fameuse salle de punition elles sont
invitées à entièrement se dévêtir pour s’exposer jambes écartées et mains au
dos. Les deux hommes inspectent minutieusement leurs corps. Mimant d’éventuels
acheteurs, il tâte la respectable marchandise : les seins qu’ils couvrent
d’attouchements affectueux, les hanches qu’ils redessinent plusieurs fois, le
ventre et par de multiples massages, les cuisses, les reins puis d’un toucher
d’index lisser les lèvres. Ensuite les fesses que leurs paumes enveloppent
s’attardant un peu plus longuement sur ces croupes si convoitées, les mollets,
les chevilles et pour finir caressent doucement et amplement les entrecuisses
en frôlant du bout des doigts la fente avant d’en écarter légèrement les lèvres
et d’un œil approché et averti, évaluer le plaisir ressenti. Ellie et Dorine se
laissent faire savourant le frisson subtil d’une humiliation consentie.
Ayant parfaitement modélisé les deux corps, les deux
hommes préparent des courroies et font descendre à hauteur l’anneau de la corde
passée dans la poulie ancrée à la poutre supérieure.
-
Venez ici les filles ! Intime gentiment
Baccardi.
Les deux hommes passent des bracelets aux poignets des
jeunes femmes, les font mettre face à face, lever leur bras et les collent
l’une contre l’autre. Pendant que Gary les assemble d’une courroie autour de
leurs reins et leur lie les chevilles en les raccordant de quelques centimètres
de corde, Baccardi fixe les bracelets qui maintiennent leur poignets à l’anneau
suspendu et tire sur la corde pour qu’elle soit bien en extension mais pas trop
pour ne pas que la position devienne pénible.
Ceci fait et les jeunes femmes ventres collés sont
parfaitement à leur merci ; les hommes s’approchent du mur où est exposé
tout un éventail d’instruments. Baccardi hésite un moment entre le martinet à
longues lanières et la souple badine d’osier ; finalement il opte pour
l’osier. De son côté Gary ne tergiverse pas et tend la main vers un bon
ceinturon.
Armes en main, les hommes s’approchent d’Ellie et Dorine
en jouant avec leurs instruments. Ils tournent sans empressement autour de ces
deux corps plaqués qui offre deux superbes fessier nus. Dorine fait un bisou
sur le nez d’Ellie.
-
Bon courage copine, moi je mouille déjà.
Dit-elle.
-
Moi aussi et bon courage également. Lui
répond Ellie les yeux dans les yeux.
-
Dix coups de badine sur les fesses de Dorine
pour toi, dix coups de ceinturon sur les fesses d’Ellie pour moi et on change.
Propose Gary.
-
Bonne idée ! Approuve Baccardi en se
plaçant à bonne distance pour que sa baguette arrive bien en travers mais
surtout pas en bout de longueur.
Presqu’en même temps, les deux hommes donnent le premier
coup. Les deux corps collés sursautent en un unique mouvement. Pas de cri,
juste deux petites inspirations feutrées.
Chacun sa paire de fesses, Gary et Baccardi appliquent
les dix coups avec une douceur qui frise la caresse. Ils changent de côté et
recommencent sans vraiment donner plus d’élan à leurs instruments, les deux
jeunes femmes dansent mollement des hanches en fermant les yeux. Nouveau
changement de partenaire et une autre dizaine s’applique toujours très
modérément car il ne s’agit pas d’une sanction punitive mais belle et bien d’un
jeu dont le contrat tacite promotionne avant tout le plaisir. Au bout de trois
tours, les fesses sont à peine plus rosées, Gary et Baccardi admirent les
rondeurs tout justes tièdes en tournant plusieurs fois autour. La position des
deux corps offre un double verso parfait qui flatte le regard, une si belle
symétrie qu’il est difficile de s’en détourner. Dorine et Ellie respirent
lentement en se frottant presque imperceptiblement leurs corps. La puissance
d’une envie d’un peu plus de rigueur montent doucement en température dans le
bas de leurs ventres assemblés. Baccardi et Gary stoppent leur ronde et
relèvent leurs instruments pour une autre dizaine un peu plus nerveuse, mais
juste un tout petit peu plus. Ils ressentent la satisfaction engendrée que
communique le long soupir commun des deux jeunes femmes.
Nouveau tour de manège et dix coups supplémentaires
viennent agrémenter le changement de cible. Les joues d’Ellie et Dorine se
collent et leurs cuisses grelottent de satisfaction. Encore un tour de roue,
badine et ceinturon reviennent sur les croupes insatiables avec une pincée
d’énergie supplémentaire. Les deux anatomies remontent sur la pointe des pieds
et redescendent lentement. La sueur coule sur leur poitrines et leur ventres,
leurs yeux sont clos et leur bouches à demi ouvertes. Elles sont volontairement
aveugles et n’entendent que le craquement des pas sur le parquet.
Gary et Baccardi prennent du temps avant de recommencer à
manœuvrer l’osier et le cuir. Des « Mmmmmm ! » se font entendre
et le tremblement nerveux des deux jeunes femmes signalent d’une impatience à
ce que ça brûle un peu plus. Les instruments s’animent pour une autre série,
les « mmmmmmmmm ! » se font moins discrets.
Baccardi fait un clin d’œil à Gary, le moment est venu de
les conduire vers la volupté. Alchimie mystérieuse qui mélange l’eau et le feu.
L’osier se fait plus mordant et le cuir plus claquant. Nul sévérité, simplement
une douce montée en puissance qui va faire naitre dans l’épiderme cette lave
chaude qui s’étale comme une vague mourante dans le bas du ventre et remonte
dans le creux des reins puis redescend en pétillant pour transpirer entre les
cuisses.
Les tours sont plus rapides et les fesses s’embellissent
d’une délicieuse brillance oscillant entre le pastel satinée d’un rubis et le
rose acidulé d’un sucre d’orge.
Les jeunes femmes s’enivrent dans la souplesse
confortable de leurs chairs assemblées, Baccardi et Gary mènent le bal,
l’orchestre est d’osier et de cuir, tempo rapide et enlevé comme une symphonie
endiablée emporté dans une déraisonnable ronde.
Il est temps de jouer le final et de libérer les notes
pour que la musique explose et que le plaisir soit consommé jusqu’au silence de
la partition refermée.
Ainsi la salle de punition fut inaugurée ce jour là.
Episode 70
Rira bien qui rira
le dernier.
Pour la procession de Cahors, le plan est répété pour que
chacun sache où il doit se placer et comment il doit réagir si la panique
devient dangereuse.
Il n’y a plus grand chose à faire d’autre sinon
d’attendre ce jour.
Cet après midi, toute l’équipe va se baigner dans la
rivière après avoir sorti Childéric Halebard pour sa promenade quotidienne dans
le parc. Ce dernier tente toujours de trouver un arrangement sans succès.
Les journaux lui apprennent que les membres d’une secte ont été arrêtés,
interrogés puis relâchés faute d’éléments pouvant les compromettre dans la
disparition du prédicateur.
Entre Russes et Chinois des pourparlers sont engagés et
déjà les troupes massées le long de la frontière se dispersent. Côté mer Rouge,
ça se gâte et deux avions militaires ont été abattus par des missiles. En
France, le ministère des armées n’exclu pas de rappeler les réservistes. En
Amérique du sud l’armée intervient contre les rebelles accusés sans preuve
d’être à la solde de Childéric Halebard et équipés par certains pays Sud
Africains, ces derniers rappellent leurs ambassadeurs. Au Moyen Orient, quatre
attentats on fait des dizaines de victimes et les autorités locales accusent les
partisans d’Horace de Fantenay.
Un des lieutenants de Childéric Halebard tente de
reprendre le flambeau ; lors de son premier sermon en Albanie il à été
lunché par une foule hostile. Melle Véra pense avec grande inquiétude que
l’embrasement est proche.
4 Septembre, Childéric Halebard en revenant de sa
toilette, pique une crise de nerf et casse le lit de camp de la cellule. Le
mage Arnak, Baccardi et Gary sont obligés d’intervenir énergiquement afin qu’il
ne se blesse pas sérieusement. Aline lui injecte des calmants.
Dans l’après midi, Baccardi, Jack, Gary et Mike montent
dans la cellule un lit latté acheté en kit en remplacement du lit de camp hors
d’usage.
5 Septembre, le prédicateur est flegmatique et très
abattu. Mirabelle et Gary le sortent sur la terrasse et lui permettent d’y
rester toute la matinée sous bonne garde. Melle Véra, Ellie, Aline et Gary lui
tiennent compagnie. Petit à petit il sort de sa léthargie et reprend un peu de
couleur jusqu’à engager le dialogue.
-
Pourquoi vous me retenez prisonnier, je ne
suis plus rien maintenant même ceux qui me soutenaient m’abandonnent. Je suis
dénoncé par beaucoup comme un disciple des forces du mal. Vous avez gagné, que
voulez-vous de plus ? Leur dit le prédicateur.
-
Ton mouvement n’est pas mort et même s’il est
diminué, il en faudrait peu pour le ranimer. Les populations de beaucoup de
pays sont dans la misère matérielle, sociale et morale et il est très facile de
les manipuler. Lui répond Melle Véra.
-
Je ne manipulais pas, je voulais simplement
participer activement à la construction d’un nouveau monde…. Mais pour moi
c’est fini, De Fontenay à pris l’ascendant et même une des puissantes banques
qui finançait notre organisation est passé de son côté. Se lamente Childéric.
-
Et si tu réapparais, malin comme tu es, tu
joueras les martyrs et tu retrouveras très vite des soutiens et des fidèles.
Lui retourne Aline.
-
En plus il se fera un plaisir de nous
dénoncer ce mariole ! Adjoint Gary.
-
Je vous donne ma parole d’honneur que non.
Assure Childéric Halebard en levant la main.
-
Ta parole ne vaut que dalle ! Lui répond
Ellie.
-
Vous ne pourrez pas me garder éternellement
même en me plaçant dans un autre pays. Vous devrez me surveiller en permanence,
me nourrir, me soigner avec le risque permanent d’être dénoncé ou découvert. Ce
ne va pas être une vie pour vous. Rétorque le prédicateur.
-
Ne t’inquiète pas, où on va t’emmener on
n’aura plus à s’occuper de toi. Ricane Gary.
-
Ça ne changera rien, mes nouveaux gardiens
devrons le faire et le risque sera le même y compris que s’ils sont pris on
remontra jusqu’à vous et vous finirez derrière les barreaux, voir pire. Moi ce
que je vous propose c’est ma libération et je vous oublie en vous laissant
largement de quoi finir confortablement vos jours.
-
Tu n’auras aucuns nouveaux gardiens après
nous, tu seras libre et de ça, tu as ma parole et la mienne n’est pas celle
d’un serpent. Je peux même te dire que si tu de débrouilles bien, tu pourras
récolter un peu d’argent voir un peu d’or. Ha, ha, ha, ha ! Répond Gary en
éclatant de rire.
-
Qu’est-ce que vous me racontez là, je serais
libre ? Parait étonné le prédicateur.
-
Parfaitement ! Affirme Aline.
-
Libre… Vraiment libre ?
-
Tu as bien entendu ; libre ! Lui
répète Melle Véra.
-
Mais alors pourquoi me garder encore si c’est
pour me redonner la liberté ? Ne comprend plus Childéric Halebard.
-
Pour ne plus qu’ici tu sois nuisible !
Où nous allons t’emmener, tu ne pourras plus l’être crois-moi. Là-bas, les
discours et sermons d’un fanfaron dans ton genre n’intéresseront personne.
Répond Gary.
-
Au fin fond de la jungle amazonienne c’est
ça ?
-
Je ne connais pas cet endroit. Lui retourne
Gary.
-
C’est en Amérique du sud ! L’informe le
prédicateur un peu étonné de son ignorance.
-
Possible mais qu’importe… Inutile de chercher
où nous allons te conduire est en dehors cette planète. Indique Gary.
-
Vous me racontez n’importe quoi !
S’énerve le prédicateur.
-
Et pourtant c’est la vérité. Lui dit Aline.
-
Allez-vous me faire croire que vous êtes des
extraterrestres ? C’est risible ! Et de quelle planète si ce n’est
pas trop indiscret ?
-
Le monde de Fantasmaginaire si tu veux tout
savoir. Répond Gary.
-
Et cette planète se trouve où
exactement ? Demande Childéric Halebard très septique.
-
De l’autre côté des catacombes de Paris.
-
Ha, ha, ha ! Vous vous moquez de
moi ?!! Rigole Halebard.
-
Mais non ! Affirme Aline.
-
Il va falloir trouver autre chose pour
brouiller vos identités, je ne vous crois pas.
-
Tu ne nous crois pas ? Hé bien, tu vas
en faire une tête quand tu vas te retrouver là bas. Le prévient Gary.
-
C’est du grand n’importe quoi ! Réplique
le prédicateur.
-
Pense ce que tu veux, tu auras tout le temps
le moment venu de te rendre compte que ce n’étais pas n’importe quoi, ha, ha,
ha, ha ! et parole, tu seras libre et en plus tu seras avec ton pote Horace
de Fontenay. Ha, ha, ha, ha ! Se bidonne Gary.
Childéric préfère ne pas poursuivre cette conversation,
il hausse les épaules et détourne son regard vers le parc baigné de soleil.
En fin de matinée, le prédicateur est reconduit dans sa
cellule. Il semble détendu, sans doute que la perspective de retrouver la
liberté lui redonne le moral en revanche il ne croit pas du tout que ce soit
ailleurs que sur la terre.
L’après midi, Melle Véra, Dorine, Aline, Baccardi, Arnak
et Mike vont visiter une grotte préhistorique. Les originaires de
Fantasmaginaire sont fascinés par les dessins fait sur les parois. Le mage
Arnak ne cesse de poser des questions au guide.
On passe le temps comme on peut.
6 Septembre.
7h52 heures, Gary enrage, il se fait piquer ses tartines
beurrées pendant qu’il va chercher la cafetière. La ou le coupable reste
inconnu à ce jour.
8h49, Melle Véra à regonflé sa bicyclette, graissé la
chaîne et fait une démonstration. Mike est candidat pour essayer. Pour les
premiers tours de roue Jack le maintient en équilibre et au bout d’une centaine
de mètres le lâche. Résultat logique, Mike part en zigzag et chute dans l’allée
en s’écorchant les mains et les genoux. Il retente une seconde fois pour un
résultat identique et il abandonne. Ellie et Sourires se moquent gentiment de
lui pendant qu’Aline soigne ses mains et ses genoux.
9h33, Le mage Arnak très intéressé par la machine fait
également une tentative et se retrouve lui aussi dans le gravier avec un coude
râpé, il préfère ne pas insister et va voir également Aline pour se faire
soigner.
9h51, il n’y à plus d’autre amateur pour le deux roues à
pédales, Melle Véra range la bicyclette.
10 heures, Mirabelle, Aline et Melle Véra emmène en
promenade le prédicateur. L’homme ne parle plus d’arrangement et parait moins
déprimé. Pendant ce temps là, Gary cire les chaussures de Baccardi en noir alors
qu’elles sont marrons clair.
10h30, Baccardi nettoie ses chaussures en ayant
préalablement flanqué une belle fessée à Sourire qui se défend d’être l’auteur
de cette blague. Baccardi lui répond en riant que ne pouvant pas fesser Gary,
c’est la première venue qui à trinqué.
11 heures Baccardi et Gary se disputent le petit tracteur
tondeuse et Mirabelle profite qu’ils se roulent dans la pelouse pour leur
chiper ce qui lui vaudra une fois rattrapée, d’avoir la jupe troussée et de
recevoir quelques claques sur les fesses par les deux hommes devant des
spectatrices et spectateurs ravis surtout Mike qui encourage les hommes à plus
de rudesse.
11h15, Baccardi à gagné au bras de fer contre Gary et
c’est donc lui qui tond la pelouse.
12h20, Tout le monde se régales d’un ragout d’agneau aux
airelles majestueusement préparé par Lady Dark.
13 heures, Mike sale copieusement la crème au chocolat
d’Aline pendant qu’elle a le dos tourné.
13h25, Aline, Dorine et Mirabelle sautent sur Mike et lui
piquent son short et son slip puis les attachent avec une ficelle lesté d’un
caillou et lancent le tout dans un arbre jusqu’à ce que ça reste accroché à une
branche.
13h40, Mike installe une échelle pour cul nu récupérer
ses affaires.
14 heures, Jack à disposé un sceau d’eau au dessus de la
porte de la cuisine et c’est Melle Véra qui en fait les frais.
Dénoncé par un mot anonyme punaisé sur la porte du hall
d’entrée, il se sauve dans le parc poursuivit par Melle Véra armé d’un tape tapis
en osier. Jack n’a pas de chance, Melle Véra est une sportive et coure vite,
ses cuisses vont chaudement goûter au tape tapis et il doit se réfugier dans un
arbre pour ne pas en recevoir davantage.
14h20, Le mage Arnak s’essaye à l’arbalète mais il est
nettement moins doué que pour l’illusion, un drap tendu sur un fil au soleil
fait les frais d’un carreau perdu.
14h39, Melle Véra, toujours armé du tape tapis, revient
sur la terrasse et s’installe sur un transat en attendant que Jack descende de
l’arbre.
15h15, Melle Véra va ranger l’instrument et signifie à
Jack qu’il n’a plus rien à craindre, ce dernier se méfie et reste perché.
15h42, Jack descend de l’arbre et revient pas très
rassuré au château mais Melle Véra ne tente rien contre lui. L’osier tressé à
laissé quelques traces sur ses cuisses, elle est amplement satisfaite.
15h45, Dorine Ellie et Lady Dark attrapent Sourire et la
balance toute habillée dans le bassin de la fontaine.
16h 38, Vengeance de Sourire, elle glisse un orvet dans
la culotte d’Ellie pendant qu’elle somnole dans un transat. Sentant le petit
serpent entre ses cuisses, Ellie se lève d’un bond et coure dans tous les sens
en hurlant et finit hystérique par ôter sa culotte et la jeter dans la pelouse.
16h52, Ellie récupère sa culotte du bout des doigts et
l’inspecte minutieusement avant de la remettre.
17h15, Ellie met un pantalon et son blouson puis emmène
le mage Arnak faire un tour en moto.
17h17, seconde vengeance de Sourire, elle écrase un œuf
frais sur la tête de Dorine en lui ventant les avantages du shampoing aux œufs.
17h24, Dorine prend une douche, Jack attend cinq minutes
et coupe l’eau chaude, Dorine sort toute nue grelottante et hurlant dans le
couloir pour tenter d’apercevoir le coupable ; apparemment il a quitté les
lieux sans signer son forfait.
17h45, Jack est dénoncé encore par un mot anonyme. Dorine
le poursuit jusque dans la bibliothèque et tente de le violer. Par réflexe Jack
se défend et ne sera que très légèrement abusé.
18h10, Jack sort de la bibliothèque le short ne tenant
plus à sa taille par faute de boutons arrachés. Il va rapidement se changer en
ayant reçu de Mirabelle une dizaine de claques sur les cuisses pour n’avoir pas
pris soins de son uniforme.
18h40, troisième vengeance de Sourire, elle se glisse
discrètement dans la cuisine et augmente légèrement le thermostat du four où
Lady Dark avait mis à cuire le rôti de porc. Résultat, la viande est trop cuite
et la croute légèrement brûlée.
19 heures, Ellie et Arnak sont de retour. Le mage est
très content de sa promenade car en s’arrêtant au café d’un village, Ellie lui
a fait découvrir le flipper. Même en essayant d’hypnotiser la machine il n’a
pas gagné de partie gratuite mais il déclare s’être beaucoup amusé.
19h50, Lady dark reçoit une fessée de Gary pour n’avoir
pas bien réglé le four et n’avoir pas surveillé la cuisson du rôti.
20h35, fin de la récréation, tout le monde s’installe
fraternellement devant la télévision, ce soir il y a un grand western diffusé.
23h18, Mike et Jack retrouvent leurs lits en
portefeuilles, il s’en suit une bonne bagarre de polochons avec les filles.
23h36, Mirabelle, Melle Véra, Gary et Baccardi viennent
mettre fin au chahut en distribuant de jolies claques à toutes les fesses qui
leurs tombent sous la main.
23h57, Tout le monde se met au lit, extinction des feux,
la journée est close, enfin presque…
Minuit un zombie hideux entre dans le dortoir et sème la
panique avant de disparaitre. On entend rire dans la chambre du mage Arnak.
0h36, le château s’endort enfin.
Episode 72
Tentative
d’évasion.
Les processions de Nantes et d’Orléans sont un succès,
Horace de Fantenay exulte car ses fidèles ne cessent d’augmenter. Il rêve de
convertir le monde et de soumettre les opposants. Une nouvelle race pure de
corps et d’esprit doit sortir du chaos et s’imposer ; telle est sa
doctrine.
13 septembre, 15 heures, les deux voitures quittent le
château laissant Childéric Halebard à la garde de Dorine et Melle Véra. En fin
d’après midi ils arrivent à Cahors et plantent les tentes dans le camping
municipal.
Pour cette mission ils sont sobrement vêtus et on tous
fixés à leurs poitrines le macaron tricolore d’Horace de Fantenay.
Le lendemain matin, l’équipe se divise en trois pour
arpenter la ville historique et surtout le pont Valentré avant qu’il ne soit
interdit de circulation.
De retour au camping en fin de matinée, Gary, Baccardi et
Mike installent deux tables pliantes sous l’ombre d’un pin. Mirabelle et Jack
mettent assiettes et couverts pendant que Lady Dark, Sourire et Ellie mélangent
et assaisonnent les salades. Une fois tous installés autour des tables, ils
déballent et recoupent leurs informations en grignotant quelques cacahuètes
avec l’apéritif.
-
Les emplacements pour le public sont
compartimentés et ont des accès réduits où seront filtrés et fouillés ceux qui
viennent voir la procession. Relate Gary.
-
Les autorités sont prudentes et méfiantes,
les évènements de Foix et Pamiers les hantent. Un rigoureux cloisonnement est
établi ce qui, en cas de problème, limitera les mouvements de masse. Pour
chaque emplacement est prévu un accès propre. C’est une organisation rassurante !
Dit le mage.
-
Par contre, les places sont d’autant limitées
et nous avons tous remarqué qu’il y a énormément de fidèles arrivés ici pour
assister à la procession. Beaucoup n’auront pas de place au bord de
l’itinéraire et nous ne devons surtout pas être de ceux là. Ce soucie
Mirabelle.
-
Tu as raison et il nous faudra être sur les
lieux de bonne heure. La procession est à 15h30, je propose de nous rendre aux
emplacements le matin vers huit ou neuf heures pour être dans les premiers. Dit
Baccardi.
-
Huit ou neuf heures ! ça fait quelques
plombes d’attente ça, même pour un concert rock je ne poireaute pas comme
ça ! S’exclame Ellie.
-
Et bien cette fois il faudra le faire. Lui
répond le mage.
-
Je préparerais un panier repas pour chacun de
nous. Assure Lady Dark.
-
Bonjour la journée… Soupire Ellie.
-
Je me rends bien compte que ça ne va pas être
drôle mais il ne faut pas oublier pourquoi nous faisons tout cela. Lui dit le
mage en lui posant une douce main sur son épaule.
-
Ouais, c’est vrai que le jeu en vaut la
chandelle si nous réussissons. Ok, ça marche comme ça ! Se soumet Ellie.
-
S’il fait du soleil comme aujourd’hui, nous
avons intérêt à prendre des chapeaux. Conseille Sourire.
-
Nous allons établir une liste pour ne rien
oublier. Soumet Aline.
-
Nous verrons tout cela demain, pour le moment
restaurons-nous, ces salades ont l’air succulentes. Invite le mage Arnak.
En milieu d’après midi, Jack téléphone à Melle Véra pour
savoir si tout se passe bien au château. Cette dernière lui apprend que
Childéric Halebard profitant qu’ils ne sont plus que deux femmes à
l’accompagner pour sa promenade, à fait une tentative d’évasion. Dorine a très
vite réagit et plaqué l’homme assez rudement en achevant la manœuvre par une
prise d’immobilisation. Résultat, le prédicateur se retrouve avec deux doigts
de la main gauche cassés et Melle Véra a dû lui poser des attelles. La
promenade quotidienne de Childéric est supprimée ainsi que la douche. Il est
condamné à rester dans le cachot et ne dispose plus que pour sa toilette d’une
bassine, d’un bidon de 25 litres d’eau, d’un gant, d’une serviette et d’un
savon et ce, jusqu’au retour du reste de l’équipe au château. Pour les repas,
le strict minimum, sandwich et eau.
Jack informe de cette nouvelle.
-
C’est vraiment un serpent ce mariole !
En conclu Gary.
-
Il est mal tombé avec Dorine. Ricane Mike.
-
Deux doigts de cassés, hou ça fait souffrir
ce genre de bobo. Dit Aline.
-
Tant pis pour lui, ça lui apprendra
d’imaginer qu’il pouvait berner des femmes ! Ne le plaint pas Mirabelle.
-
Pour le coup, c’est sur qu’il va le
regretter, ha, ha, ha ! Enfermé pendant quatre jours sans aucune sortie
même pour se laver, ha, ha, ha ! Rigole le mage Arnak.
-
Ça pourrait être pire ! Melle Véra
aurait pu lui mettre une bonne fessée cul nu en supplément, Ho, ho, ho !
Ajoute Baccardi.
-
Non pas ça, va savoir s’il n’aimerait pas et
qu’il en redemanderait. Imagine Mirabelle hilare.
-
Une fessée, pffff, c’est trop gentil ça…. Le
fouet, il ne mérite que le fouet ! Juge Gary. Tiens c’est sur lui que
j’aurais du t’apprendre, ha, ha, ha ! Ajoute-t-il à l’adresse de
Mirabelle.
-
Je l’aurais écorché vif ce gredin.
-
Mettez-la en veilleuse, il y à des flics qui
se pointe ! Prévient Ellie.
Quatre hommes en uniforme s’approchent des tentes et
saluent militairement.
-
Bonjour mesdames et messieurs, contrôle
d’identité, je vous prie de bien vouloir nous présenter vos papiers. Réclame
l’un d’eux.
Chacune et chacun de l’équipe tend sa carte et les
fonctionnaires contrôlent longuement les identités en les comparant avec le
fichier informatique sur l’écran de leur ordinateur portable.
-
Dites-moi, intervient le plus gradé, vous
venez de loin pour certains ? Dit-il.
-
Oui, nous sommes d’un même groupe de fidèles
de la première heure et nous n’avons pu assister aux processions de Nantes et
d’Orléans parce que nos employeurs ne nous ont pas donné de congés avant ces
jours ci. Alors, même si Cahors est loin…. Vous comprenez pour nous c’est
tellement important, n’est ce pas ? Répond Sourire.
-
Vous comprendre n’est pas dans mes
attributions mais vous êtes tous en règle, c’est pour nous le principal alors
bonne fin de journée mesdames et messieurs. Termine le gradé en redonnant les
pièces d’identité.
Les policiers repartent vers les tentes et caravanes voisines
pour poursuivre leur vérification.
Baccardi s’assoit sur une chaise pliante en soufflant de
soulagement.
-
Bravo sourire, bonne réplique félicite-t-il.
-
En tout cas les cartes d’identité sont
bonnes, le faussaire ne nous a pas trompés. Se réjouie le mage Arnak.
-
Pfou, il fait chaud, moi je vous propose un
tour pour une dégustation de glace au bord du lot. Qu’en pensez-vous ?
Interroge Lady Dark.
-
Bonne idée ! Approuvent en chœur Ellie
et Mike.
Le soir venu, les membres de l’équipe enfilent une petite
laine car vers la moitié du mois septembre les nuits commencent à être plus
fraîches.
Après le dîner et la vaisselle, Baccardi, Gary et le mage
Arnak vont trainer en ville. Mirabelle, Ellie, Aline et Jack font une partie de
tarot. Lady Dark se plonge dans une revue de mode très intéressée par la haute
couture terrienne. Dorine et Mike, main dans la main, musardent dans le terrain
de camping.
15 Septembre. Journée nuageuse mais la température reste
agréable. L’équipe ne fait pas grand-chose sinon de réviser un peu le plan.
L’ambiance est un peu tendue, Gary raconte quelques
histoires drôles afin d’apaiser l’atmosphère.
En fin d’après midi, Lady Dark prépare les paniers repas
pour le lendemain.
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