Episode 6
Maître principale Clakett
Avec Dorine et Lilote nous étions de quart à 20 heures.
Pas grand-chose à faire lorsque nous étions à quais. Juste tourner les
camemberts et nourrir les Ventilettes.
Pour passer le temps, nous jouions aux cartes, nous
consommions du café et des biscuits.
7 heures du matin, tout le monde debout pour
l’appareillage. Le premier maître Rolin nous attendait et ne semblait pas de
bonne humeur. Il appela à lui Lilote, Dorine et moi puis nous montra une tasse
sale posée sur une commande de vanne.
-
Qui d’entre vous trois à laissé sa tasse ici
pendant le quart de 20-24 ? Interroge-t-il assez sèchement.
Bordel, je me souviens, c’est la mienne… J’avais
complètement oublié de la rincer et de la ranger dans le placard, pensais-je.
-
Si personne ne se dénonce c’est évidement le
quartier maître Lilote qui était la responsable de ce quart qui en assumera la
responsabilité et qui sera puni ! Nous informa Rolin.
Que devais-je faire ? Le meilleur serait de me
dénoncer pour ne pas que Lilote soit sanctionnée à ma place mais rien que de
penser que j’allais peut-être recevoir des coups de ce gros martinet,
franchement ça me refroidissait. Ce serait un martinet normal il n’y aurait
aucun problème mais…
Non je ne pouvais pas faire punir Lilote à ma
place ! Non, elle était trop sympa et ce serait injuste et ça me rongerait
l’esprit. Je devais assumer et tant pis on verra bien.
-
C’est moi ! C’est ma tasse ! Que
j’avouais timidement.
-
Je prends note Mike, une fois l’appareillage
terminé je te conduirais au bureau du capitaine. C’est lui qui décidera de la punition.
Maintenant, tous à vos poste !
Je me taisais n’écoutant que les ordres en les exécutant
aussi précisément que possible. Dans ma tête le redoutable martinet ne cessait
de me menacer. Je ne craignais pas d’être déculotté devant l’équipage, certes c’était
une grande humiliation mais si elle meurtrissait temporairement l’esprit elle ne
mordait pas douloureusement la chair. C’était bien les cinq lanières de cuir
que je redoutais, j’avais parfaitement vu comme elles cinglaient quand Félanie
s’était fait fouetter.
Et qui était le bourreau des hommes ? Et s’il
n’avait pas la même retenu que Gary et que c’était un pur sadique ?
Moi mon plaisir secret c’est la fessée, et même si je
l’aime aussi avec des instruments, je refusais qu’ils soient de torture comme
ce martinet.
Je refusais, pffff… Drôle d’idée… Comme si on allait me
donner le choix.
Les manœuvres de sortie du port étaient achevées, la
passerelle commanda la vitesse de croisière. A la salle des venteurs il
n’allait rester que l’effectif de quart.
Le premier maitre Rolin s’approcha de moi.
-
Viens Mike, je t’emmène chez le capitaine. Me
disait-il sans aucune jubilation.
Je me résignais et lui emboîtais le pas. Que faire
d’autre d’ailleurs…
Au passage, Lilote
me donna une amicale tape sur l’épaule comme pour m’offrir un peu de courage
mais aussi, je pense, pour me soutenir et me remercier de m’être dénoncé.
Dorine, les lèvres pincées, m’a juste fait un petit signe de la main.
Nous montions jusqu’à la coursive centrale, puis Rolin me
dirigea vers la poupe où se trouvait le carré des officiers supérieurs et les
quartiers du capitaine.
Une belle porte en bois rouge nervuré de lignes d’essence
noire en gardait l’accès. Le premier maître frappa trois petits coups.
-
Entrez ! Répondit la voix du capitaine.
Rolin ouvrit la porte et m’invita à passer devant.
Me voilà donc en face du Pacha. Le premier maître Rolin
lui expliqua la faute. Le capitaine me regardait en hochant lentement la tête.
-
Vous n’avez donc pas bien apprit le règlement
mousse Mike ? Me demanda-t-il d’une voix calme.
-
Si capitaine !
-
Alors je ne vous enseignerais pas qu’aucun
objet qui n’a pas d’utilité au poste de travail ne doit y demeurer !
-
Non capitaine !
-
Ce n’est pas grand-chose une petite tasse mais
si nous devons affronter un ennemi, cet insignifiant objet que vous avez laissé
sur une vanne peut gêner et compromettre sa manœuvre ou simplement distraire.
Dans un combat, chaque seconde est précieuse et la concentration doit être
totale ! vous saisissez mousse Mike ?
-
Oui capitaine !
C’était assez étrange, le capitaine me parlait sans
hausser le ton, un peu comme s’il s’adressait à un ami. Je commençais à croire
que je n’aurais droit qu’à un rappel du règlement et une remontrance.
Le capitaine tourna son regard vers le premier maître et
soupira longuement.
