Episode 14
Rappel.
Deux jours plus tard nous avons appareillé.
En doublant le Troudanlo toujours à quai. L’équipage de
Baccardi nous envoyait quelques noms d’oiseaux accompagnés de gestes obscènes.
De notre côté, avec l’accord des officiers, nous avons répondu comme il se
devait.
Je pense que si un jour nous nous rencontrons Baccardi en
mer, ça va chauffer méchant.
L’aspirante Aline m’a convoqué au cabinet médical.
Bordel, que me voulait-elle ? J’espérais que ce n’était pas pour me faire
un rappel ! Si c’était le cas, promis, je désertais !
Midi, juste après la mission de ramassage de couverture,
pas très rassuré, je me rendais à l’infirmerie. L’aspirante me reçut avec un
grand sourire qui n’eut pas du tout l’effet de me réconforter.
-
Alors mousse Mike, comment vont vos petites
brûlures ? Me demanda-t-elle.
-
Plus rien docteur, absolument plus
rien ! Que je m’empressais de lui répondre avant qu’elle imagine quoi que
ce soit comme autre sadique remède.
-
C’est donc bien ce que je pensais, la
pénicilline n’a eut aucun effet ! Proclama-t-elle en s’approchant de moi.
-
Co… comment mais si, la preuve ça ne me fait
plus du tout mal.
-
Me prendrais-tu pour une imbécile mousse
Mike ?
-
Mais non ! Pourquoi ? Je vous
assure que je n’ai plus rien !
-
Cela fait maintenant plus d’une année que je
suis sur le Bouchtrou mousse Mike et tu n’es pas le premier à me faire ce coup
là. Me parla-t-elle à moins de vingt centimètre du visage.
-
Mais… Mais de quel coup vous parlez ? je
ne comprends pas ! Me défendais-je.
-
Allons, allons… Comme ça doit être agréable
de se faire palper son appareil génital par un docteur surtout quand c’est une
femme. Hein mousse Mike ?
-
Je… Vous ne croyez pas que… M’offusquais-je
de l’accusation.
-
Cesse donc de mentir, il n’y avait rien
d’autre dans la seringue que du liquide physiologique et ce n’est en aucun cas
une bonne médication pour ce que tu prétendais ressentir. Je soupçonnais la
supercherie et c’est ainsi que je traite les cas douteux ton genre !
-
Mais pourtant…
-
Pourtant rien du tout mousse Mike. Tu n’avais
rien du tout ! Tu es venu juste pour te faire tripatouiller là où ça fait
du bien ! Je me trompe ou nous poursuivons cette conversation chez le
capitaine ? Me criait-elle dessus en me saisissant le bras pour m’emmener.
-
Heu, non ! O.K ! O.K ! C’est
vrai je… C’est comme vous dites ! J’avoue !
Elle me lâcha et me poussa sur la table d’auscultation.
-
Assis-toi ! M’ordonna-t-elle.
-
Vous n’allez pas encore ?
-
Non Mike, je vais juste te montrer quelques
petites bricoles personnelles. Dit-elle en ouvrant son armoire.
Quelques secondes plus tard elle me présentait sous le
nez une seringue dont le diamètre était celui d’une grosse paille et aussi long
qu’un crayon à papier. Un outil qui ne pouvait servir que comme objet décoratif
ou pour piquer une baleine adulte.
-
Si jamais il te prend l’envie de recommencer
ton petit jeu mousse Mike, je te fais une injection avec ça ! Me
menaçait-elle en faisant sadiquement tourner la grosse seringue devant mes
yeux.
-
Ce… Ce n’est pas possible. On en meurt !
M’affolais-je en imaginant le trou dans les chairs fait par cette seringue.
Mais pas du tout… Pas du tout ! Je t’assure qu’on
n’en trépasse pas. C’est juste que tu ne poseras plus ta fesse sur une chaise
avant un bon moment sans parler de l’horrible souffrance de la piqure
elle-même. Tu ne veux pas me croire ? Alors démonstration ! Dit-elle
en me basculant sur la table et en commençant à déboutonner mon short.
-
Si ! Si, si je vous crois ! Je vous
crois sur parole ! Lui dis-je en me débattant.
Elle me lâcha en éclatant de rire. Moi j’étais livide.
-
Surtout ne t’imagine pas que je plaisante
mousse Mike et tu peux être assuré que je mettrais ma menace à exécution si
jamais il te prend l’envie de recommencer à me prendre pour une idiote. Me
menaça-t-elle avec dans les pupilles une petite flamme que je devinais sadique.
-
Oui, oui j’ai bien compris aspirante Aline.
Elle avait rangé son engin de torture et revenait à moi
avec un autre ustensile.
-
Sais-tu ce que c’est ? Me posa-t-elle la
question en m’exhibant l’objet.
-
Non… Non docteur.
-
C’est ce qu’on appelle en langage populaire
un parapluie. C’est un vieil instrument qui relevait plus de la barbarie
qu’autre chose. A-t-il même été inventé pour soigner ? Vois-tu, au cas où
ma grosse seringue ne te ferait pas encore assez peur, je pourrais aussi user
de cet engin. Radical ! et je te promets qu’après, tu n’auras plus jamais
envie de te faire tripoter ni même te masturber. Me racontait-elle avec dans le
regard cette même petite flamme.
Je restais sans voix et surtout interrogatif devant
cet instrument bizarre dont je ne
comprenais aucunement son usage si ce n’est que ça ne devait être encore un
truc de supplice qui avait dû être employé à une époque où notre monde n’était
pas encore civilisé. L’aspirante avait parfaitement décelé mon ignorance.
-
Je vais t’expliquer la méthode mousse Mike et
n’en perd rien car à chaque fois que tu auras envie d’une main médicale entre
tes jambes, pense bien à ce que je vais te montrer et je suis certaine que tes
petites idées perverses disparaîtront bien plus vite qu’elles ne te sont
venues. Vois-tu mousse Mike, ça parait gros comme ça mais en fait bien huilé,
on arrive très bien par le méat urétral à le faire pénétrer assez profond dans
l’urètre. En parlant plus clair on l’introduit par où tu urines. Un vrai
plaisir pour moi et un extrême supplice pour la victime mais le meilleur est à
venir. Une fois que c’est bien en place,
on déclenche le mécanisme et HOP ! s’exclame-t-elle en actionnant l’engin.
A ce moment là des lames effilées comme des scalpels se
sont déployées de la même manière que les baleines d’un parapluie. Pour moi, ce
fut rideau, je suis tombé dans les pommes. La suite, c’est quand j’ai
entrouvert les yeux et distingué le visage floue de l’aspirante. Elle me
collait un coton sur le nez qui produisait une odeur très pimenté et alcoolisé.
Un truc à vous réveiller un mort.
-
Alors mousse Mike ! Il ne faut pas tourner de l’œil sans
prévenir. Un peu plus tu tombais de la table et pour le coup, tu en étais
quitte à ce que je te réduise quelques fractures à vif. Rigolait-elle en me redressant.
Elle me claqua gentiment les joues jusqu’à ce que mes
yeux soient grand ouverts et que je me maintienne assis tout seul.
-
Je crois que je n’aie pas besoin d’insister
plus, il me semble que tu as parfaitement compris la leçon. Hein mousse
Mike ?
Incapable de prononcer une parole je me contentais
d’hocher positivement la tête.
-
Vas donc te restaurer un peu, ça va te faire
du bien. M’a-t-elle dit en me raccompagnant dans la coursive centrale.
J’avais encore un peu de difficulté à marcher bien droit.
Mes jambes étaient tremblantes et imprécises. Sur le pont principal je suis
resté quelques minutes. L’air du large m’a revigoré et le soleil redonné un peu
de couleur à mon visage. Je crois que si j’avais été à la cantine de suite, en
voyant ma tête, on me reconduisait illico à l’infirmerie.
Episode 15
Le lapin de mer.
Dorine m’attendais pour manger. Je ne l’avais pas vu de
la matinée car elle était missionnée pour distribuer les couvertures propres
dans les postes d’équipage.
Quand elle m’a vu arriver elle m’a adressé un petit
sourire canaille.
-
Qu’est-ce qu’il y a, j’ai un bouton sur le
nez ? Que je lui rétorquais sèchement en prenant place.
-
Que vas-tu imaginer, c’est simplement que je
te trouve sexy avec ton petit short.
-
Hé bien, vu la chaleur, un bon tiers des gars
de l’équipage est comme moi, tu n’as pas fini de mater. Rigolais-je.
-
Mais toi c’est différent. Me répondit-elle un
brin narquoise.
-
Ce qui est surtout différent, c’est que si tu
n’avais pas échangé mon pantalon de toile contre des pintes de bière de poire au
bar du port je l’aurais mis, ça t’aurais évité de frissonner et te marrer
bêtement.
-
Tu ne vas pas me faire toute une histoire, tu
as d’autres pantalons. Me rétorqua-t-elle.
-
Mon bleu est sale et le vert est décousu à
l’ourlet ; d’ailleurs tu devais t’en occuper. De toute façon ça ne
justifie pas d’aller picoler en payant d’un de mes pantalons ! N’empêche
que tu me le dois.
-
Rien du tout, ce pantalon tu l’avais eut par
le pillage du Bateau ! Tentait-elle de justifier l’injustifiable.
-
Peut-être mais il était tout neuf et juste à
ma taille. Répliquais-je en la foudroyant du regard.
-
D’accord… Ne fais pas la tête, au prochain abordage
je t’en récupère un encore plus beau. En tout cas en short tu vas faire craquer
Clakett ! Pouffa-t-elle.
-
C’est ridicule ! Haussais-je les
épaules. Et parle moins fort, on n’est pas tout seul dans cette cantine.
Ajoutais-je en regardant du coin de l’œil si personne n’écoutait la
conversation.
-
Pffff, la Clakett elle va adorer, t’es trop
mignon Mike, Pffff, ha, ha, ha, ha ! Ricanait-elle en mettant la main
devant sa bouche pour étouffer son propos et son rire.
-
Arrête tes conneries ! Commençais-je à
m’énerver.
Dorine était lancée et son hilarité détournait tous les
regards vers nous. Si je ne craignais que lui balancer à travers la figure mes
lentilles soit puni d’une sanction autre que le premier niveau, et bien je ne
m’en serais pas privé.
Nous naviguons depuis deux jours en direction de la
partie nord de l’océan. C’était l’endroit le plus chaud de notre monde. Hier,
nous n’avons pas eut de chance. La vigie avait repéré un petit bâtiment
Creuztatomb. Nous l’avons pris en chasse mais il nous avait échappé. Leur
navire était plus léger, moins armé et donc plus rapide. Ce type d’embarcation
très maniable s’appelait Dragonette. Si les Creuztatombs avaient refusé le
combat ce n’était pas à cause du gabarit de leur navire ni d’un armement moins
important, car ces bateaux légers étaient redoutables grâce à leur vélocité et
la difficulté de les tirer. La cause en était que le Bouchtrou et son capitaine
avaient déjà une solide réputation, mais d’avoir gagné une triangulaire contre
Baccardi avait renforcé davantage la notoriété de notre navire et son équipage.
Avant Hier j’ai avoué à Dorine que mon souhait portait
aussi sur la fessée. Je dois dire qu’elle a été très septique et j’ai dû lui
donner quelques précises explications pour lui prouver mes dires.
Nous avons longuement parlé sur le gaillard d’arrière de nos
fantasmes respectifs et très similaires à quelques détails près.
Ce gaillard d’arrière était notre petit coin à nous et
c’est là que nous échangions nos confidences. Quelquefois, nous parlions si bas
de peur qu’on nous entende, qu’on avait des difficultés à se comprendre. Les
aveux d’aujourd’hui nous avaient davantage rapprochés et notre amitié en
devenait que plus solide.
La chaleur nous engourdissait un peu et je plaignais les
officiers qui étaient obligés de garder l’uniforme alors que l’équipage pouvait
se mettre plus à l’aise. Les tenues légères étaient bien tolérées par le
règlement avec cependant une obligation d’avoir une petite culotte pour les
femmes qui portait de courtes jupes. Cette prescription laissait supposer qu’il
dû y avoir dans le passé quelques excès provocateur de la part de jolies
demoiselles. Règlement que je trouvais justifié car, vu comment certaines
s’habillaient de tuniques coupées très hautes, comme Dorine, valait mieux qu’elles
soient culottées au risque de générer une émeute à bord.
C’était une atmosphère complètement irréelle. On se
situait hors de notre quotidien de chasses et de combats. Nous contemplions les
vols des grands oiseaux blancs ou parfois la sortie en surface d’un groupe de
baleines. Nous étions comme en ballade sur un des bateaux de croisière du
territoire ouest de notre monde qui n’était autre que Fantasmaginaire impérial
l’unique enclave de paix. C’est là que résidaient l’impératrice, les
Inquêtrices et les inquêteurs qui avaient trouvé leurs Vagalâmeurs. C’est là
que nous espérions tous notre avenir.
Notre planète était assez étrange, elle était plate de
forme ovale d’environs 12 000 kilomètres dans sa plus grande longueur sur
10 000 en largeur. Un unique océan central était bordé de 6 territoires,
autant que la composition de ces habitants. Notre planète ne tournait pas, elle
flottait immobile dans l’espace et un petit soleil révolutionnait autour
d’elle. Personne ne savait ce qu’il y avait sur l’autre face. On ne pouvait y
accéder sans être happé par le vide. Certains avançaient qu’il y avait un monde
similaire au notre, d’autres que c’était le territoire des morts.
Ce midi, Lady Dark nous avait cuisinées du Lapin de mer.
Vraiment succulent et la sauce une pure merveille. C’est la première fois que
j’en mangeais comme presque tous les
nouveaux à bord. Mais le plus extraordinaire, ce fut de les pêcher.
Le lapin de mer était un redoutable carnassier qui
n’avait comme prédateur que les serpents rouges et les poulpes éventreurs.
Parfois solitaire mais le plus souvent en groupe de cinq ou six individus, le
lapin de mer sillonnait tous l’océan sauf le long des côtes du territoire
impérial et évitait les haut fonds où demeuraient les serpents rouge un de
leurs principal prédateurs. Pour ce qui est de l’absence de lapin de mer dans
les eaux côtières du territoire impérial, personne n’en connaissait la raison
puisque ces zones étaient également vierges de serpent rouge.
A l’école, en histoire naturelle, nous avions appris
qu’il y a très très longtemps, qu’avant d’évoluer en milieu maritime, les
lapins de mer étaient terrestres. Carnassiers voraces qui n’avaient aucun
ennemi, ils pouvaient donc se reproduire tranquillement. De plus en plus
nombreux, ils avaient considérablement diminuée les ressources en gibier et
finissaient par se dévorer entre eux. Ce prédateur toujours en recherche de
nourriture à commencé à nager le long des côtes pour y attraper du poison. Le
temps passant, ses pates se sont palmées puis son système respiratoire s’est
modifié et l’animal est devenu complètement adapté à la vie marine. Ce
carnassier depuis 800 ans a totalement disparu des terres et a colonisé le
grand océan de notre planète. Un redoutable tueur muni d’une grande mâchoire
armée de dents conique très acérées. Pas de fourrure mais une peau extrêmement
dure qui une fois tannée produit des cuirs de première qualité et de cinglantes
lanières de martinet. Ses pattes avant palmées lui permettent de nager assez
rapidement. Le lapin de mer reste cependant un mammifère et respire grâce à de
minuscule évent au bout de ses deux longues oreilles. Il peut rester en immersion
plus d’une heure et atteindre des profondeurs de trois cent mètres.
Pour piéger les lapins de mer, il fallait avant tout
appâter avec du sang et une fois qu’ils étaient là, il fallait les faire sortir
de l’eau. S’ils restaient immergés, ils n’étaient absolument pas visibles même
en surface car leurs peaux avaient exactement la même couleur que la mer et ce
quelque soit le temps. Les lapins de mer avaient la propriété de mimétisme mais
seulement dans le liquide. Hors de cet élément, ils devenaient orangés.
La technique de pêche était très simple : trois ou
quatre harponneurs, en général les gabiers, des boscos ou quelques officiers
friands de cette chasse. Ces harponneurs sont secondés par des percheurs.
Au bout de la perche, est accroché un bon quartier de
viande ou malheureusement, sur certain bateaux ennemis, des Vagalameurs
prisonniers. Le percheur maintenait l’appât à deux ou trois mètres au dessus du
niveau de l’eau et attendait qu’un lapin de mer
saute pour attraper la viande. Les harponneurs devaient être très
rapides et adroits car il n’était pas facile de piquer l’animal quand il
s’éjectait de l’eau. Le saut ne durait guère plus de deux ou trois secondes et
il fallait parfaitement le harponner pour qu’il soit à l’agonie et surtout le
maintenir hors de l’eau pour le remonter à bord sinon il se faisait dévorer pas
ses congénères. Les plus habiles harponneurs les piquaient à peine
sortaient-ils de l’eau.
Je dois dire que les anciens avaient un bon coup de main
et en moins d’une heure il y avait neuf lapins de mer sur le pont. Un lapin de
mer faisant à peu près vingt à vingt cinq kilos de viande, il y avait de quoi
nourrir tout l’équipage et les officiers du Bouchtrou.
Episode 16
Si j’avais su…
Cette après-midi, nous avons mouillé au large d’une
petite île déserte, d’ailleurs elles l’étaient toutes, il n’y avait pas une
seule île habité sur tout l’océan même les plus grandes si ce n’est que
provisoirement par des naufragés.
Dorine et moi avons eut de la chance de ne pas être de
quart et nous avons fait partie de ceux qui ont débarqué sur cette île
paradisiaque où les cocotiers poussent par centaines. A la source d’une petite
rivière nous avons rempli des gros bidons d’eau douce et nous avons également
fait le plein de ces excellentes noix de coco à chair bleue. Nous étions comme
en vacances et c’était presque dommage que la baignade nous soit proscrite à
cause des serpents rouges et des praires trancheuses qui pullulaient dans les
haut fonds autour des îles. Encore une fois, l’unique territoire où il n’y
avait pas tous ces prédateurs était celui de Fantasmaginaire impérial à
l’ouest. Il me tardait d’y vivre. Fallait-il pour cela qu’une inquêtrice m’y
invite.
Nous allons
remonter encore plus au nord en espérant trouver une proie. Qu’importe,
Creuztatomb, Kidnapingre, Entoqué, Crèvesueur
pourvu que des Inquêteurs soient à leurs bords.
Deux jours plus tard nous étions toujours bredouilles,
pas une voile à l’horizon. Le capitaine ordonna de faire demi-tour, cap à
l’est.
Dorine avait raison, lorsque je croisais Clakett son
regard était dévorant et son sourire envoûtant. Etait-ce de sa part une
volontaire provocation ?
Nous longions la côte des Entoqués toujours sans
rencontrer de navires et nous tracions tout droit vers la terre des Végétateurs, notre terre natale.
Il nous faisait drôle de penser que peut-être nous n’y reviendrons jamais et vu
que nous n’avions aucune perte, il n’y a peu de chance qu’on fasse escale au
port de Galoban pour y charger de nouveaux Vagalâmeurs. A moins que d’ici là.
Sur un navire, l’espace est limité et même si le
Bouchtrou est de bonne dimension, personne ne peut s’éviter. Je devais bien
croiser Clakett une bonne dizaine de fois par jour et plus nos regards
s’échangeaient, même furtivement, plus l’envie de sentir la main sur mes fesses
me démangeait. Aujourd’hui était organisé un tournois de balle au foulard sur
le pont principal et bien je peux vous dire que Clakett ne me quittait rarement
des yeux ; pourtant je n’étais pas spécialement un virtuose de ce jeu. De
toute façon, elle ne faisait qu’accentuer mon envie d’être une nouvelle fois
fessé dans son bureau.
Avant de poursuivre, je vous dois d’expliquer ce qu’est
la « balle au foulard ». C’est un peu le principe de la balle au
prisonnier. Deux équipes de six, une avec foulard jaune au bras et l’autre
foulard rouge. Un petit ballon léger muni d’une poigné de cuir. Avec ce ballon
il faut viser au mollet les membres de l’équipe adverse ; celle ou celui
qui est touché, change de couleur de foulard et de ce fait passe dans l’autre
équipe. La victoire revient quand la totalité des participants à la même
couleur de foulard.
Je disais donc que Clakett me faisait fantasmer et
pourtant, je n’étais pas certain qu’il en était de même pour elle envers moi ;
il fallait quand même être assez prudent avec les officiers. N’empêche que mon
envie de sentir sa main sur mes fesses devenait une obsession.
Le moyen le plus sûr et le moins risqué était de faire
une petite connerie pour écoper d’une sanction. Moi j’avais l’avantage de
savoir déjà ce qui m’attendait puisque Clakett avait décidé que la fessée était
la punition qui me convenait le mieux jusqu’à d’ailleurs me la faire accepter
comme unique sanction ce qui, je dois l’avouer maintenant, me satisfaisait
pleinement.
J’en parlais à
Dorine. Elle me proposa qu’au poste d’astiquage je n’assure pas le sceau de
détergent et que je le renverse en essayant que mon geste ne paraisse pas
volontaire. L’idée était séduisante et je l’adoptais.
-
Surtout, mets ton short ! Ajouta-t-elle
malicieusement.
-
Tu ne vas pas recommencer avec ça et de plus
je ne vois pas ce que ça change puisque s’il y a fessée, faut que je le baisse,
alors short, bermuda ou pantalon c’est du pareil au même. Rétorquais-je.
-
Mais pas du tout Mike, t’as encore rien
compris ! Moi j’ai bien remarqué ses yeux attisés quand elle te regardait
jouer à la balle au foulard. Whaaaa, je te jure qu’avec ton petit short blanc
tu l’as fait craquer.
-
Toi tu te fais des idées, bon elle me
regardait d’accord, mais elle me regarde tout le temps que je sois habillé
n’importe comment. Peut-être m’apprécie-t-elle ou simplement je lui rappelle
quelqu’un qu’elle aimait bien ; son frère, un cousin ou un amoureux.
Dis-je en relativisant.
-
Ou tu es vraiment naïf Mike ou tu fais
l’idiot. Ça crève les yeux, c’est ton cul qu’elle veut la Clakett pas celui de
quelqu’un d’autre ! Ouais Mike ton cul parce que c’est le tien et tout ce
qu’il y a autour lui plait aussi. Tu es à son goût tout entier, si tu étais en
chocolat il y a longtemps qu’elle t’aurait mangé.
-
D’accord, admettons ! Si elle est folle
de moi, ce que je doute, elle doit s’en foutre de mes vêtements.
-
Rhaaaa,
Mike, Mike, Mike ! Si je ne me retenais pas je te collerais des
baffes ! Rappelles-toi ce que m’avait demandé Gary ! Il faut motiver
le fesseurs ou la fesseuse et crois moi la présentation compte pour beaucoup.
Ce qui va inspirer la Clakett c’est que tu te présentes à la punition en short
et plus elle sera excitée, meilleures sera ta fessée ! M’expliquait
Dorine. Mmmmm, surtout avec ton petit short blanc. Ajouta-elle la bouche en
cœur.
-
Il est sale, donc pas de petit short blanc… Pfff,
c’est du fétichisme ça…. Et puis si elle aime les mecs en short, vu qu’en ce
moment il fait très chaud, je ne suis pas un cas unique à bord, même toi hier
tu y étais et il n’y a pas de doute possible, une fille en petit short
c’est autre chose qu’un mec quand même.
-
Tu commences enfin à comprendre. Soupire
jovialement Dorine. Comme tu dis Mike, ça ne te laisse pas indifférent quand
une fille est habillée sexy et quand c’est moi peut-être même plus encore
hein ? Et bien pour Clakett c’est la même chose, sauf qu’elle c’est une
nana et c’est sur les garçons qu’elle louche et en particulier toi parce que
physiquement t’es mignon.
-
Arrête tu vas me faire rougir. Plaisantais-je
en haussant les épaules.
-
Y’a pas comparaison, Duvolan à des jambes
comme des baguettes de tambour, pipo est vouté aussi poilu qu’un singe, Jéon à
des cuisses toutes grasse et des boutons sur la tronche, Tétakeu les genoux
cagneux et des grand pieds… Toi tu es parfait, même moi je te trouve trop bien,
mais pas pour les mêmes raisons que Clakett.
-
Ha oui explique moi donc tes raisons ?
Demandais-je en affichant un petit sourire.
-
Mmmm, tu es le genre de gars avec qui je
ferais bien quelques culbutes si tu vois ce que je veux dire, mais chaque chose
en son temps, pour le moment c’est de la fessée de Clakett qu’il s’agit. Me
répondit-elle en posant sa main sur la braguette de mon pantalon.
-
Oui bien sûr… Heu si tu peux retirer ta main
s’il te plait parce que…
Dorine resserra ses doigts sur le tissu
emprisonnant mon sexe, me déposa un bisou sur la bouche et avant de libérer mes
bijoux de famille me chuchota que d’ici peu elle trouverait bien petit endroit
tranquille pour nous deux.
-
Bon pas la peine de compliquer les choses
avec ma tenue vestimentaire. Je renverse le sceau et c’est tout !
Reprenais-je le vrai sujet de la conversation.
-
Que
crois-tu Mike, que la fessée c’est comme chez le marchand, tu dis je veux,
t’envoies la monnaie et tu repars avec ton panier garni sous le bras ? Ha
non Mike, la fessée c’est autre chose, c’est un acte d’amour partagé qui ne se
vend ni ne s’achète. La fessée c’est comme quelque chose de précieux qu’on
offre…. Et ce quelque chose de précieux est bien plus brillant il est présenté
dans un bel écrin. Clakett voit en toi ce trésor, oui Mike en toi elle voit son
garçon qu’elle veut punir, qu’elle aime punir parce que tu l’excites bien plus
que tous les autres gars du bord. Alors un conseil Mike, si tu aimes vraiment
recevoir des fessées, mets toi à ton avantage, provoque Clakett et je te jure
qu’elle te rendra autant que ce que tu lui offre.
Je n’étais pas totalement convaincu, mais le jeu
m’amusait et je dois même dire que me présenter à la punition, si toutefois il
y en a une, dans une tenue qui donne un petit sentiment de régression et
surtout de vulnérabilité ne me déplaisait pas.
- Bon
d’accord, je vais faire comme tu dis, je mettrai l’autre qui est propre en
espérant que ça marche. Acceptais-je du bout des lèvres.
- Mais oui
tu vas voir, tu vas la rendre folle la Clakett. M’assura Dorine.
Un peu plus tard au poste de nettoyage, je me pointais
court vêtu. Dorine me regarda avec un petit sourire et me lança un clin d’œil
complice.
Maintenant c’était à moi de jouer ! Un léger petit
coup de pied discret et le tour était joué. Le produit s’est répandu sur le
bois du pont et je m’empressais de l’éponger avant qu’il ne le tâche. Bien
entendu, l’enseigne de vaisseau Mirabelle n’était qu’à quelques mètres de nous
et ma maladresse ne lui avait pas échappé. D’ailleurs, je n’avais aucune
intention qu’il en soit autrement. L’officier n’a rien dit, elle s’est
simplement contentée de surveiller si je nettoyais correctement le sol pour
qu’il ne reste aucune trace sur le vertek qui était le bois dont on couvrait
les ponts et qui avait la particularité d’être très résistant à l’eau de mer.
C’est lorsque ce fut essuyé et propre qu’elle est venu à
moi.
-
Mousse Mike ! Aurais-je mal vu ou c’est
bien ce seau que tu as renversé sur le pont au risque que le vertek soit marqué
durablement. Pourquoi n’était-il pas amarré au crochet comme il est
conseillé ?
-
Désolé Enseigne de vaisseau, je n’ai pas fait
attention et…
-
Je me doute que tu n’as pas volontairement
renversé ce seau mais si tu l’avais assuré il n’aurait pas basculé.
-
Oui, c’est exact ! Admettais-je.
-
C’est regrettable mousse Mike, mais tu dois
être puni. Me signifia-t-elle.
-
J’ai bien nettoyé et…
-
Je sais, j’ai apprécié l’effort et j’en
témoignerais devant le capitaine pour ne pas que tu écopes une sanction de
niveau 2.
-
Au niveau 2 ! Que je commençais à
paniquer.
-
Si le pont était resté tâché oui mais ce
n’est pas le cas car tu as fait le nécessaire alors, je peux t’affirmer qu’il
n’y aura aucune injustice. Me rassura-t-elle avec un petit sourire.
-
Merci enseigne de vaisseau Mirabelle.
-
Tu connais le chemin, je n’ai nul besoin de
te tenir la main alors allons y. Me fit-elle signe de me lever.
Episode 17
A nous deux.
Avant de frapper à la porte du pacha, Mirabelle me
demanda d’attendre un petit moment pour disait-elle, aller voir si le maître
principal Clakett était dans sa cabine. Une bonne dizaine de minutes plus tard
elle est revenue satisfaite et je supposais que la maitre principal était
présente.
Le capitaine écouta le rapport de l’officier Mirabelle
qui fut loin d’être à charge. Une fois tout dit, il soupira longuement comme si
le fait d’avoir à prononcer une sanction à mon encontre l’ennuyait.
-
Je ne comprends pas mousse Mike que vous ayez
omis d’amarrer le seau. Dit-il. Vous qui êtes bien noté par tous vos supérieurs
comment pouvez vous commettre une telle maladresse ?
-
Je ne sais pas capitaine, je m’excuse !
Me confondais-je.
-
Franchement, ça me peine de devoir vous
envoyer chez le maître principal Clakett mais la discipline à bord ne souffre
d’aucune exception, même pour les meilleurs éléments. Vous saisissez Mousse
Mike ?
-
Oui capitaine, je le comprends très bien et
je ne sollicite aucune indulgence.
-
J’apprécie que vous soyez aussi responsable,
j’espère que le maître principal Clakett sera en tenir compte mais j’en doute
car elle est règlement-réglement. Punition niveau 1 ! Annonça-t-il en
griffonnant le bristol à contre cœur.
Mirabelle me conduisit chez le maître principal. Je dois
dire que mon entrée dans sa cabine fut très appréciée, Clakett eut même un
temps de surprise. Elle semblait comblée que je sois puni et de ma
présentation. Dorine m’avait bien conseillé, restait à savoir comment allait se
dérouler la suite.
-
Enseigne de vaisseau Mirabelle, mousse Mike,
que me vaut l’honneur ? Fit-elle d’un ton qui sonnait un peu faux. Oooh
mais c’est qu’il est tout beau notre mousse aujourd’hui ! S’exclama-t-elle
en ne lâchant plus son regard de ma petite personne très intimidée par ce
singulier accueil.
Dorine avait donc raison, la présentation compte et je ne
pouvais plus en douter en constatant les pupilles allumée de Clakett appréciant
sans dissimulation le court short que je portais. Je commençais à sentir mon
sexe frétiller.
L’enseigne de vaisseau Mirabelle lui donna le bristol.
-
Encore un puni, c’est le troisième depuis
hier matin. S’exclama-t-elle. Niveau 1 Parfait ! Se réjouissait-elle.
Savez vous comment je puni le mousse Mike ? Interrogea-t-elle Mirabelle.
-
Non ! Répondit Mirabelle faussement
étonnée.
-
Normal, il ne vous a pas parlé de notre
première entrevue et je le comprends. Rigola Clakett.
-
Aurait-elle quelque chose de si particulière
cette première entrevue ? Questionna l’enseigne de vaisseau non sans une
certaine curiosité ironique.
-
On ne peut pas parler d’originalité mais moi
j’ai juste trouvé une manière de le punir qui lui convient parfaitement et je
vous invite à le constater par vous-même. Dit-elle en déplaçant le tabouret
vers le centre de la cabine.
Alors là, c’étais le genre de situation imprévue qui me
mettait très mal à l’aise et le petit courant qui me picotait le bout du sexe
s’était instantanément tari.
-
Viens-là Mike ! M’invitât-elle avec déjà
des yeux qui brillaient d’impatience.
Mirabelle avait fermé le verrou du compartiment et
s’était confortablement installée au bureau du maître principal. Elle me regarda
avec un petit sourire qui trahissait la satisfaction d’assister à la fessée.
-
Tu sais ce qui t’attend alors déculottes-toi
Mike ! Ordonna Clakett en prenant position sur son tabouret.
-
Mais maître principal il y a l’enseigne de
vaisseau et… Protestais-je.
-
Oui, l’enseigne de vaisseau Mirabelle est
avec nous et le règlement l’autorise, donc, elle va être témoin de la fessée
que je vais t’administrer. Maintenant tu te déculottes sans faire d’histoire…
Déculotté complètement bien entendu ! ajouta-t-elle la vexante précision.
Il était vain de contester la présence de l’enseigne de
vaisseau, ce serait parfaitement inutile puisque le règlement
l’autorisait. Je n’avais donc d’autre
choix que la docilité. Le visage rouge de honte, je déboutonnais mon short et baissais
mon slip. Clakett m’attrapa le poignet et me tira pour me positionner sur ses
genoux.
-
Que pensez-vous de la fessée déculottée chère
Mirabelle ? Questionna-t-elle en ôtant son débardeur.
-
Pour ce qui est du mousse Mike, ce n’est
évidement plus de son âge… Cependant, je suis assez convaincu qu’on à tord de
limiter à une période déterminée son utilisation. Je pense que la fessée mais
surtout la fessée déculottée reste et restera pour certain une bonne façon
d’être puni. Répondit Mirabelle sans détour.
-
Je suis tout à fait du même avis que vous et
c’est pour cela que je prends la liberté de l’administrer ainsi au mousse Mike.
Mais comme c’est un jeune homme de 18 ans, il faut donc la lui donner bien plus
vigoureusement qu’on le ferait à un enfant.
-
C’est évident Chère Clakett. Répondit
complice Mirabelle.
-
Avouez
Mirabelle, que c’est certainement la punition qui lui convient le mieux. Dit-elle en lissant de
sa main le galbe de mon fessier.
-
Il est vrai qu’esthétiquement, l’œil est
flatté. Reste à voir si le puni est conscient qu’il mérite cette sanction.
-
Hé bien Mike ! Me secoua un peu Clakett.
Nous aimerions entendre ton avis.
-
Heu… Ben… Oui… Oui la fessée est certainement
une punition efficace maître principal. Que je répondais timidement sachant que
je n’avais d’autre alternative qu’approuver.
-
Et pour toi, la fessée déculottée !
Adjoint-elle comme pour bien définir la méthode.
-
Heu… Oui maître principal !
-
Voyez
chère Mirabelle, c’est un bon garçon que nous avons là, il admet que la fessée
déculottée est un des meilleurs moyen de sanctionner ses bêtises. Acheva
Clakett en commençant à vigoureusement
me fesser.
Rien à dire, les frappes était fermes à souhait, dommage
que la présence de l’enseigne de vaisseau me coupait l’envie d’apprécier. C’est
sûr qu’elle devait se régaler Mirabelle ; le spectacle d’un mousse
recevant une fessée cul nu devait être assez rare et divertissant pour qu’elle
n’en perde pas un instant. D’ailleurs, en y réfléchissant bien, sa présence ne
devait certainement rien au hasard.
Clakett y mettait du cœur à me rougir les fesses, bien en
cadence, la droite, la gauche, la droite…. Et toujours avec une égale
application, la cuisson était parfaitement équilibrée. Mes petites
gesticulations et mes piaillements ajoutaient certainement du charme au
tableau. Bordel qu’est-ce que je prenais et en plus, celle là je l’avais
volontairement provoquée. Décidément, je ferais mieux de m’abstenir. Le coup de
l’infirmerie ne m’avait donc pas servi de leçon. De toute façon, il était trop
tard, maintenant que j’y étais, je devais subir cette fessée jusqu’au bout
devant témoin que ça me plaise ou non et croyez que ça me chauffait
sérieusement. Et ça claquait, claquait, et reclaquait…
Elle avait une main experte qui se plaquait parfaitement
sur toute sa surface en y laissant un impact douloureux. Je ne comptais pas
mais à la louche j’ai bien reçu une bonne centaine de claques bien pesées avant
que sa main ne retombe plus sur mes fesses. J’imaginais aisément les rougeurs
qu’elles devaient avoir.
Je sentais l’air frais envelopper la chaleur de mon
postérieur.
-
Qu’en pensez-vous chère Mirabelle ?
Demanda Clakett.
-
Belle couleur mais vous avez été bien
indulgente avec le mousse Mike. Répondit-elle comme pour réclamer un petit
supplément de spectacle.
-
Vous avez raison ! Approuva le maître
principal en recommençant à me fesser.
-
Non, vous n’avez pas le droit, je… Ha non
AÏE ! que je protestais en tentant de me soustraire de ses genoux.
-
Et en plus il se mutine ! Tonna-t-elle
en me maintenant fermement et en augmentant la force des claques. Mutinerie à
bord d’un bâtiment de la marine Vagalâmeur, cela pourrait être très sévèrement
puni mousse Mike. Je suis indulgente, je mets cet embryon de rébellion sur le
compte d’un excès de langage. Ajouta-t-elle sur le ton de la plaisanterie.
Moi je ne trouvais pas ça très drôle et je me maudissais
de n’avoir pas su me taire. Grossière erreur de ma part d’avoir proféré mon
désaccord et tenter de m’échapper car Clakett a profité de l’aubaine pour se
laisser aller. Elle m’a collé un magistral supplément, court mais intense et
quand ce fut fini, j’étais au bord des larmes.
-
Relèves-toi, reculottes-toi et va te mettre à
genoux là-bas les mains sur la tête m’indiqua-t-elle en me désignant la cloison
de son index.
Je ne me fis pas prier davantage, trop content de ne plus
subir la fessée. Je remontais vite mon slip et mon short puis allais tout aussi
rapidement me mettre à genou au piquet.
A genoux les mains sur la tête comme un cancre à l’école…
Encore une punition qu’elle me réservait personnellement, c’était
certain !
L’enseigne de vaisseau Mirabelle se leva et félicita
chaudement Clakett pour la méthode avant de prendre congé.
Une fois plus que nous deux dans la cabine, la maître
principal ferma le verrou et s’installa sur son fauteuil de bureau.
-
Mousse Mike, m’interpella-t-elle dune voix
apaisée, il est 10h30, à quelle heure es-tu de quart ?
-
13 H30 maître principal !
-
Parfait nous avons un peu de temps pour
éclaircir certaine choses. Viens ici !
Je me relevais et venais à elle en me demandant ce qui
allait encore m’arriver. Son visage avait perdu de la rigidité, elle me
souriait de manière insolite. Elle me tira entre ses jambes légèrement écarté puis
les referma en coinçant mes genoux.
-
Je crois qu’il faut qu’on cause tous les
deux. Nous avons beaucoup de choses à nous dire n’est-ce pas ?
M’annonçait-elle en caressant mes cuisses.
-
Beaucoup de chose à dire ? Je ne sais
pas…
-
Mais si Mike, mais si ! Semblait-elle
sûr d’elle en remontant sa mains en dessous mon short pour la poser
délicatement sur une de mes fesses encore tiède de la fessée reçue.
-
Maître que… Etais-je surpris en me
raidissant.
-
Tu as les fesses encore en température.
C’était une belle fessée hein Mike ? M’interrogea-t-elle.
-
Belle ? C’était une punition maître
principal. Répondis-je sans m’étaler sur ce qu’elle définissait comme
« belle »
-
Il y a parfois des punitions qui peuvent
engendrer du plaisir, n’est-ce pas mousse Mike ? Posa-t-elle plus
précisément sa question.
J’étais pétrifié, j’avais soudain peur de comprendre où
elle voulait en venir et je n’osais pas un mot.
-
Réponds-moi franchement Mike, n’était-ce pas
une bonne fessée ? Insistait-elle.
-
Heu… Oui maître principal, c’était une
punition comme vous l’aviez décidée. C’est le règlement je crois… Que je me
forçais de répondre simplement sans la moindre émotion. tel un petit soldat
discipliné.
-
Que nous avions décidé ensemble mousse
Mike ! Rectifia-t-elle.
-
Mais…. Heu… Je suis sous vos ordres maitre
principal, je ne peux pas m’opposer à ce que décide un officier.
-
Ha, ha, ha ! Tu es un petit malin
toi ! Très bien, on va s’y prendre autrement. Si je te dis que j’ai
beaucoup aimé te fesser. Que vas-tu me répondre ? Posa-t-elle cette
question en déplaçant sa main vers le devant de mon short.
Quand ses doigts se sont posé sur mon slip en me
titillant le sexe je me suis raidit.
-
C’est quand même pratique les shorts bien
court et je sais que tu l’as mis rien que pour moi. Dit-elle.
-
Pour vous ? Mais non pas du tout madame,
il fait chaud et…
-
Maître principal ! Me rappela-t-elle en
me palpant un peu plus fort. Tu sais mousse Mike que ça te va à merveille, tu
as de belles cuisses glabres, j’aime beaucoup. Revenons à la question intéressante.
Qu’as-tu à me répondre quand je te dis que j’ai aimé te fesser ?
-
Mais je ne sais pas moi ! Je… Je ne
comprends pas !
J’étais complètement perturbé, tout se mélangeait,
J’avais peur, peur de mes réponses, peur de ses questions, peur de comprendre et
évidement je commençais à bander ce qui n’arrangeait en rien la situation
présente.
-
Et bien Mike, on ne répond pas à la question,
on fait semblant de ne pas comprendre mais côté sexe on se laisse aller ?
Constata-t-elle mon début d’érection.
-
Mais non je… Mais…
-
Bien sur, bien sur… On ne peut résister et tu
aimes ça hein ?
-
Ben… C’est normal. Je… Je suis un homme et…
que je répondais timidement.
-
Mais oui, évidement la main d’une femme… Et
tu aimes aussi les fessées… N’est-ce pas Mike ?
A cette question je restais inlassablement silencieux.
J’en connaissais évidement la réponse mais fallait-il lui avouer ce penchant.
Les paroles du Chym me revenais à l’esprit « ton souhait n’en parle pas
aux autres vagalâmeurs même si ça te démange entre les jambes... Tu n’en
tireras aucune satisfaction »
-
Tu ne veux toujours pas répondre. Me dit-elle
sans surprise. Mais moi je le sais, je l’avais deviné la première fois que je
t’ai vu sur le quai quand tu cherchais un embarquement et plus encore quand tu
es venu ici pour ta première punition. Oui Mike, je l’avais lu dans tes yeux et
dans ton esprit comme dans un livre ouvert et c’est précisément pour cela que
je t’avais proposé de te punir que par la fessée, proposition que tu n’as
d’ailleurs pas décliné. Crois-tu Mike que si je n’en n’étais pas convaincue, je
me serais dévoilée autant ?
-
Je… Je ne sais pas. Je ne comprends rien à
votre histoire. Lui résistais-je bien embarrassé car il ne faisait plus de
doute qu’elle n’était pas dupe.
Avais-je des yeux et un esprit si ouverts qu’une tierce
personne pouvait y lire mes fantasmes ? Peut-être bluffait-elle et
prêchait-elle le faux pour savoir le vrai ? Que faire et que dire, je
n’étais plus sûr de rien et elle continuait à me tripoter, petit plaisir auquel
évidement je ne pouvais résister, mon érection était maintenant totale !
-
Mais si tu comprends très bien.
Poursuivit-elle son interrogatoire. Oui Mike, je viens de t’avouer mon plaisir
de te fesser parce que je suis absolument convaincu que tu partages ce même
plaisir. Crois-moi, sans cette certitude tu n’en n’aurais rien su et tu
n’aurais pas reçu de fessée. Du moins, pas de fessée déculottée.
-
C’est un châtiment de niveau 1, c’est vous
qui me l’avez dit.
-
La fessée d’accord mais certainement pas
pantalon et slip baissés car elle est considérée alors comme dégradante et
humiliante. Autant te dire qu’elle ne bénéficie d’aucune autorisation !
Répliqua-t-elle en me serrant les bourses.
-
Hooooo ! Mais… Mais pourtant Félanie a
aussi été déculotté et devant l’équipage.
-
Punition niveau 3 et ce ne fut pas une fessée
mais une flagellation, c’est totalement différent ! Me répondit Clakett.
-
Oui bien sûr, ce n’est pas la même chose. Que
je notais parfaitement psychologiquement et physiquement ce qui séparait les
deux châtiments.
-
Oui Mike, dans notre marine, si la fessée
punitive est tolérée, elle ne l’est en aucun cas déculottée ! Alors, si
jamais cela venais à se savoir que je profite de ma position hiérarchique pour
assumer mes fantasmes, je serais dégradé et probablement débarqué dans le
premier port voir peut-être jeter à la mer sans autre forme de procès.
M’expliqua-t-elle gravement en pinçant mon gland entre deux doigts.
-
Ooooh ! Ho non, Ils ne peuvent pas faire
ça quand même ! Que je répondais en frétillant des cuisses.
-
Mais si Mike… Sur les navires Vagalâmeurs on
ne plaisante pas sur ce sujet. Notifia-t-elle d’un ton sévère.
-
Mais pourtant le premier maître Rolin m’a dit
que vous donniez facilement la fessée à tous les nouveaux qui vous plaisaient.
Alors…
-
Cher Rolin ! C’est vrai qu’il connait
mon attirance pour les belles petites fesses comme les tiennes, mais ce qu’il
ignore, puisque tu ne lui a pas dit ce qui est compréhensible, c’est que toi tu
as reçu une fessée cul nu. Les rares autres, je les claquais à la volée en les
laissant debout ou les courbant sur le bureau et que sur le fond de culotte…
Mais ils n’étaient pas comme toi, je ne pouvais me permettre d’aller plus loin
et d’enfreindre le règlement. Bien sûr la fessée pour un jeune homme reste très
humiliante mais c’est somme toute une punition comme une autre quand elle est
appliquée sans déculottage. Au second niveau, on peut dévêtir le puni, même
l’attacher mais l’exécution du châtiment reste privé et ce n’est pas une fessée
mais un châtiment corporel qu’on peut définir comme plus adulte. Cependant,
pareil au niveau 1 les témoins autorisés doivent être des officiers ainsi que
l’était l’enseigne de vaisseau Mirabelle.
-
Si je comprends bien, la fessée déculottée
c’est juste pour moi !
-
Mais oui mousse Mike, rien que pour toi, mais
attention de ne pas faire de bêtise qui te vaudrait le niveau 2 ou 3 car dans
ce cas, tu seras châtier plus durement au même titre que les autres et vu que
tu es un débutant dans la réalisation de ton fantasme, je doute que tu sois
assez masochiste pour y trouver du plaisir.
-
Mon… Mon fantasme mais… Ce n’est pas ce que
vous imaginez maître principal. Ha non pas moi !
-
Tss, tsss ! Tu ne peux pas me
mentir ! Oui Mike c’est ton fantasme et justement, parlons-en franchement.
-
Franchement ? Heu… Mais non… C’est
personnel. Refusais-je.
-
Oui, toi, moi et la fessée. Tu veux qu’on
parle de ça ou tu préfères qu’on abandonne le sujet ? Me demanda-t-elle en
retirant sa main de dessous mon short.
J’ai réfléchit quelques instant. Que devais-je
faire ? N’avais-je pas plutôt intérêt à me dévoiler comme elle l’avait
fait, après tout, il y avait certainement avantage à recevoir de temps en temps
de bonne fessées surtout si Clakett était complice. Si je rejetais cette
discussion, peut-être je regretterais-je.
- D’accord maître principal, parlons-en. Lâchais-je sans
respirer.
Elle me tapota gentiment l’arrière des cuisses puis
poursuivit son monologue.
-
Pour
ce qui nous intéresse tous les deux, le règlement ne dit pas grand-chose sur
les relations particulières à bord des navires sinon de tolérer les relations
sexuelles classiques mais aussi les amusements relatifs aux fantasmes. Pour ce
qui est du notre, nous pouvons le réaliser même par le truchement de
l’application des sanctions disciplinaires. Mais cette tolérance ne vaut que si
toutes les parties sont d’accord. Donc si tu ne vas pas te plaindre au
capitaine d’un abus de ma part c’est que tu consens, voir que tu as
délibérément provoqué la sanction et que tu es conscient et d’accord qu’il te
soit appliqué un châtiment corporel, l’interprétation est aussi simple que ça.
Tu comprends Mike ?
-
Oui maître principal. Mais comme vous êtes
gradée, peut-être qu’un mousse comme moi ou un matelot qui ne serait pas
consentant n’osera pas vous dénoncer par peur des représailles.
-
Ne crois surtout pas cela. Un mousse où un
matelot ayant bien lu le règlement, n’hésitera pas une seconde. C’est un bon
moyen d’éliminer un Vagalâmeur tout gradé qu’il soit. En tout cas, même si ça
n’abouti pas au pire jugement par manque de preuve, il y aura toujours
suspicion et je peux te dire que le gradé en question va être grillé sur tous
les meilleurs navires et tu n’ignores pas que sur les bateaux pourrit on ne
fait pas de vieux os à moins d’avoir beaucoup de chance. Pensent au jeunes
Vagalâmeurs qui ont accepté de s’engager sur le Padepo ; leur quête aura
été de courte durée. Répondit-elle.
Elle replaça sa main sous mon short en plongeant son
regard envoutant dans le mien.
-
Mais toi je sais ce que tu veux, je sais que
tu as volontairement renversé le seau aujourd’hui pour te faire punir, n’est-ce
pas Mike ? Me questionna-t-elle pourtant persuader d’avoir raison.
-
C’est … Que… Oui maître principal !
Que je lui avouais tellement ses yeux me fascinaient et avaient un ascendant irrésistible.
-
L’enseigne de vaisseau l’a de suite deviné et
elle me l’a rapporté juste avant de vous rendre chez le capitaine. Tu es un
petit malin Mike. Rigolait-elle en caressant plus fort mon sexe qui avait déjà
repris une bonne raideur.
-
Oui maître principal, c’est le seul moyen.
-
Dis-moi, tu es bien équipé Mike.
estima-t-elle en remontant toute la longueur de mon membre.
-
Je… c’est vous qui le dite. Lui Laissais-je
modestement le jugement.
-
Oui je le dis, c’est un bel outil que tu as
là ! Pas trop gros, ni trop long, juste bien proportionné. Alors dis-moi,
tu l’as aimé cette fessée ? Me demandait-elle une nouvelle fois en
introduisant cette fois sa main sous mon slip pour bien attraper mon sexe et
appliquer un lent mouvement de va et viens.
-
Hooo ! Heu… je… C'est-à-dire que…
-
Oui bien sûr je comprends. La présence de
l’enseigne de vaisseau t’a un peu perturbé.
-
Ou…Oui… C’est… Oooooh ça !
-
Tu ne peux pas savoir à quel point je suis
contente d’avoir quelqu’un comme toi à bord du Bouchtrou. Je navigue depuis
déjà quelques années et pas un seul inquêteur ma offert son bras.
-
J… Je…Je suis désolé p… Pour vous maître
principal.
-
Ne le soit pas, c’est la dure quête de ceux
qui on un grand souhait et refusé d’être Végétateur. Je peux te dire que chez les
Vagalâmeurs, les élus d’inquêtrice et d’Inquêteurs ne représentent pas plus
d’un sur trente ou quarante de ceux qui ont survécu aux combats. Et toi comme
les autres, tu arrives grossir nos rangs avec ton souhait et plein d’espoir.
Mais dans combien de temps une Inquêtrice s’il y en a une sur ta route,
t’emportera vers Fantasmaginaire si jamais tu n’es pas tué avant ?
-
Mmmm… Je… Je… ne sais pas !
-
Je te le souhaite sincèrement le plus tôt
possible Mike mais hélas, il se peut que ce soit long, très long… Et ce temps,
oui tout ce temps Mike, pourrais-tu le vivre dans l’abstinence, sans aucun
petit plaisir ? M’interrogeait-elle très habilement.
-
Hoooo…
N…. N… Non !..
-
Alors tu vois que nous sommes faits pour nous
entendre, hein Mike ? poursuivait-elle son interrogatoire en accélérant le
mouvement de sa main.
-
O….Oui !... oooooh ! Mmmmm !
-
Ta copine Dorine l’a très bien compris
d’ailleurs.
-
Ma… Ooooooohhhh Ma…. Cop… Dorine ?
-
Elle aime ça aussi mais elle à pris de très
gros risques. Elle a eut beaucoup de chance de tomber sur maître Gary. Et toi
Mike, ne crois-tu pas que tu as de la chance aussi ?
-
Je… Mmmmmm… Oooooh, oui maître principal.
-
Une petite entorse au règlement et hop, sur
les genoux de Clakett pour une bonne fessée qui fait du bien à tous les deux.
Ma disait-elle tout en poursuivant de me masturber.
-
Ho oui ! Oui…. Mmmmmm !...
-
Je me fais plaisir, je te fais plaisir, tu me
fais plaisir, tu te fais plaisir. C’est bien ça hein Mike ?
-
Hooo Oui ! Ooooohhh… Mmmm ! Oui…
Mait… Prin…. Ooooo !
A ce moment mes genoux on plié, elle à légèrement écarté
ses jambes et je me suis assis sur sa cuisse. La jouissance est venue comme une
vague chevauche puissante la jetée du port. Elle à collé ma tête sur son épaule
jusqu’à ce que je me vide et que mon corps soit enfin immobile et lourd.
Doucement elle a retiré sa main couverte de sperme et m’a dit :
-
J’aimerais que mon Inquêteur soit à ton image
Mike. Oui, j’aimerais que mon Inquêteur te soit rigoureusement identique et je
crois qu’il le sera sinon je ne lui prendrais pas la main.
Au bout d’un moment, je me suis relevé un peu perdu,
comme si je venais de sortir d’un rêve.
-
Avant de rejoindre ton quart, je te conseille
de changer de short et de slip mousse Mike ! Plaisanta-t-elle en
s’essuyant la main d’un mouchoir.
-
Oui maître principal, je crois que c’est
préférable. Approuvais-je en constatant que le sperme commençait à traverser
les tissus.
-
Avant de se quitter, mousse Mike, j’espère
que tu sauras garder ta langue.
-
Oui maître principal, j’ai bien compris ce
que nous étions !
-
Parfait, je vois que tu as très bien assimilé
notre place sur ce navire et je suis vraiment très contente. Avec moi, tu seras
évidement puni comme un autre mais je te promets que je te donnerais de temps
en temps le plaisir de l’être tant que tu ne te fais pas sanctionner aux
niveaux 2 ou 3. Alors fait bien attention quand tu provoques à ne pas dépasser
les limites. Me conseillait-elle presque maternellement.
-
Oui maitre principal, je ferais attention.
-
Maintenant si tu as des petites envies pressantes
on pourra bien entendu s’arranger. Tu sais je t’adore avec ton short. As-tu
déjà reçu le martinet sur les cuisses ?
-
Heu… Oui ! Que je répondis en rougissant
un peu.
-
Tu aimes ?
-
Ben, à vrai dire mes souvenirs de ça ne sont
pas vraiment plaisants mais peut-être que…
-
Si on en a l’occasion, je t’initierais et tu
apprécieras.
-
Oui… Je crois que ça me plairait un peu plus
maintenant. Que je lui avouais, persuadé qu’elle saurait parfaitement y faire.
-
Mais attention, je reste ton supérieur
hiérarchique, donc, pas de familiarités déplacées entre nous. N’oublie pas que
nous sommes sur un navire militaire !
-
Oui maître principal ! Acquiesçais-je
presque au garde-à-vous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire