Episode 37
De dos et de face.
28 Juin. Une matinée ensoleillée qui annonce une chaude
journée.
Mirabelle, Baccardi, Jack et le Mage Arnak sont au
quartier général à l’affut d’une moindre info.
Melle Véra est en ville pour assurer le ravitaillement et
acheter quelques vêtements pour ses invités. Dorine, Mike et Lady Dark sont en
cuisine.
Dans le parc, Aline et Gary se promène lentement sans
suivre d’itinéraire précis. Une petite brise tiède anime les hautes branches où
les oiseaux chantent en chorale. Sur l’autre berge de la rivière, un groupe de
chevreuil vont d’une herbe à l’autre. Gary est fasciné par la flore et la
faune. Beaucoup d’arbres sont semblables à ce qui habille les territoires du nord-ouest
et nord-est à la seule différence qu’ils ne sont pas désignés de la même façon.
Gary touche les troncs, tâte les feuilles, cueille des fleurs et les respire
les senteurs qui parfois, se soulevant d’un parterre fruité sentent la fraise
des bois.
Dans l’entrelacs d’une forêt tâchée d’ombre ils avancent
puis débouchent sur un espace aéré ou est empilé le bois d’un arbre récemment
abattu. Son tronc élagué est couché sur le sol, Aline s’y assoit. Gary fait le
tour de l’espace, admire les nuances et s’enivre de parfum vert. Il sort de sa poche son canif et coupe une
branche de noisetier. Il ôte minutieusement les brindilles feuillues pour ne
garder que la tige principale qu’il fait siffler pour s’assurer de sa bonne
souplesse. Aline trousse un peu sa robe pour que ses cuisses profitent du
soleil. Gary peut aisément admirer le triangle de sa petite culotte bleu azur.
Il déambule doucement profitant de différents angles de vue. Aline ferme les
yeux et frotte furtivement l’une contre l’autre ses entrecuisses. Gary la
contourne en faisant toujours siffler sa baguette de noisetier. Aline relève un
peu plus haut sa robe en écartant très légèrement ses jambes comme pour
refroidir cette partie maintenant communicative car une petite auréole humide
marque sur le tissu à l’endroit de sa fente.
Comme un vieux film sans parole la scène est muette,
expressive de regards et de subtiles frissons. Lentement Aline se défait de sa
robe prisant un air plus neuf. Sa peau opaline absorbe la lumière.
D’un geste précis et sans hâte, Gary dégrafe le soutien
gorge. Il tombe sur les cuisses d’Aline, reste un instant en précaire
équilibre, puis bascule au sol. Deux fruits mûrs exhibés que l’homme effleure
juste du bout des doigts de crainte d’y laisser ses empreintes. Ses mains, de
chaque côté descendent doucement vers les hanches en épousant les courbes. La
ceinture de la culotte en cesse le trait. Une rupture qui rend un moment
l’image fixe. Les pouces s’introduisent et glissent le long des cuisses
emportant l’inutile. Comme à son premier jour, elle est fragile et sans parure.
Gary s’assoit à côté d’elle. Elle balance lentement comme si son corps hésitait
puis vrille et se bascule sur les genoux de l’homme en proposant sa blanche
croupe. Gary pose une main aveugle qui
devine l’offrande. Il couvre de caresses la rondeur fendue jusque plus bas,
sentir l’humidité d’une bouillante excitation. Il lève sa baguette et d’un
petit coup de poignet fait jouer sa flexibilité. Un tracé parfait marque les
fesses. Une ligne rose dessiné d’un seul jet. Un petit miaulement s’envole dans
un souffle. Gary attend que la chaleur pénètre avant de relever la baguette et
frapper de nouveau. Le corps de la belle se raidit puis se détend soumis.
Le rythme est lent pour que chaque coup soit entièrement
dégusté. Aucune violence dans le geste, cinglée juste pour que la délicate
brûlure s’introduise et s’oublie dans les chairs. Pas une striure superposée ni
croisée mais un dessin régulier d’intervalles. Une œuvre d’art exposée que pour
les yeux de son créateur et le plaisir de sa muse.
Elle sent sous son ventre le pénis tendu de Gary et le
taquine d’un discret mouvement de bassin.
Sur ses deux rondeurs les lignes uniformes et parallèles
s’additionnent pour presque se confondre. Du haut des fesses au culminant des
cuisses le graphique s’inscrit en rouge. Sifflement, soupir et silences
réguliers, un va et vient qui écrit en rouge une rédaction cinglante sur deux
pages ouvertes.
Un gémissement félin et ses mains agrippent les mollets
de Gary ; Aline est au paradis et l’homme en suit l’ascension aspiré dans
sa traîne. La nature se fait silencieuse comme pour célébrer l’instant.
Petit à petit la brise reprend sa course et les oiseaux
retrouvent leur chant.
Le bonheur et si simple…
Un peu plus tard, main dans la main, ils retournent au
château.
Pendant le repas, Melle Véra annonce à Gary que le
faussaire va lui refaire des photos avec de fausses moustaches car il à trouvé
un sosie exemplaire au niveau du visage et d’âge mais que ce dernier porte des
moustaches. Donc pour faire un doublon de carte d’identité parfaite, il faut
que la photo le soit aussi.
Dans l’après midi, Mirabelle s’installe dans le grand
salon pour consulter le journal du jour que Melle Véra à ramené de la ville.
Jack s’assoit sur le fauteuil d’en face.
-
Les nouvelles sont bonnes ?
Demande-t-il.
Mirabelle lève le nez de sa page, regarde quelques
instants Jack et replonge dans sa lecture.
-
Il n’y a rien de nouveau concernant les
prédicateurs. Répond-elle au bout d’un moment en repliant le journal.
-
Il faut attendre qu’ils reviennent en France
pour agir et pour vous d’avoir des papiers d’identité. Avance Jack.
-
Pour les papiers, ça ne devrait plus tarder
maintenant.
-
Dorine et Mike m’ont parlé du Bouchtrou.
Rapporte Jack.
-
Ha oui… Relève à peine Mirabelle.
-
Oui et surtout de la discipline à bord.
C’était plutôt dur.
-
Dur mais juste. Dit Mirabelle en remarquant
clairement que Jack n’avait pas lancé cette conversation par hasard.
-
Juste, il faut l’espérer, mais je crois que
Dorine et Mike en ont un peu rajouté.
-
Peut-on connaitre cet ajout ? Réclame
Mirabelle.
-
Enfin je ne sais pas mais il y a quand même
des… Des punitions qui me paraissent plutôt déplacées à l’encontre de personnes
majeures.
-
Ha bon, lesquelles ?
-
Je ne fais que répéter ce qu’ils m’ont dit.
prend comme assurance Jack. Ils m’ont dit que parmi les punitions il y avait la
fessée.
-
Ils t’ont dit ça ?
-
Oui et déculottée même…. Je crois qu’ils
m’ont fait marcher, hein ? Hausse les épaules Jack avec un grand sourire
moqueur.
-
Pas du tout ! Répond Mirabelle très
sérieusement.
-
Nooonnn ! Vous n’allez pas me dire
que ?
-
C’est une punition très courante dans la
marine Vagalâmeur.
-
Ben ça alors ? La fessée déculottée
comme pour des mômes.
-
Cela t’étonne Jack ?
-
Un peu oui. Quand même la fessée déculottée
pour des jeunes hommes et jeunes filles adultes c’est… Je trouve ça un peu
décalé !
-
Sans doute, mais très efficace. Assure sans
rire Mirabelle.
-
Je veux bien le croire… et vous en tant
qu’officier ?
-
Non, c’était des sanctions administrées
uniquement pour les mousses et les matelots. Précise Mirabelle.
-
Evidement, mais vous… Vous en donniez des
fessées ?
-
Non, moi je signalais s’il y avait faute et
le commandant ou capitaine décidait de la catégorie de la sanction. Ensuite, la
nature était définie et administrée par des officiers nommés pour cette
fonction. Une femme pour les garçons, un homme pour les filles. Formule
Mirabelle.
-
Une femme pour les garçons ?
-
Cela te choque Jack ?
-
Heu non… Non, non ! Au contraire ce doit
être….
-
Être quoi ?
-
Heu… Je ne sais pas. Peut-être moins sévère.
Imagine Jack tentant de donner une réponse cohérente afin de ne pas trop
s’avancer sur ce sujet brûlant.
-
Demande à Dorine et Mike. Lui propose
sarcastiquement Mirabelle.
-
Je ne vais pas les embêter avec ça.
-
Fait ce que tu veux.
-
J’espère qu’entre vous aujourd’hui il n’y a
plus de cette discipline de fer ? Interroge Jack légèrement troublé et
intrigué.
-
Tu veux parler de l’équipe que nous
formons ?
-
Oui votre équipe ! Confirme Jack.
-
D’abord c’est aussi ton équipe car tu fais
parti du groupe et pour ce qui est de la discipline de fer, comme tu dis, elle
n’a pas lieu d’être car nous ne sommes plus sur un navire dans un environnement
hostile, mais si Dorine ou Mike faisaient une grosse ânerie, ils seraient
peut-être passibles d’une punition. Répond Mirabelle sentant Jack mordre à
pleine dents l’appât.
-
Une fessée ? Questionne-t-il assez
nerveusement.
-
Pourquoi pas.
-
Et qui… Qui s’en chargerait ?
-
Moi pour Mike et pour Dorine je ne sais pas…
Peut-être Gary. Répond Mirabelle.
-
Ha bon, vous pour Mike ?
-
Oui moi ! Confirme-t-elle retranchant
ainsi toute concurrence.
-
Ho, ho ! Je comprends mieux maintenant
votre manie de me balancer des claques sur les fesses. Ricane Jack.
-
Parce que tu les méritais ! Ose Mirabelle
qui sent que Jack est piqué à l’hameçon.
-
Quand même… Moi je ne suis pas de
Fantasmaginaire et chez nous les fessées ne sont plus données au-delà de dix ou
onze ans… d’ailleurs ce n’est même plus le cas car elles sont maintenant
complètement interdites. Enfin… Je pense que dans l’intimité ça doit encore se
pratiquer dans certaines familles mais gare aux dénonciations des enfants car
avec les nouvelle lois… Dit Jack.
-
Je ne vois pas ce que ça change pour notre
groupe et comme je te l’aie dit même à ton âge je n’hésiterais pas à te
flanquer une fessée si ton comportement le nécessite. N’oublie-pas que nous
sommes en mission et qu’il doit régner dans notre équipe une certaine
discipline. Ose menacer Mirabelle en fixant Jack afin d’analyser la moindre de
ses réactions.
-
Oui je comprends mais… Fait-il un peu confus
et les joues picotées de rouge.
-
Et bien si tu comprends, ne tentes pas
d’imprudence et tu éviteras une bonne fessée déculottée. prévient Mirabelle.
-
Non, non. Vous bluffez, je suis certain que
c’est pour me faire peur ! Vous n’oseriez pas.
Mirabelle lance un regard fulgurant à Jack car elle sait
que c’est exactement l’instant de prendre l’ascendant.
-
Sur le sujet de la discipline, je n’aie pas
l’habitude de plaisanter mon cher Jack. Ne vas pas croire pour autant que je
suis intransigeante, nous ne sommes pas dans les conditions de guerre comme
nous l’étions sur le Bouchtrou. Dans notre équipe c’est différent et je sais
faire la part des choses. Je dis simplement que si tu commets une bêtise qui
met en cause la mission ou que tu manques de respect, tu recevras la correction
que tu mérites. Maintenant, si tu n’accepte pas cette petite rigueur, tu es
libre de t’en désengager et personne ne t’en voudra mais si tu poursuis avec
nous, tu dois observer nos règles de solidarité et de protection envers les
autres que par ailleurs nous te devons aussi car nous sommes avant tout des
amis. Je crois avoir été assez précise Jack ?
-
Oui bien sûr, je comprends tout à fait ce
point de vue. J’essayerai donc de ne pas franchir la ligne. Acquiesce Jack non
sans une certaine excitation.
-
Voilà, ce n’est pas plus compliqué que ça.
Achève Mirabelle en lui lançant un clin d’œil fraternel sachant déjà qu’elle à
gagné la partie et que bientôt sa main ira flirter avec les jeunes fesses de
Jack.
Episode 38
Au
diapason.
29 Juin, 7h45. Lady Dark ouvre les volets sur un ciel
maussade ce qui n’empêche nullement les lapins de gambader sur la pelouse.
Ellie ouvre un œil et regarde Aline courbée qui cherche
ses espadrilles. Ainsi le corps penché en avant, sa chemise de nuit dévoile un
tout petit peu du bas de son fessier. Ellie se frotte les yeux plusieurs fois
pour être certaine qu’ils sont bien en fonction. Pas de doute, pense-t-elle,
les petites marques un peu plus rosées qu’elle perçoit sont bien celles laissée
par une tige d’osier ou de toutes autres matières aux propriétés identiques.
Aline se relève et jette un regard vers Ellie qui rapidement referme les yeux
pour ne pas être surprise à espionner.
-
Debout Ellie ! allez feignante, c’est à
notre tour de préparer le petit déjeuner. Lui crie-t-elle en la secouant.
-
Raaaah ! On n’peut pas reculer le p’tit
dej vers 10 heures. Grogne-t-elle en sortant un pied de ses draps.
8h30, le café, le thé est servi et les tartines beurrées.
Autour de la table on discute de choses et d’autres. Melle Véra propose qu’ils
se tutoient tous, proposition adoptée.
Ellie chuchote
dans le creux de l’oreille de Jack. Elle lui donne rendez vous dans une heure
dans le hall d’entrée du château.
9h30 Jack rejoint Ellie.
-
Qu’est-ce que c’est que ces messes basses à
table. Qu’as-tu à me dire de si confidentiel ? réclame-t-il.
-
Pas ici, viens trouvons un endroit
tranquille.
-
Tranquille ? Dans le parc alors.
-
Non, allons dans la bibliothèque, il n’y a
jamais personne.
Ellie et Jack pénètre dans la grande bibliothèque,
l’inspecte brièvement puis s’assoient dans un canapé.
-
Aline s’est prise une rouste ! Annonce
Ellie d’un seul trait.
-
Aline… Ha bon, comment peux-tu savoir ça,
elle te l’a dit ?
Ellie raconte ce qu’elle à remarqué ce matin au levé.
-
Tu es certaine que ce sont des traces de
badine ?
-
Absolument ! je sais très bien
reconnaitre ce genre de marques.
-
Que veux-tu que je te dise, elle a dû faire
une bêtise et elle a été punie, voilà tout. Dit Jack comme si c’était une
évidence.
-
Alors toi tu me sidères !
-
Je ne vois pas ce qu’il y a de sidérant.
-
Ben non pardi, tout va bien. Aline se fait
rougir les fesses et à part ça, rien à voir, circulez ! Par curiosité, tu
ne saurais pas qui lui à fait ça ? Pose-t-elle la question.
-
Peut-être Gary. Répond Jack.
-
Pourquoi Gary ?
-
Parce qu’hier, j’ai eut une petite discussion
avec Mirabelle et que ce que je spéculais elle me l’a plus ou moins confirmé.
-
Déballe ! L’invite Ellie.
-
Tu as lu le livre et dans celui-ci sans
donner de détail, il est écrit que sur le Bouchtrou la discipline était assez
rigoureuse.
-
Oui mais ça ce n’est pas un scoop ; à
cette époque ça ne rigolait pas sur les rafiots.
-
Cette époque comme tu dis elle ne date que
d’un peu plus de deux ans et qu’aujourd’hui rien n’a changé. Précise Jack.
-
Admettons, mais venons-en à ce que Mirabelle
t’a dit.
-
Elle m’a affirmé, sans être aussi dure que
dans leur marine, qu’il y avait aussi dans le groupe des règles à respecter et
que si un membre faisait une bêtise il était sanctionné. Relate Jack.
-
Et la sanction ce sont les coups de
badine ?
-
Si Aline en a les marques je suppose que oui.
Maintenant Mirabelle m’a parlé d’autres punitions.
-
J’écoute, vas-y envoie le menu des réjouissances
T.V.A comprise. Quémande Ellie frémissante.
-
Elle ne m’a pas parlé de tout mais au moins
d’une qui va bien te plaire car c’est la fessée, fessée déculottée ça va de
soi. Révèle Jack avec un petit sourire coquin.
-
Tu déconnes ?
-
C’est ce que m’a dit Mirabelle et elle
semblait très rationnelle…. Maintenant, tu n’es nullement obligé de me croire
puisque parait-il je délire.
-
Elle t’a vraiment dit ça ? Doute un peu
Ellie.
-
Oui, et comme je fais partie du groupe donc,
c’est aussi valable pour moi.
-
Hola Jack, si tu fais parti du groupe moi
aussi et pour la fessée, j’ai soudainement envie de te croire. Dis-moi,
qu’est-ce qu’il faut faire pour en prendre une parce que j’ai des vapeurs à
faire péter la soupape et je n’arrête pas de me masturber dans la douche en
rêvant de mes fesses claquées.
-
Je n’en sais trop rien moi ! Ne sais pas
quoi répondre Jack.
-
Vider le sac de poivre dans la soupe, casser
tous les carreaux du château ? Propose Ellie en se trémoussant sur le
canapé.
-
Cesse tes enfantillages, sérieusement tout ce
que je sais c’est qu’il ne faut pas faire quelque chose qui mettrait en péril
la mission.
-
Personne n’a envie de faire ça et je ne crois
pas qu’Aline… S’étonne Ellie.
-
Ou simplement ne pas respecter certaines
consignes… En fait j’ignore complètement ce que sont les limites, mais à bien y
réfléchir elles ne doivent pas être si inaccessible que ça… C’est juste un
exemple, mais Mirabelle m’a menacé d’une fessée si je recommençais à
l’éclabousser avec de l’eau de vaisselle. Comme c’est une raison somme toute
assez futile qui n’a rien à voir avec la mission, je pense qu’il y a
certainement une partie de jeu dans tout ça. Présume Jack.
-
Donc, on peut dire tu avais raison en pensant
que Mirabelle est une fesseuse. Adjoint Ellie.
-
Voilà, tu as tout compris !
-
Une fesseuse pour mec, mais qui s’y colle
pour les belles nanas comme moi ? Se pose la question Ellie.
-
Mirabelle m’a parlé que Gary serait un
possible exécutant et c’est pour ça que je pense que c’est lui qui à badiné
Aline.
-
Ooooh Jack, c’est de la balle ça !!! Je
te jure que si tu ne me monte pas une baraque et que je réussi à en prendre une
rapidement, je te fais une branlette comme jamais. Promet Ellie en récompense.
-
Ellie !!!! S’offusque Jack en roulant de
grands yeux.
-
Fait pas ton petit effarouché Jack, tu ne le
regretteras pas, j’ai des paluches expertes et je me coupe régulièrement les
ongles.
-
Quitte à ce qu’on me tripote, c’est surtout
avec les mains de Dorine que je voudrais bien m’entretenir en particulier. En
rêve-t-il l’échange.
-
Avec Dorine ? Houla, je crois que Mike
le digèrerait mal.
-
C’est tout bon, il a laissé son sabre chez
lui. Blague Jack.
-
Oui mais il y en a au mur du bureau de la
direction, alors fait gaffe à ton zizi mon pote.
-
On verra… Faut que je me sauve, je dois me
mettre sur l’ordi.
-
N’arrive pas à la bourre, tu risquerais de
prendre une fessée, ha, ha, ha, ha ! Plaisante Ellie.
Un peu plus tard dans le couloir du second niveau, le
mage Arnak invite Mirabelle à entrer dans sa chambre.
-
Hé bien mage Arnak, vous conviez des femmes
dans vos appartements maintenant ? S’amuse-t-elle de la situation.
-
N’y vois aucune mauvaise intention Mirabelle,
c’est juste pour vous entretenir d’Ellie et Jack. Rigole-t-il.
-
Il y a un problème ? Demande Mirabelle
en fronçant les sourcils.
-
Aucunement, assieds-toi et cesse de me
vouvoyer, c’est la consigne ! Ce matin, je désirais prendre un peu l’air
quand presque arrivé dans le hall, j’ai surpris une conversation entre Ellie et
Jack. Ils souhaitaient se rendre à la bibliothèque pour être plus tranquilles.
J’avoue qu’à l’instant je ne pensais qu’à la sécurité de notre mission et
j’imaginais qu’ils voulaient soit déserter ou bien pire. Alors avant eux je me
suis rendu à la bibliothèque pour écouter ce qu’il avait à se dire.
-
Il n’y a pas de cachette dans la
bibliothèque. S’étonne Mirabelle.
-
Certes mais je suis un mage et je connais
nombre d’enchantements et mille façon de passer inaperçu ; tours
d’illusions et de magies hérités de mes illustres prédécesseurs. Je suis comme
le caméléon et je prends couleurs et détails d’où je suis adossé et je deviens
décor. Rassures-toi mirabelle, je n’utilise cette malice que dans une absolue
nécessité et ne va pas croire que j’épie vos vies intimes.
-
Je l’espère mage Arnak.
-
Tu as ma parole. Assure-t-il le plus
sérieusement du monde.
-
Alors, que nous réserve-t-il ces deux
là ?
Le mage rapporte au mot près la conversation d’Ellie et
Jack. A la fin du récit Mirabelle éclate de rire.
-
Pour Jack c’était déjà une certitude mais
pour Ellie, ha, ha, ha, ha !
-
Belle manœuvre Mirabelle. Applaudit le mage.
-
Oui… Mais je suppose que cela ne dois pas
t’amuser autant que moi.
-
Je n’ai pas ce fantasme mais il ne me dérange
nullement. Je suis de Fantasmaginaire Mirabelle.
-
Bien sûr et à ce titre toi aussi tu as ton
Fantasme. Suppute-t-elle.
-
On en a tous un, mais c’est plus compliqué
pour les mages. Nous ne sommes pas des élus et nous n’avons aucune inquêtrice.
Nous nous accommodons parfaitement de ce manque et pas d’inquiétude ni de
compassion à avoir, nous aussi, nous nous amusons.
-
Je suis content pour toi. Dit Mirabelle d’un
ton soulagé.
-
Je ne te demanderais qu’une chose Mirabelle,
à toi comme pour les autres d’ailleurs… Vous pouvez jouer comme il vous plait
mais jamais cela ne doit influer de mauvaise manière sur la mission. Tu es donc
mon porte parole.
-
C’est une chose parfaitement entendu Mage
Arnak surtout que nous devons faire attention de ne pas être surpris par
Baccardi ; il ne comprendrait pas.
-
Baccardi sait parfaitement le motif de la
quête des vagalameurs, ceci dit, évitez qu’il en soit témoin. Par contre,
maintenant je sais ce que devait devenir l’établissement de Melle Véra. Pouffe
Arnak.
-
Avec les aveux d’Ellie et Jack c’est évident.
-
Le hasard est parfois espiègle…. Mais est-ce
que le hasard existe ? Bon, inutile d’épiloguer davantage. Allons en
cuisine prendre un thé Mirabelle.
-
Volontiers ! Accepte-t-elle en lui
emboîtant le pas.
Episode 39
Brigade blanche.
En début d’après midi, le faussaire arrive au château
pour prendre des photos de Gary avec les moustaches ce qui à bien fait rire
tout le monde d’autant plus que le voila obligé de les laisser pousser pour
éviter de s’en coller des fausses.
Vers 18 heures une voiture de la brigade volontaire
pénètre dans la propriété. Quatre hommes
en sortent et sonnent à la porte. Melle Véra ouvre.
-
Bonjour messieurs. Lance-t-elle froidement.
Le premier, un jeune grand, assez costaud cheveux blonds
coupés court portant des lunettes noires et un blouson en toile kaki essaye
d’entrer. Melle Véra le repousse à l’extérieur.
-
J’ai dit bonjour Messieurs !
Répète-t-elle plus sèchement.
-
Heu oui, bonjour madame. Se soumet pour tous
un autre plus petit en retirant les mains des poches de sa veste en lin.
-
Que désirez-vous ?
-
Nous avons appris que vous aviez des
pensionnaires et nous venons nous assurer que ces individus ne sont pas là sur
votre invitation pour pratiquer des actes jugés prohibés et contraires aux
bonnes mœurs. Donne-t-il comme explication.
-
De quels genres d’actes voulez-vous
parler ?
Le grand blond reprend la tête du groupe.
-
Vous savez très bien de quoi on parle, on
vous teint à l’œil car vous êtes une perverse.
Gary qui se trouve dans le hall d’entrée s’approche.
-
Dis-moi le mariole, j’ai bien entendu que tu
traitais Melle Véra de perverse ?
-
Oui et ce n’est un secret pour personne.
Répond le blond.
D’un geste rapide Gary lui fait sauter ses lunettes.
-
Quand je parle avec quelqu’un j’aime bien
voir ses yeux. Dit-il.
Le blond lève le poing aussitôt rabaissé par un de ses
collègues.
-
Pas de bêtise Moudujnou ! On n’est pas
là pour ça.
-
Il a raison ton copain. Dit Baccardi qui
vient d’arriver.
Le blond nommé Moudujnou ramasse ses lunettes les dents
serrées.
Un plus âgé, la cinquantaine, cheveux épais et grisonnant
en costumes bleu marine et chaussure vernis, intervient.
-
Excusez l’emportement de notre ami, il est
jeune et fougueux. Nous avons tous été jeunes, hein ? Nous venons
simplement contrôler les identités de vos pensionnaires Melle Véra.
-
Premièrement, ce ne sont pas mes
pensionnaires mais mes invités qui sont venus passer quelques temps ici et
visiter notre région. Ils ont simplement répondu à une annonce ou je proposais
l’ébergement en chambre d’hôte dans mon château. Hébergement payant car vous
vous rendez bien compte qu’entretenir cette demeure nécessite un peu d’avoir.
Deuxièmement, vous n’êtes pas habilité à demander les papiers d’identité sans
être accompagné d’un officier de police et de ce fait, nul n’est obligé de vous
les présenter.
-
Bien entendu Melle Véra mais nous pourrions
faire venir un fonctionnaire de police ou pire la brigade des mœurs. Menace
l’homme au costume bleu marine.
-
Sous quel motif ? Le coupe la maîtresse
de maison.
-
La conviction que vous avez repris une
activité interdite et vous balancer en prison. Déclare Moudujnou.
-
Et bien faîtes donc cette démarche !
Leur propose Melle Véra.
-
Nous n’en sommes pas là, reprend le plus âgé
en faisant les gros yeux au blond, peut-être simplement nous laisser inspecter
vos locaux pour s’assurer qu’il n’y a rien d’anormal.
-
Très bien entrez et visitez tout ce que vous
voulez, je vous suis et je vais vous ouvrir toutes les portes condamnés.
-
Moudujnou et Félepitr, vous restez avec ses
messieurs dames, vous noter leurs noms, vous comptez combien ils sont et vous
nous attendez. Moudujnou, pas de sottise sinon je te vire de la brigade.
Déclare le responsable du groupe avant de suivre Melle Véra.
Le nommé Félepitr est encore plus jeune que son collègue
Moudujnou. Il doit tout juste avoir vingt ans.
Il est maigre et porte une chemise noire trop grande pour lui, une veste
clair en lin dont les épaules ne tombe pas bien ; ses cheveux coupés à ras
lui donnent l’air d’une jeune recrue un peu empêtrée.
Melle Véra ouvre un petit placard et en sort un gros
trousseau de clef.
-
Je vous préviens messieurs, dit-elle en leur
faisant signe de la suivre, il y a longtemps que le ménage n’as pas été fait
dans les locaux fermés alors il y a de la poussière.
Gary et Baccardi retournent au grand salon suivit de
Moudujnou et Félepitr.
Ellie, Aline, Lady Dark et Mirabelle jouent au tarot,
Jack est a son ordinateur, le mage Arnak dans ses pensés et Dorine et Mike au
jeu d’échec. Baccardi se rassoit sur un fauteuil et reprend la lecture qu’il
avait abandonnée. Gary se remet à la réparation d’une chaise.
Félepitr note sur son carnet le nombre de personne et
leur sexe. En passant à coté de la table ou les femmes jouent au tarot,
Mirabelle l’interpelle.
-
Vous ne dites jamais bonjour quand vous
entrez quelque part ? Lui demande-t-elle.
-
Si… Si bien sûr, bonjours ! Répond-il en
se forçant d’un sourire.
-
Et ton collègue il est muet ? Remet
Mirabelle.
-
Bonjour ! Lance Moudujnou comme s’il
envoyait un os à un chien.
Félepitr referme son carnet et s’assoit sur une chaise
libre. Son collègue s’approche de Dorine et Mike.
-
Vous avez quel âge ? Réclame-t-il.
Dorine et Mike ne répondent pas et continuent leur jeu
sans détourner le regard.
-
Toi la minette, toute mignonne et toute
jeune, Tu es avec eux, tu les connais ?
Dorine ne répond rien et ne lève même pas un œil vers
Moudujnou. Le visage de ce dernier se crispe et reflète l’agacement.
-
Tu le sais que la Véra voulais ouvrir ici un
établissement bizarre, répond-moi ? Peut-être organisent-elle des orgies,
des soirées coquines où tu fais le service à poil et ces hommes abusent de
toi, ils te touchent, te pénètrent Hein ? Si tu les dénonces on les
balance en prison ces obsédés de cochons.
Dorine reste silencieuse.
-
Je vois, peut-être que tu aimes ça te faire
sodomiser ou les sucer en série, tu es aussi une petite perverse ! Insiste
Moudujnou.
-
Toi si tu continues, ma copine va bientôt de
faire mal à l’endroit où normalement tu devrais avoir des couilles. Lui répond
Mike en relevant son regard.
Derrière, Gary, Baccardi et Mirabelle surveillent
attentivement ce qui se passe prêts à intervenir. Enfoncé dans sa chaise,
Félepitr commence à paniquer sans trop savoir ce qu’il doit faire.
-
Qu’est-ce que t’as dit petit con !
Eructe Moudujnou en avançant sa main vers le col de Mike.
D’un geste rapide,
Dorine lui saisit le bras, lui tord et lui envoie un coup de genou dans les
parties. Moudujnou hurle et tente de se redresser, Mike se lève d’un bond,
l’attrape derrière la nuque et lui écrase violement la face contre l’angle de
la table.
Moudujnou tombe en
arrière le nez et la lèvre en sang. Baccardi et Gary approche tranquillement
pendant que Mirabelle d’un regard explicite fait comprendre à Félepitr de
tranquillement rester assit.
Gary et Baccardi relève Moudujnou et le traîne dans la
cuisine. Aline les suit pour assurer les premiers soins car visiblement il a le
nez fracturé. Lady Dark va chercher une éponge pour laver les gouttes de sang
sur le sol.
-
Vous n’avez pas trop perdu la main. Félicite
Mirabelle.
-
Faut dire qu’à la caserne ils nous ont bien
remis en forme. Rigole Dorine.
-
Bordel on ne l’a pas loupé ! Se Bidonne
Mike.
Ellie est toute pâle, ses doigts sont encore en éventail
mais sans les cartes, ces dernières sont éparpillées sur la moquette.
-
Ça va Ellie ? Lui demande Mirabelle.
-
Heu… Un peu rapide pour moi, on peut faire un
replay. Dit-elle en reprenant des couleurs.
Dix minutes plus tard, Gary et Baccardi ramène Moudujnou
et l’installe dans un fauteuil. Aline lui a confectionné un monstrueux
pansement avec du large collant bien appliqué sur la peau. Son collègue vient
de suite à son chevet, mais le pauvre Moudijnou à semble-t-il des difficultés à
refaire surface.
Une bonne demi-heure plus tard, Melle Véra est de retour
avec les deux autres.
-
Que c’est-il passé ? Demande l’homme au
costume bleu marine en constatant l’état de Moudujnou et se précipitant sur
Félepitr.
-
C’est Moudujnou, monsieur Levertueu, il à
insulté… Enfin il à dit que la demoiselle était… Heu une… Enfin vous savez…
Bafouille Félepitr.
-
Il à encore raconté des conneries c’est
ça ? S’emporte l’homme.
-
Oui et la demoiselle et le jeune homme l’ont
mal pris et…
-
C’est bon j’ai compris, emmenez-moi
cet-imbécile dans la voiture ! Ordonne-t-il à ses deux acolytes.
-
La visite vous a-t-elle satisfaite ? Lui
demande Melle Véra non sans dissimuler une pointe de narquoiserie.
-
Oui, parfait, nous nous excusons du dérangement.
Au revoir Melle Véra.
L’homme repart et de derrière les fenêtres on l’entend
hurler contre Moudujnou.
-
Qui sont ces marioles et quel droit
ont-ils ? Questionne Gary.
-
C’est la brigade des volontaires blancs. Une
milice en quelque sorte. Des malades, gardiens de la moralité et de la vertu
qu’ils se réclament. Le département leur donne un statut mais ils ne sont
nullement assermentés et n’ont que le pouvoir de se renseigner et dénoncer aux
gendarmes celles et ceux qu’ils soupçonnent d’enfreindre la loi sur les bonnes
mœurs.
-
Ne risquent-ils pas de se plaindre à la
gendarmerie. Parce que l’autre, il a le nez en petit morceaux. ?
S’inquiète Jack.
-
Les gendarmes de la région ne les supportent
pas, on peut même dire qu’ils les détestent alors même s’ils se plaignent, ils
ne feront aucune enquête ou ils feront semblant.
-
Alors pourquoi les avoir autorisés à
visiter ? Interroge Mirabelle.
-
Parce que je les crois capables de faire
intervenir la brigade des mœurs. Ils ont visité, ils sont contents et même
s’ils n’ont rien trouvé ils ont l’impression d’avoir fait leur devoir, ça leur
suffit.
-
Et pour le grand blond, lui peut-être que…
-
Rien à craindre, il n’ira pas se vanter
d’avoir pris une raclé par des plus petits que lui. Dommage, il aurait dû lire
le livre des naufragés du Bouchtrou avant de venir les asticoter. Hi, hi, hi,
hi ! Plaisante Véra.
-
Alors on a bien fait. Se gargarise Dorine.
-
Parfait ! Je me suis beaucoup divertit.
Dit le Mage Arnak en s’étirant.
-
Belle démonstration. Apprécie Baccardi.
-
Ce n’est pas le tout de discuter mais
faudrait peut-être penser au dîner. Coupe Lady Dark.
Episode 40
Une page oubliée.
30 Juin. Le quartier général est vide. A la télévision,
les informations sont répétitives et ne donnent pas de nouveau éléments sur les
prédicateurs.
Dans le silence feutré de la bibliothèque, le mage Arnak
relit toutes ses notes et certains passages surlignés des textes que Jack lui à
déniché sur les sites officiels des deux prédicateurs. Sur des feuilles
volantes qu’il à soigneusement numérotées, Arnak écrit encore quelques derniers
commentaires.
Baccardi est aux Champignons avec Melle Véra, Jack et
Ellie sont à la pêche.
Mirabelle Donne rendez-vous à Lady Dark, Aline, Dorine,
Gary et Mike dans le bureau. Elle les informe des derniers événements concernant
Ellie et Jack mais aussi des recommandations du mage.
-
Pour Jack c’était évident, j’avais bien
entendu quand il a parlé malencontreusement de son rendez-vous avec une
fesseuse et qu’ensuite entre eux, c’étaient des « Tu vois de quoi je
parle » ou des « Tu sais qui » Etc. Relate Aline.
-
Ouais et ce pensionnat devait accueillir des
adultes très consentants qui devaient avoir, soit le rôle de profs soit celui
d’élèves avec punitions corporelles en tous genres. Estime Gary.
-
Mais pourquoi mettre Baccardi à l’écart
? Questionne Lady Dark.
-
Par respect pour lui et de plus, il n’a pas à
connaitre la nature de nos fantasmes. Lui répond Mirabelle.
-
Oui, peut-être que ça ne l’amuserait pas du
tout et cela engendrerait des tensions dans le groupe. Ajoute Aline.
-
Baccardi Ha, ha, ha, ha ! Eclate de rire
Lady Dark.
-
Qu’est-ce qui te prends ? Lui demande
Gary.
-
Mais Baccardi est un fesseur hors pair.
Dévoile Lady Dark.
-
Que dis-tu ? N’en croit as ses oreilles
Mirabelle.
-
J’ai découvert cette particularité sur l’île
de l’ouest quand nous étions ses prisonniers. Une première fois il m’avait
fessé pour me punir d’avoir tenté de vous venir en aide. Celle-là fut dure et
copieuse, je l’avoue. Deux jours plus tard, j’avais fait un peu trop cuire des
pommes de sable et après le repas, il m’a entrainé dans la jungle. Une fois
assez loin du camp, il m’a gentiment rappelé ma bourde et qu’il voyait là une
bonne occasion de me mettre une autre fessée. Sur le coup je n’étais pas fière,
mais ce ne fut pas une fessée comme la précédente. Ah que non, ce fut un
véritable bonheur ! Une fessée sensuelle et magique comme je n’en n’avais
jamais reçue tant que je m’étonnais qu’un capitaine si redouté par sa cruauté
puisse avoir ce don.
-
Meilleur que moi ? Demande Gary avec une
pointe de jalousie.
-
Je ne dirais pas meilleur mais plutôt
différent. Lui répond Lady Dark. Hoooo, Le lendemain il recommençait et je peux
vous assurer qu’il m’emportait par la fessée dans un doux nuage de béatitude.
J’avais découvert la face caché de cet homme qui était en totale opposition
avec ce qu’il montrait publiquement.
-
C’est donc pour ça que tu ne voulais pas
quitter l’île de l’ouest ? Rigole Mike.
-
Oui, j’étais tombé amoureuse de Baccardi
autant qu’il l’était de moi. Un vrai coup de foudre ! Il en à même tué sa
seconde Chapoclak car elle était défiante et jalouse et ne supportait pas mon
statut de favorite. Oui je suis resté avec lui sur l’île de l’ouest parce que
je pensais qu’aucun inquêteur ne pourrait m’accorder ce que Baccardi m’offrait.
Avec moi il était doux, prévenant, charmant, délicat et aucun membre de son
équipage n’osait me manquer de respect sous peine de subir ses foudres. Même
quand nous avons quitté l’île et qu’il devait s’absenter du navire pour
négocier avec les Crèvesueurs, il chargeait Glassalo de veiller sur moi. Je
peux vous assurer que j’étais heureuse sur le troudanlo 2. Pourtant, un jour,
comme vous je fus emporté vers Fantasmaginaire par un bel inquêteur. Je me
souviens bien de ce moment et du visage ravagé de Baccardi quand nous avons
quitté son navire. Il n’a pas pleuré parce qu’il devait faire bonne figure
devant son équipage mais je suis certaine qu’une fois seul dans sa cabine il à
dû versé toutes les larmes de son corps.
-
Hé bien, il y en a encore à écrire quelques
pages sur les naufragés de l’île de l’ouest. Dit Dorine en s’installant dans le
fauteuil du bureau.
-
Mais pourquoi ne nous en a-t-il jamais parlé
qu’il était un adepte de la fessée ? Questionne Aline.
-
Tout simplement par ce que je ne lui aie
jamais révélé vos tendances. Répond Lady Dark.
-
Comme tu nous avais jamais révélé les siennes
jusqu’à aujourd’hui. Alors c’est logique. Adjoint Gary.
-
Parfait, il n’y a donc plus de problème, on
va tout lui dire et voilà. S’enthousiasme Mirabelle.
-
Il serait plus sage que ce soit moi qui
l’enseigne. Propose Lady Dark.
-
Tu as carte blanche mais fait vite j’ai les
mains qui me démangent. Lui lance Gary avec un grand sourire.
Dans le milieu de l’après midi, Baccardi est instruit. Il
débarque dans le salon en affichant une mine réjouie.
-
Celle-là elle est bien bonne !
Lance-t-il à Mirabelle, Aline et Gary qui s’amusent avec l’aspirateur.
-
Je suppose que Lady Dark t’a causé ? lui
fait Gary.
-
Oui et du coup je n’aie pas résisté à
m’occuper d’elle. Hoooooo, il y avait tellement longtemps. Dit-il en levant ses
yeux brillants de satisfaction vers le haut plafond.
-
Hé ben, tu n’as pas perdu de temps dis-moi.
Pouffe Mirabelle.
-
Mais comment avons pu nous ignorer à ce
point ? Interroge Baccardi.
-
Parce que c’est comme ça. Répond évasivement
Gary.
-
Alors il parait qu’Ellie aussi ?
Questionne-t-il non sans une idée derrière la tête.
-
Oui et Jack et également Melle Véra. Ajoute
Mirabelle.
-
Pour Jack on ne pouvait guère se tromper, il
l’avait plus ou moins avoué. Pour Melle Véra, j’avais quelques doutes car
j’imaginais bien que cette institution n’était pas faite pour des étudiants
bien sages. Dit Baccardi.
-
Hum, pour Melle Véra, ne brusquons pas les
choses… Se garde Mirabelle.
-
En tout cas, voilà qui unis encore plus notre
groupe conclut Baccardi en quittant le salon d’un pas léger.
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