-
Le mousse Mike est embarqué que depuis
quelques jours. Dit-il toujours aussi calmement. C’est juste une petite
maladresse de novice. Qu’en pensez-vous Premier maître Rolin ?
-
Oui capitaine, une maladresse de novice.
Répondit-il.
-
Avez-vous à vous plaindre de son
travail ?
-
Pas du tout capitaine !
-
Bien ! Je vais donc considérer cette
faute au niveau 1, c'est-à-dire au plus bas. Premier maître Rolin, vous
accompagnerez le mousse Mike au bureau du maitre principal Clakett et vous lui
remettrez cette note de punition. Acheva le capitaine en griffonnant quelques
mots sur un bristol à entête.
Quand nous sommes sortis j’étais plutôt assez jovial car
la punition ne pouvait plus être une flagellation avec cet horrible martinet.
-
Qui est Clakett ? Demandais-je à Rolin.
-
C’est le maître principal des barreurs, une
femme. Me répondit-il en me faisant descendre vers le pont inférieur.
-
Une femme ?
-
Oui, c’est la grande brune qui est souvent
avec Maitre Gary. C’est celle qui s’occupe des punitions pour les mousses,
matelots et quartier maitres masculins.
Effectivement, on voyait souvent maître Gary discuter et
plaisanter avec cette femme officier et si mes souvenirs étaient bons il me
semble que quand je fus convié par le capitaine à m’embarquer à bord du
Bouchtrou, elle était à ses côtés et semblait le conseiller. Je me remettais
furtivement son image qui jusqu’à maintenant n’était pas pour moi un centre
d’intérêt.
-
Le capitaine n’a pas défini ce que j’allais
avoir comme punition. M’étonnais-je.
-
Non, pour le niveau 1 et 2 il laisse Clakette
ou Gary en décider.
-
D’après vous, que vais-je avoir comme
punition ? Demandais-je.
-
En niveau 1, ce n’est pas bien méchant, c’est
souvent des corvées supplémentaires, des exercices sportifs ou un châtiment
léger. Pour toi, je crois que… Je ne peux pas savoir exactement, c’est Clakett
qui décidera. Ne m’en dévoilait-il pas plus en esquissant un petit sourire.
Que voulait dire cet énigmatique « Pour toi, je
crois que…» ?
A l’angle d’une coursive, Rolin frappa à une porte. Une
voix assez ferme invita à entrer. Le bureau n’est pas très grand. Sur tout un
coté étaient rangés des rouleaux de cartes dans des casiers. Et une alcôve
accueillait un lit.
-
C’est pourquoi ? Interrogea le maître
principal en levant son nez d’un gros classeur.
Le premier maitre Rolin se contenta comme réponse de lui
donner le bristol. Clakett le lu rapidement et :
-
Premier maitre Rolin, vous pouvez nous
laisser, je vous le renverrais quand sa punition sera terminée !
Quelques secondes plus tard j’étais seul en face d’elle.
Elle me dévisagea et relut le bristol. Je remarquais de suite son regard. Ces
yeux étaient étranges et fascinants. Ils étaient de couleur gris perlé d’une
profondeur insondable. Je n’en avais jamais vu comme ceux là auparavant. La
femme était plutôt grande assez jeune, peut-être entre vingt-cinq et vingt-sept
ans mais certainement pas la trentaine. Ses formes courbaient harmonieusement
et elle portait bien l’uniforme.
-
Donc tu es Mike ? M’interrogea-t-elle.
-
Oui maître principal !
-
Tu es nouveau et même le dernier monté à bord
n’est-ce pas ? Me demanda-t-elle toujours d’une voix aussi ferme.
-
Oui maître principal !
-
Hum !... Punition niveau 1 ! Comme
je n’aie pas vraiment le temps de te faire faire une corvée et de te surveiller
car j’ai un gros travail de cartographie à finir, nous allons donc opter pour
une punition différente et plus rapide. M’annonça-t-elle en se levant.
Elle fit le tour de ma personne en m’inspectant de la
tête aux pieds avec un petit sourire de contentement.
-
De toute manière, une corvée ne serait pas
une sanction qui te conviendrait. Dit-elle en se plaçant face à moi et en me
dévisageant de nouveau.
Son regard me troublait, je baissais le miens.
-
Serais-tu Timide ? Me questionna-t-elle.
-
Non maître principal !
-
Alors pourquoi regardes-tu tes
souliers ?
-
Je…. Je ne sais pas.
-
Bon, ne perdons pas de temps
inutilement ! Dit-elle en fermant le verrou de la porte puis en plaçant un
tabouret au milieu de la pièce.
Elle y posa tranquillement son séant, me lança un grand
sourire puis me demanda d’approcher. Mon visage me picota de rougeurs, je
n’osais comprendre ce qu’elle avait décidé de faire et pourtant, je devais
admettre que la mise en scène ne laissait que peu d’alternative à ce que je
pressentais. Bordel, avait-elle l’intention de me basculer sur ses genoux et me
fesser ? D’accord, c’était mon fantasme, mais là comme ça maintenant avec
quelqu’un que je ne connaissais que de vue, ajoutant que ce n’était pas une
vraie punition de marin ça, la fessée en travers des genoux c’était plutôt pour
les gosses ou pour le plaisir, mais pas pour punir réellement un membre
d’équipage adulte.
