Episode 30
Partie de pêche.
Ce matin je me levais guilleret et j’enfilais ce que
Clakett avait fait de mon pantalon. C’était à prévoir, elle en avait coupé un
short et je m’en amusais. D’ailleurs, avec ce qui restait de ce qui fut un
magnifique bermuda, je pense qu’elle n’avait pas vraiment d’autre alternative et
qu’elle n’en n’a pas cherché… Cette solution ne pouvait que la combler et pour
tout dire, ça ne me déplaisait pas non plus.
Au petit déjeuner, Dorine nous donnait des nouvelles très
rassurantes d’Amuramon. D’autant plus rassurante que c’est Anizett qui l’avait
remplacé et parait-il que le naufragé voyant sa belle en avait repris bien plus
de tonus qu’avec le meilleur des remèdes qu’Aline aurait pu lui préparer.
En face de moi, Clakett m’envoyait de discrets clins
d’œil, mon visage me picotait et mon sexe me chatouillait agréablement.
Enfin, aujourd’hui, j’allais être avec elle et lui offrir
mon moi et plus particulièrement mes fesses. Notre rendez-vous n’était pas pour
ce matin, car je devais avec Dorine aller à la pêche afin de tester mes
leurres. Il était grandement temps de prendre du poisson car nos réserves
étaient à sec et cela faisait déjà trois jours que nos menus se composaient de
racines, de pommes de sable, de noix de coco à chair bleu et de quelques autres
fruits que la jungle nous offrait. Le talent de Lady Dark si grand qu’il soit
ne pouvait combler certains manques
Gary, Clakett et Mirabelle allaient retourner sur le
Bouchtrou récupérer ce qu’on avait pu emporter.
J’avais préparé un rouleau pour ramener le fil plus
facilement. La ligne était lestée avec un plomb de 100 grammes Fabriqué en
fondant des balles de fusil et si ce n’estait pas assez pour envoyer loin,
j’ajouterais du poids. Je fixais à ma taille mon ceinturon et mon sabre.
Dorine se chargeait d’un sac de toile, d’un couteau, des
gants de cuir et d’un pêtit fusil au cas où.
Juste avant que nous partions, Mirabelle vint à nous.
-
Lady Dark et Gary assurent vos tours de garde
mais nous comptons sur vous les mousses ! Nous dit-elle.
-
Je n’ai jamais pêché capitaine, j’ai
simplement vu faire et quelque uns m’ont expliqué mais eux avaient des cannes
avec des enrouleurs à manivelle. Avec notre matériel, je ne peux rien garantir.
Que je lui répondais.
-
Je suis confiante… avec deux héros comme
vous, on ne peut être déçu ! Il est quand même plus facile de pêcher du
poisson que de chasser du Baccardi et surtout lui mettre un boulet à travers la
passerelle par le tube d’extraction ! Plaisanta-t-elle en nous faisant
signe d’y aller.
L’itinéraire qui menait à la plage nord était certes
balisé mais les plantes commençaient à camoufler les piquets et leurs repères
de tissu bleu. Nous commencions à prendre l’habitude de cette épaisse jungle et
pouvoir assez aisément nous y diriger sans trop prêter attention au balisage.
Dorine était plutôt sexy avec juste sa petite culotte
sous sa tunique. Faut dire qu’on n’avait pas beaucoup le choix, nous étions
partis du Bouchtrou avec pas plus de ce qu’on avait sur nous. Pour la
lessive ; c’était un jour le froc, un autre la chemise et un autre le slip
afin d’avoir toujours quelque chose pour nous couvrir. Pour ma part, j’adorais
quand Anizett et Dorine faisaient la lessive de leurs tuniques car en attendant
qu’elles soient sèches, elles étaient les seins à l’air qu’elles couvraient
assez maladroitement d’une large feuille de cocotier.
Nous nous installâmes sur la pointe nord-est de l’île,
juste en face d’un petit îlot. J’imaginais sans en être certain, qu’entre les
deux terres il y avait plus de courant et qu’il devait y avoir du passage. Il
fallait d’abord savoir à quoi les poissons du coin mordaient alors ; une
plume noire sur le premier hameçon, une bleue sur le second, une rouge au
troisième et une blanche au dernier. Je n’étais certain de rien, peut-être que
ce genre de montage avec des plumes n’était qu’efficace que sur les côtes de
Galoban. Peut-être qu’ici les poissons étaient différents.
J’ai fait tourner l’extrémité de la ligne plombée aussi
vite que possible et j’ai lâché. Le fil s’est déroulé d’une bonne soixantaine
de mètres.
-
Wouh, pas mal ! Estima Dorine en
regardant la petite éclaboussure du plomb pénétrant dans l’eau.
-
Avec le coup de main, je suis sûr qu’on peut
encore gagner dix ou quinze mètres. Maintenant, il faut ramener mais pas trop
vite, ni trop doucement pour ne pas que le plomb accroche au fond s’il y à de
la roche. Il faut, si je me souviens de la technique employée par les pêcheurs
côtiers de Galoban, secouer un peu le fil tout en ramenant. Expliquais-je la
méthode à Dorine.
Je n’avais pas tiré plus de vingt mètres de fil avant de
sentir les à-coups du poisson qui avait mordu.
