F2 épisodes 38, 39, 40, 41

Episode 38

Mensurations

Un après-midi tranquille, je prends la garde à 19 heures. J’ai donc le temps d’aller chez Clakett me faire prendre mes mesures.

J’ai frappé à sa porte comme il se doit et attendu qu’elle m’invite à entrer.

-        Bienvenue Mousse Mike ! Me souhaita-t-elle. Ce matin, poursuivit-elle, après vous avoir rendu visite j’ai essayé de remplacer l’élastique de ma culotte. La tige de cette plante est relativement souple, extensible et solide mais impossible de la joindre avec une couture, ça ne tiens pas. Pourtant nos élastiques aussi sont un tressage végétal de Tutalonge mais sur cette île ces herbes ne poussent pas. Alors j’ai coupé une tige de celle-ci plus longue et fait un petit nœud à chaque extrémité pour ne pas qu’un des bouts glissent à l’intérieur du passant ainsi je serre à la taille en faisant une boucle, C’est moins esthétique j’en conviens mais tout aussi efficace. Me montre-t-elle en dégrafant légèrement son bermuda.

-        Du moment que mon slip ne descend plus, moi ça me va ! Que je lui répondais.

-        Alors c’est parfait, enlèves-le, donne le moi, il y en à pour cinq minutes ! Me dit-elle en préparant une tige et une paire de ciseaux.

Mon anatomie intime n’avait plus de secret pour elle, je me suis déculotté et lui aie remis mon slip heureusement propre d’hier. Je me suis assis à coté d’elle sur le banc que lui avait fabriqué Gary. Clakett fit une petite incision devant pour extraire l’élastique fatigué mais aussi pour que ce dernier guide et introduise la tige dans le passant. Je touchais ce végétal étrange assez fin aussi souple qu’une cordelette avec pratiquement la même particularité que le Tutalonge mais plus gros ce qui ne permettait pas de la tresser. Une fois la tige enfilée elle contrôla toutes les coutures du sous vêtement, refit quelques points et renforça l’incision pour ne pas qu’en tirant sur le cordon elle se déchire. Je constatais l’habileté de  Clakett, sans doute avait-elle apprise la couture quand elle était très jeune fille. Une fois l’ouvrage terminé elle fit un nœud à chaque extrémité puis envoya mon slip sur son lit.

-        Défais ta tunique s’il-te-plait je vais te mesurer ! Me demanda-t-elle.

Je ne voyais aucune utilité d’être nu pour apprécier et noter les mesures d’un maillot de bain surtout qu’elle pouvait prendre modèle sur mon slip, mais je n’avais pas l’intention de faire autrement. Les yeux gris perlé de cette femme étaient irrésistibles et pouvais me conduire même à me jeter au milieu des serpents rouges si elle me le demandait. Elle s’armait d’une longue feuille qui lui servait de mètre et avec son ongle y faisait des incisions pour marquer les mesures. Une fois cela achevé elle passa ses mains partout sur mon corps…. Je frissonnais et ma peau se couvrait d’une chair de poule.

-        Comme tu es sensible mousse Mike ! s’en amusa-t-elle.

-        Heu… Oui maître principal.

-        Un beau corps de jeune homme… Et une peau douce avec ça.  Hummmmm, ta copine Dorine doit en rêver n’est-ce pas ?

-        Je ne sais pas… Peut-être.

-        Allons mousse Mike, c’est évident ! Par contre toi tu ne sembles pas être disposé. Pourtant ce n’est pas faute de te faire des avances.

-        Que… Comment vous savez ça ?

-        Ça crève les yeux mousse Mike et la chose est bien banale. Riait-elle en manipulant tendrement mon sexe.

-        C’est étonnant que tu repousses ces avances. Pourtant tu ne manques pas de vigueur à ce que je remarque… On peut même dire que tu es en parfait état de fonctionnement. Estima-t-elle en continuant à caresser mon sexe maintenant dressé.

-        Ce… C’est… Si on me… Si on me touche c’est normal maître principal.

-         Mais alors, pourquoi ce replie ? Que ce passe-t-il dans ta petite tête ? La crainte d’être un peu trop novice, la peur de ce que tu ignores encore ou bien ?...

-        Je ne sais pas… Je ne sais pas maître principal. Mais…. Il ne faut…. Si quelqu’un entre il…

-        Personne ne pénètre dans la chambre d’un officier sans avoir préalablement frappé et avoir une réponse et de plus, il y a le loquet. Revenons donc à notre sujet mousse Mike et explique-moi ton problème.

-        Je vous assure ! Oooooh… Il n’y a pas de…. Oooh, mmmmm !

-        Viens, assis-toi sur mes genoux… Voilà, on est mieux comme ça !

-        Oui… Oui maître principal.

-        Ho que si tu as un petit problème ! Pas bien méchant d’ailleurs. Affirmait-elle en lissant mon membre entre ses doigts.

-        Mmmmm ! Waaaahhhooooo ! Mais non… Je…. Mmmmmmm !

-        Tu ne peux rien me cacher, je lis en toi comme dans un livre. Mais ceci dit, il va bien falloir qu’un jour tu te décides à franchir ce pas. Bien entendu, de la meilleure manière. N’est-ce pas mousse Mike ?

-        Oh oui… Mmmmm Bien sûr…. Un jour !

-        J’aime ton corps mousse Mike avec une préférence pour tes jolies fesses…. Quoi que ce côté-là est bien plaisant aussi. Qu’en penses-tu mousse Mike ? Poursuivait-elle son interrogatoire coquin.

-        Mmmmmm ! Ooooooooh !

-        Je te parle mousse Mike ?

-        Hooo, oui… C’est vous qui…. Mmmmmmm ! Le dites !

-        Je l’affirme ! Comme je comprends ta copine Dorine. Elle doit être frustré de ne pouvoir jouer avec toi beaucoup plus sérieusement.

-        Mmmmmoooooohhhh ! Ouiiiii….. ! Ooooooooooo !

-        Je sens que ce jour va bientôt venir mousse Mike… Oui bientôt et ce jour tu ne seras pas en position de refuser.

Je ne pouvais plus répondre, je tremblais de plaisir. Sa mains me semblait avoir le double de doigts tellement mon sexe tout entier était délicieusement traité des bourses jusqu’à l’extrême du gland. Je me laissais aller entre ses mains, je me laissais noyer dans le ravissement, je ne contrôlais rien et dans l’ivresse je laissais la jouissance m’emporter.

Elle me serra dans ses bras jusqu’à ce que la tension redescende, jusqu’à ce que mon sexe se  recroqueville dans sa coquille de peau. Le sperme me collait au  ventre.

-        Je crois que nous en avons fini avec tes mensurations mousse Mike. Il est temps pour toi de t’essuyer un peu, de te revêtir et d’aller faire une nécessaire toilette. Me dit-elle en me caressant la tête.

-        Oui maître Principal !

-        Je pense que ton slip de bain sera prêt demain.

On peut dire que pour une prise de mesures je n’avais pas été volé et je dois avouer que j’aimais ça… D’ailleurs, à quel homme cela déplairait-il ?

Je serais pour une fois assez gonflé pour dans quelques jours lui demander si elle ne pouvait pas aussi me confectionner un caleçon en reprenant de la même manière mes mensurations bien sûr.

En tout cas, pas question de parler de ça à Dorine.

Episode 39

De surprise en surprise.

Dorine et moi revenions de la vasque quand Mirabelle nous interpella.

-        Vous deux, allez aider Lady Dark nettoyer et ranger la vaisselle. N’oubliez-pas qu’à 17 heures vous êtes de corvée légumes.

-        A vos ordres capitaine !

Lady Dark semblait de très bonne humeur et ne cessait de chantonner en faisant quelques pas de danse. C’était à se demander si elle n’avait pas un rendez-vous galant. C’était une chose qui me semblait improbable, il n’y avait que trois hommes sur cette île et je ne voyais aucun d’eux l’attendre dans un coin de la jungle avec un bouquet de fleur. Amuramon était avec Anizett, moi avec rien mais à ce que je sache je n’étais pas concerné et restait Gary qui à mon avis avait bien d’autres préoccupations dont nous avions eut Dorine et moi un petit aperçu. Ou alors, il y avait sur notre île un naufragé clandestin ?

Une fois toute la vaisselle propre et rangée, Dorine m’entraina hors de l’enceinte du camp dans l’épaisseur de la végétation, à l’abri des oreilles et des regards indiscrets :

-        Que penses-tu de Lady Dark ? Me sollicita-t-elle à voix basse.

-        Pour tout te dire, elle est plutôt joyeuse ce matin. Pour moi, elle à du un peu trop bu de cet alcool qu’ils ont distillé avec Gary. Répondis-je en ricanant.

-        Possible, possible mais…. Non elle ne paraissait pas ivre ! Il y a certainement une autre raison.

-        J’ai bien pensé à un rendez-vous galant mais franchement je ne vois pas qui peut être l’heureux élu.

-        M’ouais, le choix est plutôt restreint à moins que toi…

-        Tu es folle ! Bon d’accord elle est mignonne mais je t’assure que jamais… Me défendais-je.

-        Je m’en doute bien idiot, je te fais marcher ! Rigola-t-elle en mettant sa main sur sa bouche pour étouffer son rire.

-        Si ça se trouve, elle est simplement contente de nous faire des bons petits plats ?

-        Possible… Moi je suis d’avis à ouvrir l’œil je trouve qu’il y a dans cette île des évènements de plus en plus étranges. Me disait-elle.

-        Si tu veux mais je n’en vois pas vraiment l’intérêt.

-        Moi j’aime bien savoir ce qui se passe ! Pas toi ?

-        Un peu, mais sans plus.

Le repas du midi fut comme d’habitude un régal et une fois achevé, nous avons fait la vaisselle avec amuramon et Aline. Pendant ce temps Dorine assurait son tour de garde jusqu’à 15 heures.

J’attendais avec impatience que ma copine soit relevée pour lui faire mon rapport.

-        Alors ? Me fit-elle à peine redescendue du poste d’observation.

-        Lady Dark  est sortie du camp il y a une quinzaine de minutes mais ce qui est plus étrange est que quelques minutes plus tard, Gary à aussi quitté le camp. Ça n’a peut-être pas de rapport mais…

-        Gary, teins, tiens !? Tu penses à ce que je pense ?

-        Lady Dark aussi, tu crois ? Doutais-je un peu.

-        L’unique façon d’en être certain est d’aller là-bas. Tu sais dans ce petit coin ou nous étions avant-hier.

-        Elle ou il ne ce sont peut-être pas rendu là-bas et qui sait même s’ils ont été au même endroit…. Lady Dark va souvent dans la jungle pour cueillir des plantes.

-        C’est possible mais faut en avoir le cœur net. Tu te souviens où c’est ? Me demanda-t-elle.

-        C’est à l’ouest mais je ne peux définir exactement l’endroit, c’est impossible, il n’y a aucun sentier et tu sais bien que la végétation pousse très vite ici, on ne cesse de déraciner tout ce qui germe dans le camp, même dans les chambres.

-        On va passer par la plage et on s’enfoncera dans la jungle comme on a fait la dernière fois. Si on ne trouve pas, tant pis, ça nous fera toujours une balade. Tu es de garde quand ?

-        On a le temps, c’est à 21 heures. Lui signifiais-je en regardant l’heure sur la montre à gousset accrochée sur un plier de la terrasse.

-        Alors en route ! Me fit-elle très pressée d’y aller.

Nous avons marché sur le sable jusqu’au point où on estimait s’être rendu la dernière fois puis nous avons pénétré dans la végétation. Il n’y avait pas d’autre possibilité que de suivre le hasard de ce que nous proposait la nature. L’oreille tendue pour déceler le moindre son suspect nous avancions. Pour l’immédiat rien ne nous indiquait qu’il y avait lady Dark ou Gary dans les environs mais à défaut de mieux nous apprécions d’être dans l’ombre de cette jungle colorée et bruyante. C’est au bout d’un bon moment que Dorine me tapota l’épaule pour m’indiquer une direction.

-        Par là Mike, j’ai entendu quelque chose.

-        Tu es sûr ?

-        Hummmm, non mais…

Qu’avions-nous d’autre à faire que d’aller vers ce point indéterminé.

Dorine avait bien entendu et pareil à la fois précédente il nous parvenait le bruit caractéristique des claques. Même lieu, même fesseur mais cette fois c’était les fesses de  Lady dark qui en étaient sa cible.

-        Incroyable, elle aussi ! que je m’étonnais en me tassant derrière l’écran d’une énorme fougère.

-        Qu’est-ce que je t’avais dis, j’en étais pratiquement certaine ! Me chuchota Dorine.

-        Et elle aime ça aussi notre cuisinière. Ajoutais-je en constatant la mine réjouie de la victime.

-        Tu vois pourquoi elle était si joyeuse ce matin ?

-        En tout cas, je remarque une chose, c’est que Gary a quatre paires de fesses à s’occuper en comptant les tiennes. Il va te falloir réserver d’avance si tu veux avoir une place. Plaisantais-je.

A ce moment là, Gary stoppa la fessée et tourna son regard dans notre direction.

-        Que ce passe-t-il ? Demanda Lady Dark un peu lésée de cet arrêt.

-        Je… je ne sais pas… Il m’a semblé voir bouger quelque chose ! Lui répondit-il en épiant la végétation.

-        Ce sont les oiseaux ou les singes ! Occupes-toi plutôt de moi !

Gary a relevé son bras et à recommencé à claquer ce beau petit postérieur.

-        Viens Mike on se tire d’ici ! Dit Dorine en rampant en marche arrière.

Une fois revenu sur la plage nous nous sommes assis sur le sable.

-        Tu crois qu’il nous a repérés ? M’interrogea-t-elle.

-        Non je ne crois pas, il y a tellement de boucan et de mouvement dans cette jungle.

-        En tout cas c’est bien vers nous qu’il a regardé. Se souciait Dorine.

-        Pure coïncidence… Il aurait très bien pu regarder ailleurs. Il ne pouvait pas nous voir, on n’aurait pas dû partir la fessée n’était pas terminée.

-        Mieux vaut être prudent ! Temporisa Dorine.

-        M’ouais, tu as sans doute raison… en tout cas maintenant on sait qui est qui et qui fait quoi.

-        On sait surtout que ce sont tous des officiers à part Lady Dark. Je crois vraiment que nous avons intérêt à ne jamais parler de ce qu’on a vu ni aujourd’hui ni avant-hier.

-        Je n’aurais jamais pensé qu’il y avait autant de gens qui aimaient la fessée ?

-        A croire que le Bouchtrou était leur quartier général. Dit Dorine avec un petit rire.

-        Revenons au camp avant eux, c’est préférable. Conseillais-je en me relevant.

Pas facile de faire comme si de rien était mais Dorine et moi nous nous efforcions de ne rien laisser paraitre. Comment réagiraient-ils s’ils savaient que nous les avions espionnés ? C’est une question à laquelle nous préférions ne pas avoir de réponse.

22 jours étaient passés depuis notre débarquement sur cette île et toujours aucune voile à l’horizon. Nous inventions n’importe quoi pour nous occuper en dehors de la pèche, la chasse, la cueillette, les gardes et les corvées. Hier nous avons fait un concours de lancer de sabre sur cible. Franche rigolade mais l’efficacité de cette arme dans cette discipline reste à démontrer. Aujourd’hui, devant la terrasse, Anizett, Mirabelle Dorine et amuramon jouent aux quilles avec des noix de coco et des tronçons de bois. Clakett, Gary, Lady dark et moi aux dominos sur la grande table. Quand à Aline, elle est de garde.

En début d’après-midi, en redescendant du poste d’observation, Dorine me tira dans sa chambre.

-        Mike, me dit-elle dans le creux de l’oreille, Gary Aline et Lady Dark sont allés en promenade ensemble, je les aie vu de là-haut et ils marchaient sur la plage vers l’ouest. Je suis certaine qu’ils sont tous allés dans leur petit coin pour faire ce que tu sais.

-        Ok, on y va !

Nous avions depuis le temps plus ou moins repéré comment s’y rendre sans trop s’égarer.

Dorine avait vu juste, ils étaient bien dans la minuscule clairière. Aline et Lady Dark se faisaient encore rougir les fesses par maître Gary. Beau spectacle d’autant plus qu’Aline comme Lady Dark étaient bien faites ce qui ne gâchait rien, je parle bien entendu pour moi.

Comme d’habitude, une fois avoir bien profité du spectacle, nous sommes ressorti de la jungle pour faire une petite pause sur la plage avant de revenir au camps aider Lady Dark à préparer le dîner.

-        C’est injuste, hier et avant hier j’ai demandé à Gary de me mettre une fessée et il a refusé.

-        Et bien moi, trois fois j’ai réclamé à Clakett pour avoir aussi une réponse négative et pourtant, elle ne peut pas avoir l’excuse, comme Gary, d’être occupé par d’autres fesses que les miennes.

-        J’ai l’impression que nous les mousses nous sommes les dernières roues de l’attelage ! Pestait Dorine en balançant des poignées de sable aux crabes à deux bouches.

-        Cela fait trois jours que je n’en peux plus et je suis obligé de me soulager moi-même. En plus de les voir eux se faire claquer… Harrrggg !

-        Moi aussi j’ai recours au plaisir solitaire et ça commence à bien faire ! Avouait-elle également.

-        J’ai une petite idée ! Si on faisait une connerie à deux, normalement nous devrions être punis.

-        Normalement !

-        Ce serait marrant d’être corrigé en même temps.

-        Je crois que j’aimerais ça ! Une excellente idée que tu as eut là Mike.

-        Reste à trouver la connerie. Réfléchissais-je.

-        Mettre le feu au camp ! Rigola Dorine.

-        Ha, ha, ha ! Le feu au camp ! Je crains que pour ça nous soyons condamnés sans procès au bûcher.

-        Louper un tour de garde !

-        Hou c’est grave ça ! Trop grave  on risque de prendre sévère.

-        Tu as raison soyons plus raisonnables. On pique leur bonbonne d’alcool et on se saoule.

-        Non, non, pour ça aussi on prendrait grave ! repoussais-je l’idée.

-        Alors quoi ?

-        Nous sommes de corvée légumes pour le repas de ce soir, on n’y va pas, on va se baigner et on fait comme si on avait oublié la corvée ! Proposais-je.

-        Celle-là je la prends ! C’est parfait ! ça ne vaut pas plus qu’un niveau 1. Ouais génial, comme ils vont tous s baigner vers 17 heures, ils vont nous tomber dessus.

-        Je ne sais pas quelle heure il est nous n’avons pas de montre.

-        A mon avis entre 15h30 et 16 heures… Le temps de renter pour être à l’eau avant eux. Viens Mike on y va !

Parfait, nous étions dans les temps . juste le temps de passer nos effet de bain et nous voilà plongé dans le bleu profond de cette eau fraîche.

Comme nous avions prévu, vers 17 heures Clakett et Mirabelle ce sont approchées de la vasque pour leur trempette quotidienne. Elles n’ont pas de suite fait attention à nous et c’est seulement quand Clakett s’est collé à moi pour jouer à me faire couler qu’elle s’est souvenu que j’étais de corvé.

-        Mousse Mike ! Dit-elle en fronçant les sourcils. Que fais-tu là alors que tu devrais être en cuisine ?

-        Bordel, c’est vrai, j’avais complètement oublié ! M’écriais-je faussement confus.

-        Comment ça « oublié » ? Rouspétait-elle.

Je baissais la tête.

-        Les tâches sont partagées par tous et l’organigramme doit être respecté ! Sors de l’eau, sèche-toi, habilles-toi et va immédiatement en cuisine aidé Lady Dark et ensuite, convoqué dans le bureau ! Exécution ! M’ordonna-t-elle.

-        Oui maître principal !

Dorine qui barbotait tranquillement à l’autre bout de la vasque fut interpellé par Mirabelle.

-        Et toi, ne devais-tu pas être avec Mike ? Lui demanda-t-elle.

-        C’est… C’est que… Bafouillait-elle.

-        Dépêches-toi d’aller rejoindre le mousse Mike ! Nous nous occuperons de vous quand tous les officiers seront au camp !

Un peu plus tard, après avoir vite lavé et épluché les légumes, Dorine et moi attendions devant la porte du bureau.

-        C’est gagné Mike, on va avoir le droit à notre fessée ! Se réjouissait d’avance Dorine.

-        Ça va être super, de concert, toi sur les genoux de Gary et moi sur ceux de Clakett ! Mmmmm, ça commence à m’exciter.

-        Doucement Mike, retiens-toi un peu, tu es en short et ça risque vraiment de se voir.

-        Pour vous les femmes, c’est sûr que c’est plus discret.

Dorine jeta un œil à l’angle du couloir.

-        Gary et Aline sont là et ils sont en grande discussion avec Mirabelle et Clakett. Je crois que ça va être bientôt à nous.

-        J’espère pour toi que Gary n’est pas trop épuisé de son après midi.

-        Au contraire, il a de l’entraînement ! Signifia Dorine en se frottant sur moi.

-        Arrête, on peut nous surprendre !

-        Ce que j’aimerai beaucoup c’est que ce soit toi qui me surprennes.

-        On a une fessé sur le feu, chaque chose en son temps. Que je la repoussais.

Episode 40

La punition.

Quelques minutes plus tard, les quatre officiers nous faisaient pénétrer dans le bureau.

Le capitaine Mirabelle mains dans le dos, visage sévère, tournais lentement autour de nos deux personnes sans décrocher une parole. Les trois autres étaient alignés et nous toisaient d’un regard sombre. J’avoue que je frissonnais de plaisir et j’avais bien des difficultés à me contenir au niveau d’un peu en dessous de la ceinture.

Mirabelle stoppa sa ronde et face à nous, déclara :

-        J’avais pourtant largement assoupli le règlement vu que nous étions dans une situation qui le permettait. Cependant, du peu qu’il était exigé de respecter, comme, « assurer les tours de corvée », vous, mousse Dorine et mousse Mike, vous l’avez ignoré ! Est-ce par omission, par jeu ou pour défier l’autorité, qu’importe, cette indiscipline doit être sanctionnée. De la nature de cette sanction, j’en discuterai avec les officiers ce soir et vous en serez averti qu’à l’exécution de celle-ci. Nous ne souhaitons pas, pour éviter d’ajouter inutilement de l’humiliation à cette punition, que son accomplissement ait lieu dans notre camp au regard de Lady Dark, d’Amuramon et D’anizett. Je vais donc charger maître Gary de trouver et préparer un lieu. Vous serez donc punis demain après-midi. Mousse Dorine, mousse Mike, avez-vous quelques chose à dire.

-        Non capitaine ! Avons-nous répondu en chœur.

-        Parfait ! Alors jusqu'à demain après-midi vous êtes libre sinon que d’assurer vos gardes et les corvées. Vous pouvez disposer ! Termina-t-elle ainsi l’entretient.

Tout de suite en sortant du bureau, Dorine et moi sommes allés dans ma chambre.

-        Bordel, moi je pensais recevoir immédiatement une fessée ! Que j’enrageais.

-        Et moi donc ! Soutenait Dorine.

-        Nous faire attendre jusqu’à demain… Pas sympa ça !

-        Je crois que de toute manière nous n’avons pas le choix. Alors va pour demain et je suis certaine que j’aurais les fesses plus rouges que toi. Me défiait-elle.

-        Pari tenu !

Autant pour Dorine que pour moi, la matinée fut longue. Tous deux nous étions impatients d’être punis.

A midi, même si le plat de poissons aux Rondesune était goûteux, Elle et moi avions mangé sans faim.

De 13 à 15, j’étais de garde ce qui ajoutait davantage à l’attente et quand enfin je fus relevé par Anizett je descendais le plus rapidement possible au camp.

Mirabelle, Clakett, Aline, Gary et Dorine m’attendaient et de suite les officiers nous conduisirent vers le lieu de punition. Il y avait dans cette façon d’opérer quelque chose de subtilement excitant. Nous étions Dorine et moi, entourés de quatre officiers qui de temps en temps, faussement brutal, nous poussaient au dos en nous demandant de presser un peu le pas. J’étais déjà en érection et ça ce voyait.

Une quinzaine de minutes plus tard nous débarquions sur un bord de plage de la pointe est de l’île. Gary y avait construit un portique et deux cordes munies de bracelets coupés dans de vieux ceinturons y pendaient. Dorine me regarda en m’interrogeant du regard. Elle devait penser la même chose que moi. Pourquoi tant de préparation pour une punition qui devait sanctionner un manquement au règlement relativement banal ? Il n’y avait pas lieu de s’inquiéter, peut-être avaient-ils imaginé cette mise en scène pour donner un peu d’originalité à notre peine. Le capitaine Mirabelle nous ordonna d’entièrement nous dévêtir.

Mmmmm ça commençait à devenir intéressant et de petits frissons me picotaient les joues.

Une fois nu, les quatre officiers constatèrent mon sexe dressé mais n’en firent aucun cas. Gary nous lia les poignets et tira sur les cordes pour que nos corps soient à la limite de la suspension. Mirabelle se posta face à nous et :

-        Pour avoir oublier la corvée de légumes ce sera trente coups de ceinturon sur les fesses ! Nous annonça-t-elle.

Un portique, des cordes et des bracelets, tout ça pour une trentaine de coups c’est peut-être un peu exagéré mais au fond ce n’était pas déplaisant. Après tout, c’était bien Dorine et moi qui avions provoqué cette punition et même si ce n’était pas une fessée traditionnelle je n’avais rien contre le ceinturon.

 Du coin de l’œil, je voyais Clakett et Gary tirer leurs ceinturons des passants. A deux bons mètres de moi Dorine me fit un discret clin d’œil que je lui renvoyais immédiatement.

Nos deux bourreaux se positionnèrent à bonne distance pour bien appliquer le cuir sur nos fesses. Exactement en même temps ils levèrent leur bras et envoyèrent le premier coup. Ni Dorine ni moi n’avions décroché le moindre cri. Il est évident que c’était assez douloureux mais nous en acception sa morsure sans broncher je peux même affirmer que je l’avais savouré. Faut dire que nous l’attendions cette punition.

Deux, trois, quatre… Mmmmm terrible claquement mais toujours aucun cri de notre part. Cinq, six, sept, huit, neuf… C’était parfait ! Dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze… ça commençais à me cuire sérieusement et mes gesticulations devaient le signifier aux témoins mais j’en appréciais toujours la douleur.

Les frappes se succédaient sur nos deux paires de fesses en un rythme identique. Seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt…. Le plat du ceinturon s’appliquait sur nos peaux chaudes en augmentant à chaque fois un peu plus l’affliction. Je serrais les dents, je ne voulais pas être le premier à crier, bordel j’étais un homme et par pure galanterie, les femmes d’abord.

J’avais maintenant l’inquiétante impression que nos bourreaux frappaient un peu trop fort.

 Vingt-quatre, vingt- cinq, vingt-six… ça commençait sérieusement à être limite mais pas même un tout petit « aïe » n’était sorti de nos bouches, pourtant le cuir nous cuisait et Clakett, comme je suppose Gary, y mettait du cœur. Mon sexe avait un peu perdu de sa superbe.

Enfin trente… Je peux dire que j’appréciais à sa juste valeur que la sanction soit terminée. Je ne sais si quelques frappes supplémentaires ne m’auraient pas finalement arraché malgré moi quelques plaintes.  J’étais cependant fier de moi. Nul n’avait entendu le son de ma voix et d’ailleurs, ma copine Dorine devait l’être tout autant.

Sur ce point précis, il y avait match nul, resterait juste à comparer la rougeur de nos fesses quand nous seront de retour au camp.

Je sentais mon épiderme postérieur se refroidir lentement et j’en goûtais toutes les secondes avec délice ce qui redressait mon sexe.

Derrière nous il ne se passait plus rien. Qu’attendaient-ils pour nous détacher. Je tournais légèrement la tête vers Dorine, elle avait de belles marques imprimées sur les fesses et elle me souriait, signe que tout allait bien.

Quelques instants plus tard, Lady Dark et venue rejoindre le groupe. Mais que faisait-elle là et qui lui avait permis de venir ? Peut-être la vigie avait-elle signalée quelque chose ?

C’est quand tout se joli monde s’est posté face à nous que j’ai commencé à ne plus rien comprendre… Que ce passait-il, à quoi jouaient-ils ?

 Ils affichaient tous un large sourire qui ne me paraissaient pas si complaisant que ça. Je regardais Dorine l’air interrogateur. Visiblement elle ne traduisait pas plus que moi ce qui se tramait.

Ils étaient là, les bras croisés silencieux à nous regarder rictus aux lèvres et ce petit jeux à duré un bon moment avant que mirabelle approche de trois pas.

-        Mousse Dorine et mousse Mike, j’espère que vous avez maintenant compris l’importance de tous participer aux tâches quotidiennes et d’éviter d’oublier quand elle vous incombe ?

-        Oui capitaine ! Avions-nous répondu en chœur.

-        Parfait ! Punition accomplie, faute pardonnée ! Je pense que vous êtes d’accord ?

-        Oui capitaine !

-        Cependant je ne vous fais pas détacher et je me doute que vous allez me demander pourquoi, n’est-ce pas ?

-        Ben, oui capitaine ! que je lui répondais.

-        Et vous attendez de moi une réponse claire ?

-        Oui capitaine !

-        Vous n’avez pas une petite idée ? Nous demanda-t-elle en élargissant davantage son sourire.

Nous restions silencieux et interrogateurs. Je dois avouer que j’avais beau chercher ce que nous avions bien pu faire comme autre connerie qui donnerait droit à une prolongation mais je ne trouvais pas.

Mirabelle s’approcha tout prêt de ma copine.

-        Toi mousse Dorine, tu n’aurais pas une petite idée ? Lui posa-t-elle.

-        Heu…. Pas du tout capitaine.

Mirabelle vint vers moi et :

-        Et toi non plus mousse Mike ?

-        Pas plus capitaine !

Elle se recula un peu puis :

-        Pourtant je crois que nous avons bel et bien un petit compte à régler ! Annonça-t-elle rudement.

Mais bordel en quoi nous avions un compte à régler avec elle ? Avait-elle deviné que Dorine et moi nous nous étions volontairement fait punir et que pour ça elle voulait encore nous faire appliquer un petit supplément ?

Ce jeu de devinette me stressait.

Dorine et moi nous ne comprenions pas à quoi jouaient le capitaine et les autres présents si ce n’est que peut-être nous faire payer notre stratégie de bêtise qui n’était évidement qu’un prétexte pour se faire corriger. Pourtant, cela ne pouvait les étonner et provoquer un tel mécontentement. Ce n’était pas un secret, ils nous connaissaient bien et ils savaient parfaitement, que de temps en temps, quand ça nous démangeait de trop, nous agirions de la sorte.

C’était la présence de Lady Dark qui ne collait pas et je dois dire que c’est ce qui m’intriguait le plus.

-        Alors les mousses ? Nous haranguait Mirabelle de sa voix forte. Faut-il vous éclairer un peu pour assouplir vos langues ?!!

Comme nous restions toujours silencieux, elle mit les mains sur les hanches et nous toisa d’un air sévère.

-        Très bien ! Alors je vais vous donner le début. Vous vous promenez quotidiennement tous les deux sur l’île et maintenant vous devez la connaître assez bien pour pouvoir même retrouver un lieu précis, n’est-ce pas ?

A ce moment le visage de Dorine et le mien pâlirent et nous avions soudain l’effroi d’enfin comprendre où le capitaine voulait en venir.

Episode 41

L’interrogatoire

Le capitaine Mirabelle s’impatientait, la pointe de son pied droit tapait nerveusement le sable.

-        Quand je vous pose une question j’aimerais avoir une réponse ! Tonna-t-elle. Dorine je t’écoute !

-        L’île ,…. Heu… Oui nous nous vadrouillons un peu avec Mike mais… Vous savez capitaine, on se perd souvent. Non, on ne connait pas bien. Répondit-elle avec une petite voix.

Mirabelle s’approcha de ma copine et lui balança une formidable claque sur la fesse. Dorine grimaça de douleur.

-        Peut-être que le mousse Mike à quelque chose de plus intéressant à nous dire sur le sujet. Ironisait-elle en s’approchant de moi.

-        Moi capitaine ? mais c’est comme Dorine le dit, si nous quittons les plages nous nous perdons. Que je racontais en n’ayant aucune intention d’ajouter aux propos de ma copine.

Je me doutais bien que la réaction du capitaine ne serait pas différente et à mon tour j’ai reçu une grosse claque sur ma fesse gauche. Houuu, une comme celle-là, je ne m’en ferais pas un plat quotidien. Ça c’était de la claque de bûcheron !

-        Je pense qu’il serait dans votre intérêt d’être plus coopératif si vous ne voulez pas passer un très mauvais moment ! Nous hurla Mirabelle.

-        Que voulez vous qu’on vous dise, c’est quoi cette histoire ? On a plus le droit d’aller et venir sur l’île, c’est un nouveau règlement ! S’énervait Dorine en tirant rageusement sur ses liens.

Mirabelle s’éloigna de moi pour retourner vers ma copine.

-        Toi je vais te calmer ! Fit-elle en la saisissant par la taille.

Elle lui administra une série de grandes claques bien pesées sur les fesses. Je n’aie pas compté mais ce devait être entre 10 et 15. La pauvre Dorine poussait des « AYAYAYAILLE ! » sous les rires de Clakett, Aline, Lady Dark et Gary.

-        Pourquoi cris-tu comme ça, ça ne te plait plus la fessée ? Lui demanda-t-elle en se reculant. Je suis certaine que ton ami est jaloux ! Railla-t-elle en revenant vers moi.

Pas le temps de protester qu’elle me fessa de la même façon et aussi fort. Seule différence c’est que je n’ouvris pas la bouche et pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manquait tellement sa main était douloureuse.

-        Tu vois mousse Dorine, ton ami aime bien, il n’a rien dit, signe qu’il en redemande.

Et joignant la parole aux actes j’en reçu une deuxième série un peu plus courte mais cette fois je ne pu contenir ma voix ce qui ne manqua pas d’amuser aussi la galerie.

Gary fit quelques pas vers nous :

-        Je crois capitaine, qu’ils n’ont peut-être pas bien pigé ce qu’on leur demandait. Sans doute faut-il leur donner quelques indices supplémentaires. Dit-il narquois.

-        Je vous laisse la main maître Gary. S’effaça Mirabelle en allant rejoindre les autres.

L’homme Chercha un petit moment sous les premières plantes de la jungle et en tira un bouquet de verges qu’il avait dû fabriquer ce matin. Sans se presser, il se posta face à Dorine.

-        Alors petite mousse, comment as-tu trouvé le spectacle qu’offre la jungle ces derniers jours ?

-        Heu, les singes, les oiseaux… C’est beau mais bruyant ! Répondit-elle évasivement et surtout à côté de la vraie réponse alors que comme moi elle n’ignorait plus le Réel sujet de cet interrogatoire.

-        Mauvaise réponse mousse Dorine. Ricanait-il en faisant le tour pour être du bon côté afin de lui appliquer une bonne quinzaine de coups.

Il ne frappait pas sévèrement mais suffisamment pour que ça cingle assez douloureusement et ma copine en gesticulait au bout le la corde comme un papillon pris dans une toile. Maître Gary revint face à elle et passa ses mains entre ses cuisses.

-        Evidement, fit-il en lui caressant l’entrejambe, c’est beaucoup plus supportable quand on est excité, hein mousse Dorine ?

Elle ne répondit rien en le fixant d’un regard incendié de colère. Le maître poursuivit habillement ses attouchements jusqu’à ce que Dorine commence à chougner de plaisir.

-        Maintenant tu vas mieux apprécier. Fit-il en se replaçant côté fesses et en lui appliquant une nouvelle série de quinze.

Il est vrai, l’excitation aidant que Dorine à nettement mieux encaissé. Ses fesses déjà bien rouges avaient en plus de belles striures légèrement plus marquées.

-        Tu vois, c’est beaucoup mieux ainsi ! Riait-il fier de lui. Alors maintenant, à part les singes et les oiseaux, qu’as-tu vu d’autre dans cette jungle ? L’interrogea-t-il.

Dorine gardait les lèvres closes et tout comme moi, elle n’avait aucune intention de leur dire que nous les avions espionnés et vu Gary fesser Mirabelle, Aline et Lady Dark.

La question était surtout de savoir s’ils nous avaient vraiment aperçus les épier ou si c’était juste un soupçon et pour ma part, je pencherais plutôt pour la deuxième solution. Je crois qu’ils avaient simplement un doute et qu’ils prêchaient le faux pour savoir le vrai en usant d’un interrogatoire un peu musclé mais dont j’avais du mal à définir la frontière entre le jeu ou un réel supplice. Quelque soit la méthode, la meilleure attitude était de ne rien dévoiler en espérant qu’aucun de nous deux craque et que leur petit jeu ne dure pas trop longtemps.

Gary se tourna vers Clakett en lui tendant les verges.

-        Peut-être auras-tu plus de succès avec le mousse Mike ! Lui dit-il avec un rictus.

Calkett s’approcha de moi en me regardant de ses yeux toujours aussi envoutant.

-        Tu connais la question, me fit-elle, inutile que je répète. As-tu une autre réponse que ta copine ? Me demanda-t-elle en faisant siffler les verges pour me faire peur.

-        Heu oui, il y a aussi les plantes et les fleurs dans la jungle. Que je lui répondais ironiquement.

Je savais à quoi m’attendre avec une telle répartie et d’un même nombre de coups les verges m’ont mordues les fesses. C’était la première fois que je recevais avec cet instrument et franchement ça cinglait assez méchant. Pas de quoi hurler comme un fou, mais au moins ne pas forcement apprécier. Je dansais sur mes deux jambes histoire de diluer un peu la douleur qui persistait à la suite de ces quinze premières frappes.

-        Toi aussi tu dois mieux priser quand tu es excité, hein mousse Mike ? Dit-elle en posant sa main sur mon sexe et en entamant un petit massage dont le résultat ne ce fit pas attendre.

Aucun doute là-dessus, les coups supplémentaires furent un peu plus supportables au début mais vraiment que juste au début et j’étais quand même bien content que la flagellation s’achève.

-        Hé bien mousse Mike, qu’as-tu découvert d’autre dans cette belle jungle ? Me demanda-t-elle une fois revenue face à moi.

J’évitais de la regarder dans les yeux car ils étaient encore plus redoutables que les verges et de plonger dans leur douce profondeur pourrait me faire avouer n’importe quoi.

-        Tu as perdu ta langue mousse Mike ? S’énervait-elle de mon silence.

-        Heu non maître principal ! Je… Ha oui il y a aussi des petits animaux qui courent la tête en bas… Des deutans je crois.

Clakett soupira.

-        Laissez, je vais m’en occuper ! Intervint Aline en venant vers moi.

L’aspirante m’a saisit le sexe à pleine main en le serrant.

-        De vrais explorateurs ces deux là mais je crois que le mousse Mike va bientôt être plus loquace ! Annonça-t-elle en tournant un peu.

-        Haaaa ! Aîeeee ! non, non !

-        Allons mousse Mike, Tu rêvais de te faire tripoter dans l’infirmerie du Bouchtrou et aujourd’hui que je réalise ton vœux tu ne sembles plus l’apprécier. Je suis déçu ! Ricanait-elle en tournant dans l’autre sens.

-        Non ! Haoouuuu ! Arrêtez ça fait mal ! S’il-vous plait !

Elle desserra ses doigts et délicatement se mit à me caresser.

-        C’est mieux comme cela, qu’en penses-tu mousse Mike ?

-         Ho oui, ho que oui… que je soufflais de soulagement.

-        Beaucoup mieux même, il n’y a pas de doute. Estimait-elle en sentant mon pénis prendre du volume. A moi tu vas bien me dire tous les trésors que vous avez découverts dans cette jungle. Me sollicitait-elle en s’appliquant à faire grimper au maximum la tension de mon membre.

-        Trésor ? Mais nous n’avons jamais trouvé de trésor ? Que je m’étonnais.

-        Il ne s’agit pas de trésor en pièce d’or et bijoux Mike mais de trésor visuel. Tu comprends de quoi je veux parler ?

-        Ben… Les fruits peut-être, ils ont de belles couleurs.

Ses doigts ce sont resserrés d’un coup.

-        Hoooo ! Haoooo ! hou !

-        Et les fruits défendus, mousse Mike, en as-tu vu ? me demanda-t-elle en vrillant sa main.

-        Haaa, mais non ! hoooo ! Aîe !

-        En as-tu goûté ?

-        Non, Haaaaa ! Noooonnnn !

-        Je n’ai pas bien entendu ta réponse ?

-        Haaaa, Aïeeeee !!!! Non ! Haaaa !

-        Non qui ?

-        Haaaaaaaaaa ! Non…. Haaaaayaaaaaa !!!! Aspirante !

-        Aspirante qui ?

-        Haaaoooouuuuuu ! Al…. Haaaaa !!! Aline !

L’aspirante Aline relâcha la prise et se retourna vers les autres.

-        Essayez avec Dorine, celui-là ne semble pas disposé à parler. Déclara-t-elle en s’éloignant de quelques pas.

Bordel, je sentais les battements de mon cœur jusqu’au bout de mon pénis mais son rude traitement n’avait pas affaiblit mon érection et je commençais à comprendre qu’ils avaient envie de s’amuser et de nous pousser un peu plus loin ; une sorte d’initiation dont l’interrogatoire sur ce qu’ils soupçonnaient n’était qu’un prétexte.

Mirabelle était maintenant face à Dorine.

-        Et toi qu’en penses-tu des fruits défendus qu’il est interdit de croquer ? Lui demanda-t-elle.

-        S’ils sont bons et bien juteux pourquoi s’en priver. Qu’elle lui répondit en la bravant du regard.

Le capitane lui balança une petite claque bien ajusté sur ce beau triangle. Endroit sensible et la grimace de ma copine le prouvait.

-        Tu es une petite gourmande toi ? Rigolait Mirabelle.

Dorine ne répondait rien. Une autre claque toucha son intimité.

-        Ahiiiii ! Vous êtes des grands malades vous tous ! Hurla-t-elle en dévorant de rage Mirabelle qui lui renvoya trois tapes au même endroit.

-        En plus tu nous insultes !?! Nous tes officiers ! Tu sais que d’après le règlement cela équivaut à une sanction niveau 3 ! Lui cria mirabelle en lui renvoyant une bonne série de petites claques sèches sur le sexe.

Dorine dansait d’une jambe sur l’autre en poussant des gémissements presque teintés de larmes.

Au regard de ce spectacle que je trouvais un peu cruel, mon excitation baissait la garde.

-        Ooooooh excuse mousse Dorine, j’avais oublié qu’on peut traiter bien plus gentiment cette petite localité si délicate. Dit Mirabelle en effleurant les petites lèvres rougies et irritées de claques.

-        Ne me touchez-pas espèce de perverse ! Se révolta Dorine en essayant de se tourner.

Mirabelle la ceintura énergiquement et remis sa main entre les cuisses de Dorine.

-        Ignores-tu qu’une femme peut te donner autant de plaisir qu’un homme…. Peut-être davantage même ! Mais si ça ne te conviens pas, maître Gary va s’occuper de toi. Dit-elle en lui passant le relais.

-        Il est juste qu’elle n’apprécie pas. dit ce dernier en empoignant la taille de Dorine. Tu la frappes et ensuite tu tentes de l’amadouer. Non il faut d’abord l’amadouer et se faire violence ensuite si nécessaire. Expliquait-il en massant le sexe de Dorine.

Ma copine, avait bien tenté de se défaire de Gary mais sa main experte l’avait rapidement soumise et les yeux fermés elle y prenait maintenant du plaisir.

Drôle de méthode d’interrogatoire qui alternait douleurs et plaisir. Pour moi c’était nouveau, d’ailleurs tout ne pouvait qu’être nouveau.

Quand Dorine fut à point, à la limite du ravissement, Gary lui reposa une question sans pour cela arrêter de la caresser.

-        Dis-moi mousse Dorine, vos errances de ces dernier jours dans la jungle n’étaient pas sans but ?

-        Ho non mait…. Mmmmmm Maître Gary.

-        Racontes-moi.

-        Nous…. Ooooooo ! Avec Mik…. Mike Mmmmmm ! Pour, Pour trouver…. Ooooooo !

-        Trouver quoi ?

-        Haaaa…. Mmmmm Un… Un endroit pour…. Mmmmmm ! Un petit coin Mmmmmm ! Tranquille Hooooommmmm ! Pour…

-        Pour ?

-        Hoooooooo ! Pour faire l’amour ! Mmmmm, oooooo !

Gary stoppa ses caresses et lui flanqua une magistrale fessée mais Dorine l’entrecuisse humide la recevait avec un certain délice.

-        M’ouais ! Constata Gary en arrêtant de frapper, je l’aie peut-être un peu trop amadoué. Je vais la laisser refroidir et m’occuper de son petit ami. Dit-il en venant vers moi pas content du tout.

Il posa sa main bien à plat sur mon sexe et :

-        Alors mousse Mike, quel effet ça te fait de sentir la main d’un homme.

-        Ben… Je….

-        Tu vas voir, je suis sûr que j’arrive aussi bien à t’exciter qu’une femme. M’annonça-t-il en entamant un mouvement vertical.

Sa paume n’avait franchement pas le velouté de celle d’une main féminine mais à force d’insister il a fini par me mettre en érection.

-        Je suis certain que j’arriverais à te faire jouir et c’est un spectacle qui ravirait beaucoup toutes les femmes qui nous entourent. J’en conviens, pour toi ce serait le déshonneur…. Bien entendu, il te suffit pour que j’arrête, de me dire pourquoi ces derniers jours Dorine et toi étiez souvent dans la jungle du côté ouest de l’île.

-        S’il vous plait maitre Gary. S’il v… Oooooo ! Maître Gary.

-        Ce n’est pas tes supplications que je veux entendre mousse Mike.

-        Non maître Gary ! Intervint Lady Dark. On ne doit pas humilier de la sorte ce jeune homme. Vous allez le traumatiser. Laissez-moi faire !

-        Ô je vous cède ma place bien volontiers Lady Dark, je vous avoue que malaxer cette chose là me rebute un peu mais n’oubliez quand même pas qu’il faut le faire parler.

-        Mais oui maître Gary, avec moi il va tout raconter et s’il persiste à ne rien dire, je vous le rends.

Lady Dark avait prise le relais et cela me convenais beaucoup mieux.

-        Tu vois mousse Mike, me disait-elle d’une voix suave, je suis bonne avec toi alors j’en attends un retour.

-        Oui…… Hoooo !

-        Dis-moi tout ? Me demantait-elle la bouche en cœur.

-        Mmmmm… Hooooo Lady à l’ouest !

-        Oui à l’ouest c’est bien de cela qu’il s’agit Mike.

-        A l’ou… Mmmmmm ! Ouest, c’est…. Hooooooooo !!!

-        C’est quoi ?

-        Hoooooo… C’est plus, mmmmmm ! Beau qu’à l’est ! Lâchais-je provocateur.

Elle abandonna ces attouchements et me balança un aller et retour. Une belle paire de claques qui a chauffé mes deux joues. Elle me tira par les cheveux pour mieux avancer mon visage et m’en remis quatre autre.

-        Je vois que ce jeune homme ne comprend pas la tendresse. Tant pis ! Maître Gary à vous !

Gary passa derrière moi, releva sa manche et me colla une grosse fessée. Lui aussi avait une lourde frappe mais je m’en accommodais sans aller jusqu’à dire que c’était le top car je préférais que ce soit Clakett qui me fesse mais cette différence de touché était une expérience loin d’être désagréable. Après tout, s’il voulait que je souffre vraiment de sa fessée il ne fallait pas qu’il commence à m’exciter et autoriser Lady Dark à poursuivre. Mais la question était de savoir s’il désirait vraiment que j’en souffre ?

Estimant qu’il m’avait assez claqué, il rejoignit les autres en marmonnant.

-        Si quelqu’un veut poursuivre je lui laisse la place.

-        Je pense qu’il est inutile de perdre notre temps, ils ne diront rien alors autant en finir. Dit le capitaine.

Mirabelle, ceinturon en main se posta dans mon dos et Clakett dans celui de Dorine. Les coups commencèrent par série de cinq ou six frappées sans aucun ménagement. Je ne sais pas pour Dorine mais moi mes fesses devenaient saturées et cette superposition de frappes les rendait bien plus sensibles. J’avais envie que ça s’arrête mais rien que l’idée d’avouer, d’abdiquer, m’était encore plus pénible que l’affliction qui m’embrasait le postérieur. L’excitation n’était plus ce qui diminuait d’autant la résistance à la douleur et je commençais sérieusement à penser qu’ils abusaient un peu trop de nous.

Au premier entracte c’est Mirabelle qui parla.

-        Vous étiez naïfs au point de croire qu’on n’avait pas remarqué votre petit manège ! Nous criait-elle dessus.

Une série plus tard Clakett prenait à son tour la parole.

-        Que la première fois vous soyez tombés par hasard sur maître Gary, capitaine Mirabelle et l’aspirante Aline, nous ne pouvons que l’admettre. Mais de ce hasard qui vous avait conduit vers ce petit lieu à l’ouest de l’île nous en étions totalement ignorants et cela aurait très bien pu rester ainsi.

Une autre série puis.

-        La seconde fois avec Lady Dark, ne pouvait plus être un hasard et maître Gary avait perçu quelque chose en lisière de cette clairière. Rien ne prouvait une présence qu’elle soit la votre ou de quelqu’un d’autre. Mais le fait que ce jour votre petite promenade concordait parfaitement en horaire nous avait mis la puce à l’oreille et en découvrant que vous étiez également en balade quand maître Gary fessait l’Aspirante Aline et moi pouvait nous conduire à penser que vous nous espionniez. Relatait Mirabelle.

Une nouvelle série plus tard, autant Dorine que moi étions au terme de ce qu’on pouvait supporter mais aucun de nous ne voulais craquer. J’avais les fesses brûlantes de coups.

-        Vous auriez dû y réfléchir qu’il ’était facile de déterminer qui était à l’ouest de l’île dans ces moments précis, suffisait de savoir quand vous étiez sortis hors du camp autre que pour la pêche, les missions et les corvées. Argumentait Clakett.

Après une autre série autant Dorine que moi nous étions au bord des larmes. Ça devenait insupportable mais que pouvions nous faire d’autre que subir, nous étions les poignets entravés.

-        Mais il nous fallait une preuve incontestable. Poursuivait Mirabelle. Alors la troisième fois était un piège. Maître Gary, l’aspirante Aline et Lady Dark sont passés volontairement par la plage sachant que Dorine était au poste d’observation. Un appât, comme pour les poissons. Hé,hé,hé ! Vous avez mordu à l’hameçon mousses Dorine et Mike. Expliquait-elle.

Et une dernière série plus tard qui nous arrachait des cris de douleur.

-        Nous avions, avec maître Gary, volontairement refusés d’accéder à vos demandes de fessées pour en quelque sorte vous mettre en manque étant certains qu’un jour ou l’autre l’envie vous tarauderait trop et que vous commettriez un manquement au règlement rien que pour vous faire punir ce qui nous donnait l’occasion et un bon prétexte tout à fait réglementaire de vous isoler dans un coin de l’île et vous punir comme vous le méritiez. Nous parlait Clakett en repassant son ceinturon autour de sa taille.

J’avais les fesses incendiées et douloureuses, je n’osais rien regarder d’autre que le sable. Nous avions été proprement piégés et j’en avais honte. C’est à ce moment là que je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait plus d’un jeu et que Dorine et moi nous avions probablement perdu la confiance de Mirabelle, Clakett, Gary, Aline et Lady Dark. Notre avenir devenait soudain beaucoup moins drôle. Il est certain maintenant que la complicité subtile qui unissait ce petit groupe était à jamais brisé. Peut-être, lorsque la première fois et par hasard nous avions découvert la chose, aurions dû ne jamais y revenir ou alors leur en parler franchement. Un retour en arrière n’était plus possible, nous avions joué et nous avions perdu.

-        Maître Gary Détachez-les ! Ordonna Mirabelle.