-
Baisse ton pantalon ! M’ordonna-t-elle.
-
Heu… Moi ?
D’un regard rapide elle fit le tour de la petite pièce
et :
-
Tu vois quelqu’un d’autre dans ce
compartiment ? Me posa-t-elle la question.
-
Non… non !
-
Alors ce ne peut être qu’à toi que je
m’adresse et je te demande de baisser ton pantalon.
-
Mais pourquoi ? Que je la questionnais
en redoutant déjà la réponse.
-
Parce que je vais te punir par une bonne
fessée et je trouve ton pantalon trop protecteur. Me répondit-elle comme une
évidence.
Non je ne pouvais pas la laisser faire cela. Je ne
bougeais pas le regard fixé dans le sien. Visiblement, elle n’appréciait guère
mon immobilité.
-
Autant te dire que si c’est moi qui te le
baisse tu en reçois le double ! A toi de voir ! Haussa-t-elle le ton.
-
Mais maître principal je suis… Enfin… J’ai 18
ans et je…
-
Je me fiche de ce que tu es, pour moi tu
mérites une fessée alors pour la dernière fois avant que j’intervienne,
déculottes-toi !
Visiblement, elle ne me donnait pas vraiment le droit de
contester. Alors timidement je déboutonnais mon pantalon. Le vêtement tomba en
accordéon sur mes chevilles et soudain
je me senti un peu plus chaud au visage et plus froid aux cuisses. Elle me
regarda avec un petit sourire gourmand en s’échauffant la main sur son uniforme.
Episode 7
La fessée.
J’étais vraiment en mauvaise posture et je ne savais plus
où porter mes yeux pour la fuir. J’étais loin d’imaginer en entrant dans ce
local que j’allais me retrouver en slip pour être fessé comme un gamin. Dans un
autre contexte, j’avoue que la situation aurait été plutôt plaisante et même
excitante mais aujourd’hui, je ne m’étais pas du tout préparé à cette
éventualité ; l’immédiat ne m’amusait pas et m’excitait encore moins.
-
Ce n’est quand même pas la première fois que
tu reçois une fessée j’espère ? Me demanda-t-elle narquoise comme pour
accentuer davantage mon humiliation.
-
Heu… Non maître principal.
-
Tes parents te punissaient ainsi quand tu
faisais des bêtises n’est-ce pas ?
-
Ben… Un peu…. Que je lui répondais d’une
toute petite voix.
-
Un peu ? Ils n’étaient donc pas trop
sévères ou tu étais sage.
-
Ben… Si un peu sévère. Que j’avouais
timidement.
-
Parfait tu sais donc ce qui t’attend ?
-
Heu… Oui… Mais je ne suis plus un gosse…
maintenant je suis…
-
Tu n’es qu’un peu plus grand ! Me
coupa-t-elle. Donc la fessée sera un peu plus dure ! Annonça-t-elle
sèchement.
-
Mais maître principal je…
-
Tu protestes ? Commençait-elle à
s’agacer de mes tergiversations.
-
Heu non… Enfin oui !
Elle se leva soudainement du tabouret le regard incendié
et :
-
Tu vas vite comprendre qu’avec moi on ne
conteste pas ! Cria-t-elle en me baissant le slip aux genoux. C’est cul nu
que tu vas la recevoir la fessée ça va t’apprendre à accepter les punitions
sans rechigner !
Je tentais de le remonter elle m’attrapa l’oreille et
tourna d’un quart de tour.
-
Rebaisse ton slip ! M’ordonna-t-elle.
-
Aïe ! Aîe ! Oui maître principal.
Que j’obtempérais en remettant le sous vêtement à mes genoux.
Elle me lâcha l’oreille puis contempla le spectacle avec
délice. J’avais le visage rouge de honte. Clakett s’installa satisfaite sur le
tabouret et me tira le bras sans violence pour me courber en travers de ses
cuisses.
-
En
voila de jolies fesses à rougir ! Estimait-elle en parcourant des doigts
mes galbes offerts. Je crois que pour toi ce sera l’unique prescription.
Ajouta-t-elle convaincue.
Que pouvais-je répondre à ça ? La seule chose dont
j’étais maintenant à peu près certain c’est que j’étais tombé sur une franche
partisane de la fessée.
Ses doigts qui continuaient à se balader sur mes fesses
me faisaient frissonner. Bordel, si elle insistait trop j’allais finir par
bander, manquerait plus que ça.
-
Qu’en penses-tu mousse Mike ?
-
De…De quoi maître principal ?
-
Que la fessée soit la punition qui te convienne
le mieux.
-
Heu, mais non, ce n’est pas bien…. Enfin… Je…
je ne sais pas madame.