-
Dorine ça marche ! ça marche ! Que
je criais de joie. Dorine aide moi !
A Nous deux nous avons ramené nos prises car les quatres
hameçons avaient piqués mais une fois notre pêche remontée sur le sable nous
avons fait un bond en arrière. S’il y avait un poisson plat, un autre plus long
et argenté et il y avait aussi un serpent rouge d’un bon mètre trente de long
et presque aussi gros que ma cuisse.
-
Bordel, ces saloperies mordent aussi à la
plume ! Que je paniquais sans m’approcher du serpent qui se débâtait sur
le sable en tentant vainement de se défaire de l’hameçon pour retourner dans
son élément vital.
-
Je vais lui foutre un coup de fusil et lui
éclater sa vilaine tête ! Gueulait Dorine en armant de chien.
-
Non, pas ça, nous n’allons pas gâcher de la
poudre et une balle pour cette merde ! Que je la stoppais en sortant mon
sabre du fourreau.
Prudemment, je m’approchais du bestiau, de ses yeux noirs
il me fixait la gueule grande ouverte et ses huit crocs prêts à me percer un
mollet. Je lui envoyais un coup.
-
Bordel raté ! constatais en sautant en
arrière pour éviter ses assauts.
-
Qu’est-ce que tu fiches ? Pense que
c’est la tête à Baccardi ! Me lançais Dorine en se tenant à l’écart.
-
T’es marrante toi, il bouge tout le temps et
je n’ai pas envie de me faire mordre et rester paralysé pendant une heure.
-
Super, je te jure qu’il n’aura pas le temps
de te bouffer car je lui ferais sa fête avant mais par contre, le temps que tes
muscles reprennent du service, moi j’en profiterais Ha, ha, ha ! Imaginait
Dorine.
-
Tu ne profiteras de rien du tout car si je
suis paralysé c’est de partout.
-
Je suis certaine qu’en te masturbant
énergiquement même si je dois y passer une demi-heure, il y aura une réaction.
-
Ne me déconcentre pas s’il te plait !
Le deuxième coup fut fatal et la bête décapitée gesticula
encore quelques minutes avant de définitivement s’immobiliser.
-
Ouff ! Que je soupirais. Faudra faire
attention. A ton avis, ça se mange ça ? Que je posais la question à
Dortine.
-
Je n’en sais rien et je ne veux pas le
savoir. Balance moi ça à la flotte je suis sûr que les crabes à deux bouches ne
feront pas la fine gueule. Me répondit-elle d’un air dégoûté.
-
Une chose est certaine c’est qu’il a mordu à
la plume rouge, je vais l’enlever et remplacer par une bleue.
Nous étions contents car apparemment, les serpents rouges
ne mordaient qu’au leurre de couleur identique.
A chacun notre tour d’envoyer et Dorine devenait une
experte.
En moins d’une heure nous avions attrapé une trentaine de
poissons, c’était largement suffisant. Inutile de continuer. Nous nous sommes
assis sur le sable pour profiter de quelques longues minutes de ce qui
ressemblait à des vacances.
-
Dis-moi la vérité Mike, tu vas faire un truc
avec Clakett ? Me demanda soudain Dorine.
-
Oui, cet après-midi.
-
Petit veinard ! Tu as vraiment de la
chance ! Moi je ne sais pas comment je vais faire pour me faire claquer
les fesses.
-
Je pense que si tu fais une petite connerie,
tu seras punie de la même façon que si nous étions encore sur le Bouchtrou. Que
je lui répondais.
-
M’ouais, c’est sûr, c’est pas mal mais j’ai
envie comme toi d’une complicité.
-
Essayes de voir avec Gary, peut-être qu’il
serait d’accord. Lui proposais-je.
-
Pas facile ça. Soupira-t-elle.
-
Pas plus difficile que quand tu as osé lui
refuser de nettoyer à la brosse à dent le canon de proue en exigeant une
fessée.
-
C’est vrai, tu as raison Mike. Tu sais que je
t’adore !
-
Entre toi et Clakett, on peut dire que je
suis vernis. Rigolais-je.
-
Fais gaffe à Clakett, je crois qu’elle est amoureuse
de toi ! Avança-t-elle.
-
Ha, ha, ha, ha ! Elle est juste
amoureuse de mes fesses, c’est tout, et moi ça m’arrange bien.
-
Non, non Mike ! Crois-moi, je sais lire
dans les yeux et il y a des choses qui peuvent tromper les hommes mais pas les
femmes. Je te le dis, elle est amoureuse de toi !
-
C’est ridicule, elle a au moins huit ou neuf
ans de plus que moi.
-
Et
alors, l’âge n’a rien à voir. Moi ce que je t’en dis tu en fais ce que tu veux
mais je suis certaine qu’elle à un gros penchant pour toi et pas seulement pour
la fessée. Affirmait-elle.
-
Tu dis ça parce que tu es jalouse… C’est ça
hein ?
-
Pour tout te dire, ça me ferait mal que ce
soit elle qui prenne ton pucelage… Si tu vois ce que je veux dire. Me
disait-elle en passant la main dans mon short et en me serrant doucement les
bourses.
-
Arrête Dorine tu vas encore m’exciter pour
rien.
-
Pourquoi pour rien, on peut faire ça tout de
suite si tu veux. Proposa-t-elle en me plaquant sur le sable et en se couchant
sur moi.
-
Tu es folle, on est à découvert sur cette
plage, si quelqu’un arrive.
-
Viens on va sous les arbres !
-
Ce n’est pas raisonnable. De toute façon il
faut vider les poisons et revenir au camp avant midi.
-
Toujours une excuse pour te défiler ! ça
ne fait rien, je t’aime bien quand même… Mais si jamais tu te fais dépuceler
par Clakett, je t’arrache les yeux. Me lâcha-t-elle en rigolant.
Nous avons vidé et nettoyé les poissons. Les crabes à
deux bouches faisaient un cercle autour de nous en attendant qu’on leur jette
les entrailles de nos prises.
De retour au camp, nous avons étalé notre pêche sur la
grande table avec les félicitations de tous. Lady Dark, en bonne connaisseuse
écarta les six poissons roses à bande bleues car d’après elle il donnait la
colique. Le reste était bon. Nous avons expliqué à Mirabelle que nous avions
également prit un serpent rouge. Aline à souhaité que le prochain soit ramené
car avec le venin de ces crocs on pouvait préparer un excellent anti douleur.
Nous savons donc que la pêche était non seulement
possible mais qu’elle était abondante. Cet après-midi, Gary tentera de piéger
des Brigantins et Dorine c’est proposé de l’accompagner.
Clakett, grâce au sextant, avait calculé notre position.
Nous étions à 360 mille à l’est du territoire impérial. Cette information
n’avait pas grand intérêt mais quelque part elle nous situait sur l’océan et
changeait virtuellement notre statut de disparu à celui d’existant.
Episode 31.
La petite clairière.
Avant ma promenade avec Clakett, j’avais un tour de garde
à assurer entre 13h et 15h.
Gary avait abandonné le façonnage d’un jeu de dominos
pour emmener Dorine à la chasse aux brigantins. Cette dernière m’avait dit
qu’elle en profiterait pour convaincre le maître de lui donner une fessée de
temps en temps. J’espérais sincèrement que Gary accepterait de lui être
agréable car après tout il faisait aussi partie de notre petit cercle.
15 heures et quelques minutes. Le maître principal
m’attendait au bas du rocher, l’impatience se lisait sur son visage et le miens
ne devait être qu’une copie conforme.
-
J’ai trouvé au nord ouest de l’île un bon
petit coin où nous seront tranquilles. Il y à même une petite source.
M’annonça-t-elle.
Elle me prit la main et m’entraîna dans la jungle. Je
bandais déjà en imaginant la fessée à venir. J’ignorais si c’était son don pour
la cartographie qui faisait qu’elle arrivait à se diriger parfaitement même
dans cette jungle épaisse dépourvue de point de repère.
Une trentaine de minutes plus tard elle stoppa en me
regardant bien droit dans les yeux et avec un ton tendrement sévère, elle me
commanda :
-
Mike, prends ce couteau et coupe-moi une
belle badine bien flexible !
Je ne pouvais résister à son regard étrangement
ensorcellent et d’ailleurs je n’avais aucune envie d’y résister, ces souhaits
devenaient des ordres et curieusement je n’avais aucune envie d’y déroger. Je
fouillais des yeux la végétation afin de dénicher la meilleure branche.
J’ignorais son essence mais ce bosquet aux feuilles rondes produisait de belles
tiges bien droites et souples. Je savais à quoi allait servir cette baguette,
alors tout excité Je m’appliquais à ôter les feuilles et les quelques petites
aspérités afin de lui remettre le meilleur instrument possible.
Clakett soupesa le présent et le fit siffler en fouettant
l’air tiède.
-
Parfait Mike, très bon choix !
Apprécia-t-elle. Maintenant tout nu ! M’ordonna-t-elle.
Me mettre nu fut rapide tant j’avais le désir de l’être,
elle ramassa mes affaires et fit encore siffler la badine. Mon sexe était tendu
dur en opposition de ma tendre docilité. Elle m’attrapa le pénis à pleine main
en lui appliquant une légère pression. Je me raidissais sur la pointe des pieds
en émettant un petit gloussement de plaisir.
-
En voilà un jeune homme en pleine
forme ! Constatait-elle avec ravissement. J’aime beaucoup cette légère
toison rousse. Il reste encore un petit peu de chemin avant d’arriver, alors en
route passe devant les mains sur la tête, je vais te guider à la baguette.
J’avançais comme un aveugle dans la végétation avec de
temps en temps un petit coup de baguette sur le gras des fesses suivit d’un
« à droite ! » ou « à gauche ! » m’indiquant
l’itinéraire à suivre. Aucune violence, juste un petit coup sec qui
m’électrisait délicieusement l’épiderme. C’était la première fois que j’étais
fessée avec une badine et je ne trouvais pas cela désagréable, bien au contraire.
Je m’étonnais
encore qu’elle puisse me conduire dans un endroit précis à travers ce désordre
végétal. Qu’importe, j’étais heureux d’être mené à la baguette nu à travers
cette chaude verdure et cela me procurait de nouvelles sensations.
Ce jeu exquis à duré une bonne vingtaine de minutes avant
que nous débouchions dans une minuscule clairière ombragée où nos pieds
s’enfonçaient dans le sable fin. Un coup de badine pour me faire stopper.
-
A genoux, et garde tes mains sur la tête
Mike, nous allons faire une petite pose avant la fessée. M’ordonna-t-elle en
s’asseyant dans le sable.
J’étais en pénitence, face à elle, nu… Un cocktail
savoureux humiliation, de trouble et d’excitation circulait dans mes veines.
Ses yeux nacrés de gris m’auscultaient avec lenteur et précision. Je ne
pourrais définir ce qu’il y avait dans son regard qui m’attirait comme un
papillon sur une lampe. Cette femme m’envoutait et même le chant des multiples
oiseaux qui colonisaient cette jungle n’arrivait pas à m’en détourner.
Elle me faisait languir et plus les minutes s’égrainaient
plus j’avais envie de la supplier de m’administrer la fessée promise. Elle le
savait et laissait le temps me torturer.
Je n’en pouvais plus, mon regard l’implorait d’agir, elle
me souriait pleinement satisfaite de ce supplice interminable.
Enfin elle se leva et sans empressement me redressa sur
mes jambes, Son bras gauche m’entoura en dessous des épaules puis elle me
courba légèrement à la limite du déséquilibre. La première claque toucha une
fesse aussi savoureuse qu’un nappage de chocolat chaud sur une brioche dorée.
Oh que c’était bon de sentir la paume de sa main posséder
mes deux rondeurs tendres et offertes. Petit à petit, les frappes augmentaient
de puissance en chauffant à chaque fois plus mon épiderme.
Longue fessée lentement progressive et doucement cuisante
qui m’arrachait maintenant des plaintes plus de plaisir que de douleur. J’étais
à elle, complètement à elle et le temps devenait sans importance. Elle pouvait
maintenant me fesser éternellement que je ne me serais pas défait de son
emprise. Le feu aux fesses remontait jusqu’au bout de mon pénis tendu et toute
l’eau de la mer n’aurait suffit à l’éteindre.
Sa main gauche attrapa délicatement mon sexe et avec tout
ce que ses doigts pouvaient offrir d’habileté elle le manipulait lentement en
continuant à me fesser de plus en plus sévèrement.
Elle ralentissait ou arrêtait ses maniements quand elle
sentait que j’allais partir afin de faire durer cette fessée le plus longtemps
possible.
Les claques venaient embraser mes fesses en y laissant
une douleur exquise, un mélange raffiné entre sucré et salé entre torture et
volupté renouvelé à chaque nouvelle frappe.
La jouissance procurée fut sans égale à presque en
oublier toutes les précédentes reçues. Jamais je n’avais connu un si grand
plaisir par la fessée si toutefois, novice que j’étais, je n’avais pas jusqu’à
aujourd’hui que fantasmé la jouissance d’une fessée. Elle accompagna doucement
mon corps en sueur jusqu’à ce qu’il s’étende sur le sable et m’accorda un long
moment de rien.
Il ne faisait aucun doute que le plaisir l’avait
également possédé. Elle était assise à côté de moi, respirait longuement et sa
main caressait mon dos moite. Je me retournais, le sable me collait, elle me
regardait avec un grand sourire.
-
Tu as
aimé ? Me demanda-t-elle gentiment.
-
Oooh oui maitre principal ! Jamais je
n’ai reçu d’aussi bonne fessée, jamais je n’aie ressentit un plaisir aussi
fort.
-
J’aime ton corps Mike…. Oui il est plaisant
au regard et au touché.
Elle passa son doigt sur mes lèvres et le descendit
lentement en effleurant ma peau jusqu’à mon sexe mou. Je fermais les yeux. Elle
joua avec un petit moment puis :
-
Viens, relèves-toi, un peu plus loin il y a
un filet d’eau, il faut te rincer, enlever ce sable et laver ton intimité.
L’eau était plutôt fraîche, saisissante mais une fois
passé les premiers frissons, elle devenait agréablement supportable. Elle avait
retroussé ses manches et me lavait soigneusement tout le corps comme on le fait
d’un objet précieux. J’avais envie de l’embrasser mais je n’osais cette audace
craignant qu’elle le prenne mal. Pourtant, c’était juste une bise sur sa joue
ou dans son cou, je ne désirais rien de plus mais Clakett, malgré toute
l’affection qu’elle me portait et que je voulais lui rendre d’une modeste bise,
restait quand même maître principal. J’avais envie d’être a elle, qu’elle me
fesse autant de fois qu’elle le désirait et qu’un jour, quand je serais prêt,
après m’avoir mis le feu au fesses elle me fasse l’amour.
Nous sommes revenus au camp par la plage.
-
Mike, c’est une fessée à nous. Me
disait-elle. Une fessée de plaisir pour nous deux… Mais si un jour, par
indiscipline tu es puni, ne t’attends pas à la même chose. M’avertissait-elle.
-
Bien sûr maître principal !
-
Il faut bien faire la différence ! Je te
préviens parce que je sais que tu peux également être tenté de te faire punir
volontairement pour être corrigé.
-
Pourquoi je ferais ça puisque maintenant
vous…
-
Tss, tss ! Me coupa-t-elle. Je ne serais
pas toujours disponible et toi non plus. Nous avons chacun nos fonctions et nos
responsabilités à assumer pour notre survie sur cette île Alors…
-
Oui bien sur. Approuvais-je.
-
Maintenant, rien ne t’empêche, si ça te
titille de trop de te faire punir. Mais cela restera dans un cadre strictement
disciplinaire que ce soit bien compris mousse Mike.
-
Tout à fait maître principal !
Repondais-je avec un petit sourire.
Je pouvais me tromper mais j’avais dans l’idée que cette
mise au point n’était pas innocente. Peut-être, et je ne dis
« peut-être » uniquement pour ne pas être affirmatif, que Clakett
aimait aussi avoir un motif pour me fesser. C’était un autre agrément mais je
l’appréciais également. De toute façon, pour le moment j’étais rassasié pour
quelques jours.
Chemin faisant, je dégustais ce picotement chaud qui
m’imprégnait encore les fesses.
Episode 32
Discrétion non assurée.
Gary et Dorine n’étaient pas rentrés de leur chasse.
Clakett grimpa au poste d’observation pour remplacer Lady Dark. Aline triait
quelques pilules et jeta un bref coup d’œil vers moi en me réservant un drôle
de sourire. Je l’interrogeais du regard et sa seule réponse fut un autre
sourire encore plus ouvert. Peut-être avait-elle Exhalé quelques vapeurs de ses
préparations qui l’auraient rendu enjouée ?
Lady Dark me demanda un coup de main pour nettoyer des
pommes de sable. C’était des légumes identiques aux pommes de terre mais qui
poussaient sauvagement dans le sable des îles du nord et de l’ouest. La maître
coq aussi me toisait de temps en temps avec un petit sourire bizarre. C’était à
se demander si Clakett ne leur avait pas dévoilé le vrai but de notre
promenade ? Non, impossible ! Mais alors qu’est-ce qui amusait tant
Aline et Lady Dark ?
Quelques minutes plus tard Mirabelle et Anizett sont
arrivées en amenant Amuramon sur un brancard. Ce dernier semblait en bonne
forme.
-
Vous le couchez à l’infirmerie et
interdiction de se lever avant demain matin. Préconisa l’aspirante.
Anizett était resté avec Amuramon en attendant son tour
de garde. Mirabelle est passée en cuisine voir ce que Lady Dark préparait pour
ce soir.
-
Ils ne sont pas revenus les chasseurs ?
Demanda-t-elle.
-
Non et si jamais ils rapportent du brigantin
ce sera pour demain midi. Pour ce soir, il reste un peu de poisson et il y aura
des pommes de sable. Répondit Lady.
-
Hum… Dans une heure le soleil va se coucher,
j’espère qu’il n’est rien arrivé… S’inquiétait le capitaine Mirabelle.
Avant de quitter la cuisine, elle me regarda par-dessus
son épaule et pouffa de rire. Bordel, cette fois j’avais de plus en plus
l’impression que Clakett avait parlée et que tout le monde était au courant de
la fessée. Pour ce qui est de Mirabelle, ce n’était pas bien grave car elle
était dans notre petit cercle mais pour les autres, il est vrai qu’il avait de
quoi s’en étonner, s’en distraire et surtout de me flanquer un peu la honte.
Pourtant, elle n’avait aucune raison d’en parler, mais alors, qu’est-ce qui les
amusait tant chez moi ? Quand Clakett sera relevé je lui demanderais si
par hasard elle n’aurait pas laissé échapper une parole malheureuse, juste pour
en avoir le cœur net.
Une fois les légumes propres et épluchés, je me
précipitais au miroir. J’inspectais méticuleusement le reflet de mon visage
pour y déceler un bouton, une tâche douteuse un épi rebelle enfin un détail qui
pouvait déclencher l’hilarité remarquée depuis que j’étais revenu au camp.
Presqu’à la tombée de la nuit, Gary et Dorine sont
arrivés avec deux Brigantins.
-
Dur, très dur le les piéger ! toute une
après-midi pour ça. Il va falloir qu’on affine la méthode ! Pestait Gary
en déposant les grands volatiles en cuisine.
Comme on voulait économiser au maximum la poudre et les
munitions, nous avions décidé de chasser, si possible, qu’en piégeant et
évidement c’était plus difficile qu’un coup de fusil.
Dorine, Avant de se rendre à la rivière pour se laver
afficha également un petit sourire railleur en me voyant. Bordel mais qu’est-ce
qu’ils ont tous ? Peut-être tentent-il de me faire marcher, c’est une
blague, ils se sont tous donné le mot et plutôt que de continuer à me torturer
les méninges, je décidais de faire comme si de rien était en attendant d’en
savoir plus.
Anizett se rendait à la cuisine. Au passage, je lui
demandais des nouvelles d’Amuramon. Elles étaient très rassurantes et demain il
pourrait se lever et commencer doucement à reprendre une vie normale
disait-elle avec un visage épanouie qui faisait plaisir à regarder.
Anizett avait remplit une gourde de jus de fruit et
s’apprêtait à retourner dans l’infirmerie, elle me regarda et elle aussi
esquissa un facétieux sourire. C’en était de trop, j’aime bien la plaisanterie
mais quand elle est courte, celle-ci devenait longue et pesante.
Lorsque Clakett fut redescendu du poste d’observation
pour prendre quelques fruits, je l’appelais et l’entrainais un peu à l’écart
dans un angle de la palissade.
-
Maitre principal, vous n’avez rien dit à
personne au sujet de la fessée ? L’interrogeais-je d’un ton excédé.
-
Absolument pas mousse Mike et je n’avais
aucune raison d’en parler. Pourquoi me demandes-tu cela ?
-
Non pour rien… Je crois qu’on est en train de
me faire une farce. Ce n’est pas grave, excusez-moi maître principal.
-
Mike, une farce ? Mais quel rapport avec
la fessée ? Il y a un problème ? S’inquiéta-t-elle.
-
Non, non, tout vas bien.
-
Si tu as des soucis n’hésite pas à m’en
parler. Me conseillait-elle.
-
Non, je vous assure, ce n’est rien. La
rassurais-je.
-
Parfait alors ! Excuse-moi, je dois
remonter, je n’ai pas fini ma garde.
Dorine venait de revenir de sa toilette, elle s’enferma
dans sa chambre pour ranger ses affaires et moi j’attendais qu’elle en sorte
pour lui demander quelques éclaircissements sur leur attitude envers moi.
-
Dorine ! Que je l’attrapais sur le seuil
de sa porte. Peux-tu me dire ce qui t’amusait tout à l’heure ?
-
Tout à l’heure ??? Amusé ??? .
s’étonnait-elle de ma question.
-
Oui, oui, quand tu es rentré de la chasse,
souviens-toi, tu m’as regardé et tu à rigolé ! Comme tous les autres
d’ailleurs ! Alors moi je voudrais bien savoir ce qui se passe ?
-
Ha oui ! ça y est !... Mais il ne
se passe rien, c’est juste que Clakett t’a flanqué une sacrée fessée.
-
D’accord, ça je te l’avais dit ce matin… Tu
n’en n’aurais pas parlé aux autres par hasard ?
-
Avant non, après non plus, y’a pas
besoin ça ce voit ! Me répondit-elle à la limite de rire.
-
Qu…Comment… ça se voit ? Que je
bafouillais sans rien comprendre.
-
Ben oui, ton short est court et on voit le
haut de tes cuisses marqué, voilà tout.
-
Non, tu déconnes ! Que je rougissais en
tirant sur l’arrière du short pour tenter de le descendre un peu.
-
Entre dans ma chambre et attend-moi ! Me
dit-elle en se dirigeant vers la salle à manger.
Cinq minutes plus tard elle revint avec le petit miroir
et le plaça de manière à ce que je puisse voir à mon tour ce qu’ils voyaient
tous. Bordel, effectivement le short ne dissimulait pas la totalité des traces
laissées par la fessée reçue. L’imprimé visible sur le haut de mes cuisses ne
laissait aucun doute sur son origine et c’était bien le bout des doigts d’une
main qui avait fait ces rougeurs.
-
Bordel, elle à frappé un peu bas ! Que
je m’exclamais rageusement.
-
Disons plutôt qu’elle t’a coupé un short un
peu court ! Peut-être pensait-elle te faire un maillot de bain. Exprima
Dorine en rigolant.
-
Moi je ne trouve pas ça drôle
figures-toi !
-
Hé bien moi je trouve ton petit short très
esthétique, je dirais même sexy, Mmmmm !
-
Peut-être mais pour l’après fessée ce n’est
pas ce qu’il y a de mieux. Tu te rends compte la honte… Bordel, maintenant tout
le monde a vu que j’avais reçu une fessée. Ha oui, je comprends mieux leurs
attitudes, c’est sûr, ils avaient de quoi bien se marrer ! Et la Clakett
ne pouvait pas ignorer que les marques débordaient ! Tu crois qu’elle
m’aurait prévenu ?
-
De toute façon, prévenu ou non, tu n’as rien
d’autre que ce short à te mettre alors… Et puis faudrait savoir ce que tu
veux ! Tu ne vas quand même pas te plaindre ?!! Moi je veux bien te
remplacer et je m’en ficherais que les marques se voient ! Au contraire
même, je serais capable de me trimbaler en petite culotte rien que pour les
faire admirer.
-
Toi c’est toi mais moi… Bordel la
honte !
-
Dans une heure ou deux ça ne se verra plus
alors tu ne vas pas m’en faire un fromage. Quand je pense que monsieur à le
droit à sa fessée particulière et qu’il se plaint de quelques malheureuses
petites marques pendant que moi je me creuse les méninges pour à élaborer des
plans plus ou moins foireux pour en recevoir une. Pffff, ce monde est
injuste !
-
Tu oublies simplement une petite chose… Si
j’avais été puni, effectivement, tout le camp en aurait été avisé, mais ce
n’est pas du tout le cas. Alors que vont penser Lady Dark, Aline et
Anizett ? Souviens-toi qu’on nous avait demandé une rigoureuse discrétion
et voilà qu’aujourd’hui je me montre avec les marques d’une fessée sans avoir
été sanctionné par la hiérarchie. Rétorquais-je. Pour un peu ils peuvent même
imaginer que c’est une fessée cul nu. Ajoutais-je.
-
D’abord s’en était une, mais rien ne le précise,
n’en rajoute pas et ensuite, nous ne sommes plus sur le Bouchtrou ! Nous
sommes neuf naufragés sur une île et le capitaine Mirabelle est de notre côté.
Alors, que veux-tu qu’il se passe ? Répliqua-t-elle assez justement.
-
M’ouais… Bien sur, ici on ne risque pas
grand-chose d’autre que le ridicule, mais j’espère que si un jour on sort de
cette île j’en n’entendrais pas parler. Soupirais-je.
-
Faudrait d’abord en sortir et ça ce n’est pas
encore dans la poche… D’ici là, cette petite anecdote sera oubliée et on aura
tous autre chose à raconter.
-
M’ouais, tu as raison, comme tu dis, d’ici
là… Au fait, comment c’est passé ta partie de chasse, tu as causé à Gary ?
-
Oui Mike et c’est tout bon ! Surement
demain ou après demain selon l’emploi du temps.
-
Tu vois, j’étais certain qu’il ne refuserait
pas. Il aime ça aussi mais un conseil, ne te promène pas en petite culotte
après, Lady Dark, Aline et Anizett doivent déjà se poser assez de questions
comme ça.
-
Mmmmm, En petite culotte avec les fesses
biens rouges… J’en serais bien capable. Peut-être même sans culotte.
Rigola-t-elle.
-
Je n’en doute pas une seule seconde mais
quand même abstiens-toi. Maintenant excuse-moi mais je vais rester dans ma
chambre jusqu’à demain matin.
Dorine me déposa un petit bisou sur les lèvres.
-
Ne te ronge pas comme ça pour des petits
riens. Viens plutôt avec moi sur la plage voir les étoiles et la lune ça te
rafraichira les idées.
-
M’ouais, tu as raison, allons-y.
Acceptais-je.
Episode 33
Les derniers du Bouchtrou.
12 Jours que nous sommes coincés sur cette île. Cette
nuit la pluie est tombé pendant 4 ou cinq heures et nous avons tous pu
constater que notre toit de feuille n’était pas vraiment étanche. Du coup,
toutes les couvertures sèchent sur la palissade.
Hier la chasse et la pêche nous avait occupées toute la
journée. Le résultat en était à la hauteur. 7 Brigantins, 54 poissons plus deux
serpents rouges pour l’aspirante.
Nous avions de quoi manger pour trois jours et Lady Dark
élaborait déjà de nouvelles recettes pour nous régaler.
Ce matin Amuramon nous racontait comment il s’était sorti
du Bouchtrou.
-
J’étais en charge avec des gabiers et des
boscos de manœuvrer les norias pour remonter les boulets aux batteries.
Expliquait-il. Nous avions déjà subit d’important dégâts et il y avait une voie
d’eau ; nous en avions jusqu’aux aux chevilles. Ramasek, Vendebou et
granven était morts. Le second maitre
Dugodet avait un pied sectionné et le premier maître Soupovin se vidait de son
sang. Maitre Gary essayait de nous répartir au mieux pour que les batteries
continuent à être ravitaillées. Ça pétait de partout et d’un coup, je ne sais
pas ce qui c’est passé mais j’ai entendu un grand boum et un puissant souffle
m’a projeté. Je me suis retrouvé la moitié du corps dans l’eau, dans le noir
sous une tôle. J’ai crié et Taphia m’a tendu sa main et extrait de là. Nous étions retranchés dans un coin du
magasin de munition avec Ricoché, Téolai, Taphia et moi. Tout était tordu et il
nous était impossible de sortir de ce minuscule espace. Quand la bataille à
enfin cessée, nous avons cogné un peu partout pour qu’on nous entende mais
personne ne nous répondait.
-
C’est exact ! Ajouta Gary. Une terrible
explosion et moi-même j’ai été soufflé comme une feuille de papier cigarette.
Je me suis retrouvé je ne sais comment dans le magasin d’uniformes avec une
blessure à la jambe. A côté de moi, il y avait le corps de Granblon. Plus rien
à faire pour lui, il avait les boyaux à l’air.
-
Nous sommes restés de longues et pénibles
heures dans ce coin noir avant que la tempête nous secoue dans tous les sens.
Poursuivit Amuramon. Ce fût terrible, nous hurlions de peur. Pourtant, c’est
bien la tempête qui a bousculé ce qui restait du bouchtrou et fait que les
structures, les tôles et les débris qui nous emprisonnaient ont bougés et nous
ont permis de dégager de notre piège. Nous sommes sortis comme des fous et nous
nous sommes accrochés à une poutrelle en attendant que la tempête s’éloigne. Le
Bouchtrou était au trois-quarts immergé et menaçait de se casser en deux. Il
nous fallait vite aviser. Alors une fois la tempête calmée, nous avons
consolidé un morceau de parquet. Nous avons vidé des tonneaux d’huile et de
vin, nous les avons rendu étanche avec du mastic pour en faire des flotteurs
que nous avons fixés avec des cordes à notre plancher. Téolai a visé un petit
mat et avec une bâche a confectionné une tente pour nous mettre à l’abri des
lapins de mer. Nous avons mis le radeau à l’eau et avec des bouts de planche
nous avons ramé pour nous éloigner du Bouchtrou.
-
Y avait-il encore d’autres survivants ?
Demanda Mirabelle.
-
Oui, et sur la partie avant qui nous était
inaccessible, trois ou quatre blessés légers construisaient également un radeau
et l’un deux m’a annoncé qu’Anizett était vivante et avait embarqué avec vous
sur un canot, j’avoue que cette nouvelle m’avait redonnée un sérieux moral.
Pour les autres, les plus gravement touchés, c’était l’horreur. Mais que
pouvions nous faire Enseigne de Vaisseau Mirabelle… Que pouvions-nous
faire ? Disait-il les larmes aux yeux.
-
Rien je le sais et loin de moi de te
reprocher quoi que ce soit. Nous avons fait la même chose et c’était je crois,
la meilleure décision. Répondit rassurante le capitaine.
-
Avec toi, quand nous t’avons sorti de ce
radeau il n’y avait que Taphia. Que sont devenu Téolai et Ricoché ?
Interrogea Gary.
-
Les malheureux. Ricoché se plaignait d’avoir
mal aux poumons et nous nous sommes aperçus qu’il avait tout un côté de la cage
thoracique avec un énorme hématome. Quelques heures plus tard il vomissait du
sang et très rapidement il en succombait. Téolai, la pauvre, à été emporté par
un lapin de mer alors qu’elle urinait sur un bord du radeau. Pour Taphia et
moi, la suite fut très pénible surtout qu’il avait la fièvre et je ne savais
quoi faire pour le soigner. Nous n’avions emporté que huit litres d’eau, une
caisse de dix conserves de fruits au sirop et trois boîtes de biscuit, c’est
d’ailleurs tout ce que nous avions trouvé. J’ignore depuis combien de temps ce
peu était épuisé avant d’échouer sur cette île, depuis un ou deux jours je
n’avais plus conscience de rien et j’ai donc appris par vous que Taphia n’avait
pas survécu à cette épreuve. Je vous dois beaucoup d’être encore de ce monde et
surtout par je ne sais quel hasard miraculeux, avoir retrouvé Anizett saine et
sauve.
Mirabelle lui signifia qu’elle était par succession au
grade de capitaine et sur ce, nous avons laissé Amuramon en compagnie
d’Anizett.
Cet après midi Gary et Dorine sont soit disant partis en
reconnaissance. « Reconnaissance » tu parles, moi je savais bien ce
qu’ils allaient faire.
Pendant ce temps, Mirabelle, Aline, Clakett et moi nous
nous affairions à finir la terrasse et assurer nos tours de garde.
En début de soirée, quand Anizett est venue me remplacer
au poste d’observation elle me demanda si mes fesses allaient mieux. Mon visage
c’est embrasé d’un seul coup.
-
Heu… Me… Mes fesses ? Ben… Heu… Oui
elles vont bien ! Pourquoi tu me demande ça ? Que je feignais d’en
ignorer la vraie raison.
-
Je crois qu’hier elles ont un peu
chauffées ! Me répondit-elle en rigolant.
-
Ha oui… Donc tu sais que… Ça se voyait, mais
ce n’est pas ce que t… Tu…
-
Je ne te demande pas de te justifier Mike. Me
coupa-t-elle. J’ai déjà entendu parler de ce genre de chose mais c’est la première
fois que je rencontre quelqu’un qui pratique.
-
Qui pratique ? Enfin je… Oui on peut
dire ça… Oui ! Que je bafouillais.
-
Moi je trouve ça vraiment curieux mais je ne
porte aucun jugement, rassures-toi. Chacun fait ce qu’il veut. Tout le monde à
ces petits trucs à lui et c’est encore mieux quand il trouve une entente avec
quelqu’un d’autre. Vous avez raison d’en profiter car nous ne savons pas dans
combien de temps une Inquêtrice ou un Inquêteur nous tendra la main si
toutefois nous arrivons à partir d’ici.
-
Oui bien sûr… Tu as raison.
-
Qui peut prévoir ce qui se passera
demain ? Il est possible que des Creuztatombs ou d’autres débarquent sur
cette île et nous massacre. Alors, autant ne pas se priver de plaisir avant. Me
disait-elle.
-
Oui… Et bien voilà, tu viens de rencontrer un
gars qui aime se faire claquer les fesses. C’est sûr que ça doit te paraître
complètement dingue.
-
Dingue non ! Pour moi, c’est simplement
une des particularités de la sexualité et de ses fantasmes. Je ne peux
évidement en comprendre réellement la satisfaction parce que le notre avec
Amuramon est totalement différent. Sans doute toi même tu ne pourrais
comprendre certains fantasmes. L’important est de ne jamais condamner la
différence.
-
Tu as
raison, c’est ça l’important.
-
Bise Mike, redescend vite, ton assiette est
prête.
J’étais franchement soulagé, Anizett était une fille
bien. Comme quoi ce qu’on raconte sur la cohabitation des Vagalâmeurs n’est pas
toujours une généralité. Maintenant, il est vrai qu’être naufragé sur cette
petite île est un contexte bien différent de celui d’un navire. Pour
l’immédiat, tout ce que j’espérais, c’est que Lady dark et Aline n’aient pas
sur la question, un avis divergent d’Anizett
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