Episode 53
Vent du
sud.
15 Juillet, le ciel est dégagé le soleil est au
rendez-vous. Melle Véra est en quête d’un puissant sédatif et du curare. Un de
ses amis vétérinaire peut lui fournir ces produits sous le manteau mais à 400
kilomètre du château ; elle ne reviendra que demain.
Lady Dark, Aline et Mirabelle sont aux informations, Jack
et Ellie font le ménage, le Mage Arnak et Baccardi Supervisent l’entrainement
de Mike au tir à l’arbalète ; il faut cette fois bien viser avec des
carreaux plus lourds car contenant du liquide, juste de l’eau pour le moment.
Une cible à trente cinq mètres, le jeune homme place cinq carreaux sur sept
dans le mille dont la surface n’excède pas la taille d’une tête. Gary, comme
tous les matins fait sa promenade dans l’immense parc du château. Sourire sort
également pour suivre ce dernier à son insu. Gary musarde les yeux dans le
feuillage des grands chênes pour y déceler les oiseaux qui chantent ce nouveau
jour. Les fleurs sauvages, les framboises et la mousse humide parfument
l’espace. A bonne distance, Sourire le
piste avec le plus de discrétion possible, mais il faut être très rusé pour
espérer tromper Gary. L’homme n’est pas dupe et se laisse volontairement filer
car il sait parfaitement ce que cherche la jeune femme. Il l’entraine loin dans
les sous bois et quand il estime l’endroit idéal il s’assoit sur l’herbe et
attend. Sourire arrive à lui l’air faussement surprise.
-
Ooh, vous êtes là Gary ? fait-elle en le
voyant.
-
Oui, j’aime bien la nature et tous les jours
je fais mon tour dans ce magnifique parc. Inutile de me vouvoyer, dans l’équipe
tout le monde se tutoie alors fait de même. Lui répond-il en admirant ses
jolies jambes que sa position assise lui permet de voir jusqu’à sa petite
culotte à liserés brodés.
Les joues de la jeune femme se teintent légèrement quand
le vend tiède du sud soulève un peu sa jupe en dévoilant davantage le bas de
ses reins et ses hauts de cuisses ; il est si coquin ce vent du sud.
Elle reste là debout devant Gary et instinctivement met
ses mains au dos comme pour signifier qu’elle est sans défense et qu’elle
s’offre. Gary apprécie cette soumission et ses doigts se pose délicatement sur
ses jambes puis remontent lentement vers ses hanches, Sourire frisonne. Du bout
de l’index, Gary frôle plusieurs fois le devant de la petite culotte puis
appuie un peu plus pour marquer la fente. La jeune femme se raidit en serrant
fébrilement les cuisses. Les mains de l’homme passent sur ses fesses pour en
savourer le galbe, Sourire se laisse docilement faire en fermant les yeux. Gary
lui plie les genoux et l’accompagne pour qu’elle s’allonge doucement sur
l’herbe. Sourire s’étend sur le dos et l’homme l’extrait sans empressement de tous
ses vêtements. Son corps nu tremblote sous les mains dominantes qui explorent
chaque centimètre carré de ses courbes. Un doigt vient chatouiller le clitoris
déjà bien humide, ses reins décollent de l’herbe puis se reposent en douceur,
le fruit est mûr ! Délicatement il la retourne sur le ventre pour qu’elle
s’expose verso et que ses rondes fesses pâles et veloutées soient comme un
cadeau permis. Il souffle un filet d’air sur le dos puis remonte jusqu’à la
nuque, sa main droite frotte les deux galbes de ses fesses pour les réchauffer
un peu. Sourire ferme les yeux une joue posée sur l’herbe fraîche. Elle
s’abandonne totalement aux attouchements de Gary et quand la première petite
claque vient aplatir une fesse elle ne bouge pas si ce n’est que ses lèvres
coquines qui dessinent son contentement. Gary s’interdit de la brusquer et
reprend ses lentes caresses, son majeur glisse sur la colonne vertébrale,
Sourire inspire de plaisir et ses bras s’écartent sur l’herbe comme si elle
s’apprêtait à prendre son envol. Une seconde petite claque touche une fesse, la
jeune femme soulève un tout petit peu son postérieur avide d’un supplément mais
Gary prend son temps, il veut doucement l’allumer afin qu’elle craque, qu’elle
supplie d’être fessée. Son petit doigt effleure sa joue, Sourire frémit, son
bassin navigue mollement en froissant l’herbe. Deux gifles rapides, les
rondeurs rebondissent, elle se cambre en soupirant de bonheur.
La main de l’homme pénètre l’entrecuisse, il sent
l’humidité au bout de ses doigts et explore un peu plus profondément la fente
glissante, tout le corps de Sourire tremble, elle ne peut plus attendre et
décolle ses hanches pour offrir une croupe affamée. Gary souhaitait ce moment
et sans force il entame une légère fessée lente, très lente... Petit à petit il
accélère le mouvement en donnant un peu plus d’énergie aux claques, juste ce
qu’il faut pour rosir la blancheur du doux postérieur puis il ralenti comme un
train arrive en gare et remonte sa main sur le dos de Sourire. Il se penche et
couvre de petits bisous les fesses tièdes, le velours de sa peau flattent ses
lèvres, sa main redescend, se lève et tape d’une bonne gifle, Sourire se
cambre, ses jambes décollent et un tout petit gémissement fuse de sa bouche en
cœur. Gary patiente quelques secondes jusqu’à ce que la belle offerte de
détende et s’aplatisse totalement sur le tapis confortable de l’herbe. Il
relève son bras, Sourire ferme les yeux en gémissant d’impatience, elle ne veut
plus rien voir, juste sentir les soufflets qui vont l’enflammer. Cette fois
l’homme n’a plus aucun frein, il doit fesser ce postérieur gourmand. Les
claques tombent plus sèches et deviennent de plus en plus appuyées, plus
rougissante, plus mordante. Les mains de Sourire arrachent des touffes d’herbe
et ses riens trépident de plaisir. Ses fesses se teintent comme la croute du
pain dans le feu du four, elle gémit, râle. Elle danse, et crie de bonheur.
Elle est dans les nuages, ils sont dans le ciel loin de tout et pourtant tout
proche. La main se fait plus rude et le sexe de Sourire déborde de jouissance.
Gary ralenti la cadence, les claques s’essoufflent,
s’épuisent et s’endorment. Sourire ne bouge plus, elle est bien jusqu’à même
imaginer qu’elle pourrait rester ainsi éternellement. Gary masse doucement les
deux galbes rouges, le vent du sud fait danser les feuilles au bout des
branches et les ombres s’affolent. L’homme dépose un long baisé au creux des
reins et d’un bras puissant aide Sourire à s’asseoir.
Aucune parole, ses beaux yeux vert étincelant dictent un
silencieux et gracieux remerciement. Elle frisonne Gary lui couvre les épaules
de son polo.
Un peu plus tard quand les sensations se sont toutes
effacées emporter par le vent du sud, l’homme la guide à travers le sous bois
pour retrouver les pelouses du château que Baccardi vient de tondre.
L’après midi est torride, Aline, Dorine et Mike se
trempent les pieds dans le bassin de la fontaine.
Mirabelle, Gary, Arnak et Baccardi sirotent du thé froid
sous le parasol en se racontant des histoires.
Sous l’ombre d’un arbre, Sourire endormie rêve peut-être
de sa prochaine fessée.
Sur la terrasse, Ellie bouquine un livre traitant de
l’histoire de la moto aux Etats Unis.
Lady Dark et Jack sont en ballade à la recherche de
champignons.
Ce soir, l’équipe s’installe dans le grand salon car la
troisième chaine de télévision diffuse le premier volet d’une saga de science
fiction. Les trucages, les costumes, les sabres laser, les décors, les
vaisseaux interstellaires les combats dans l’espace infini entre la lumière et
le côté obscur de la force époustouflent les natifs de Fantasmaginaire.
Episode 54
Guet-apens.
16 Juillet 11 heures. Melle Véra est de retour avec une
fiole de curare et quatre doses d’analgésique. Dorine et Ellie sont au piquet
sur la terrasse les cuisses zébrées. Mirabelle explique qu’elles ont reçu le
martinet par Gary et Baccardi pour n’avoir pas fait leur lit ce matin et
qu’elles resteront exposées ainsi encore vingt minutes. Melle Véra s’approche
des deux punis et leur remet une bonne dizaine de claques sur chaque cuisse.
Aux informations de la mi-journée, il est diffusé de
terribles images de Centrafrique. Les hostilités se propagent ; l’Algérie,
la Tunisie, la Lybie, le Soudan, l’Egypte et Israël sont sur le pied de guerre.
Du côté des Russes et des Chinois rien ne bouge, ils sont toujours face à face
l’arme au pied. Les deux prédicateurs et leurs complices peuvent être fiers de
leur travail, les peuples s’enflamment attisée par l’opposition de deux idéologies
promises à la gagnante d’administrer moralement et spirituellement le monde,
deux manières de soumettre les esprits pour servir des intérêts bien matériels.
22 juillet 15h30. Melle Véra, le mage Arnak, Baccardi et
Mike prennent place dans l’automobile, ce soir ils couchent à l’hôtel et demain
soir si tout se passe bien, le prédicateur Horace de Fantenay fera son dernier
show.
Ils sont prêts et l’arbalète en pièces détachées est
parfaitement camouflée dans les effets qu’ils portent.
Premier barrage à 10 kilomètres du village, Contrôle
d’identité et fouille complète de la voiture. Rien à signaler, la police replie
la herse pour les laisser passer. Nouveau poste de contrôle à l’entrée du
village et comme le précédent ils le franchissent sans encombre.
Trois chambres réservées, une pour Melle Véra, la seconde
pour le mage Arnak et la dernière pour Baccardi et Mike. La table y est bonne
et les quatre équipiers montent tôt se coucher car demain matin il faut être de
bonne heure en poste dans la cave.
23 Juillet, 7h30 du matin. Mike et Baccardi sont en
bermuda, lunettes de soleil et caméras en bandoulière. Le mage Arnak plus
sobre, veste et pantalon en jeans est coiffé d’une casquette au couleur
d’Horace de Fantenay. L’air est tiède prévenant déjà une chaude journée.
Faussement
touristes ils arpentent les ruelles du village sans se presser, à cette heure
matinale il n’y a pas encore foule. Arrivés devant la porte de bois vermoulue,
ils s’assurent que personne ne les regarde et pénètrent discrètement dans le jardin
en friche. Ils avancent le long du vieux mur de pierre en prenant garde aux
ronces, aux fers tordus aux vieilles poutres vermoulu piquées de clous rouillés
et aux divers matériaux enlevés de la maison en restauration. Au pied du mur de
la bâtisse en réfection, se trouve une lourde trappe à quarante cinq degrés.
Baccardi l’ouvre, une odeur de moisissure monte aux narines. Rapidement le mage
Arnak et Mike allument leurs lampes et descendent par les escaliers usés,
derrière, Baccardi referme soigneusement la trappe. Un couloir donne sur deux
pièces voutées et au fond un unique petit soupirail apporte un filet de lumière
et d’air neuf à cette cave oubliée.
-
Faites attention de ne pas trop crever de
toiles d’araignées, il ne faut pas laisser de trace de notre passage. Conseille
le mage en se courbant.
Arrivé au fond,
Mike jette un œil par le soupirail et découvre le quai. Les barrières Vauban
sont déjà en place et il remarque que deux fourgons de police stationnent
devant le canal. Le mage Arnak ôte sa veste pour en tirer les premières pièces
de l’arbalète puis dégrafe les semelles de ses chaussures pour en sortir quatre
pointes scotchées pour empêcher que les liquides s’échappent, les autres
parties des carreaux en bout des rabattants du sac de cuir. Il faut prendre
garde de ne surtout pas se blesser avec car les conséquences seraient
dramatiques. Baccardi démonte les poignées du sac pour en sortir les branches
d’arc et Mike dévisse la caméra pour ne garder que ce qui servira à remonter
l’arbalète. Cousu pour soutenir la fermeture éclair de la veste en jeans il y a
l’arbrier en deux parties et ce qui constitue la boucle de ceinturon de Mike
sont les petites pièces mobiles comme le bec de détente, la gâchette et les
ressorts le reste se trouve comme boucle de ceinturon de Baccardi.
Dans un chiffon posé au sol, tous les éléments de l’arme
sont réunis et le remontage peu commencer. Aucun problème, toutes les pièces
sont là et en moins de trente minutes l’arbalète est assemblée. Maintenant ça
va être une longue attente en silence.
14 heures, il commence à y avoir de l’animation sur le
quai, trois autres fourgonnettes de police arrivent. Des hommes en uniforme et
armés se mettent en place. Une quinzaine de minutes plus tard, les équipes
techniques font des essais de projecteurs. Quelques badauds curieux assistent
aux préparatifs et la police est parfois obligée de les faire reculer.
15h15, Derrière eux un bruit, là bas un trait de lumière
à l’autre bout, c’est la trappe, quelqu’un l’a ouverte. Mike et Baccardi prennent
les sacs, attrapent les mains du mage et se tasse contre le mur. Quatre
policiers descendent et d’un puissant faisceau de lumière inspecte les deux
petites caves de droite puis sans avancer davantage, peut-être à causse des
toiles d’araignée lourdes de poussière qui pendent, ils éclairent le fond du
passage où se trouvent les trois missionnaires sans y déceler la moindre
anomalie. Inspection achevé, ils remontent et referment la trappe.
-
Impeccable ce truc de caméléon, ils n’ont
rien vu. Félicite à voix basse Baccardi.
-
C’est effectivement une bonne chose que de
pouvoir se confondre avec le décor mais tenons nous sur nos gardes, ils peuvent
revenir plusieurs fois. Répond Arnak en chuchotant.
17 heures, nouvelle inspection sans résultat.
18 heures il commence à y avoir beaucoup de monde
derrière les barrières du quai, l’arrivée de la péniche est prévu à 19 heures.
La police vielle à ce qu’aucun ne franchisse les barrières. Le mage, Baccardi
et Mike se restaurent de pain et de fromage.
19h20, la luxueuse péniche d’Horace de Fantenay aborde le
quai sous les bravos et les hurlements de la foule hystérique. Comme Melle Vera
l’avais pressenti, le bateau s’amarre au quai bien en face des bornes
électriques et d’eau potable. A peine est-il immobilisé que les équipes de
sécurité mettent en place le filet flottant. Arnak et Mike consulte le plan de
la péniche imprimé par Jack. Aucun doute elle est bien à l’identique et ils ont
déjà repéré le hublot des toilettes. Par rapport à la position du soupirail il
est un peu en biais et on ne voit que les trois quart supérieur, mais il est
grand ouvert comme l’avait prévu Gary. Mike évalue la distance et l’angle de
tir puis se retourne vers Arnak et Baccardi en leur signifiant que si le
prédicateur va aux toilettes il ne le loupera pas.
21h, une grosse limousine arrive sur le quai et stationne
devant la péniche. La foule ne cesse de chanter des cantiques à la gloire du
prédicateur.
21h08, un groupe de garde du corps apparait sur le pont
et on devine au milieu de ce cercle de gros bras qu’il y a Horace de Fantenay.
La foule hystérique ovationne et la police sort les bâtons pour repousser ceux
qui franchissent les barrières. Nul ne
peut réellement voir le prédicateur tellement il est entouré par ses gardes et
une fois introduit dans la limousine elle démarre pour l’emporter vers le
gymnase. La foule coure derrière
l’automobile et les flashes des appareils photos s’allument sans
interruption. Sur le quai, il ne reste plus que les policiers et pour les trois
amis c’est de nouveau l’attente.
22h, les projecteurs sont allumés, tout l’espace est
éclairé.
23 heures, nouvelle inspection de la cave qui s’avère
pour les policiers aussi infructueuse que les deux précédentes.
23h10, la police fait évacuer tous les badauds et
flâneurs du quai ; en quelques minutes les abords de la péniche sont
déserts, il ne reste en faction que les hommes en uniforme.
23h 25, la limousine stationne juste en face de la
passerelle et un groupe de garde du corps se presse d’entourer Horace de
Fantenay. Arnak, Baccardi et Mike assistent à l’embarquement du prédicateur et
espère que ce dernier ira vite aux toilettes avant de se coucher. Le mage Arnak
sort du sac de petites jumelles de théâtre que Melle Véra lui à confié.
23h32, le hublot des WC s’éclaire mais ce n’est pas
Horace de Fantenay, juste un des ses sbires qui se vide la vessie. Mike charge
tranquillement l’arbalète et se calle bien en appui en estimant par le
mouvement du pavillon de la péniche la force de la faible brise.
23h40, un autre homme utilise les toilettes mais ce n’est
toujours pas la bonne cible. Mike est très calme, son doigt frôle la gâchette
sans la toucher.
23h57, cette fois, pas de doute, Arnak les yeux dans les
jumelles pose une main sur l’épaule de Mike pour lui signifier que c’est bien
Horace de Fantenay qui est derrière l’ouverture du hublot. Mike respire
lentement, son index se pose sur la gâchette sans trembler. C’est au moment ou
il va libérer le carreau que la main de Baccardi se pose sur l’arme en lui
cachant la vue.
-
Mais Bordel, que fais-tu ? L’interroge
le jeune homme en chuchotant.
-
Ne tire pas Mike, on laisse tomber ce n’est
pas la bonne solution.
-
Tu es fou ! Je ne pouvais pas le
louper !
-
Retournons à l’hôtel, je vous expliquerais
là-bas. Répond Baccardi.
Mike regarde la lumière des toilettes de la péniche
s’éteindre et son visage marque autant d’interrogation que la colère, il se
tourne vers Arnak. Ce dernier ne semble pas contrarié par la décision de
Baccardi, il fait signe de tout démonter et remballer.
Ils sortent de la cave avec beaucoup de précautions, mais
apparemment depuis que le prédicateur est en sureté dans sa péniche il n’y à
plus de ronde, juste une étroite surveillance du quai.
Une fois hors du terrain en friche ils prennent
tranquillement la ruelle et remonte vers le centre du village. Quelques
personnes flânent encore dans les rues avec sur le torse épinglé le macaron
tricolore à l’emblème d’Horace de Fantenay. Certains, pétillants d’admiration
commentent le show. D’ autres
prient en groupe en louant le prédicateur.
Arnak, Baccardi et Mike marchent en silence et le jeune
homme affiche une mine renfrognée en se demandant bien pourquoi Baccardi a
empêché l’élimination du prédicateur.
Une fois à l’hôtel ils montent dans la chambre de Melle
Véra, cette dernière les presse de raconter la mort d’Horace de Fantenay.
-
Il est toujours vivant ! Annonce Mike
nerveusement.
-
Comment ça, tu l’as loupé ?
Questionne-t-elle avec un brin de déception.
-
Baccardi m’a empêcher de tirer sinon crois
moi, il serait déjà froid. Répond Mike en se vautrant dans l’unique fauteuil de
la chambre.
-
Pourquoi tu as fait ça ? Ne comprend pas
Melle Véra.
-
Parce que nous aurions commit une grave
erreur. Répond Baccardi.
-
Explique ! Réclame-t-elle.
-
Nous réagissons comme si nous étions dans
notre monde où presque tout se règle à coup de sabre et de canon. Chez nous, la
mort de quelqu’un, si célèbre qu’il soit ne laisse qu’un nom sur les livres
d’histoire et quelques anecdotes racontées dans les tavernes. Ici, chez toi,
c’est bien plus compliqué car la mort de ce prédicateur n’aurait en aucun cas
entraînée une désertion de ses fidèles et encore moins un détournement de sa
doctrine. Je crois même qu’ils en auraient fait un martyr et mis de l’huile sur
le feu et accusé l’autre prédicateur d’avoir monter le coup ; je vous
laisse imaginer les suites… C’est pour toutes ces raisons que j’ai gêné Mike
pour qu’il ne puisse pas tuer cette fripouille.
-
Baccardi à raison, intervient le mage Arnak.
Moi aussi je pensais que la mort des deux prédicateurs arrangerait tout mais…
Mais à bien y réfléchir, il est certain qu’une fois assassiné ce prédicateur
aurait été érigé en victime et remplacé par un de ses proches lieutenants… Cet
assassinat aurait certainement précipité les évènements dans le mauvais sens.
Il nous faut complètement revoir notre stratégie !
-
C’est bien beau de dire ça mais si nous ne
devons plus les éliminer je ne vois pas comment les arrêter. Emet Mike.
-
Il faut les discréditer au yeux de tous et
surtout de leurs fidèles aveuglés. J’ai repensé à ce qu’avait dit Jack quand
Ellie se proposait de jouer les prostituées et d’aguicher le prédicateur. Il
avait dit que si Horace de Fantenay était surpris avec une prostituée dans son
lit il ne servait plus à rien de le tuer car les journalistes s’en chargeraient
et je crois que la solution est là.
Relate et expose Baccardi.
-
Vu son
discours sur la vertu et la moralité, reprend le mage Arnak, on ne peut en
douter et c’est bien Jack qui avait raison. Ce monde est entoilé par les médias,
et c’est là-dessus que nous devons jouer. Je n’aie pas de solution immédiate
mais nous devons vite nous y atteler. Merci Baccardi de cette clairvoyance.
Achève-t-il.
Melle Véra se passe la main sur le visage en soupirant et
s’assoit lourdement sur son lit.
-
Je n’avais pas vu les choses sous cet angle,
mais je crois aussi que Baccardi a été bien inspiré par Jack. Maintenant il est
temps pour nous de dormir, demain nous retournerons au château et nous
réfléchirons tous ensemble à ce que nous devons faire. Dit-elle en tapotant sur
son oreiller.
Sans fleur ni
couronne.
24 Juillet 11h30, Melle Véra, Baccardi, Arnak et Mike
arrivent au château. Très vite entourés par les autres membres de l’équipe, le
mage explique brièvement ce qui c’est passé puis invite à se réunir cet après
midi dans le grand salon pour en discuter.
Mike remarque que le haut des cuisses arrière d’Aline est
imprimé de rougeurs caractéristiques.
-
Toi tu as reçu du ceinturon ! Lui
fait-il amusé.
-
C’est Gary hier soir. Lui précise Aline en
remontant un peu sa robe pour en montrer davantage.
-
Pourquoi ?
-
J’ai voulu faire cuire des œufs aux
micro-ondes.
-
Ils étaient trop cuits ? Rigole Mike.
-
Pas du tout, rigole Aline, ils ont
explosé ! Si tu avais vu comment l’appareil à sauté et la porte s’est
ouverte… Nous avons tous eut peur ! Ha, ha, ha, il y avait de l’œuf
partout.
-
Explosé mais pourquoi ?
-
Moi je ne savais pas, c’est Ellie et Jack qui
m’ont expliqué après qu’on ne pouvait pas mettre n’importe quoi dans cette
machine. Trop tard, le mal était fait et Gary en à profité pour me flanquer une
raclée devant tout le monde avec son ceinturon.
-
Hou le ceinturon de Gary est épais et large,
tu as certainement un peu morflé.
-
Ho oui mais j’ai bien aimé quand même car
Gary a fait ça admirablement et n’a pas trop appuyé les coups. Répond Aline
avec un petit sourire coquin.
Un après midi studieux, le mage explique la démarche et
la façon d’opérer des deux prédicateurs afin que tous soient instruits et
lancent des idées en connaissance de cause. Il n’est plus question d’éliminer
Horace de Fantenay et Childéric Halebard physiquement ; la stratégie
adoptée est d’anéantir le prestige et le pouvoir des prédicateurs en utilisant
leurs propres démons. Chaque proposition est débattue agrémentée, acceptée ou
refusée. Une bonne participation de toute l’équipe permet de lister un bon nombre
de suggestions et c’est vers vingt heures que le mage Arnak met fin à la
réunion en félicitant Dorine et Ellie pour leur débordante imagination parfois
plus récréative que sérieuse, mais qui avait l’avantage de redonner un peu
d’oxygène au groupe.
L’idée de les corrompre sexuellement par le truchement
d’une aguicheuse est retenue bien que la mise en pratique et surtout la
réussite ne soit pas garantie. La tentation et certes un pêché mais faut-il
encore être tenté.
La délation, la calomnie par lettre anonymes en est une
autre mais demande beaucoup de prudence et réclame à ce que les dires soit
suffisamment crédibles et embrouillés pour, s’ils sont contestés, qu’il réside
toujours un doute.
D’autres idées émises par le mage semblent pour les
premiers essais, porteuses de plus d’espérances.
En ultimes recours il reste bien entendu l’élimination
physique mais tous sont maintenant d’avis que cette option doit être écartée
tant qu’il existera d’autres solutions.
Les quatre jours suivant, les idées sont affinées, Les
rôles seront distribués selon les évènements et les capacités de chacun.
Le 12 août, il est annoncé que Childéric Halebard donnera
un show sur l’esplanade du château de Foix, quand à Horace de Fantenay il à
quitté sa péniche à Toulouse pour prendre l’avion vers la capitale de
l’Irlande.
L’équipe élabore un plan d’attaque sur les suggestions du
mage.
Le 30 Juillet, Melle Véra sous un faux nom et en
utilisant un serveur fantôme, monte sur internet un groupe de soutien au
prédicateur « Les fidèles de Childéric ».
Ce même jour il est aussi annoncé que les Etats Unis
envoie des navires militaires dans l’océan indien, en mer Rouge et à l’entrée
du canal de Suez.
Melle Vera, grâce à l’inscription du club « Les
fidèles de Childéric » comme association de soutien au prédicateur,
commande des costumes sur le site officiel de Childéric Halebard. Deux soutanes
de prêcheur sympathisant pour le mage, deux longues robes à capuche et col
blanc pour Mirabelle et Lady Dark et des uniformes de scout pour les quatre autres
le tout aux couleurs verte et rouge du prédicateur.
Baccardi et Gary se charge d’acquérir sept places pour le
show, réserver un grand emplacement dans un terrain de camping à Foix, acheter
les sacs à dos, tentes, duvets, réchauds et gamelles, puis pour finir, trouver
de quoi bien boucher les oreilles du mage. Ce dernier doit pouvoir se
concentrer pour créer l’illusion et il ne peut le faire s’il y a trop de bruit.
Le 3 août les costumes sont arrivés et après l’essayage,
Melle Véra et Dorine font quelques retouches.
Les sept membres de l’équipe apprennent les cantiques,
les chants et les prières des fidèles de Childéric car il s’agit de faire bonne
impression pendant le show et surtout de ne pas se faire remarquer de mauvaise
façon.
Sur la pelouse du parc, ils s’entrainent au montage des
tentes au gonflage des matelas pneumatiques, puis au démontage et au rangement
dans les sacs à dos. Ce matériel léger et compact est nouveau pour les
originaires de Fantasmaginaire.
Le 4 août, Melle Véra, Baccardi et le mage vont
marchander cinq triangles d’or contre des Euros. Le prix du métal à augmenté et
c’est à 37 Euros le gramme que l’affaire sera conclus.
Le 6 août est une journée pluvieuse, les orages se
succèdent, c’était à prévoir il avait fait trop chaud ces derniers jours.
Le 7 Août, c’est lapin au menu car ce matin Mike à
remonté l’arbalète pour aller à la chasse.
En fin de journée, Gary entraine Mirabelle à l’usage du
fouet. Cet instrument doit être manipulé avec délicatesses et prudence et pour
Gary, le bon usage du fouet est qu’il doit imprimer la douleur sans jamais
écorcher. Une feuille d’épais papier dessin est suspendue à 1m20 du sol et Gary
fait la démonstration que le cuir fouette la feuille sans l’arracher. Il
décompose les mouvements et instruit comment évaluer la bonne distance de la
cible par rapport à la longueur de la lanière dont l’extrémité est une légère
languette plate de cuir peu épaisse.
Mirabelle s’essaye mais la feuille se déchire à chaque
coup. Gary modère et c’est avec patience qu’il montre et remontre comment se
positionner et les bons mouvements d’épaule, du bras et du poignet. Une dizaine
de feuilles plus tard, Mirabelle arrive à additionner cinq ou six coup sans
arracher le papier. Gary semble satisfait de son apprentie et arrête le cours.
En passant à côté de Mike, Mirabelle lui glisse dans
l’oreille que bientôt il remplacera la feuille. Le visage de ce dernier pâlit
d’un coup et un frisson lui hérisse tout l’épiderme ce qui n’échappe pas à
Jack.
-
Qu’est-ce qu’elle t’a dit ? Demande-t-il
avec curiosité.
-
Rien…. Une grosse bêtise. Répond Mike en
haussant les épaules.
Le 8 août, Ce matin le mage Arnak et Gary sont allés dans
le parc quérir des champignons, des plantes et du pollen. Le mage avait
consulté un livre traitant de la médecine naturelle lui donnant la comparaison
des propriétés de la flore de ce monde par rapport à celle qu’il connaissait de
Fantasmaginaire. Une fois tous ces ingrédients ramenés au château, le mage
Arnak monopolise la cuisine pour y préparer une étrange cuisine, il fabrique
des cierges dont la combustion de la mèche dégagera un gaz hallucinogène ce qui
aura pour effet d’accentuer ce qu’il imagine faire apparaitre pendant le show
de Childéric Halebard. Les quatre disciples seront chargés de les vendre aux
fidèles du prédicateur en espérant que pendant le spectacle ils les allumeront,
mais de ce dernier point, nul n’en doute.
En fin de journée, Melle Véra entraine tout le monde sauf
le Mage Arnak au dernier étage du château. Elle leur ouvre une porte jusqu’à
aujourd’hui condamnée et leur fait visiter ce qui devait être la salle de
punition de l’institution Lafleurodent.
Elle se situe sous les combles, c’est un espace assez
spacieux, un parquet de pin habille le sol et au trois quart un poteau équipé
d’un anneau ne cache pas sa fonction. Sur un côté un banc à fesser et sur
l’autre un pupitre et un bureau. Sur le mur du fond est exposé une
impressionnante collection d’instruments correctifs, il y en à pour tous les
goûts et surtout pour toutes les douleurs.
-
Vous voyez chipies et chenapans qu’ici on
peut magistralement vous punir si vous faîtes les imbéciles ! Dit Melle
Véra avec un grand sourire.
-
Un endroit parfait ! Siffle d’admiration
Gary.
-
J’aime beaucoup ! Ajoute Baccardi en
imaginant peut-être le déroulement des prochaines sanctions.
-
Je pense que cette belle pièce va bientôt
recevoir quelques visites. Adjoint Mirabelle en regardant Jack et Mike.
-
Je laisse donc ouverte cette salle pour les
amatrices et les amateurs ! Rigole Melle Véra.
Ce soir c’est dîner autour d’un feu de camps. Les
originaires de Fantasmaginaire découvrent que les moustiques d’ici sont aussi
voraces que ceux de chez eux.
Episode 56
Corvée de
vaisselle.
10 Août, les sept missionnaires embarquent dans le
monospace de Sourire direction Foix. En fin de matinée ils arrivent au terrain
de camping et le gérant les conduits aux emplacements réservés.
Le montage des tentes n’est qu’une formalité et avant
d’installer les deux tables pour le repas de midi, l’équipe fait un petit tour
du camping afin de visiter les installations et d’analyser sa population.
Au milieu des estivants, il y a déjà un bon nombre de
fidèles de Childéric Halebard installés. Certains en habitat de toile et
d’autres plus fortunés en camping-car dont quelques uns sont monumentaux et
luxueux. L’équipe se force envers eux de salutations distinguées pour faire
bonne impression. Ils remarque également que quelque vacancier n’apprécie pas
du tout la présence des fidèles de Childéric Halebard ? Sont-il pour
l’autre prédicateur ou simplement hostiles aux deux ?
Ils découvrent également la piscine mais elle ne restera
que visuelle car pas question pour des adeptes de la morale, de la pudeur et
des bonnes meurs, même s’ils ne le sont que provisoirement, de se mettre en
maillot de bain.
En début d’après midi, Sourire et Ellie se rendent au
bloc pour faire la vaisselle. L’endroit est parfaitement bâti de six petits
locaux quatre avec deux grands bacs, eau chaude et froide et les deux autres
équipés de machine à laver payantes.
Quelques minutes plus tard, deux jeunes hommes d’une
vingtaine d’années en slip de bain bien charpentés et bronzés y viennent pour
vider et nettoyer un seau. Ils toisent amusés Sourire et Ellie.
-
Hey Rirolarm, regarde-moi ces jolies
femelles ! Interpelle le premier avec un ton macho ne dissimulant pas sa
haine pour les fidèles des prédicateurs.
-
Il y en a partout dans le camp, c’est pire
que les cafards ! Cul béni jusqu’au bout. Lui répond son copain.
-
Faudrait les faire jouir ces connasses, elles
changeraient d’avis !
-
Laisse pisser Kardebri, ce sont des
Halebardiennes, elles ont fait vœux de chasteté. Ricane le second.
-
C’est du pipeau ça, elles sont chastes par
devant mais par derrière ce sont les plus salopes. Des petites garces bien
cochonnes et pourtant c’est à cause d’eux que toutes les bonnes choses sont
interdites. Plus de films érotiques, plus de sex-shop, plus de mini jupe et en
plus faut presque se cacher pour faire une partie de radada. Mais ne vous
faîtes pas d’illusion petites connasses, en France ça ne marchera jamais, quand
on aura marre, on va vous noyer dans vos bénitiers après vous avoir sodomisé,
ha, ha, ha, ha !
-
Moi j’suis sûr qu’elles n’ont jamais vu une
bite. Hey toi comment tu t’appelles ? S’adresse Rirolarm à Sourire.
Cette dernière ne répond rien.
-
Ha, ha, ha ! Tu n’as pas le droit de
parler aux mecs c’est ça ? Tu ne sais pas ce que tu perds petit ange, moi
je pourrais te montrer un beau petit joujou qui grossi quand tu le prends en
main. Regarde petite pucelle la bosse de mon slip de bain… Allez, mets-y ta
petite main angélique !
-
Si elle fait ça, elle à peur que le diable
l’embroche, ha, ha, ha, ha ! Chambre Kardebri.
-
Mais non petite pucelle, il ne faut pas
croire les prédicateurs, ils ne disent que des conneries. Allez touche-moi et
tu vas voir, il va sortir de sa coquille.
Sourire pas très rassurée se détourne du jeune homme et
replonge ses mains dans la mousse.
-
Et toi, fait Kardebri en s’approchant
d’Ellie, tu ne veux pas savoir ce que j’ai entre les jambes ?
-
Non, ça ne m’intéresse pas et ce ne doit pas
être la huitième merveille du monde. Répond Ellie.
-
Hooo, mais c’est qu’elle fait de l’humour la
garce ! S’énerve-t-il en l’attrapant par les cheveux pour la forcer à
s’agenouiller et lui plaquer son visage sur le devant de son maillot de bain.
-
Fait gaffe, elle va te la mordre !
Plaisante Rirolarm.
-
Elle n’a pas intérêt cette salope sinon je la
sodomise avec le manche de la raclette jusqu’à ce qu’il ressorte par la bouche.
Allez sale pute Halebardienne, lèche-moi le slip pour commencer !
-
Laisse tomber Kardebri, quelqu’un pourrait arriver
Et on risque d’avoir des emmerdes avec les brigades blanches.
-
Et alors, on a bien le droit de se marrer un
peu avec ces connes. Les brigades blanche je les encule aussi. Alors tu la sors
ta langue petite chienne, tu vas voir ce que c’est qu’une vraie bite de mec.
Rirolarm, tiens-lui les mains ! Dit-il en dénouant le cordon de son slip
de bain.
Ellie détourne le visage en essayant de se dégager. Le
jeune homme lui tire davantage les cheveux. Sourire tente d’intervenir mais
Rirolarm la repousse d’un seul bras en la menaçant du regard.
-
On va s’occuper de toi après ! Lui
annonce-t-il.
A ce moment là, Mirabelle et Mike pénètre dans la pièce
et constate la scène.
-
Alors on s’amuse bien ? Demande
Mirabelle.
-
Tiens voilà la mère supérieure et son
bouffon. Ricane Kardebri sans lâcher Ellie.
Mirabelle s’approche lentement, Mike ferme la porte du
local et abaisse le loquet. Les deux jeunes hommes libèrent Ellie pour faire
face.
-
Ho je vois que la mère supp en veut
aussi ! Je suis sûr qu’elle est plus gourmande que les deux autres. Se
réjouit Kardebri en faisant rouler la musculature de son torse. Dans notre
quartier, les gens comme vous on les chasse et s’ils ne veulent pas partir on
les massacre.
-
Ouais et l’autre boyscout puceau on va lui
montrer comment faut pratiquer avec les
femelles ça va surement lui faire du bien. Ricane Rirolarm.
-
Tu les massacres dis-tu ? Mais seulement
quand tu es entouré de ta bande. L’interpelle Mirabelle.
-
Parce que tu crois qu’on a peur de vous deux,
ha, ha, ha ! on va vous foutre une bonne branlée, vous enculer et après
vous irez chialer dans la soutane de votre prédicateur de merde ou portez
plainte aux brigades blanches mais on s’en fiche, avec nos potes on les attend.
Les deux jeunes hommes sont sûrs d’eux mais ils sont loin
de se douter que Mirabelle et Mike ont une grande expérience et un excellent
entrainement au combat.
Kardebri fait un pas de trop, Mirabelle est déjà sur lui,
elle bloque son coup de poing et d’un chassé le bascule au sol, l’immobilise,
lui tord le bras et lui entoure le cou à presque l’empêcher de respirer. Son
copain n’aura pas plus de chance avec Mike qui lui ne se fatigue pas d’une
lutte au corps à corps mais d’envoyer un coup de pied circulaire sur le côté du
visage de Rirolarm. Ce dernier vacille et se plaque sur le mur sans comprendre
ce qui vient de lui arriver, il essaye de vite retrouver ses esprits mais Mike
lui cisaille les genoux d’un autre coup de pied. Le jeune homme se renverse sur
le carrelage et n’aura pas le temps de se relever que les deux genoux de Mike
lui plaquent les bras au sol et que deux doigts lui saisissent la pomme d’Adam.
-
Ne bouge pas abruti ou je te l’arrache !
Menace-t-il en serrant un peu plus.
De son côté, Mirabelle à retourné sur le dos sa victime
et lui colle son index et son pouce sur les yeux.
-
Toi aussi tu ne bouges pas et met tes mains
sur ta tête sinon je t’enfonce les yeux au fond du crâne. Alors si j’ai bien
compris tu voulais nous massacrer, nous sodomiser et ensuite qu’Ellie s’occupe
de ton sexe c’est bien ça ? Répond ou j’appuie plus fort !
-
Haooo ! C’était… C’était pour
blaguer ! Haaaa ! Arrêtez, ça fait mal ! Haaaaa !
-
On adore les blagues, tu es donc bien tombé
avec nous et Ellie va se faire un plaisir de te contenter, c’est une
spécialiste tu vas voir… N’est-ce pas Ellie ?
-
Ho oui, Il a beaucoup de chance, je suis dans
le top ten des branleuses. Dit-elle hilare en ôtant le slip de bain de
Rirolarm.
A cet instant, quelqu’un essaye d’ouvrir la porte.
-
Excusez-nous, nous avons beaucoup de
vaisselle à faire il y en à partout c’est pour cela que nous avons condamné le
local ! Crie Sourire très judicieusement.
-
Ce n’est pas grave, je vais aller à
côté ! Lui répond une voix féminine.
-
Hoo mais il a un tout petit zizi ce garçon.
Constate Ellie en ne haussant pas trop le ton.
-
On ne peut pas tout avoir, il a préféré une
belle musculature et un petit cerveau à un gros sexe. Plaisante Mirabelle en
appliquant toujours ses deux index sur les yeux du pauvre Kardebri.
-
On va un peu le faire grossir. Dit Ellie en
lui balançant une bonne claque sur les bourses.
Le jeune homme hurle en repliant ses jambes, Mirabelle
lui plaque une main sur la bouche pour étouffer le cri.
-
On va se mettre d’accord jeune homme, tu ne
bouges pas et tu ne hurles pas sinon tu n’auras plus jamais l’occasion de
regarder la télévision et le reste non plus d’ailleurs. Je me suis bien fait
comprendre ? Lui dit Mirabelle en appuyant sur les yeux.
-
Hoooo… s’il-vous-plait M’dame, ça fait
mal ! Arrêtez, mes yeux haaaa !
-
Si tu me promets de ne pas hurler je retire
mes doigts.
-
Oui…. Oui, haooooo ! C’est… C’est
promis, hoooo !
-
D’accord je les retire, mais désolé, je vais
remettre ma main sur ta bouche car je crois que tu vas avoir des difficultés à
tenir ta promesse. Par contre je te préviens que si tu ne te laisse pas faire
je recommence à t’enfoncer les yeux.
-
M’dame s’il-vous plait, je ne voulais pas,
c’était juste pour rire.
-
Mais nous aussi c’est pour rire ! Ecarte
bien les jambes je vais te faire jouir mon grand ! Répond Ellie.
Elle lui attrape le sexe à pleine main et trente de lui
introduire le bout de son petit doigt dans le canal urinaire. Kardebri gigote
dans tous les sens à s’écorcher le dos sur le carrelage. Mirabelle étouffe ses
cris.
-
Dis-moi sourire, interpelle Mike, n’aurais-tu
pas envie aussi de faire plaisir à celui là, je suis certain qu’il est jaloux
de son pote.
-
Je ne vais pas le faire attendre, ce serait
injuste. Répond Sourire en lui ôtant aussi son maillot de bain.
-
Non ! non ! je m’excuse !
Panique Rirolarm.
-
Il est un peu tard, alors pareil pour toi, si
tu ne te laisses pas faire je t’enfonce les yeux dans ce qui te sert de cerveau
et je touille. Compris ? Annonce Mike en plaquant une main sur la bouche
du jeune homme.
-
Sourire s’assoit sur les jambes de Rirolarm
puis lui tord le pénis comme si elle voulait l’essorer.
Le jeune homme se contorsionne de douleur et essaye en
vain de se retourner mais Mike et Sourire tiennent bon.
Ellie et Sourire vont s’occuper du pénis et des
testicules de leurs deux victimes pendant un bon quart d’heure. Torsion,
pincement, claques, pression, étirement, écrasement, tirage de poils et j’en
passe. Quand elles finissent, les sexes des deux jeunes hommes sont rouge vif,
même par endroit violacés et leur larmes ont coulé à flots. Ils sont remis
debout. Kardebri va immédiatement vomir dans un bac. Rirolarm se passe le sexe
à l’eau froide en trépignant encore de douleur.
-
Maintenant vous allez tous les deux finir
notre vaisselle ! Ordonne Mirabelle.
Rirolarm et Kardebri s’activent à nettoyer, rincer et
essuyer assiettes, gamelles, verres et couverts sans rechigner. De temps en
temps, Mirabelle leur balance de très sévères claques sur leurs fesses nues à
pleine force. Les doigts et la paumes laissent de belles marques rouges. Les
deux jeunes hommes n’osent hurler de crainte d’être entendu et acceptent ce
nouveau traitement sans vraiment avoir d’autre choix.
Une fois la corvée achevée, Sourire et Ellie mettent la
vaisselle propre dans les deux bassines, Mike ouvre la porte du local.
-
Messieurs, nous vous souhaitons une bonne
après-midi et si vous avez encore besoin de nos services, n’hésitez pas, nous
sommes très disponibles. Leur lance Mirabelle en se dirigeant vers la sortie.
-
Madame, nos slips de bain ! Réclame
Rirolarm en montrant Mike qui les tient en main.
-
Chez nous, nous avons l’habitude de prendre
un butin au vaincu, alors, je les garde. Eclate de rire Mike en sortant du
local.
Quand Mirabelle, Sourire, Ellie et Mike reviennent aux
tentes, ils sont d’humeur plutôt joyeuse et vont communiquer cette joie en
racontant l’anecdote à Lady-Dark, Arnak et Jack.
-
Je ne suis pas certain que c’est la meilleure
façon de passer inaperçu. Reproche le mage Arnak.
-
Ils sont trop honteux pour aller raconter
qu’ils se sont fait tordre le sexe par des sympathisantes de Childéric
Halebard. Répond Mirabelle.
-
Mais que vas-tu faire de ces maillots de
bain ? Demande Lady Dark à Mike.
-
Je vais les laver, les ramener au château et
les accrocher comme trophée de mission dans le dortoir et ensuite je les
ramènerais à Fantasmaginaire comme prise de guerre. Répond Mike avec un grand
Sourire.
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