Elle me balança une bonne claque sur la fesse droite en
me rappelant qu’elle n’était pas « madame » mais maître principal.
-
Tu ne sais pas ! Je vais donc te donner
le choix. Que préfères-tu pour tes prochaines petites punitions si jamais il y
en a ? Allez vider les cuves des toilettes, déboucher les lavabos, ramoner
la cheminée de la cambuse, faire cent pompes et marcher en canard vingt fois le
tour du pont principal ou bien recevoir une fessée ?
Je dois avouer que le choix n’avait rien de cornélien
pour quelqu’un comme moi qui n’appréciait pas particulièrement le sport forcé
ni patauger dans la merde.
Je me doutais qu’elle avait volontairement lesté les
corvées pour que je choisisse en fonction de sa préférence. De plus mon
attirance pour la fessée ne pouvait que me pousser à opter pour cette punition
plutôt qu’une autre, après tout, quitte à être sanctionné autant que ce soit
dans le meilleur créneau possible ; alors je lui répondis ce qu’elle
voulait entendre.
-
Parfait mousse Mike. Jubilait-elle en
commençant à copieusement me claquer.
Je ne m’attendais pas à de la tendresse, mais je peux
affirmer que le maître principal ne faisait pas dans le léger. Je recevais là
une forte fessée que je trouvais bien sévère pour une malheureuse tasse
oubliée.
Je priais pour que cette cabine soit bien isolée car en
plus du claquement répétitif, je n’aie pas pu longtemps retenir mes plaintes.
Elle fessait vigoureusement avec une régularité de métronome. Un peut comme si
une marche militaire rythmait ses mouvements.
Je ne me souvenais plus de l’effet que produisait une
fessée, il y avait déjà trois ans que je n’en n’avais plus reçue et depuis je
les fantasmais uniquement. Mes parents, qui pourtant étaient de fervents
adeptes de cette méthode d’éducation, avaient, à mes quinze années, abandonné
la fessée. En attendant, celle que je recevais aujourd’hui me chauffait
douloureusement et pour cette première et involontaire mise en pratique de mon
fantasme je ne me vanterais pas d’y trouver un quelconque plaisir, ce serait un
gros mensonge.
Quand Clakett arrêta de frapper j’avais le postérieur
comme une cocote minute sans soupape de sécurité.
Je me suis piteusement relevé en frottant mon postérieur
douloureux. Je me dandinais d’une jambe sur l’autre en affichant une grimace
explicite.
-
J’espère que tu ne pensais pas que ce serait
une fausse fessée mousse Mike ? M’interrogea-t-elle en voyant ma tête.
-
Non maître principal.
-
N’est-ce pas une bonne façon de punir ?
-
Ben, heu… Oui, non, peut-être, maitre
principal ! Que je bafouillais.
-
C’est oui ou c’est non, mais certainement pas
peut-être ? Me demanda-t-elle de préciser comme si elle voulait mon total
consentement ou une définitive négation.
J’hésitais un peu puis.
-
Ben… C’est vous qui décidez, mais si vous
pensez que c’est bien. Que je lui répondais.
-
Alors parfait, tu as été sanctionné, on n’en
parle plus. Je vais te tamponner ta note de punition que tu remettras à ton
supérieur hiérarchique comme preuve de son exécution. Reculottes-toi
maintenant.
Je suis sorti de son bureau les fesses en flamme avec en
main le bristol. Au bout de la coursive je remontais vers la lumière du jour.
Le premier maître Rolin contemplait l’océan sur le pont
principal. Je lui remettais le carton.
-
Alors, pas trop dur ? Me demanda-t-il
sans même consulter si le papier était bien tamponné.
-
Non, ça va. Que je lui répondis d’une petite
voix.
-
Tu n’as pas eut droit à la corvée sinon tu ne
serais pas revenu aussi vite, ni aux exercices physiques, je t’aurais vu sur le
pont principal. Tu as reçu une fessée, c’est ça ? Me dit-il discrètement.
Je n’osais répondre. Il rigola en me posant sa main sur
l’épaule.
-
Tu n’es pas le premier Mike ! Je l’a
connais bien Clakett et j’étais sûr qu’elle allait t’en coller une. Me
parlait-il à voix basse.
-
Ha bon ?
-
Elle ne peut pas résister quand c’est un
jeune qui vient pour la punition. Elle adore ! Ha, ha, ha ! Je ne
serais pas étonné que son souhait correspondent un peu à ça mais jusqu’à
maintenant, elle n’a jamais rencontré son Inquéteur, et pourtant, elle navigue
depuis cinq ans… Peut-être qu’en attendant ce jours elle s’entraîne sur les
jeunes mousses et matelots pour ne pas perdre la main. Ha, ha, ha, ha ! Va
donc te reposer et manger un peu, ton quart est dans moins de deux heures.
Autre chose Mike, je n’aie rien vu, rien entendu et je ne sais rien.
Termina-t-il en me faisant un clin d’œil certifiant de sa bonne foi.
-
Merci premier maître ! Dis-je appréciant
sa discrétion.
Episode 8
Les mains de Dorine.
En retournant vers mon poste d’équipage, dans la coursive
centrale se trouvaient Lilote en compagnie de Drule et Saline. Elle
m’interpella.
-
Alors Mike, le capitaine n’a pas été trop
sévère ? Me demanda-t-elle.
-
Non Lilote, franchement je m’attendais à
pire. Que je lui répondais en poursuivant mon chemin pour éviter d’engager une
conversation sur le sujet.
Arrivé dans mes quartiers, Dorine somnolait sur sa
bannette. Entendant mon entrée, elle ouvrit grand ses yeux puis se leva.
-
Mike, ça va ? Pas trop méchante la
punition ? M’interrogea-t-elle.
-
Ça va Dorine… ça va !
-
Il t’a fait quoi le capitaine ?
-
Lui rien, il décide seulement du niveau, il
m’a collé le niveau le plus bas c’est tout. Pour l’exécution, c’est Clakett qui
s’en occupe, tu sais la brune qui est souvent avec Gary.
-
Pourquoi elle, moi je croyais que Gary…
-
Gary c’est pour le beau sexe et pour nous
c’est Clakett ! L’informais-je.
-
Alors, raconte-moi ! Me pressait-elle.
-
Rien, je n’aie rien à dire. Que je lui
répondais en m’allongeant sur ma bannette.
-
Tu ne vas pas me dire qu’il ne s’est rien
passé, je ne te croirais pas.
-
J’ai été puni voilà tout !
-
Puni
comment ?
-
Je ne désire pas en parler ! Laisse-moi
me reposer un peu et ensuite on ira manger ensemble si tu veux.
-
Mais tous les deux nous sommes amis. On a
embarqué le même jour, on est dans le même service, dans la même galère alors,
on peut tout se dire. Tu n’as pas confiance en moi ?
-
Bien sûr que si. Rassurais-je.
-
Alors tu peux me raconter, ça restera entre
nous… C’est si délicat que ça ?
Je crois que Dorine aurait insisté et n’aurait jamais
lâché l’affaire jusqu’à ce que je lui dise comment j’avais été puni. En plus si
Clakett avait l’habitude de punir ainsi les nouveaux mousses, il était toujours
possible que Dorine l’apprenne un jour alors je me suis décidé à lui raconter.
-
Bon d’accord, je vais te le dire mais tu me
promets de garder ta langue !
-
Juré, craché, si je mens que je sois pendue à
la plus haute vergue. Répondit-elle en crachant la main tendue.
-
Tu ne va pas me croire, lui avouais-je à voix
basse, Clakett m’a collé une fessée.
Les yeux de Dorine se sont agrandis à presque sortir de
leurs orbites, elle se remit debout et ferma la porte de la chambre au verrou.
-
Une fessée, ce n’est pas possible ! Une
fessée comment ? m’interrogea-t-elle une fois revenue accroupie devant ma
bannette.
-
Bah une fessée sur les fesses… une fessée
quoi… ça fait plutôt drôle ! Tu te rends compte, je suis quand même majeur
depuis deux mois. Je suis un homme bordel ! Oui un homme et Clakett m’a
quand même flanqué une fessée comme à un môme de 10 ans qui a cassé un carreau.
-
Oui mais… une fessée comment… Heu… Comme ça
ou… Ou Déculottée ? Me demanda Dorine avide d’en savoir un peu plus.
J’aurais bien sûr pu lui mentir, mais à quoi bon, au
point où j’en étais… Alors, pas trop fier, à voix basse je lui dévoilais que
j’avais bien reçu une bonne fessée déculottée… Entièrement déculottée !
De sa position accroupie, elle se laissa tomber les
fesses au sol en sifflant.
-
Ben mince alors ! Une vraie fessée
déculottée ! Fit-elle avec un petit sourire.
-
Hé oui, une vraie fessée déculottée… Cul
nu ! je ne te dis pas la honte !
-
Devant le capitaine et Rolin ?
Voulait-elle savoir.
-
Non, non, juste elle et moi.
-
Sévère ?
-
Assez oui !
-
Fais-moi voir ! Sollicita-t-elle avec un
petit sourire coquin.
-
Fais-moi voir quoi ?
-
Ben tes fesses comment elles sont rouges.
Précisa-t-elle.
-
Franchement Dorine tu crois que ce n’est pas
assez pour aujourd’hui, tu veux en plus que je te montre mes fesses ?
-
Ben oui quoi, on est entre nous.
-
C’est tout ce que tu trouve à dire, « On
est entre nous » Et bien sûr, puisqu’on est entre nous, il est normal que
je te montre mes fesses ?
-
Ben oui ! Moi si j’avais reçu une fessé,
et bien si tu m’avais demandé, je t’aurais montré.
Je voyais dans son regard
pétillant l’attente d’une réponse favorable à sa requête et moi, je ne sais
pourquoi, la soudaine excitation de lui accorder ce petit divertissement. Il
est vrai qu’à part devant Clakett, mais par obligation, jamais je n’avais
volontairement baissé mon pantalon sous les yeux d’une fille. Je dois dire que
l’idée, si inattendue qu’elle soit ne me déplaisait pas. J’ai donc déboutonné
mon pantalon, me suis retourné sur le ventre et je l’ai baissé à mis cuisses.
Je savais qu’elle ne se contenterait pas de regarder uniquement ce que mon slip
laissait apparaitre et j’étais presque certain qu’elle ne résisterait pas à en
voir davantage. D’ailleurs, maintenant je n’attendais que ça et tout mon corps
frissonnait déjà de ce petit plaisir. J’ai senti ses doigts passer au dessous
de l’élastique et doucement tirer mon slip vers le bas. Je soulevais un peu mon
bassin pour lui faciliter la manœuvre.
-
Hooo, fit-elle devant mon postérieur à nu.
Elle ne t’a pas loupé la Clakett.
-
Ça c’est sûr, elle m’a bien fessé.
-
D’ici une ou deux heures on n’y verra plus
rien. Estima-t-elle en caressant du bout des doigts mes deux rondeurs.
Sous mon ventre, je sentais mon sexe s’allonger. Je
savourais ce bien être délicieux qui m’embrumait dans son suave nuage. Je fermais les yeux pour
ne rien voir mais juste sentir ces douces mains aller et venir sur ma peau. De
temps en temps elle soufflait sur la rougeur encore tiède. Ce petit jeu à duré
quelques minutes puis elle ma déposé un petit bisou sur la fesse droite.
-
Voilà mon petit Mike, plus de bobo. Dit-elle
en éloignant ses tendres lèvres. Je vais quand même te remettre ton slip.
-
Heu non, je… Je vais m’en occuper. C’est…
Comment dire… Disons que c’est préférable.
Elle mit sa main devant sa bouche pour étouffer un rire.
-
Mike, tu ne vas pas me dire que… Que tu
bandes ?
-
Ben… Ben si juste un peu, je… Je m’excuse. Je
ne sais pas… Tes mains sur mes fesses, tu es une fille, c’est normal ! Que
je lui répondais un peu confus.
-
Fais voir !
Je n’aie pas eu le temps de faire quoi que ce soit que
joignant le geste à la parole, elle m’avait retourné face à elle.
-
Hé bien mon cochon ! Juste un peu
dis-tu ! On ne peut pas dire que mes petites caresses te laissent
indifférent. Constata-t-elle en posant une main sur mon sexe tendu et bien dur.
-
Dorine non… Dorine !
-
Dis-moi en plus que tu n’aimes pas ça la main
d’une femme sur ton intimité ?
-
Mais si mais… Enfin…
Elle se glissa sur moi dans le peu de hauteur qu’offrait
la bannette, je sentais ses seins bien ronds, bien durs se poser sur mon torse
et sa main qui continuait de me tripoter. Je relevais sa vareuse pour que mes
doigts courent sur son dos et soudain quelqu’un frappa à la porte.
-
Hé y’a du monde la dedans ? Ho y’a
quelqu’un ?!!.
-
Heu oui… Oui… on se repose c’est pour
quoi ? Demanda Dorine en s’extirpant avec difficulté de ma bannette.
-
Premier service, pour ceux qui sont de quart
à 12 heures.
-
Oui, oui ! Merci, on arrive !
Je me reculottais vite fait en maudissant le matelot de
garde qui était venu nous interrompre. Bordel pour une fois qu’une fille
m’accordait un peu de tendresses et que je pouvais la toucher de mes mains.
épisode 9
Baccardi.
Déjà trois jours
que nous avions quitté le port de Kédébrum sans croiser de navire. Certains
s’en plaignaient pour la simple raison que s’il n’y avait pas rencontre et
malheureusement affrontement, il n’y avait pas non plus d’Inquêtrice ou d’Inquêteur.
Pour ma part, j’avais un avis très partagé. D’un côté,
comme tout le monde je désirais mon Inquêtrice, et d’un autre côté, je ne
voulais pas me faire étriper.
C’est le matin du quatrième jour que la vigie a signalé
deux navires qui se chassaient. Ce genre de situation était une aubaine car ces
navires ennemis avaient déjà dû s’envoyer quelques boulets et de la
mitraille ; de ce fait ils étaient sans doute endommagés donc plus
vulnérable. Les lois impériales qui régissaient les combats navals
interdisaient les alliances avec un navire contre un autre. C’était du chacun
pour soit donc si on devait s’engager, on devait simultanément attaquer les
deux navires. Ce genre de combat naval s’appelait une triangulaire, nous
apprenait le premier maître. Il y avait une autre solution, nous disait-il, qui
consistait à attendre la fin du combat entre les deux navires et attaquer le
vainqueur, mais souvent, les belligérants remarquant un troisième navire en
attente arrêtaient de se battre et à leur tour attendaient.
Sur ordre du pacha tout l’équipage fut rapidement au
poste de combat. Dorine et moi, à notre place aux commandes des vannes.
La passerelle ordonnait qu’on mette le paquet, il nous
fallait au moins prendre un des deux navires alors, à toute voile. 500
Ventilettes par globe. C’était le maximum.
Les artilleurs étaient parés. Jéon et Glodine préparaient
les armes à feux en cas de combat rapproché voir d’abordage. Tétakeu, Saline et
Drule avaient branché les lances d’incendie. Lovinyou et Lilote aux faux Khon
et les officiers à la transmission des ordres.
Le premier maître Rolin était aux côtés de Dorine et moi
afin d’encore nous seconder.
Une trentaine de minutes plus tard, on entendait les
salves des deux autres navires. Je n’étais pas très rassuré mais ça allait
quand même un peu mieux que la première fois.
Toutes les batteries du Bouchtrou étaient
opérationnelles, à bâbord comme à tribord et le second maître Tabagri
n’attendait pas l’engagement pour actionner la ventilation ce qui présageait
qu’il allait avoir beaucoup de poudre brûlée. On se rapprochait, « 700
mètres ! » indiqua un chef de pièce.
La passerelle commanda le feu de toutes les pièces
tribord puis le bateau vira de bord et la passerelle donna l’ordre de tir aux
pièces bâbord probablement sur le second navire.
Pour moi, posté dans la salle des venteurs, le plus
angoissant était toujours de ne rien voir.
Le Bouchtrou venait d’essuyer un tir juste derrière le
compartiment, notre cloison en fut même éventré. Il y avait des flammes.
Tétakeu, Saline et Drule arrosaient.
-
100 Ventilettes de moins ! M’hurla
Rolin.
J’ouvrais la passe aspirante. Le compteur défilait, 100,
je fermais. On virait de bord très serré, le navire tanguait fortement et à
peine stabilisé que l’ordre de feu à tribord fut commandé.
L’incendie était maîtrisé, Les trois mécanos furent
envoyés en renfort pour colmater la voie d’eau.
J’avais de moins en moins peur, sans doute l’adrénaline
me stimulait et peut-être commençais-je à m’habituer, je regardais du côté de
Dorine ; apparemment, tout allait bien.
Le bouchtrou à heurté quelque chose. J’interrogeais du
regard Lovinyou.
-
Surement des débris flottant ! Me
cria-t-elle.
Cette fois, sur ordre, les batteries firent feu des deux
côtés en même temps. Le bruit était assourdissant, à la limite de me mettre
K.O. Toutes les structures du Bouchtrou vibraient.
Un projectile à rames venait de percuter l’ouverture d’un
sabord. Des éclats de ferraille volaient dans tous les coins. Une épontille
volait en morceaux, je me tassais sur le sol, j’entendais des cris, il y avait
certainement des blessés mais Je ne voyais rien avec la fumée. Heureusement que
les globes étaient protégés d’un treillage métallique sinon ils auraient été
brisés. Bordel, le verre du compteur de vanne d’entrée est fêlé. Rien de grave,
me rassurait Rolin en tapotant dessus pour voir si les rouleaux chiffrés
n’étaient pas coincés.
Je ne sais depuis combien de temps l’affrontement durait
mais ça me paraissait bien trop long. Là haut, vers le plafond, il y eut un
grand bruit ; peut-être un mat ou une verge avait dégringolé sur le pont.
On virait à nouveau puis encore le feu des canons tribord.
Soudain la passerelle commanda l’arrêt des tirs et ce fut
le silence. Même la poussière pendant quelques secondes sembla suspendue dans
le compartiment comme pour marquer l’instant.
-
Tout l’équipage valide sur le pont, paré à
l’abordage ! Hurla le communicateur de la passerelle.
Le premier maître Rolin me redressa vigoureusement sur
mes jambes.
-
Allez Mike, prend ton sabre !
Il m’entraîna vers le sas qui remonte sur le pond
principal et au passage attrapa Dorine, Jéon et Glodine.
Là haut on nous plaça sur le gaillard d’avant dans un
petit groupe composé que de nouveaux.
Nous étions encadrés par l’enseigne de vaisseau Mirabelle, le maître principal
Bièle Et le second maitre barreur Duvolan.
-
Restez bien accroupis pour ne pas prendre du
plomb ! Ordonnait Mirabelle. Vous êtes des novices, vous faites donc
partie du quatrième groupe d’assaut. On vous donnera l’ordre d’attaquer
seulement s’il y en a nécessité. Expliqua-t-elle en distribuant des corbeaux à
Bièle et Duvolan.
A tribord, La coque complètement dématée d’un bâtiment
Crèvesueur. A hauteur de la double rangées de sabord, leur muraille était
éventrée sur un bon tiers. Les canons étaient renversés, pour la plupart, hors
d’usage Quelques flammes crépitaient à l’arrière, mais ce qui restait de
l’équipage était prêt à résister à notre abordage.
Derrière nous, à bâbord, un navire s’éloignait en fumant.
Sa voile avant était déchirée par la moitié et visiblement vu la gîte, il
embarquait de l’eau.
-
Nous avons de la chance, dit Mirabelle à
Bièle, C’est le Troudanlo du capitaine Baccardi. C’est le pire des Kidnapingres
et si son navire n’était pas si endommagé il nous aurait certainement pas
laissé sa proie.
-
Mais pourquoi a-t-il attaqué des Crèvesueurs.
D’habitude ils font commerce de Vagalâmeurs ensemble. S’étonne Bièle en faisant
tournoyer le corbeau.
-
A mon avis, ils n’ont pas du s’accorder sur
l’échange et Baccardi n’est pas du genre à se laisser rouler.
-
Ou alors c’est peut-être lui qui était trop
gourmand. Ricane Bièle.
Sur le pont principal et sur le gaillard d’arrière, les
deux premiers groupes d’assaut balançaient les corbeaux. Les navires se
rapprochaient et presque au moment ou les bastingages se sont touchés, l’ordre
d’attaque fut donné. C’était la rué sur le pont des Crèvesueurs. J’étais assez
étonné, vu leur petit nombre, qu’ils ne hissent pas le drapeau blanc et je
posais la question à Duvolan.
-
Pourquoi qu’ils se rendraient puisque de
toute façon on va les jeter à la flotte. M’expliqua-t-il avec un grand sourire.
Il n’y aura pas besoin d’envoyer le troisième et le
quatrième groupe. La boucherie n’a duré que quelques minutes et ceux qui ne ce
sont pas fait sabrés se sont balancés par-dessus bord sans que personne ne les
pousse.
Maintenant, c’était le pillage de leur navire. Tout ce
qui est bon y passait. Canons poudre, boulets, Ventilettes, Vivres, outils, vêtements,
monnaie, les deux inquêteurs mais aussi les Vagalâmeurs prisonniers des
Crevesueurs.
Une fois libérés de leurs chaînes, ils furent alignés sur
le pont principal. Il y en avait une bonne vingtaine.
Le pacha demanda
un rapport détaillé sur nos pertes.
-
onze Morts et quinze blessés dont cinq
gravement ! comptabilisait Aline.
-
On débarquera les sérieusement blessés au
prochain port. Annonça le capitaine. Lieutenant Roupiye, sélectionnez-moi seize
remplaçants et le reste, dans un canot avec des vivres, de l’eau et bon vent.
Quand à l’épave des Crèvesueurs, vous me l’envoyez par le fond.
Bordel, le capitaine était vraiment sans pitié… Un canot
et des vivres ! C’étaient quand même des Vagalâmeurs comme nous.
-
Dis-moi, Duvolan, c’est un peu dégueulasse
pour ceux qui ne vont pas être pris à notre bord. Que je m’insurgeais en voyant
Roupiye faire le tri.
De toute sa hauteur, le barreur me regarda puis me répondit.
-
Bien sûr que c’est dégueulasse Mike mais il
faut bien te dire une chose, nous sommes cent fois plus nombreux que les inquêteurs
alors…
-
Oui bien sûr, le Chym me l’avait dit que la
concurrence était raide. Que je lui répondis avec un amer goût dans la bouche.
-
Et il ne faut pas qu’ils se plaignent, j’ai
connu des capitaines qui les remettaient à la mer sans canot, sans rien. Au
moins ceux là ont une chance de s’en tirer s’ils accostent une île ou qu’ils
arrivent à rejoindre un port sans se faire reprendre.
-
Cent fois plus nombreux mais avec tous les
morts que nous avons ça devrait suffire à rétablir l’équilibre sans être obligé
d’abandonner ceux là en mer. Intervint Dorine.
-
Hélas non car des tués, il y en a aussi chez
les inquêteurs ! Rétorqua Duvolan.
Il a été fait comme le capitaine l’avait commandé et
après avoir remis en état le navire, enfin ce qui pouvait l’être parce que le
trou dans la coque derrière la salle des venteurs n’avait que provisoirement
été rafistolé en attendant une vraie réparation dans un port, nous avons quitté
les lieux du combat laissant les Vagalâmeurs qui n’avaient pas eut la chance
d’être choisis, se débrouiller avec un simple canot et un peu de vivre.
Le mécano Drule est mort, je ne le connaissais pas
beaucoup mais ça me faisait quand même un peu de peine. Il allait être remplacé
par un blondinet du nom de Pipo.
Un peu plus tard, nous avons hissé les pavillons noirs à
croix rouge car les deux inquêteurs récupérés n’avaient pas trouvé leurs élus à
bord du Bouchtrou.
Epontille : Pilier soutenant le barrot.
Barrot : Poutre soutenant le pont supérieur.
Corbeau : Grappin lié au bout d’une corde permettant
d’agripper le pavois ou le bastingage d’un navire pour l’approcher afin de
l’aborder.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire