Episode 49
Le
retour au château.
10 Juillet 11h15. Melle Véra téléphone et prévient de
leur retour pour le lendemain dans la matinée.
Jack est toujours en sous vêtement car il lui reste
encore à repasser son uniforme et pour le moment Mirabelle ne lui autorise pas
à se servir du fer, sans doute veut-elle faire durer le plaisir. Il est évident
qu’il ne cesse de subir les gentilles moqueries des jeunes femmes mais il se
résout à cette humiliation et s’accommode finalement de cette légère tenue car
et il est vrai que l’atmosphère très chaude de ce mois de juillet la rend
agréable à défaut d’être présentable.
Quand à Mike, il réfléchit à la punition qu’il va
recevoir lorsque Baccardi sera là et que Mirabelle lui apprendra qu’il est
l’auteur du lit en portefeuille. Il ne se fait aucune illusion car ce châtiment
sera punitif ; il ne s’attend donc pas à trouver de l’agrément à la
sanction, du moins pas celui que la fesseuse ou le fesseur savent provoquer. Il
connait parfaitement les règles de ce jeu. Oui, malgré les apparences, cela
reste un jeu car, si punitif incarnera ce qu’il subira, ce sera toujours avec
un total consentement. D’ailleurs, d’en être prévenu à l’avance et que ce soit
probablement Mirabelle qui soit désignée pour administrer la sanction, attise
son imagination et l’excite. Il se plait aussi à penser que Baccardi pourrait
désigner Melle Véra.
Plus il pense à cette punition plus son désir d’être
châtier augmente.
Le pauvre Jack n’est pas doué pour le repassage et son
uniforme est truffé de faux plis. Le temps qu’elle rattrape ce lamentable
repassage, Mirabelle le fait mettre au piquet mains sur la tête et tout nu bien
exposé sur la terrasse du château avec interdiction de bouger. Une aubaine pour
les jeunes femmes. Lady Dark a trouvé une plume de palombe et s’amuse à lui
chatouiller le sexe jusqu’à obtenir une érection complète. La plume passe de
main en main et Ellie, Aline et Dorine vont se relayer sans discontinuer. Mike,
qui assiste à la scène dans un transat en pleure de rire. Quand Mirabelle
revient avec l’uniforme correctement repassé, elle découvre un Jack les joues
rouges arborant un sexe dur et tendu ce qui lui vaudra une bonne dizaine de
claques sur les fesses avant qu’il soit autorisé à se revêtir. Il ne s’en
offense nullement et était prêt à en accepter davantage ; une petite
frustration s’inscrit visiblement sur son visage.
10 Juillet, 10h30. Melle Véra, le mage Arnak, Gary et
Baccardi son de retour avec des photos et une bonne vingtaine de feuilles
manuscrites.
C’est au cours du repas de midi que Mirabelle informe
Baccardi du vrai coupable.
L’ex capitaine regarde Mike droit dans les yeux en se
grattant le menton.
-
Ce n’est pas très correct d’avoir laissé
Aline se faire punir à ta place. Annonce-t-il.
-
C’était juste pour faire une blague. Se
défend Mike.
-
Tu ne pouvais ignorer ce qui allait se passer
et tu l’as fait dans ce sens hein ? Questionne Baccardi d’une voix posée.
-
Oui…. Bien sûr. Ce n’est qu’une fessée et elle
aime ça. Rigole Mike.
-
Mais elle n’en n’avait peut-être pas envie à
ce moment là.
-
Ça je ne peux pas le dire. Répond Mike d’un
ton évasif.
-
Moi ce que je vais te dire Mike, c’est que tu
vas être puni. Déjà pour avoir fait mon lit en portefeuille, mais pour cela tu
ne méritais qu’une petite fessée bien dosée comme pour Aline, voir même une
fessée plaisir pour cette blague de collégien. Cependant, l’affaire est tout
autre car tu as fait punir quelqu’un à ta place et que je ne trouve pas ça
gentil, alors attends-toi à être corrigé.
Entendant ses mots un frisson à la fois de crainte et
d’envie remonte le dos de Mike.
-
Je peux m’en charger parce que je sais que
toi les hommes… Se propose Mirabelle sans dissimuler sa jubilation.
-
Oui il est vrai que je ne suis pas un fesseur
d’homme, mais je crois que cette fois je vais faire une exception.
-
Tu ne me crois pas capable d’être assez
stricte ? S’étonne Mirabelle.
-
Bien sûr que si mais c’est moi qu’il a trompé
et je n’aie pas l’habitude quand c’est du punitif, de déléguer quelqu’un
d’autre pour son accomplissement.
-
Comme tu veux. Soupire avec déception
Mirabelle.
Mike est également désappointé car il s’était fait à
l’idée libertine que Mirabelle ou Melle Véra serait l’interprète de Baccardi.
-
Je m’occuperais de ton cas demain matin car
cet après midi nous avons beaucoup de travail tous ensemble. Nous devons régler
et élaborer une embuscade. Dit Baccardi.
Jack, Ellie et Mike sont de corvée de vaisselle.
-
Je retire ce que j’ai dit l’autre fois.
Finalement je n’aimerais pas être à ta place. Evoque Jack en pensant à la
raclée que Mike va surement recevoir.
-
Bof, ce n’est pas la première fois que je
vais en prendre une grosse. Minimise Mike.
-
Ouais mais c’est quand même nettement moins
attractif. Du punitif comme celle que m’a collée Mirabelle l’autre fois je ne
l’aie pas apprécié. Moi je préfère quand c’est bien emballé. Doucement,
progressivement, enfin tu vois ce que je veux dire.
-
Oui mais ce n’est pas toujours le cas alors
faut faire avec et puis je vais te dire, de temps en temps d’en prendre une un
peu plus cuisante même si elle est moins agréable, ça permet de mieux apprécier
les autres. Lui répond Mike avec fatalisme mais aussi appuyé par l’expérience.
-
Je suis OK avec Mike, C’est bien d’en
ramasser une gratinée, moi j’aime assez…. Mais juste à l’occasion faut pas que
ça devienne une habitude. Donne son avis Ellie en essuyant les assiettes.
-
Pour
moi, faut que la douleur apporte du plaisir et qu’il soit partagé, c’est
vraiment une condition incontournable. Rétorque Jack.
-
Il y a des fesseuse et des fesseurs qui
aiment de temps en temps se lâcher et être plus sévère. Donner une vraie fessée
ou une vraie correction parce que ça leur prouve qu’ils n’ont pas perdu
l’autorité et évidement ils y prennent du plaisir. Mon fantasme s’accorde avec
eux à condition, comme le dit Ellie, que ça ne devienne pas une habitude et que
pour n’importe quel prétexte ils te mettent des volées à tour de bras.
-
Moi la bonne fessée bien cuisinée c’est
d’accord mais la grosse raclée sans sauce c’est non ! N’en démord pas
Jack.
-
Tu n’es qu’un petit joueur ! Se moque
Ellie.
-
Tu appelles ça un jeu de prendre une vraie
rouste ?
-
Mais oui Jack, c’en est un. Répond Mike.
Franchement, crois-tu que si quelque part nous n’approuvions pas on se
laisserait faire ? Crois-tu que Baccardi comme Gary, Mirabelle ou Melle
Véra oseraient punir de cette façon
n’importe qui ?
-
Mais
là c’est quand même différent. J’ai bien vu dans ses yeux, il veut te
dérouiller Mike.
-
Oui je sais, mais personne ne m’empêche de
dire non. C’est difficile à expliquer, mais au fond je suis consentant et il le
sait sinon il ne le ferait pas.
-
Tu es certain de ça ? Doute Jack.
-
Oui Jack, je peux t’affirmer que si j’allais
voir Baccardi et que je lui disais que je ne veux pas cette punition en argumentant
mon refus il n’insisterait pas. Je n’aie jamais vu une fesseuse ou un fesseur
digne de se titre punir par un châtiment corporel rude ou pas quelqu’un qui
n’était pas consentant. Il transformerait cette punition en autre chose, une
gentille fessée histoire de marquer le coup et quelques corvées histoire de
maintenir son autorité.
-
Alors, fais-le ! Vas voir
Baccardi ! Tu ne vas pas me dire que tu vas prendre du plaisir à recevoir
cette rouste quand même ? Lui propose Jack.
-
Je n’en sais rien mais je prends ce risque et
je n’irais pas voir Baccardi. Je ne sais pas comment te dire mais il y a comme
une lente fermentation intérieure à attendre la punition quand on sait qu’elle
sera punitive. Il y a comme une discrète excitation qui te prend les trippes et
qui te pousse à y consentir parce que l’authenticité d’une réelle punition est
troublante.
-
Et tes parents quand tu étais gosse, ils
attendaient que tu sois consentant pour te calquer le cul peut-être ?
Riposte dérisoirement Jack.
-
Ne mélange pas tout, c’est complètement
différent moi je te parle d’un monde d’adulte ou les enfants ne sont pas admis.
-
Oui bien sûr… Tu as raison, c’est autre
chose. Alors si tu es soumis à ce point il n’y a plus grand-chose à dire sinon
que pour moi c’est négatif d’accepter ça. Estime Jack en essuyant l’évier.
-
Mais si Jack, la preuve, Mirabelle t’en a
collé une bonne et tu as fermé ton clapet.
-
Ce n’est qu’une fessée, rien à voir avec une
correction comme le lui à promis Baccardi.
-
Et oui, ce n’était rien qu’une fessée comme
tu dis, ça commence toujours pareil et un jour Mirabelle va te foutre une toise
avec un martinet ou un ceinturon et tu la boucleras parce que tu trouveras ça
juste et peut-être étrangement excitant. Lui dit Ellie en étendant le torchon
pour qu’il sèche.
-
Tu joues la fanfaronnes comme ça, mais je
voudrais bien te voir à la place de Mike.
-
Je crois que j’aurais la même attitude que
lui : J’ai fait une connerie donc j’assume et tant pis si je m’en prends
une bien garnie parce que comme il dit, « c’est le jeu ».
-
Si cela t’arrive un jour, je te rappellerais
tes paroles d’aujourd’hui. Ricane Jack.
-
Et toi si un jour t’en prend une magistrale
sans moufeter, je te rappellerais les tiennes. Lui répond-elle du tac au tac.
Episode 50
Plan
d’attaque
Ils sont tous dans le petit salon. Le mage Arnak raconte
leur repérage. Beaucoup de routes parcourues, de photos prises et de lieux
visités pour enfin trouver un possible endroit pour tendre l’embuscade.
Baccardi d’écrit un petit village au bord du canal situé entre Carcassonne et
Castelnaudary. Ce bourg servira d’étape pour un show et une nuit de repos pour
Horace de Fantenay et sa bande.
Melle Véra lit le contenu des notes.
-
Les maisons bordant le canal sont à trente-deux
mètres du bord du quai. L’une d’elle est en restauration et donc non habitée. Son
rez-de-chaussée à été récemment muré avec des parpaings Baccardi à du faire la
courte échelle à Gary pour qu’il puisse voir ce qu’il y avait à l’intérieur. Les
escaliers et les planchers supérieurs ont été démolis. Cette grande demeure est
un cube de trois niveaux entièrement vide mais elle dispose d’une cave
accessible par une trappe à l’arrière du bâtiment. L’unique soupirail donne sur
le canal en face de deux emplacements avec électricité, eau potable et vidange
de cuve pour les péniches de plaisance. Celle du prédicateur ne peut s’amarrer
autre part. Ce soupirail constitue un poste de tir idéal. Cependant, rien ne
dit qu’Horace de Fantenay sortira en extérieur sur le pont de sa péniche et
s’il sort ce sera serré de près par ses
gardes du corps et probablement vêtu d’un gilet pare-balles.
-
Il sera impossible d’approcher la péniche à
moins d’une cinquantaine de mètres, nous avons vu les préparatifs de sa
protection à la télévision. Même les journalistes ne seront pas admis dans ce
périmètre de sécurité. Dit Mirabelle en consultant les notes prise par l’équipe
restée au château.
-
Une seule étape de nuit dans ce village et un
cordon de police interdira l’accès au quai. Un filet sera tendu en surface
d’eau et verticalement pour fermer le canal afin de compromettre toute
tentative d’accéder à la péniche à la nage. Des projecteurs éclaireront tout
l’espace. Adjoint Aline.
-
J’ai trouvé les plans et photos de la péniche
sur le net, montre Jack en étalant les copies imprimées sur la table
circulaire.
-
Dans son programme, il doit faire une grande
messe dans le gymnase de ce bourg. Le public ne pourra entrer que préalablement
passé sous les portiques électroniques et fouillé, les bouteilles, objets
lourds, portable et appareil de prise de vues sont interdits. De plus, le
prédicateur fera son show derrière une vitre blindée, les vestiaires seront
bloqués et toute entrée contrôlées par les gardes du prédicateur. Il arrivera sur
ce lieu en limousine blindée et sera serré de près par un cordon de garde du
corps. En termine Aline avec les infos moissonnées sur les chaînes de télé.
-
Autant dire qu’il est impossible de le
descendre au gymnase et même en supposant qu’un d’entre nous puisse prendre
position en face de la péniche, rien est certain s’il est si bien protégé.
Désespère Lady Dark.
-
Il existe toujours une faille dans le meilleur
des plans, il faut la trouver. Lui répond Baccardi.
-
Il faut un bon fusil avec silencieux comme
dans les films. Pense Jack.
-
Impossible, pour entrer dans la ville il y
aura des barrages mis en place cinq jours avant et je défie quelqu’un de
pouvoir passer avec une arme, même un couteau. Emet Melle Véra.
-
Mais alors comment faire ? Pose la
question Ellie.
-
J’ai pensé à une arbalète. Il y a des modèles
relativement petit avec de bonnes performances, mais à cette distance avec une
si petite arme, je pense qu’un carreau ne pourra que sérieusement le blesser à
moins de lui tirer en plein milieu du front et encore. Il faut donc percer la
pointe et remplir le carreau avec du curare ou de l’arsenic, même blessé
n’importe où, il n’aura aucune chance et le temps que ses gardes du corps le
transportent à l’hôpital, il sera mort.
-
Oui mais que ce soit un fusil, un couteau ou
une arbalète, je ne vois pas la différence pour les barrages. Evoque à juste
raison Jack.
-
Sauf que nous allons modifier l’arbalète pour
qu’elle soit entièrement démontable et qu’on puise faire que chaque pièce soit
un élément de tenue vestimentaire ou de nos sacs. Demain j’irais à Pau choisir
l’arme et l’acheter. Répond Melle Véra.
-
C’est une bonne idée de la démonter en petit
morceau et l’inclure dans les pièces et ornement d’un vêtement. Approuve Jack.
-
Et qui va tirer ? Demande Ellie.
-
Gary m’a appris et Mirabelle m’a confirmé que
Mike avait remporté beaucoup de concours de tir à l’arc et d’arbalète à
Fantasmaginaire.
-
C’est vrai ! Précise Mike.
-
Un seul petit problème, avec les matériaux
composite actuellement utilisé chez nous, je doute que les arbalètes soient de
même modèle que celles utilisées à Fantasmaginaire. Il faudra donc que Mike
s’entraine. Préconise Melle Véra.
-
Héééé ! S’écrit Gary en consultant les
plans de la péniche.
-
Qu’as-tu découvert ? Lui réclame
Baccardi.
-
Regardez un peu ça ! Pointe-t-il de son
index les toilettes du bord.
-
Ce sont des chiottes, rien que des chiottes
particulières des cabines des gardes du corps et du prédicateurs vu que le
poste d’équipage est là et qu’ils ont leur propre sanitaires. S’étonne Ellie ne
comprenant pas la joie manifestée par Gary.
-
Oui mais des toilettes avec un hublot et il
est indiqué sur le plan qu’il est ouvrant.
-
Tu n’as quand même pas l’intention d’entrer
dans la péniche par là ? Eclate de rire Aline.
-
Mais non, tu sais bien que l’approche par
terre ou par eau est utopique, mais réfléchit bien, en général, les hublots des
toilettes sont toujours ouvert et on comprend pourquoi. Ce mariole va pisser
comme tout le monde et comme tout le monde il n’y va pas avec une cuirasse et
ses gardes du corps. Donc, le bonhomme va pisser en chemisette ou pyjama et Mike
lui envoie une flèche empoisonnée en tirant dans le trou du hublot.
-
Alors dans ce cas, il faut ajouter au poison
un puissant narcotique comme ceux utilisé pour endormir les grands fauves. Dit
Melle Véra.
-
Et pourquoi donc ? Interroge Jack.
-
Parce qu’aucun poison n’a d’effet immédiat et
qu’il pourrait alors sortir des toilettes en hurlant et de ce fait donner
l’alarme ! Lui explique-t-elle.
-
Ça ne change rien, il mourra quand même.
Indique Aline.
-
Oui mais s’il donne l’alarme ; tous les
fonctionnaires de police et les gardes du prédicateur bouclent rapidement les
rues du village et perquisitionnent partout ; dans ce cas, Arnak,
Baccardi, Mike et moi on se fait prendre. Affirme Melle Véra.
-
Je comprends ! Bien vu ça… Il s’endort
comme une masse et en silence dans les chiottes… peut-être même qu’il tombera
la tête dans la cuvette ! Ni vu ni connu je t’embrouille, le mec la glisse
en sourdine. Rigole Ellie.
-
Et oui ! Ainsi pas d’alarme et le poison
aura grandement le temps de faire son effet. Arnak, Baccardi et Mike pourront
alors quitter cette cave tranquillement. Adjoint Melle Véra.
-
D’accord pour l’arbalète, mais comment
allez-vous entrer dans cette cave sans vous faire voir ? Pose la question
Lady Dark.
-
Derrière la maison il y a un grand jardin en
friche ceinturé par un haut mur de pierres. Une vielle porte vermoulue donnant dans une ruelle offre l’accès à ce
jardin c’est d’ailleurs par là que nous sommes entrés dans cette propriété et
découvert cette cave. Raconte Melle Véra.
-
Tu ne crois pas qu’elle va être visitée par
la police, car ils ne vont rien laisser au hasard ? Envisage Mirabelle.
-
Très juste mais le mage Arnak possède un
petit don bien pratique. Ricane Baccardi.
-
Ha oui, et c’est quoi ? Veut savoir
Ellie.
-
C’est simplement que je peux comme les
caméléons, prendre la couleur du décor quand je me plaque dessus et même
beaucoup mieux car je prends absolument tous les détails, je deviens fondu dans
le décor à condition de rester parfaitement immobile.
-
Et pour Mike et Baccardi ? Demande
Dorine.
-
Il suffit qu’ils se collent contre moi ou
qu’ils me tiennent la main et je leur transmets cette particularité par
mimétisme.
-
Woooo, tu déconnes là ?!!! Doute Ellie.
-
Non jeune femme, je t’en ferais la
démonstration. Promet Arnak.
-
Alors là c’est quand tu veux.
-
Ce n’est pas le moment nous avons autre chose
à penser ! Coupe Melle Véra.
-
Il y a des caméléons chez vous aussi ?
S’étonne Jack.
-
Oui, ils sont juste un peu plus gros mais ils
se nomment pareil à l’unique différence que nous l’écrivons avec un
« K » et non un « C » Répond Mirabelle.
-
Nous avons beaucoup de chose identique à vous
sur Fantasmaginaire, même les produits médicaux. Ajoute Aline.
-
Je récapitule, dit le mage, nous avons prévu
qu’une fois le coup fait, de rejoindre la ruelle de derrière c’est discret et
normalement sans risque, Je pense que le temps que l’entourage du prédicateur
se rende compte qu’il n’est pas ressorti des toilettes sera d’environs d’une
quinzaine de minutes. Ce temps est suffisant pour quitter la cave en effaçant
toutes traces de notre présence. Melle Véra m’a parlé de l’ADN et des
empreintes mais pour ce qui est de nous, nous n’existons pas dans ce monde et
aucun fichier ne peut nous dénoncer sur ces points ; de toute façon, nous
porterons des gants…Une fois dans la grande rue, comme des touristes nous
rejoignons l’hôtel où nous avons réservé des chambres pour cette nuit là, Melle
Véra nous y attendra. Nous faisons un gros dodo et le lendemain, petit déjeuner
à l’hôtel sans se presser… Si tout se passe bien nous rentreront au château
vers midi.
-
Nous ne doutons pas qu’il va y avoir du remue
ménage, poursuit Melle véra, et des contrôles après la découverte du corps
d’Horace de Fantenay, mais nous imaginons que les enquêteurs ne penseront
jamais que les coupables sont tranquillement restés au village, mais plutôt
qu’ils l’ont quitté au plus vite après leur forfait et qu’ils sont déjà loin.
-
Il vous faudra arriver au moins douze heures
avant la péniche pour ne pas que les équipes de sécurité soient déjà en place
sur le quai afin de pouvoir accéder à la cave assez facilement. Rappelle Gary.
-
Après, l’attente risque d’être longue surtout
qu’on ne pourra pas trop parler. Adjoint Baccardi.
-
Tu es prêt à ça Mike ? Lui demande le
mage.
-
Je suis prêt à tout moi, pas de problème. Bordel,
je ne le louperais pas cet Horace de mes genoux.
-
Je crois que nous pouvons déjà retenir ce
premier plan. Donc demain, Melle Véra s’occupe de trouver une arbalète et Mike
s’entraine pour la prendre bien en main. Ensuite, Gary, Baccardi et Melle Véra
commencent à voir pour le démontage de l’arme et comment la faire passer
inaperçue. Mirabelle et Ellie assisteront plus tard Melle Véra à la couture.
Une fois l’arbalète démontée et que chaque pièce aura trouvé une place dans les
vêtements et les sacs que nous porterons, Mike et Baccardi s’entraineront à
remonter l’arme avant qu’elle ne soit définitivement intégrée aux affaires.
Aline, Dorine et Jack assureront toujours la collecte d’informations et Lady
Dark nos repas. Le 22 Juillet nous partirons pour ce village, nous passerons le
barrage d’entrée grâce à nos billets pour le show que Melle Véra à acheté et
nous devrons y arriver minimum douze heures avant. Baccardi, Mike et moi nous nous rendrons dans
le poste de tir et attendrons patiemment que le prédicateur revienne à la
péniche après son show. Ensuite, il faut espérer qu’Horace de Fantenay ait une
petite envie avant d’aller dormir. Pour le final, je compte sur l’habileté de
Mike. Je pense n’avoir rien oublié. Termine ainsi le mage Arnak.
Episode 51
La sentence.
11 Juillet. Après le petit déjeuner, Baccardi rappelle à
Mike qu’il va être puni. Ce dernier répond d’un signe de tête affirmatif. C’est
dans le grand salon devant tout le monde que la punition sera exécutée prévient
Baccardi en ne dissimulant pas l’agrément de rougir les fesses du jeune homme.
10 heures, l’ex capitaine entraine Mike dans le grand
salon où sur un petit guéridon est posée une règle plate en bois. Les
spectateurs sont déjà installés. Mike regarde longuement l’instrument choisit
par Baccardi et il sait que ce genre d’outil est très cuisant. Il parait serein
et docilement se laisse conduire à la table. Baccardi se saisit de la règle et
lève légèrement son regard vers Mike en lui demandant de baisser lui-même son
short et son slip. Le jeune homme s’exécute et une fois fesses nues, les témoins
peuvent remarquer une lente érection qui se forme, mais sera-t-elle
durable ?
Baccardi le courbe
sur le bois vernis. Le plateau du guéridon est froid, Mike tire sur son polo
pour protéger son ventre. Une fois bien en position, le postérieur parfaitement
exposé, Baccardi lève le bras et d’un coup sec abat le plat de la règle en
travers des fesses de Mike. Ce dernier sursaute en expirant. C’est le premier
coup d’une bonne série. Baccardi frappe assez rudement sans toutefois être
excessif car il n’ignore pas que la règle plate est redoutable. Il claque afin
que la fessée soit juste ce qu’il faut pour être punitive et douloureuse mais
ne désire en aucun cas qu’elle soit cruelle. Mike se dandine en poussant de
petits cris étouffés. Les deux rondeurs s’impriment de bandes rouges et il ne
fait aucun doute qu’elles sont enflammées. Les jambes du puni gigotent
désordonnées et plus les coups s’additionnent plus la danse est démantibulée.
Mike ne supplie pas et accepte docilement cette fessée. Une résignation qui donne
des frissons à Jack car pour ce dernier les fessées ne peuvent être dissociés
du plaisir et il est persuadé, malgré ce que lui avait dit Mike, que ce dernier
n’y trouve pas le plus insignifiant agrément à être corrigé de la sorte.
Peut-être
vingt-cinq ou trente coups ont embrassé les fesses de Mike avant que Baccardi
stoppe. L’homme se recule de deux pas en tapotant le plat de la règle dans sa
paume et dit :
-
Celle-là était pour avoir fait mon lit en
portefeuille, maintenant tu vas en recevoir une autre pour avoir fait porter le
chapeau à Aline.
Entendant ces mots, Mike soupire longuement. Baccardi se
rapproche pour être à bonne distance.
-
Ne serais-tu pas d’accord ? Lui
réclame-t-il.
Le jeune homme hoche négativement la tête afin de signifier
qu’il n’a aucune objection à formuler.
-
Alors c’est parfait ! Dit Baccardi en
relevant son bras armé.
Le plat de la règle va et vient en claquant sur un
épiderme déjà bien rouge et Mike ne peut se retenir de chanter des
« Aillallaïe ! » en rythme.
Cette nouvelle série n’est pas plus ni moins sévère que
le premier épisode mais par l’accumulation des frappes certainement moins
supportable.
Du côté des spectateurs, Jack semble encore plus
réprouver ce nouveau chapitre. L’usage d’instruments le révolte et il préfère
de loin l’utilisation de la main nue. Mirabelle regarde attentivement comment
Baccardi opère car jusqu’à maintenant, elle n’a jamais utilisé d’instrument
pour fesser. Gary apprécie à sa juste valeur la technique. Dorine, Ellie, Lady
Dark et Melle Véra se régalent du spectacle. De son coté, Aline parait
regretter que Mike soit une deuxième fois puni de son forfait car pour elle,
les orties étaient bien suffisant. Un peu en retrait, le mage Arnak s’amuse de
ce jeu qu’il ne peut partager. Il regarde de temps en temps la scène en
affichant un petit sourire puis replonge dans un livre sur la mécanique.
Les fesses de Mike prennent une teinte vive et
l’infortuné ne cesse d’émettre de gros « Aïe ! et
Ouille ! » hachés. Il n’implore pas et ne cherche nullement à échapper
à la correction ce qui rend perplexe Jack.
Cette deuxième fessée est un peu plus longue que la
précédente et quand Baccardi arrête, le pauvre Mike tremblant expose des fesses
d’un rouge très prononcé. L’homme pose la règle sur une chaise libre et revient
à Mike pour l’aider à se relever. Il l’accompagne jusqu’au mur et lui commande
de se mettre main sur la tête au piquet short et slip aux chevilles. D’un
simple regard, il demande aux témoins de quitter le grand salon ; seul le
mage Arnak reste sur son fauteuil les yeux collés à sa lecture. Baccardi n’en
fait pas cas et sort également de la pièce.
Quelques minutes plus tard, le mage Arnak referme son
livre et s’approche de Mike.
-
Pas trop dur ? Lui demande-t-il d’une
voix douce.
-
Si un peu… Répond Mike sans se retourner.
S’il y a une prochaine fois, je viendrais vous voir avant pour que vous me
donniez un philtre magique pour avoir moins mal. Ajoute-t-il.
-
Non Mike, en aucune façon je ne me
permettrais d’intervenir dans vos petites affaires. Et puis, si je prends en
compte la particularité de vos relations, je crois que cette punition était
appropriée, n’est-ce pas ?
-
Oui…. Oui elle l’était. Répond Mike un peu
surpris par les propos d’Arnak.
-
Alors tout est pour le mieux. Maintenant,
excuse-moi, je te laisse j’ai un autre livre qui m’attend à la bibliothèque.
Termine le mage en se dirigeant vers la sortie.
Cinq minutes plus tard, Baccardi revient dans le grand
salon. Il pose une main sur l’épaule de Mike et :
-
Comment te sens-tu ? Interroge-t-il.
-
Ben… J’ai encore les fesses un peu piquantes
mais ça va. Lui répond Mike.
-
Reculottes-toi, c’est fini !
Le jeune homme remonte son slip et son short. Baccardi le
saisit par les deux épaules et le fixe droit dans les yeux.
-
Tu es un sacré gaillard toi mais je ne suis
pas étonné ! Dit-il en rigolant. Tu as été vaillant car la règle est un
instrument douloureusement mordant. Sacré Mike ! Tu as consenti à la punition et tu l’as reçu
sans protester, j’aime beaucoup cela. C’est sûr, je favorise les rondes fesses
des dames mais les tiennes ne sont pas désagréables, je n’avais pas remarqué
cela sur mon bateau à l’île de l’ouest ; faut dire que le moment n’était
pas au jeu, Ha, ha, ha ! Ceci dit, je n’y reviendrais pas et si tu me
provoques encore, je laisserais Mirabelle s’occuper de toi. Sans rancune
Mike ?
-
Sans rancune Baccardi !
-
Alors viens, allons en cuisine boire une
limonade. Invite amicalement l’homme.
En fin de matinée, Melle Véra à rapporté une arbalète et
comme elle l’avait indiqué, celle-ci est très différente de ce qui se fait à
Fantasmaginaire. Elle est beaucoup plus petite et légère et sa portée est bien
plus faible. L’après midi Mike commence l’entrainement à une vingtaine de
mètres de la cible et dès les premiers carreaux, il semble s’adapter assez
rapidement à l’arme. Trente puis quarante mètres, distance approximative à
laquelle il devra toucher Horace de Fantenay. A cette mesure, le calcul de la
trajectoire devient délicat, les carreaux sont court et légers avec une
fâcheuse tendance à changer de direction au moindre coup de vent. Deux heures
durant Mike étudie le comportement de l’arme et arrive à un résultat loin
d’être médiocre, mais il faudra encore beaucoup de tirs avant qu’il maîtrise
intégralement les caprices de cette petite arbalète.
Pendant ce temps, Jack, Aline et Ellie sont à la pêche.
Mirabelle et Lady Dark profitent du soleil allongées sur la pelouse.
En fin d’après midi, Melle Véra, Gary et Baccardi
commence le démontage de l’arme afin d’étudier les possibilités d’intégrer les
divers éléments dans les sacs et les vêtements.
Dorine et Mike sont allés se promener dans le parc main
dans la main. Pour Mirabelle qui à remarqué que Dorine avait emporté un jeu de
corde, il ne fait aucun doute que ces deux complices d’aventure vont quelque
part à l’abri des regards se faire plaisir.
Aux informations de vingt heures, il est annoncé que
Childéric Halebard fera un sermon au stade de France le 2 Aout. Trop loin pour
envisager une intervention mais tous les espoirs sont permis car ce prédicateur
pense, s’il a les autorisations, faire un tour de France afin de contrer son
opposant. Pour le moment, les missionnaires sont suffisamment occupés avec Horace
de Fantenay et aviseront plus tard ce qu’il convient d’élaborer pour Childéric
Halebard.
Ce soir, petit chahut dans le dortoir ; Jack et Mike
ont attaqué les femmes à coups de polochon. Mirabelle et Melle Véra sont venues
aider leur semblables et quelques secondes plus tard, attirés par les rires et
les cris Baccardi, Gary et le mage Arnak accourent au secours de Jack et Mike
submergé par le nombre de femmes. Grosse bagarre de polochon qui a très vite
dégénérer.
Baccardi et Gary jettent Ellie sous la douche avec sa
chemise de nuit et en profitent pour lui balancer quelques bonnes claques sur
ses fesses mouillées. Mirabelle et Aline déshabillent Jack et balancent son
pyjama par la fenêtre. Mike et le mage Arnak vident un tube de mousse à raser
dans le cou de Mirabelle.
Melle Véra, profitant de la joyeuse mêlée, se glisse dans
les chambres de Gary et Baccardi, retourne leurs lits et noue toutes les
manches de leurs chemises. Dorine et Lady Dark réussissent à coincer Mike et
lui crayonnent le visage avec du rouge à lèvre. Le mage Arnak ne doit de ne pas
être assommer par les polochons de Mirabelle et Aline qu’en se glissant sous un
lit.
Au bout d’un bon moment, épuisés, en sueur et haletants
ils déclarent tous l’armistice. Il est temps de ranger un peu, de reprendre une
douche et de se mettre sous les draps.
Episode 52
Une nouvelle
pensionnaire.
Deux jours que Mike s’entraine au tir et maintenant il
maîtrise totalement l’arbalète.
Melle Véra, Baccardi et Gary ont trouvé toutes
les astuces afin de camoufler l’ensemble des pièces de l’arme dans les sacs et
vêtements sans que cela puisse attirer l’attention.
Ce soir, c’est le bal du 13 juillet en ville, Melle Véra
les conduit avec le camion. Mike gagne un gros nounours aux fléchettes, peluche
énorme qu’il offre à Gary. Ellie fait découvrir les barbes à papa aux natifs de
Fantasmaginaire. Mirabelle, Aline et Lady Dark s’essayent à la danse rock et la
soirée se termine par un feu d’artifice.
Le lendemain, le ciel est maussade et l’humidité rend la
chaleur pesante. Dans l’atelier, Gary perce avec un minuscule foret les pointes
des carreaux pour pouvoir y introduire le sédatif et le, curare. Les forets
sont très fins et il en casse trois pourtant la perceuse à colonne entrainée
par un moteur électrique est bien plus régulière que celle de Fantasmaginaire
où il faut manœuvrer d’un pied un vilebrequin comme les machines à coudre.
C’est en milieu d’après midi qu’une automobile pénètre
dans la longue allée de graviers. Ellie et Jack reconnaissent immédiatement le
monospace de Sourire.
Elle se gare devant le château et sort de l’auto le
visage illuminé et radieux.
-
Salut tout le monde ! lance-t-elle.
-
Sourire, que fais-tu là ? Lui demande
Jack surpris de sa venue.
-
Plus de travail, mon contrat est terminé et ces
voleurs n’ont pas voulu m’embaucher ; alors j’ai fait ma valise et me
voilà. Répond-elle joyeusement.
-
Et ton maît… Enfin ton mec il n’a rien
dit ?
-
Non, lui il bosse à temps plein 10 heures par
jour. Je ne le vois presque plus.
-
Tu comptes rester combien de temps au
château ? L’interroge Melle Véra.
-
Autant que vous m’accepterez. Répond Sourire.
-
Tu sais que nous ne sommes pas ici en
vacances. Lui précise-t-elle le plus sérieusement possible.
-
Mais oui, vous préparez un coup pour
descendre les prédicateurs et si je peux me rendre utile, ce sera avec plaisir.
Le mage Arnak soupire en levant les yeux au ciel.
-
Que décide-t-on ? Demande-t-il à
Baccardi.
-
Elle est au parfum alors autant la garder
avec nous et puis, une personne de plus peut nous rendre service. Lui répond
logiquement le mage.
Mirabelle s’approche de Jack et lui demande en chuchotant
si sourire est de même fantasme que lui. Le jeune homme lui répond qu’elle est
en tous points semblable et pour la convaincre, l’informe que sourire
participait activement au site de Melle Véra avant qu’il soit fermé.
-
Très bien, fait Melle Véra à l’adresse de
sourire, Ellie va te montrer le dortoir, prend tes affaires et suis là.
C’est à ce moment que Sourire s’aperçoit de la tenue
vestimentaire d’Ellie, Dorine, Jack et Mike.
-
Qu’est-ce que c’est que ces
accoutrements ? Interroge-t-elle le regard étonné.
-
C’est ce que tu vas bientôt porter toi aussi.
Lui répond Melle Véra.
-
Moi ?
-
Oui toi Sourire ! Il me semble que tu
étais aussi inscrite à Lafleurodent ?
-
Oui mais…
-
Et bien ce sont les uniformes de
l’institution alors bienvenue !
-
Comment…. C’est ouvert ?
-
Non mais si tu veux rester avec nous, tu dois
aussi porter l’uniforme. Lui indique-t-elle avec un petit rire complice.
-
Mais tu n’as pas peur que les brigades
blanches débarquent ?
-
Ne
t’inquiètes pas, ils ne viendront plus avant un bon moment. Répond Melle Véra.
Alors tu files au dortoir et après en tenue. Ordonne-t-elle.
-
C’est que… La jupe est…
-
La jupe ne te convient pas ?
-
Elle n’est pas un peu courte ? Estime
Sourire.
-
Pour le martinet c’est parfait ! Lui
répond Melle Véra en rigolant.
-
Le… Le martinet mais… Rougit-elle en
regardant tous les autres.
-
Ne t’inquiète pas Sourire, ils sont de même
fantasme que nous sauf monsieur Arnak mais cela ne le dérange pas.
-
Ah bon, les extraterrestres aussi, vous êtes
certaine ?
-
Mais oui Sourire je ne te mentirais pas sur
un sujet aussi délicat et si tu ne te presses pas à monter au dortoir faire ton
lit et passer ton uniforme, c’est tout de suite que je vais demander à Gary ou
Baccardi de te coller une fessée. Menace-t-elle facétieusement.
Sourire ouvre le haillon du monospace, attrape ses deux
valises et suit Ellie. Elle n’en revient pas encore et au passage elle fait un
gentil clin d’œil à Gary.
Une fois dans le dortoir, elle range ses affaires puis
aidé d’Ellie fait son lit. Quelques minutes plus tard, elles se rendent à la
lingerie. Ellie lui ouvre les casiers, Sourire choisit un uniforme à sa taille
et l’enfile.
-
Alors comme ça c’est la fête à la fessée
ici ? Demande-t-elle en sortant de la cabine.
-
Doucement ma belle, faut rien exagérer, une
par jour, pas plus. Répond Ellie en blaguant.
-
Whoooo, c’est vrai ? Le prend Sourire à
la lettre.
-
Mais non, je déconne mais si tu te
débrouilles bien, pourquoi pas.
-
Et ce monsieur Gary, c’est un fesseur si j’ai
bien compris ?
-
Exact, un fesseur !
-
Whoooo, super extra, un fesseur
extraterrestre ! Comment on fait pour en recevoir une de lui ?
Interroge Sourire avec l’envie inscrite en toutes lettres sur le visage.
-
Tu lui fais un croche patte dans les
escaliers et normalement, quand il sortira de l’hosto, il devrait t’en balancer
une sévère, Ha, ha, ha, ha ! Plaisante Ellie.
-
Arrête tes bêtises, dis-moi vraiment.
-
Comment tu fais avec ton maître ?
-
Ben je fais une petite bourde, je lui parle
mal ou j’oublie de prendre le pain, enfin plein de trucs comme ça. Répond
Sourire.
-
Pour le pain tu laisses tomber mais pour le
reste t’as des chances.
-
Whooo, je sens que je vais bien me plaire
ici. Fait Sourire toute frémissante.
-
Ne t’emballes-pas, faut que je te drive un
peu. Ce n’est pas tout le temps le bal des mains fesseuses au château car il
faut assurer grave la mission. C’est du sérieux et il ne vaut mieux pas trop
délirer quand tu es dedans. Il y a aussi les corvées : courses, vaisselle,
cuisine, ménage etc. Une fois le boulot fait c’est tout bon. Lui explique
Ellie.
-
Et c’est dur ?
-
Aujourd’hui, j’ai passé deux plombes devant
la télé pour glaner des infos, j’ai assuré la vaisselle de midi et ensuite j’ai
aidé Melle Véra à la couture mais ça va, le boulot est bien partagé et il y a
assez de temps libre pour essayer de se faire bouillir la croupe.
-
Bon, et maintenant qu’est-ce qu’on
fait ? Questionne Sourire.
-
On redescend voir les autres et tu vas jouer
la star toute mignonne que tu es dans ton beau costume de scène.
-
Holala, je crois que je vais avoir le trac.
-
Mais non tu es à croquer. Lui assure Ellie.
Une fois dans le grand salon, tous les regards se
tournent vers sourire. Elle rougit légèrement en tirant un peu sur la jupe
espérant sans doute allonger le tissu de quelques millimètres.
Timidement elle s’assoit à la table où Melle Véra,
Mirabelle, Gary et Mike ont entamé une partie de tarot.
-
Comment te sens-tu comme ça ? lui
demande Melle Véra avec un peu d’ironie.
-
Un peu légère, les jupes sont vraiment
courtes. Répond Sourire gênée en serrant ses jambes.
-
Si tu fais une sottise, j’aurais peut-être le
plaisir de te frictionner les cuisses avec la paume de ma main comme ça tu
apprécieras encore mieux d’être si courte vêtue, hé, hé, hé, hé ! Rigole
Gary.
Le visage de sourire rougit encore plus ce qui n’échappe
pas à l’homme. Il sait par son attitude et les petits clins d’œil qu’elle lui
avait lancé que cette jeune femme à un petit penchant pour lui et à la première
occasion il en profitera à moins qu’elle ne lui demande discrètement une petite
fessée sans motif ce qui serait davantage à son goût. Il l’imagine déjà en
travers des ses genoux, culotte baissée offrant une jolie paire de fesses
toutes blanche. Son regard chevronné se pose de temps en temps sur le haut de
ses cuisses et sur le petit triangle de sa culotte que la courte jupe ne peut
dissimuler. Sourire n’est pas dupe et prend un certain plaisir d’être ainsi
exposée aux yeux pétillants de cet homme par qui elle voudrait sans attendre
recevoir une fessée mais tous deux savent que l’instant présent n’est qu’une
première découverte et que demain sera peut-être plus propice à une rencontre
plus chaude.
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