Episode 17
Radoucissement.
Il reste trois bonnes heures à tuer avant le dîner.
Mirabelle, Aline, Lady Dark et Gary entament une partie de carte dans le mess
des officiers. Le mage Arnak s’entretient encore avec Jack. Baccardi s’en va
seul dans les couloirs, Dorine et Mike s’aventurent dans le parc de la caserne.
Quelques gardes impériaux se tiennent à distance en assurant une discrète
surveillance.
-
Bordel, ce n’est pas de veine ça, Clakett
reste ici. Si j’ai envie d’une fessée comment je vais faire moi ? Je sens
que ça va être dur cette mission. Peste Mike.
-
Pour moi, pas de problème, je provoquerais
Gary. Hi, hi, hi, hi ! Nargue Dorine.
-
Les femmes vous avez bien de la chance.
Jalouse Mike.
-
Titille Gary, on ne sait jamais.
Blague-t-elle.
-
C’est malin ça ! Hausse-t-il les
épaules.
-
Tu ne voudrais pas te faire fesser par un
homme ?
-
Perso, ça ne me dérangerait pas mais c’est
certainement Gary qui ne voudrait pas.
-
Alors demande au Mage Arnak, ha, ha, ha,
ha ! Se bidonne Dorine.
-
Et pourquoi pas à Baccardi pendant que tu y
es !
-
Hooou, alors lui je suis certaine qu’il doit
être aussi sévère avec la main qu’avec une garcette. Mmmmm, mais si j’étais
persuadé qu’il donne la fessée avec art, j’essaierais bien. Ce gars me fait
frissonner, mmmm, ça doit être étrangement céleste d’être entre ses mains. Imagine
Dorine.
-
Va savoir… N’oublie pas qu’il a déjà fessé
Lady Dark sur l’île de l’ouest quand elle avait essayé de nous aider… Qui sait,
peut-être aime-t-il ?
-
Il l’avait puni de cette manière juste pour
l’humilier mais ce n’est pas un vrai fesseur, ça se voit. Estime-t-elle. C’est
juste pour fantasmer que je me vois en travers de ses genoux. Ajoute-t-elle.
-
En attendant je suis orphelin de fesseuse. Se
plaint Mike.
-
Mon pauvre ami et je ne peux rien pour toi.
-
C’est bien là le drame. Soupire-t-il.
-
Par contre, un petit viol ça peut se faire.
-
Je ne suis pas contre, ça nous rappellera de
bon souvenirs. Tu es la première ça ne s’oublie pas ça. Se remémore Mike avec
nostalgie.
-
Oui, avant que Baccardi ne vienne tout
gâcher. Ce qui m’étonne encore, c’est que ce soit lui qui a demandé à faire
équipe avec nous. Pour moi, ça cache quelque chose. Il savait bien qu’on ne
pouvait pas le sentir, alors pourquoi ?
-
Parce qu’il n’est pas aussi mauvais que tu le
crois. Répond Mike.
-
Non, il est pire !
-
Je t’aie déjà raconté notre dîner sur le
Troudanlo 2.
-
Bien sûr mais moi je lui en veux toujours.
Rappelles-toi sur son bateau comme il nous avait traité et sur la plage aussi.
Rappelles-toi Aline qui servait d’appât aux lapins de mer. Relate Dorine.
-
Je sais tout ça et je m’en souviens aussi
bien que toi. Mais tu vois, depuis ce dîner, je ne peux penser qu’il est
foncièrement mauvais. Je crois qu’il est né Kidnapingre mais qu’au fond de lui il
ne l’est peut-être pas tant que ça.
-
M’ouais, en tout cas il le fait bien le
Kidnapingre. On jurerait un vrai.
-
Tiens, quand on parle du lapin de mer, on en
voit les oreilles. Dit Mike en montrant Baccardi au bout de l’allée.
L’homme s’approche tranquillement de Dorine et Mike sans
presser le pas.
-
Alors les deux héros ! Fait-il avec un
grand sourire.
-
Héros, c’est du passé tout ça. C’est bon pour
les livres d’histoires. Répond Mike d’un ton badin.
-
Ho que non, en dehors de Fantasmaginaire
impérial vous restez des célébrités et vous le resterez encore longtemps.
Affirme Baccardi.
-
Et vous resterez le méchant autant de temps.
Rétorque Dorine sur un ton persifleur.
-
Sans doute…. La célébrité à de multiples facettes.
Ricane-t-il.
-
Pourquoi faîtes-vous cette mission et que
comptez-vous en tirer comme bénéfice. Lui demande Dorine.
-
Bonne question mais avant de répondre, je
préfèrerais être tutoyé. Oublie que je suis le capitaine Baccardi
s’il-te-plait.
-
C’est plutôt dur à oublier.
-
Fait un effort et en plus ça me fera vraiment
plaisir. Je commence à me lasser des « Capitaine, chef, monsieur »
etc.
-
On va essayer… Alors, qu’est-ce que va te
rapporter cette mission parce que je suppose que tu ne travailles pas pour la
gloire ? Questionne Dorine d’un ton inquisiteur.
-
Non, tu as raison, pas pour la gloire. J’en
aie tant que je pourrais en revendre. Ni pour la fortune d’ailleurs… Répond-il.
-
Alors pourquoi ? Insiste Dorine.
-
Je suis bien en peine de te répondre parce
que je ne le sais pas moi-même. Enfin si… C’est tout d’abord pour éviter que de
graves évènements comme par le passé, embrassent encore notre monde mais je
crois qu’il y a autre chose qui me pousse.
-
Et cette autre chose est que tu veux toujours
te venger de nous c’est ça ? Une fois en dehors de Fantasmaginaire
impérial un piège nous sera tendu hein ? Suppute Dorine.
Entendant cette accusation farfelue, Baccardi éclate de
rire.
-
Alors celle là je n’y avais pas pensé. Ha,
ha, ha, ha ! Voyons Dorine, réfléchit un peu. Quand nous allons quitter
Fantasmagination ce sera sur une galère impériale qui sera probablement
escortée. Qui serait assez fou pour défier rien qu’une seule galère impériale.
Même si j’en avais donné consigne, mon équipage ne s’y aventurerait pas.
Argumente-t-il.
-
Pas besoin de bataille navale ni d’abordage.
Tu es avec nous à bord, tu attends qu’on dorme et tu nous égorge.
-
Ha, ha, ha, ha ! De mieux en mieux.
Sacré Dorine ! Et ensuite, j’explique quoi au commandant de la
galère ?
-
Je ne sais pas moi… Tu nous balances à la
flotte et tu dis qu’on à eut peur de la mission et…
-
Arrête là ton délire Dorine. Intervient Mike.
Ça ne tient pas debout ton histoire.
-
Mike à raison, ce n’est pas jouable à moins de
vouloir finir ses jours à ramer sur la galère. Ha, ha, ha, ha ! Rigole
encore Baccardi.
-
Bon O.K, j’ai un peu dérapé mais… S’excuse
Dorine.
-
Ne te pose pas tant de question au sujet
d’une ingénieuse vengeance que j’aurais ruminée tout ce temps. Il y a bien
longtemps que je n’y pense plus. A vrai dire, notre aventure sur l’île de
l’ouest était une sacrée aventure. Vous en êtes sortis en héros et moi après
coup, j’en aie acquis encore plus de notoriété. Maintenant, tu me crois ou pas
mais je peux te garantir qu’où nous allons, si jamais tout cela est vrai et
qu’il y a un passage vers un autre monde, je serais le premier à te protéger.
-
Hum ! Coupe Mike. Il y a un garde qui
nous fait signe qu’il est l’heure d’aller dîner.
-
Partez devant, si vos amis vous voient
rentrer en ma compagnie, ça va peut-être faire des histoires. Leur conseille
Baccardi.
En bout du grand réfectoire une longue table à été
dressée pour les missionnaires. Les gardes impériaux s’amusent de les voir en
uniforme, c’est d’ailleurs bien la première fois que des civils sont avec eux
dans la caserne. Certains on demandé au anciens du Bouchtrou un petit
autographe sur leur ceinturon ou le fourreau de leur sabre.
Baccardi arrive le dernier et s’installe à l’unique place
libre en bout de table entre Lady Dark et le mage Arnak. Lady lui sert la
salade de haricot jaune. Ce légume pousse naturellement en abondance aux pieds
des glaciers de montagne. Ils ont la forme de petites poires jaune vifs perlé
de minuscules points noirs. Ils n’ont pas une saveur exceptionnelle et
dépendent beaucoup de la sauce qui les accommode.
-
Ce n’est pas terrible mais c’est mangeable.
Dit Lady Dark en reposant le saladier sur la table.
Baccardi goûte du bout des lèvres puis reprend une cuillère.
-
J’ai connu pire. Rigole-t-il.
De son côté, Jack entre Mirabelle et Aline regrette les
bon petits plats servit au restaurant de l’ambassade. D’ailleurs, il n’y a pas
que ça qu’il regrette.
-
Hey Jack, l’interpelle Dorine, Chez toi, elle
est comment la bouffe ?
-
Dans les casernes, pareille mais en dehors on
peut vraiment se régaler. Mon pays est réputé pour sa gastronomie. Répond-il.
-
C’est bien ça ! Jubile Lady Dark. Je
vais surement rapporter de nouvelles recettes.
-
Pour cela, il faudra revenir et ce n’est pas
certain. Modère le Mage.
-
Peuh ! Vous ne nous connaissez pas, nous
sommes formidables et ensemble on peut se sortir de n’importe quelle situation.
Hein Baccardi ? Vante Lady-Dark.
-
M’oui ma chère Lady Dark mais je crains cette
fois que l’aventure soit beaucoup plus hasardeuse.
-
Baccardi à raison, soutient le mage Arnak,
nous allons en terre inconnue.
-
Pfff, je suis certaine que tout va bien se
passer. Positive Lady Dark en servant le broutin bouillit.
-
Je rends hommage à votre optimisme. S’incline
le mage avec un petit sourire.
Repas achevé, Mirabelle, Dorine et Mike vont au mess
boire une infusion d’istérik. L’istérik et une petite plante à grande feuilles
verte émeraude qui quand on approche la main se met à gigoter dans tous les
sens. Cette plante à la vertu une fois infusée, de détendre.
-
Tu as vu Lady Dark, relate Mirabelle, elle
est encore sous le charme de Baccardi.
-
Faut dire que c’est un homme qui présente
bien. Dit Dorine en ajoutant du miel dans la tasse.
-
Et les coups de garcette qu’il t’avait mis,
ils présentaient bien aussi ? Réplique Mirabelle.
-
Un peu fort, je le reconnais mais c’est loin
tout ça. Répond Dorine au grand étonnement de Mike.
-
Non mais je rêve ! S’esclaffe Mirabelle.
Pardonne-lui pendant que tu y es. La garcette, le piklapo et toutes celles et
ceux de nos amis qui sont morts sur le Bouchtrou !
-
Ce n’est pas de pardon dont-il s’agit mais
simplement aujourd’hui de ne pas ruminer sans cesse le passé. Tout à l’heure,
nous avons parlé avec Baccardi et je crois que Mike avait raison.
-
Raison de quoi ? Demande Mirabelle l’œil
sévère.
-
Mike pense que Baccardi n’est pas qu’une
brute sanguinaire et qu’il pourrait être bien meilleur.
-
Pfff ! Avec Mike ; tout le monde il
est beau, tout le monde il est gentil ! Ironise Mirabelle.
-
De toute façon, quoi que tu penses de
Baccardi, il est avec nous dans l’équipe et nous devons collaborer. Ce n’est
pas en se bouffant le nez que nous seront plus fort. Dit Mike en plongeant sa
petite cuillère dans le miel.
-
C’est vrai, sur ce point de vue là, je ne
peux que t’approuver mais ça va me demander de gros efforts cette collaboration
contre nature. Soupire Mirabelle.
-
Alors commençons par ne plus le laisser à
l’écart, ce sera déjà un bon début. Conclus Mike la bouche pleine de miel.
En rentrant vers leurs chambres, Dorine et Mike croise
Jack qui revient des sanitaires.
-
Alors c’est vous Dorine et Mike ? Leur
demande-t-il les yeux brillants.
-
hé oui ! Tu as surement entendu des tas
d’histoires plus ou moins vraies sur nous.
-
On ne m’a rien raconté, Baccardi m’a offert
un livre retraçant votre aventure. Les naufragés du Bouchtrou. Précise jack.
-
Baccardi a fait ça ? S’étonne Dorine.
-
Ben oui, il voulait que je sache et il
n’avait pas le temps de me raconter alors…
-
De plus en plus surprenant ce Baccardi.
Constate Dorine.
-
Ben dites-donc, vous n’avez pas fait dans la
dentelle. Houaaa, ça doit être super excitant d’être un vagalâmeur.
-
Tu crois ça toi ? Et bien je peux te dire
qu’il y a beaucoup de vagalâmeurs qui ne sauront jamais ce qu’est Fantasmaginaire
impérial. Répond Mike d’un ton grave.
-
Oui bien sûr… Je partage tout à fait ton
point de vue. Moi je ne le vois qu’à travers un livre d’histoire, comme un
roman.
-
Il vaut mieux Jack, il vaut mieux parce que
la réalité est plutôt hard. Bonsoir l’ami, fait de beaux rêves.
Episode 18
Le pacte.
Le lendemain, juste après le petit déjeuner, retour en
salle 11. Jack explique en s’appuyant de quelques maladroits dessins au tableau
noir, ce que sont les automobiles, les bus, les camions, les motos, les trains,
les métros, les bateaux, les avions, la signalisation
et comment faut se déplacer sur les voies publiques sans courir de danger.
Tout
ce matériel qui se déplacent sans ventilette et qui en plus volent ne
représentent pour la majorité de la classe que fiction. Jack essaye d’être le
plus convainquant possible mais cela ne semble pas fonctionner. Même le vice
amiral ricane. Plus les minutes passent et plus le chahut et boutades
augmentent.
Le mage Arnak monte sur l’estrade et mets fin au joyeux
capharnaüm.
-
Respectez un peu monsieur Jack Klak et cessez
d’être bêtement incrédules ! Colère-t-il. Tout ce que dit ce jeune homme
est sérieux alors je vous demande de bien le mémoriser car ce n’est pas une
fois sur place qu’il faudra vous en étonner et paniquer. Nous aurons bien assez
de tracas sans en rajouter. Le premier ou la première qui fait encore
l’imbécile, je le transforme en Broutin et je l’envoie tondre la pelouse du
parc.
Toute la classe se tasse derrière son pupitre et n’ose
émettre un souffle. On dit dans tout Fantasmaginaire impérial et au-delà que le
mage Arnak à d’étranges pouvoirs. Racontar ou réalité ? Personne du groupe
ne veut en connaitre la réponse.
Jack achève dans le silence son exposé sur les différents
véhicules puis poursuit sur les énergies et leurs applications dans l’éclairage,
la motorisation, l’électroménager et les communications. Il sort son téléphone
et l’allume brièvement pour montrer à tous l’écran et les photographies d’Arnak
et Hoducol conservées dans la mémoire.
La classe ne suit plus. Les cerveaux sont saturés. Le
mage Arnak décrète une pause de trente minutes en priant Jack de rester en
classe avec lui.
Deux étages plus bas, le groupe se vautre sur la pelouse.
-
Ce n’est pas croyable les machines qui volent
comme des brigantins et qui transportent des gens sur des milliers de
kilomètres ! Dit Gary en aspirant de grandes bouffées d’air comme si ces
deux heures de classe l’en avait privées.
-
S’il n’y avait que les machines qui volent…
Tu te rends compte il y en a aussi sur deux roues qui roulent à des vitesses
folles. Ajoute Mirabelle.
-
Moi je me demande comment ça tient debout.
Nos calèches et chariots ont quatre roues, c’est normal et en plus il y a des
chevaux pour les faire avancer. Lui il dit que ces machines avancent toutes
seules avec une mécanique sans ventilette, juste avec du liquide qui explose
comme de la poudre. relate Mike en arrachant des brins d’herbe.
-
Et toi forban, qu’en penses-tu ?
Interpelle Gary à l’adresse de Baccardi.
-
Jack m’avait déjà brièvement parlé de
certaines choses. Il est très possible que sa civilisation soit bien plus
avancée que la notre et je pense qu’il va vite falloir nous adapter.
-
Moi je n’aie rien compris à son histoire
d’élec… d’électra… Bredouille Aline.
-
D’électricité ! Lui souffle Mirabelle.
-
Oui c’est ça, d’électricité !
-
Si ça peut te rassurer, je n’aie pas compris
non plus. Rigole Bacardi.
-
On est mal barré là. Soupire Mike.
-
Tu as raison… J’aurais peut-être mieux fait
de ne pas répondre à cette convocation. Se lamente Dorine.
-
Et moi de rester sur mon bateau de pêche avec
mon Inquêtrice. Adjoint Gary.
-
Moi de rester devant mes Fournaux. geint Lady
Dark.
-
Allons, allons, je ne vous reconnais
pas ! S’écrit Baccardi. Vous qui êtes sur tous les livres
d’histoire ! Vous qu’on montre en exemple à tous les Vagalâmeurs !
Vous qui avez berné le capitaine Baccardi…. Votre retraite à Fantasmaginaire
impérial vous aurait-elle changée à ce point ? Vous aurait-elle
transformée en petite mémé, en petit pépé ?
-
Hey Baccardi, tu nous cherches ou
quoi ?!! Se lève Gary en cherchant à sa ceinture un sabre qu’il n’a pas.
-
Et bien voilà une réaction positive !
Rigole le capitaine.
Gary se rassoit dans l’herbe.
-
Harrfff, et moi je tombe dans le
panneau ! Dit-il en bougonnant.
-
N’empêche que Baccardi à raison ! Adhère
Aline. Si jamais tout ce qu’à prévu le mage est vrai, vaudrait mieux se
ressaisir et entreprendre cette mission avec un peu plus d’optimisme.
-
Je suis d’accord avec toi. Approuve
Mirabelle.
-
Et puis, peut-être que Jack en rajoute un
peu. Ce gars à une frimousse de plaisantin. Emet Gary.
-
On verra bien une fois qu’on y sera. Dit
Mike.
-
Si c’est vraiment comme il dit, ça nous fera
toujours une belle histoire à raconter en revenant. Se rassure Dorine.
-
En espérant qu’on revienne. Evoque Mike avec
une pointe de doute.
Baccardi s’accroupi et lui pose une main sur l’épaule.
-
Tu es bien revenu sain et sauf de l’île de
l’ouest alors…. Nous reviendrons tous si nous formons une équipe bien soudée.
Lui dit-il d’une voix douce et amicale.
Il se relève et s’adresse à tout le monde.
-
Ce que nous explique Jack est simplement
l’univers dans lequel nous allons être plongés. Il est inutile de chercher
vraiment à comprendre de A à Z leur technologie. Juste en retenir le principal
pour ne pas être déstabilisés et se déplacer avec aisance une fois sur place.
Leur monde est plus avancé mais je ne pense pas que sur l’essentiel il soit
vraiment différent du nôtre. Les gens de là-bas marchent comme nous sur deux
jambes et apparemment parlent la même langue. Au début, nous devront faire très
attention à tout ce qui nous entoure, tout ce qui se déplace et surtout éviter
d’être étonnés et de poser trop de questions. Si nous en avons, Jack y répondra.
Nous avons deux personnes à éliminer, ce n’est quand même pas ce qu’il y a de
plus compliqué. Combien chacun d’entre vous en a déjà envoyé dans l’au-delà
durant sa quête et je ne vous donnerais pas un chiffre me concernant parce
qu’il y en a sans doute beaucoup trop. Deux personnes seulement et nous
revenons ici tranquilles et content d’en avoir sauvé des milliers dans notre
monde à nous si la théorie du mage est bonne. Deux personnes qui d’après Jack,
ne méritent que de disparaitre et je pense que sur ce sujet il ne ment pas.
Alors moi je vous le demande, et même s’il le faut à genoux, qu’une fois, une
seule fois dans toute notre histoire, vous et un Kidnapingre pactisent et
marchent main dans la main pour réussir cette mission.
Tous restent bouche bée et la stupéfaction passée,
Mirabelle se lève, va vers Baccardi et lui serre la main.
-
Je ne sais si tu es sincère mais je suis dans
un bon jour et je préfère le croire. Oui, nous allons aller ensemble chez Jack
et nous allons revenir victorieux.
-
Top là pirate ! s’approche à son tour
Gary.
-
Chacun vient poser sa main sur la précédente
pour approuver le pacte.
De la fenêtre de la classe, le Mage Arnak les rappelle.
Episode 19
L’air du large.
Les jours se suivent monotones, le matin en salle 11 et
l’après midi en sport avec, entre autre, l’apprentissage du combat à mains nues
qui s’apparente, d’après Jack, un peu aux arts martiaux pratiqués dans son
monde.
Dans la salle 11, Jack joue parfaitement son rôle de
professeur et au grand soulagement du mage Arnak, les anciens du Bouchtrou
semblent avoir rangé leurs différents avec Baccardi au moins pour le temps de
cette mission, espère-t-il.
Tous les jours, l’impératrice vient leur rendre visite et
se renseigner de l’avancement de la préparation.
Le départ vers l’île du centre est proche, la galère est
déjà à quai. En classe, l’atmosphère est moins studieuse. On révise gentiment
ce que Jack a instruit de son pays. On blague sur les contraventions et les
radars contrôlant la vitesse. On s’imagine les ordinateurs avec presque la hâte
de les découvrir réellement. On s’émerveille des fusées, des satellites et
navettes spatiales sans vraiment y croire. On s’horrifie de la technologie
militaire capable en quelques minutes de faire exploser la totalité d’un monde.
Quand est-il vraiment dans chaque esprit ? Rien d’autre qu’une technologie
et du matériel incompréhensible, fantastique ou redoutable, mais surtout une
fiction.
Jack à demandé au mage s’il pouvait emporter avec lui le
livre que Baccardi lui avait donné.
-
Cette histoire des naufragés du Bouchtrou ne
correspond à rien dans ton monde. S’étonne de cette demande Arnak.
-
C’est vrai mais j’adore ce récit et je
voudrais le faire partager à des amis et puis, ça me fera un chouette de
souvenir. Invoque Jack.
-
Si cela te fait plaisir, moi je n’y vois
aucun inconvénient que du poids en plus dans ton sac.
-
Merci Mage Arnak.
Ce soir, il fait doux et les derniers feux du soleil
brûlent un coin de ciel. Baccardi va flâner sur la petite colline du parc. Au
point culminant, il s’assoit sur le banc de pierre et contemple songeur toute
l’étendue de Fantasmagination. Quelques secondes plus tard, Mirabelle passant
par là, le rejoint.
-
Tu as l’air bien rêveur Baccardi ? Lui
dit-elle en prenant place à côté de lui.
-
Oui c’est vrai, j’admire la ville, c’est beau
une ville en paix. Rends-toi compte que depuis que je suis à Fantasmagination,
je n’aie plus entendu la souffrance des blessées, les coups de canon ni l’acier
des sabres qui s’entrechoquent.
-
Ça te manque ?
-
Pas du tout ! Je dois même avouer que ça
me procure un grand bien-être. Je commence à comprendre ce que voulait
m’expliquer Glassalo.
-
Baccardi qui n’aspire plus aux combats, aux
conquêtes, aux pillages… Tu me fais une blague ?
-
Je ne sais plus à quoi j’aspire ma chère
Mirabelle. Je ne sais même pas ce que je vais faire après cette mission.
-
Tu vas simplement reprendre le commandement de
ton navire et repartir écumer notre océan.
-
Sans doute…. Répond-il attristé de cet avenir
qui ne semble plus l’inspirer.
Devant eux, le paysage s’obscurcit. Mirabelle et Baccardi
rejoignent tranquillement la caserne.
Pendant ce temps, Dorine, Lady Dark, Jack et Mike profite
de la piscine, Gary joue aux dés avec des gardes impériaux, Aline s’entretient
avec le médecin major et le mage Arnak, sur les conseils de Jack, taille avec
regret ses longues moustaches.
Le lendemain matin, tout le monde est à la lingerie pour
essayer les vêtements copiés à l’identique sur ceux de Jack si ce n’est que les
tailles différentes. Ce dernier n’est pas satisfait et précise qu’il aurait
fallut les faire de couleurs distinctes pour chaque. Trop tard pour les
teinter, demain matin ils embarquent tous pour l’île du centre.
Voir le mage Arnak avec de toute petites moustaches
presque trop discrètes crée l’hilarité dans le groupe.
-
Celle ou celui qui n’arrête pas de se moquer,
je lui mets les fesses à la place du visage. Menace-t-il sur le ton de la
plaisanterie.
Dans le groupe l’humeur est joyeuse, chacun se prépare à
faire cet extraordinaire voyage. Seul Mike n’affiche pas un enthousiasme
débordant. Une petite angoisse pensent les autres.
C’est le dernier soir à la caserne, Dorine, excellente
pianiste donne un concert dans la grande salle de spectacle. Les gardes
impériaux qui ne sont pas de service y assistent. Les officiers sont en grande
tenue. L’impératrice, Beldam, Hoducol et Kadena sont également présents. Apres
la musique, Le mage Arnak fait démonstration de ses talents d’illusionniste et
pour finir, Gary raconte quelques bonnes blagues.
Il est temps de rejoindre les chambres et pour chaque
membre du groupe, la nuit risque d’être agitée voir sans sommeil.
-
Alors Jack, content de retourner chez
toi ? Lui demande Aline dans le couloir.
-
Je n’y suis pas encore. Répond-il
évasivement. Il ne faut pas oublier que je me suis perdu dans les catacombes
donc que je n’aie aucun souvenir de l’itinéraire que j’ai emprunté et peut-être
que ce passage ne fonctionne pas en sens inverse.
-
Nous verrons bien quand nous y serons. Si
jamais ça ne marche pas, comme il parait qu’un Chym à dit que tu avais un fort
désir, il ne te restera plus qu’à devenir Vagalâmeur.
-
Heu… Vois-tu, je n’y tiens pas vraiment vu ce
que j’ai lu et que vous m’avez raconté. Brrr, il ne vaut mieux pas que j’y
pense sinon je vais faire des cauchemars !
Bonsoir Aline !
-
Bonsoir Jack.
Les missionnaires prennent leur dernier petit déjeuner
sur le territoire impérial. Ce matin aucune parole ne vient troubler la table,
chacun est enfermé dans ses doutes et ses espoirs.
L’amiral Delavoil et le vice amiral Yadlahoul annonce que
les calèches attendent.
En passant devant
le Troudanlo 3, Baccardi demande la permission de saluer son équipage. Glassalo
descend sur le quai et enlace fébrilement les anciens du Bouchtrou. Il est
joyeux de les revoir et le manifeste bruyamment.
Baccardi le prend à part avec la femme qu’il à nommé
Capitaine provisoire de son navire. Deux officiers impériaux s’assurent
qu’entre eux il n’y à pas d’échange sur l’objet de la mission. Baccardi écrit
quelques mots sur un bristol à entête, le signe et le remet à la femme.
Longuement il serre dans ses bras Glassalo puis le renvoie à bord du Troudanlo
et revient vers le groupe des missionnaires.
Ils montent à bord de la galère où ils sont accueillit
par le commandant Rebrousspoil.
L’impératrice et Hoducol sont sur le pont. Apres les
dernières recommandations, encouragements et politesses, elle repart vers son
palais en laissant, comme elle l’avait ordonné, le conseiller Hoducol
accompagner les missionnaires jusqu’à l’île du centre.
Les hommes d’équipage larguent les amarres, la galère
décolle lentement du quai, le commandant supervise les manœuvres, la triple
rangé de rames se met en action. Au bout de la digue, Robdesoi fait de grand
signe d’au-revoir à Jack.
-
Tu connais cette femme ? Lui demande
Dorine.
-
Oui… Oui un peu, elle est femme de chambre
remplaçante dans l’hôtel et c’est elle qui s’occupait de moi le matin.
L’océan s’ouvre large, la galère prend rapidement de la
vitesse mais il faudra neuf jours pour arriver à destination. Sur la plage
avant, Mirabelle, Aline, Lady Dark, Dorine, Gary et Mike respirent en ouvrant
grand leurs poumons. Il y avait bien longtemps qu’ils n’avaient humé ce parfum.
Le parfum de l’aventure, le parfum du grand océan et écouter le bruit de
l’étrave qui déchire la surface de l’eau.
Sur le pont, Hoducol fait grise mine en regardant
s’éloigner la côte.
Jack visite le navire fasciné par le luxe et la beauté.
Les chambres sont distribuées, elles ne sont pas
spacieuses mais agréablement agencées.
Le premier repas à bord est un festin qui tranche avec la
nourriture servit à la caserne. Hoducol ne veux pas partager la table avec les
missionnaires et préfère, revendiquant son rang, être à celle du commandant.
Le conseiller est craintif et son visage pâli à chaque
fois qu’un navire se distingue sur l’horizon. De mauvais souvenir de son temps
de quête doivent encore le hanter.
Jack découvre les lapins de mer. A bord du Troudanlo, il
était confiné entre cellule et cuisine et les seuls contacts qu’il avait eut
avec cet animal était sur la planche à découper ou dans la marmite. Il est très
impressionné et explique que dans son monde les lapins sont de tailles beaucoup
plus modestes, terrestres et pas du tout carnivores.
Longue traversée, le commandant essaye au mieux d’occuper
les missionnaires. Bien entendu, la pêche aux lapins de mer, le tir à l’arc, le
jeu de palet sont des activités réjouissantes. Le soir, le mage fait
d’hallucinants tours de magie. Lady Dark passent beaucoup de temps avec le chef
cuisinier du bord et ce dernier est très honoré des conseils de la célèbre
cuisinière.
Episode 20
Double casquette.
Septième jour de mer. Le voyage se passe bien, aucune
tempête n’est venue assombrir le ciel et former la mer. Les quelques navires
croisés n’osent aucune provocations tant les grandes galères impériales sont
redoutée.
Depuis trois jours, Mike passe de plus en plus de temps
tout seul à l’arrière assit sur un caisson à broyer du noir. Les autres membres
du groupe commencent à s’inquiéter. Dorine, sa meilleure amie, sait que l’absence
de Clakett le démoralise, mais que peut-elle y faire ?
Elle en parle au
groupe à l’écart de Jack et Baccardi. Mirabelle prend en charge d’aller lui
parler.
Le soir, profitant que Mike est assis sur le caisson,
elle vient à lui.
-
Que ce passe-t-il Mike, ça ne va pas ?
-
Si, si, tout va très bien…
-
Mais non, je le vois bien que tu n’es pas
dans ton assiette. Dorine nous a dit que c’était à cause de Clakett. C’est vrai
ça ?
Mike soupire tristement et répond par l’affirmative.
-
Tu sais bien pourquoi elle ne pouvait pas
venir. Pour nous tous c’est pareil. Explique Mirabelle.
-
Non, pour vous ce n’est pas pareil !
Rétorque-t-il.
-
Et pourquoi donc ?
-
Tout simplement parce que vous avez Gary.
Sur le coup, Mirabelle ne comprends pas le rapport. Elle
réfléchit puis éclate de rire.
-
Bordel ça te fait rigoler et bien pas
moi ! S’emporte Mike.
-
Il n’y a pas de moquerie dans mon rire mais
juste que je viens de comprendre pourquoi Gary. C’est donc ça !
-
Et oui c’est ça.
-
Evidement je comprends… C’est vrai que si ça nous
chatouille un peu, Gary est là tandis que toi…. Personne !
Mirabelle pose une tendre main sur le genou de Mike. Elle
attend un bon moment comme si elle hésitait puis ;
-
J’ai peut-être une solution mais…
Avance-t-elle.
-
Ne va pas me proposer comme Dorine d’aller
voir Gary, je sais bien que ce n’est pas son truc de fesser les mecs.
-
Ça je n’en sais rien mais ce n’est pas ça que
je veux te proposer.
-
Je serais curieux de savoir qui
d’autre ? Interroge Mike.
-
Moi !
-
Toi !!!! Tu plaisantes j’espère ?
-
Pas du tout ! Ecoute mon petit Mike, je
n’en ai parlé à personne jusqu’à maintenant mais vois-tu, il y a quelques mois
de drôles de pulsions ont tournicoté dans la tête. J’avais envie en plus d’en
recevoir, d’aussi donner la fessée. Sur le coup, je pensais à une simple lubie
de passage mais cela devenait de plus en plus obsessionnel. A mon inquêteur je
me suis confessé et il n’a pas du tout parut surpris. Je crois qu’il savait
parfaitement à qui il avait tendu la main et il s’offrait de m’éduquer dans
l’art de dominer et donner la fessée.
-
Toi tu switches ? N’en croit pas ses
oreilles Mike.
-
Oui… Enfin je ne suis qu’au début et j’ai
juste eut une première formation sur des coussins. Avoue-t-elle.
-
Sur des coussins ?
-
Oui sur des coussins en attendant de trouver un
volontaire qui accepterait de servir de cobaye.
-
De cobaye ? S’étonne Mike.
-
Oui, un beau cobaye avec de jolies petites
fesses comme les tiennes.
Elle glisse sa main sur la cuisse de Mike, passe sous sa
tunique et deux doigts dans son caleçon.
-
Mirabelle mais… Que fais-tu ? Je…
Panique un peu Mike en regardant s’il n’y a pas quelqu’un qui pourrait les
surprendre sur cette minuscule plage arrière.
Mirabelle introduit sa main complètement et lui caresse
le sexe.
-
Bordel ! Mirabelle ! Serre-t-il les
cuisses.
-
Ooh Mike, tu serrais mon premier vrai fessé.
S’en divertit-elle d’avance.
-
Mira… Mais Mirabelle arrête ! Bordel tu
vas me faire bander !
-
Ce la va te faire du bien au moral, tu en as
besoin. Tu sais, je dois t’avouer que ce ne serait pas pour me déplaire que tu
acceptes d’être mon disciple. Poursuit-elle en se collant davantage à Mike.
-
Mirabelle je…
-
Ainsi tu pourrais me dire ce qui ne va pas
dans ma façon de faire. Hein Mike ?
-
Mirabelle… Mirabelle la vigie elle va… Oooooh
Mmmmm !
-
Il ne fait plus grand jour et nous sommes
cachés par le château, la vigie ne peut nous voir. Quand il n’y a pas de poste
de manœuvre personne ne vient sur cette plage arrière. Rassure Mirabelle en
serrant un peu plus le pénis de Mike.
-
Nous y sommes… oooohhh, bien nous !
-
Et alors, même si un garde arrivait, il
tournerait les talons et c’est tout.
-
Et si c’est Mmmmm ! Si c’est Jack ou….
Oooooo ! Ou Baccardi ?
-
Ils jouent aux cartes avec le Mage et le
commandant ! Assure Mirabelle.
-
Ha bon mais… Ooohhhh !
-
Ho mais comme tu bandes dur. Que
t’arrive-t-il Mike ? Se moque-t-elle en forçant un peu plus ses caresses. Tu n’as pas
honte ? Rit-elle en le couchant sur le caisson.
-
Oooooh Mir… Ooooo ! Non !
-
Bien sûr il faudra que tu sois indulgent avec
moi. Je n’ai aucune expérience sur une vraie paire de fesses mais je crois que
les tiennes vont beaucoup m’inspirer. Hein Mike ?
-
Mmmmm ! Heu…. Ooooooohhh ! Oui….
Ooooaaaaahh, si tu…. Mmmmmm Le dis…
-
Alors, tu veux bien que ce soit Mirabelle qui
te fesse ?
-
Mmmmmooooo ! Hoooo…. Ho oui !
-
Bien sûr que oui… Tu es tellement excité mon
petit Mike. Dommage que nous soyons sur cette galère sinon je t’aurais
volontiers déculotté et immédiatement claquer les fesses.
-
Ooooooo Mirab…. Mmmmm ! Hooooaaa !
-
Tu verras, je m’appliquerais, je ferais de
mon mieux et tu me guideras pour que je progresse.
-
Aaaaaoooooommmmmm ! Oui Mmmmm… Oui Mira,
oooooommm !
-
Hou on sent bien que ça fait un petit moment
que tu n’as pas pris du plaisir. Constate-t-elle en sentant qu’il est prêt à
partir.
Mirabelle presse le sexe de Mike pour ralentir
l’éjaculation. Les jambes du jeune homme se raidissent et son corps tressaute
sur le caisson. Les yeux fermés il laisse la jouissance frénétiquement
l’emporter. Quelques secondes plus tard, son corps se détend et ses muscles se
ramollissent lentement.
Mirabelle retire sa main du caleçon trempé de sperme, ses
lèvres se posent sur la joue de Mike et lui offre un bisou. Mike refait
surface, il regarde Mirabelle avec une pleine tendresse.
-
Viens Mike, nous allons rentrer maintenant.
Le tire-t-elle par la main.
-
Oui, je vais allez prendre une douche, laver
mon caleçon et enfin dormir l’esprit moins torturé. Merci Mirabelle.
-
Ne me dit pas trop vite merci, on verra cela
après les premiers essais Ha, ha, ha ! Plaisante-t-elle.
Le lendemain, Mike arrive au petit déjeuner le visage
rayonnant. Tout le monde est surpris de cette luminosité qui tranche avec la
mine blafarde qu’il placardait les jours précédents. Tous sauf Mirabelle qui
baisse les yeux et de sa main cache un petit sourire.
Un peu plus tard, lorsque Baccardi et Jack jouent aux
dames sur la plage avant, Mirabelle dévoile aux autres membres de l’équipe son
petit secret et ce qu’elle à proposé à Mike.
-
Hey Mike ! Interpelle Gary. Si elle ne
te fait pas ça bien, dis-le-moi et je me chargerais de la punir et de lui
expliquer la bonne méthode.
-
Si tu veux, propose Arnak, Je ne sais pas
grand-chose de ce fantasme mais d’une simple formule magique, je peux grandir
de deux fois la main de Mirabelle. Hi, hi, hi, hi !
-
Ou agrandir les fesses de Mike ! En
remet Lady Dark.
-
Oh oui, j’aimerais voir ça. S’esclaffe Aline.
-
On ne touche pas à ses fesses, elles sont à
moi. S’interpose Mirabelle.
-
A son zizi non plus, il est parfait comme
ça ! Rajoute Dorine.
-
Au fait, c’est bien ton caleçon d’hier qui
sèche là-bas ? poursuit Gary.
-
C’est fini vous tous ! En rougit Mike.
-
Allons plutôt faire une partie de palet, j’ai
une revanche à prendre. Suggère Aline.
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