LECTURE DE LA SAGA

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Il en sera de même pour Fantasmaginaire 2, 3, 4 et 5.

lundi 28 avril 2014

F3 épisodes 29, 30, 31, 32




Episode 29


Les prédicateurs.


Arrivés chez Jack pas de temps à perdre. Aline, Lady Dark, Baccardi et Arnak disent au revoir à ceux qui restent à domicile.
Avant de partir Jack allume la télévision sur une chaîne d’information.
Une femme annonce, reportage à l’appui, qu’un ouragan à durement frappé les Antilles. Mirabelle, Dorine, Gary et Mike sont stupéfaits de cet appareil magique qui leur affiche des images lumineuses avec du son comme le cristal de l’impératrice mais à la seule différence c’est que celui de Jack est vraiment en couleur et beaucoup plus net. Quelques brèves sur l’économie et la politique qu’aucun des téléspectateurs ne comprend et un reportage sur le dernier meeting du second prédicateur, Childéric halebard en Irak. Des spots publicitaires clôturent les infos mais ne détournent pas le regard des quatre originaires de Fantasmaginaire qui sont devant cet écran comme hypnotisés. Dorine le touche prudemment du doigt de crainte qu’il s’enfonce dans l’image. Gary regarde derrière et essaye de comprendre le pourquoi des câbles et des petites prises de formes multiples. Mike cherche en baladant son oreille autour de l’appareil d’où provient le son.
Peu après Jack est de retour.

-        On a vu dans ton cristal un des deux marioles qu’on doit refroidir. Annonce Gary.

-        Lequel ? Demande le maître de maison.

-        Je ne me souviens pas de son nom.

-         Pourtant, c’est important pour vous de bien les connaitre.

-        Un truc comme Chidic Habar. Dit Dorine.

-        Childéric Halebard. Rectifie Jack.

-        C’est ça ! confirme Gary.

-        Vous avez donc vu la tête qu’il a, c’est bien. Se réjouis Jack en cherchant une autre chaîne qui pourrait diffuser Horace de Fantenay son conçurent et ennemi.

-        Il a la bouille d’un gars qui mange bien. Evoque Mirabelle en griffonnant avec un stylo très surprise de la qualité du trait.

-        Et puis c’était beau, il y avait un faisceau de lumière qui lui éclairait le visage et volant au dessus de lui des jolies femmes avec de longues robes blanche et des ailes. Raconte Mike.

-        Des trucages, ce sont des projections d’mages de synthèse. Dit Jack en continuant de manipuler la télécommande.

-        Des images de qui ? Questionne Dorine.

-        Je ne peux techniquement vous l’expliquer…. Disons que ce ne sont pas de vraies femmes et elles ne volent pas.

-        C’est de la magie, comme fait le mage Arnak dans ses spectacles.

-        En quelque sorte c’est la même chose. Répond Jack faute de mieux.

Un petit moment plus tard, il tombe enfin sur un programme qui diffuse l’arrivée de l’autre prédicateur en Amérique centrale.

-        Tenez, lui c’est Horace de Fantenay. Montre Jack à l’écran.

-        Il doit manger moins que l’autre, il est tout maigre. Rigole Gary en regardant cet homme filiforme tout d’argent vêtu.

-        Ne t’inquiète pas pour lui il mange bien plus qu’à sa faim contrairement à des millions d’autres. Contredit Jack. Le pire, c’est que dans tous ces malheureux qui crèvent, il en est beaucoup qui vénèrent cette pourriture et qui boivent ces paroles comme des assoiffés ? se désole-t-il en baissant le son de la télévision.

En fin d’après midi Jack et Dorine passent en cuisine pour préparer à manger. Mirabelle et Gary se lasse de la télévision, leurs yeux sont fatigués d’images numériques. Ils laissent Mike s’aveugler et prennent l’air sur le balcon. Ils regardent quelques instants le petit parc où jouent un groupe d’enfants puis entament une discussion à voix basse.

-        Tu as entendu comme moi à la taverne ? Questionne Gary. Ce que Jack disait à Ellie pour son rendez-vous avec une fesseuse.

-        J’ai entendu comme toi. Confirme Mirabelle.

-        Oui ! Et tu as vu Qu’Ellie n’a pas relevé comme si c’était une chose convenue. Penses-tu la même chose que moi ma chère Mirabelle ?

-        Oui !

-        Je crois que si nous parlons la même langue il ne peut y avoir d’interprétation possible et que le bonhomme donne rendez-vous à des fesseuses.

-        Etrange coïncidence quand même… Relève Mirabelle avec un petit rictus.

-        Coïncidence que si elle est avérée, va bien nous faciliter la vie car j’ai la main qui me démange et j’aimerais bien que Dorine passe sur mes genoux.




-        Doucement, Jack n’est peut-être pas ce que l’on croit. Peut-être que le mot fesseuse ici n’a pas la même signification. Se réserve Mirabelle.

-        Je ne peux avaler ça. Fesseuse c’est fesseuse ici comme chez nous ! Atteste sans détour Gary.

-        Oui, sans doute mais je préfèrerais en être absolument certaine.

-        Il ne tient qu’à toi. Dit Gary avec un large sourire.

-        Ne crois surtout pas que je vais aller le voir en lui disant que je suis une apprentie fesseuse et en demandant s’il veut que je lui donne une fessée. C’est des coups à se faire rembarrer de première ça.

-        Il y a bien d’autre moyen de le faire habilement. Je te connais Mirabelle et je suis persuadé que tu va trouver avec lui une approche du sujet en douceur.

-        Si je comprends bien tu m’envoies au charbon, mais c’est vrai qu’il est plutôt mignon le Jack et j’imagine que ces petites fesses le sont autant. Je vais essayer mais laisse moi opérer comme je l’entends.

-        Pour ça, je te fais entièrement confiance.

-        Rentrons et mettons la table. Invite Mirabelle en ouvrant la porte vitrée.

Dans le salon, Mike à toujours les yeux rivés sur l’écran de la télévision. Mirabelle et Gary ouvrent les placards pour prendre assiettes et couverts.
Jack est au téléphone avec Ellie, Dans la cuisine, la table est dressée et on n’attend plus que lui. Il raccroche et s’installe. Tout ce passe bien là-bas. Annonce-t-il joyeusement. Ellie à un convertible.

-        C’est quoi un convertible ? Demande Dorine.

-        C’est un canapé qui se transforme en lit. En plus elle à un matelas gonflable comme le mien. Elle m’a dit qu’elle dormira dessus et qu’elle laisse son lit à Aline et Lady Dark. Baccardi et Arnak dormirons dans le convertible.

-        Ha, ha, ha, ha. Baccardi et Arnak dans le même plumard, je voudrais bien voir ça moi. Rigole Gary.

-        C’est quand même mieux que de coucher sur la moquette. Lui rétorque Jack en se servant de rillettes.

-        Ça m’est égal, j’ai l’habitude de coucher à la dure. Se vante Gary.

-        Pour ce soir, Dorine et Mirabelle vous prenez mon lit et Mike le matelas qu’on va déplacer dans le salon.

-        Prends le matelas Jack, je dormirai sur la moquette, j’en aie vu d’autre. Propose d’échanger Mike.

-        Merci c’est gentil de ta part. Demain je téléphonerais à Sourire pour voir ce qu’elle peut faire pour nous.

-        Ce n’est pas bon pour la mission d’être éparpillé dans tous les coins. S’inquiète Mirabelle.

-        Elle habite dans le grand boulevard pas très loin de la gare. Précise Jack. J’ai demandé à Ellie si elle n’avait pas une solution pour qu’on s’éloigne de la ville ; ses parents possèdent une maison de campagne qu’ils occupent rarement. Si elle est libre et qu’ils consentent à nous la louer, on ira tous là-bas et on pourra commencer à échafauder des plans tranquillement. La ville ce n’est pas bon, il y a trop de militaires et de policiers.

-        Ils sont si mauvais que ça ces marioles ? Interroge Gary.

-        Surtout ces derniers mois, la tension provoquée par les prédicateurs se fait de plus en plus pesante. En plus vous n’avez aucun papier d’identité.

-        Tu as dit qu’on allait en avoir des faux.

-        Plus facile à dire qu’à faire. Ce sont des spécialistes qui s’occupent de ça et il demande un bon paquet d’argent. Explique Jack.

-        Combien ? Demande Mirabelle.

-        Je ne sais pas mais au moins 4 ou 500 Euros par carte.

-        Ça fait beaucoup ça ?

-        Oui et pour huit encore plus et je n’aie pas cette somme…. D’ailleurs même pour quatre, c’est vous dire. Répond Jack d’un air désolé.

-        Comment on peut gagner de l’argent ici ? Questionne Mike.

-        En travaillant mais autant vous prévenir que ce n’est pas facile. Moi je n’aie plus de travail depuis trois mois, je touche le chômage mais cela ne va pas durer longtemps. Raconte Jack.

-        Chômage ? Ne comprend pas Mike.

-        C’est une indemnité qu’on nous verse pendant un moment. Ce serait trop compliqué à vous expliquer le système et son historique. Pour ce qui est du boulot, pour moi ce n’est déjà pas évident mais pour vous c’est râpé. Aucun patron ne prendrait le risque en ce moment de vous embaucher au noir. Répond Jack en coupant quelques tranches de pain.

-        Il y a des patrons qui font travailler la nuit sans lumière. S’étonne Dorine.

-        Pourquoi me dis-tu ça ? Lui demande Jack.

-        Parce que tu dis qu’ils embauchent au noir.

-        Mais non, c’est une expression populaire qui veut dire clandestinement. Rigole-t-il de la confusion.

-        Tout ça ne règle pas notre problème de monnaie. Se soucie Gary.

-        Surtout que je me vois mal emprunter tant d’argent à Ellie ou Sourire. Eux non plus ne roulent pas sur l’or. De toute façon, inutile ce soir de nous torturer le cerveau avec ça, demain il fera jour.






Episode 30


 Sourire.


Le lendemain retour chez Ahmed pour cette fois rencontrer Sourire. A leur arrivé, le patron juxtapose trois tables. Ellie commande des diabolos menthe pour tout le monde. Cinq minutes plus tard, Sourire gare son monospace sur le parking et rejoint le groupe. Jack et Ellie l’avaient contacté le matin en lui disant simplement qu’ils avaient besoin d’être épaulé. L’arrivante salue tout le monde, s’assoit et commande un café. C’est un petit bout de jeune femme à la chevelure cuivré avec de beaux yeux verts qui s’étonne d’être autant autour des tables.

-        Ce sont des amis ? Interroge-t-elle.

-        Oui Sourire et Jack va te raconter une belle histoire mais tu n’en tiens pas compte. C’est juste comme un papier cadeau, c’est pour faire une jolie présentation. Prévient Ellie.

Jack hausse les épaules puis commence le récit de son aventure en évitant cette fois  de préciser quelle était la spécificité de la femme avec qui il avait rendez-vous. Sourire écoute attentivement puis l’histoire achevé :

-        Fantastique ! Alors comme ça ils viennent d’une autre planète. Whaooo ! s’illumine Sourire.

-        Hey ma copine, tu as le même fournisseur de whisky que Jack ? intervient Ellie un peu surprise de la réaction de Sourire.

-        Déjà je ne bois pas de whisky et d’autre part je trouve l’histoire géniale. Répond-elle en lançant un langoureux regard à Gary qu’elle trouve tout à fait à son goût.

-        Géniale d’accord, mais ne va pas t’en faire une saga, c’est du pur Jack quand il oublie de changer les fusibles.

-        Je m’en fiche qu’elle soit vrai ou non, l’histoire est belle, moi ça me suffit. Et maintenant, pour le coup de main c’est quoi ?

-        Rien d’autre que d’accueillir chez toi deux de ces extraterrestres ! Tu verras ils sont adorables et en plus ils désintègrent les moustiques au vol. Dit Ellie avec moquerie.

-        Alors ça c’est impossible, je ne peux pas les loger ! Rétorque Sourire s’accompagnant d’un geste désolé. Parce qu’en ce moment à la maison j’ai mon mait… Enfin tu vois qui. Se ravise-t-elle pour ne pas dévoiler la spécificité de son hôte.

-        Evidement, je comprends parfaitement que dans ce cas ça ne va pas le faire. Soupire Jack.

-        Ce n’est pas grave. Tempère Ellie. Dis-moi toi qui garde tout, comme leurs fringues ne sont pas autonettoyantes, tu n’aurais pas quelques liquettes, des frocs et voir des sous vêtements pour ces messieurs. Désigne-t-elle Baccardi et Arnak.

-        Parce qu’ils ont débarqué ici sans affaire de rechange ? S’étonne Sourire.

-        Hé oui, parce que figures-toi qu’il n’y a pas de porte bagage sur leur soucoupe volante. Plaisante Ellie.

-        Mais Jack m’a dit qu’ils étaient venus par les catacombes ?

-        Ha oui c’est vrai. Faudra penser à dire aux Amerloques qu’ils se sont bien fait chier pour aller sur la lune alors que c’était si simple de venir à Paris et de s’y rendre par les catacombes.

-        Arrête un peu de délirer Ellie ! Sermonne Jack.

-        Vous n’avez donc rien d’autre que ça ? Reprend Sourire en regardant les vêtements du mage.

-        La raison en est que chez nous les tenues vestimentaires ne sont pas du tout les mêmes qu’ici. Nous avons copié sur celles de Jack mais en un seul exemplaire pour chacun. L’instruit-il.

-        Je crois que j’ai quelques trucs pour eux dans mes armoires mais ce n’est pas le dernier cri de la mode. Annonce-t-elle.

-        Ce sera mieux que rien, je passerais chez toi les prendre. Dit Ellie.

-        Demain, le temps que je les trouve et que je fasse un tri.

-        Va pour demain après midi.

-        Tu as vu pour la maison de campagne ? Demande Jack à Ellie.

-        Ouais, mais mes parents l’ont loué pour Juillet, aout et septembre.

-        Et le début des vacances c’est dans huit jours. Mince, ce n’est pas de chance. Se désole Jack.

-        Je suis sur un autre coup mais rien n’est certain.

-        C’est quoi ?

-        Une ancienne relation…. Une femme qui voulais monter un pensionnat mais vu les événements et les interdictions, elle à du abandonner son idée. Tu vois de quoi je veux parler.

-        Heu… Oui un peu, c’est Melle Véra et son institution Lafleurodent. C’est là où tu voulais qu’on s’inscrive avant que tous ces intégristes de la vertu donnent de la voix. Dit Jack sans trop entrer dans les détails.

Ellie confirme d’un signe de tête.

-        Et que pourrait faire cette femme pour nous ? Demande Jack.

-        Je ne peux rien affirmer mais si elle a conservé le château, elle accepterait peut-être d’héberger tes amis. Ça vaut toujours le coup de tenter. Répond sans certitude Ellie.

-        Tu la connais bien, parce que moi à part sur internet ?

-        Assez oui, nous avons fait un petit bout de route ensemble avec quelques autres pour mettre au point la réalisation de son pensionnat, elle est venue plusieurs fois à Paris et elle logeait chez moi. Elle avait gagné pas mal de fric avec un billet de loto et comme son rêve était d’être directrice d’une institution pour filles et garçons, elle a profité de l’aubaine pour acheter ce château.

-        Vous allez encore à l’école ? s’étonne Mike.

-        Heu…. Be…. Ce n’est…. Enfin il y a des cours pour les adultes pour qui désirent se perfectionner et… Et bien… Comme il n’y a pas de structures publiques, ce sont des personnes privées qui ouvrent des écoles. Baratine Jack un peu pris au dépourvu par la question.

-        Ha oui, un peu comme à Fantasmaginaire, il y a des inquêteurs qui ouvrent des pensionnats qui….

-        MIKE ! Le coupe Mirabelle pour qu’il ne s’étale pas sur le sujet. Il n’y a rien de comparable alors tais-toi ! Lui intime-t-elle assez sèchement.

-        Donc, reprend Baccardi, cette dame pourrait éventuellement nous accueillir ?

-        Rien n’est fait, ne vous emballez pas les extraterrestres, vous n’avez pas encore les clefs des piaules. Il faut que je la contacte. Temporise Ellie.

-        Ce serait l’idéal ! S’enthousiasme Jack. Le château si je me souviens bien, se trouve dans le sud-ouest. Il est parfaitement isolé, il n’y aurait pas de meilleure planque.

-        Pourquoi, tes amis extraterrestres sont recherchés ? Interroge Sourire.

-        Non bien sûr, mais ils n’ont aucun papier d’identité et tu sais qu’en ce moment les flics sont plutôt nerveux et te balancent au frais pour un oui ou pour un non. Explique Jack.

-        Ha oui, dans ce cas, vaut mieux les mettre au vert. Comprend Sourire en lançant un provocateur clin d’œil à Gary.

-        Peux-tu la contacter rapidement ? Réclame Jack à Ellie.

-        Depuis ce matin j’essaye mais je tombe toujours sur la messagerie.

-         Et par le net ?

-        Tous ces comptes ont été bloqués pour tu sais quoi. Mais ne te bile pas, si j’arrive à l’avoir je te fais coucou immédiatement. Promet Ellie.

Ceci dit, la conversation se détourne sur des sujets plus banals. Sourire veut tout savoir sur ces étranges visiteurs comme si elle concevait de bonne grâce que ceux-ci débarquent vraiment d’un autre monde. Dorine, Arnak et Mike semblent plus intéressés de connaitre le secret de l’équilibre des deux roues.

Un peu plus tard, les paroles se tarissent, les verres sont vides et tout le monde rentre dans ces foyers respectifs.




Episode 31


Réservation.



Il est 11 heures du matin, Dorine et Mike sont collés à la télévision et Jack montre à Mirabelle et Gary comment s’utilise un ordinateur. La sonnerie du téléphone extrait tout le monde de ses occupations. Jack décroche.

-        Allo ?!!

-        Salut mon pote, j’ai une bonne nouvelle ! Lui dit Ellie.

-        Ha bon, c’est quoi ?

-        J’ai réussi à avoir miss Véra.

-        Nooonnn ! Et alors tu lui as expliqué la situation ?

-        Oui, et je lui aie même raconté votre petite histoire.

-        Tu aurais pu éviter et lui inventer autre chose, elle a dû bien rigoler.

-        Pas du tout Jack, pas du tout. Je ne vais pas te dire qu’elle y croit mais en tout cas elle n’a pas rit.

-        Alors elle possède toujours son château ?

-        Oui, et même qu’elle y habite. Je lui ai expliqué qu’on cherchait une planque pour les extraterrestres et le motif de leur présence en France. Elle m’a dit qu’elle allait réfléchir et qu’elle me rappellerait.

-        Quand ?

-        Elle m’a rappelé dix minutes plus tard figures-toi.

-        Nooonnnn !!! Et elle a dit quoi. S’impatiente Jack.

-        Que c’était tout bon, elle accepte de vous héberger.

-        Tu….. Tu es certaine, elle a dit ça ?!!

-        Tout ce qu’il y a de plus sérieux et c’est quand vous voulez a-t-elle ajouté.

-        Super ! super ! Encore super ! Bon…. Va falloir réfléchir à comment y aller. A neuf dans ma petite voiture ce n’est pas jouable. Peut-être en demandant à Sourire…

-        Oui elle a une grande bagnole. Approuve Ellie.

Jack s’éloigne vers sa chambre pour parler plus discrètement.

-        Autre chose Ellie, la prochaine fois que tu téléphones à Melle Vera pour lui confirmer notre arrivée, tu peux lui demander de ne jamais rien dire devant les autres au sujet de nos petites fantaisies et qu’elle était la spécificité de son pensionnat.

-        Ha, ha, ha, ha Sacré Jack ! Perso, moi je trouve au contraire que ce serait plutôt bidonnant tu n’es pas d’accord mon pote ?

-        Cela ne me ferait pas rire du tout…. Et n’oublie pas que tu es dans le coup également ! Marchande Jack.

-        Oui mais moi je ne viens pas avec vous et ça fait une grosse différence, hi, hi, hi, hi ! Mais bon, c’est d’accord, je lui en toucherais deux mots.

-        Tu es un ange, je t’adore. Maintenant, faut qu’on discute de ce voyage avec les quatre qui sont chez toi. A 16 heures rendez-vous chez Ahmed, je préviens Sourire.

-        OK ! à 16 heures. Bye !

Jack raccroche et annonce la bonne nouvelle à ses compagnons.

A 16 heures tout le monde est au rendez-vous. Sourire a rapporté deux gros sacs de vêtements pour les hommes mais aussi pour Aline et Lady Dark.

-        Alors Sourire, tu pourrais prendre cinq passagers dans ton monospace ? Lui demande Jack.

-        Bien sûr mais pas tout de suite. Répond-elle. J’ai trouvé du boulot pour 10 jours à temps complet et je travaille le week-end. Si tu es vraiment pressé, je suis désolé mais…

-        Tu pourrais peut-être prêter ta voiture à Ellie, elle fera juste l’aller et retour. Avance Jack.

-        Jack, tu sais bien que je n’aie pas mon permis bagnole, l’inspecteur ne m’a pas à la bonne depuis que je lui aie fait péter ses airbags en poussant une bagnole qui se traînait. ! Le coupe cette dernière.

-        Je ne comprends pas pourquoi tu veux descendre en voiture, c’est ce qu’il y a de plus risqué avec tous les contrôles sur les routes. Evoque Sourire.

-        Elle à raison, vaudrait mieux bourlinguer par le train. On te demande juste d’avoir ton billet mais jamais tes papiers d’identité si tu ne resquilles pas. Adhère Ellie.

-        Très juste, je n’y avais pas pensé. Mais une fois sur place à la gare, on fait quoi ? Interroge Jack.

-        Je n’en sais rien mais il doit bien y avoir une solution pour rejoindre le château. Véra pourra peut-être venir vous chercher même si elle doit faire deux voyages. Répond Ellie.

-        M’ouais… On va voir avec elle. Par contre, pour neuf billet de TGV, ça va faire chaud au porte monnaie. Prévoit Jack.

-        Laisse-moi m’en occuper, en rentrant je vais sur internet et je vois s’il y à de bonnes affaires. Je te passe un coup de fil si je trouve. Tu t’en fiches de la date et l’heure de départ ? Se propose Ellie.

-        Pas dans quinze jours quand même.

-        J’essaye de trouver dans les trois prochains, ça te va ?

jack affirme d’un mouvement de tête. Ils finissent tous leurs verres et se séparent.
A 20h15, Ellie appelle jack en lui annonçant qu’elle à trouvé un billet de groupe à 50%. Départ prévue le lendemain matin à 10h45 de la gare Montparnasse. Elle attend que jack lui donne accord pour réserver ce qu’il fait sans hésiter en lui promettant de lui donner un chèque de remboursement demain matin avant de partir.
Le lendemain, 9 h10 devant la gare RER. Ellie arrive avec Aline, Lady Dark, Baccardi et Arnak. Elle donne le billet de groupe à jack.

-        C’est une bonne idée pour le billet de groupe. Tu as dit qu’on était dix c’est ça ? Félicite-t-il.

-        Ben oui, c’est le minimum pour le tarif groupe.

-        Bien joué, on dira au contrôleur que le dixième à raté le train. Envisage Jack.

-        Pas besoin, nous sommes vraiment dix ! Lui répond-elle en lui montrant son bagage.

-        Toi, tu…. Tu ne vas… Non !

-        Mais bien sur que si ! Affirme Ellie en affichant un large sourire qui découvre toutes ses dents.

-        Non mais je rêve ! S’esclaffe jack en passant sa main sur son visage.

-         Hé mon copain, tu ne pensais tout de même pas partir à l’aventure sans moi. En plus on partage le prix du billet, de quoi te plains-tu ?

jack regarde le mage Arnak qui tente de dissimuler son hilarité.

-        Mais vous avez… Enfin mage Arnak vous auriez pu l’en dissuader, ce n’est pas un voyage d’agrément ! Se met-il en colère.

-        C’est une bonne fille mademoiselle Ellie, que veux-tu jack Klak, nous les hommes d’âge avons nos faiblesses. Répond-il légèrement.

-        Et vous Baccardi, vous n’avez rien dit ?

-        Au sujet de quoi ? Répond-il faussement.

-        Mais d’Ellie pardi !

-        Ellie ? Il y a quelque chose avec Ellie ? Demande-t-il hypocritement en se tournant vers Aline.

-        Non pourquoi ? répond cette dernière en regardant le ciel.

-        De toute manière elle est au courant de tout alors… Ajoute Lady Dark.

-        D’accord, je vois….je te préviens Ellie, je ne veux pas t’entendre te plaindre une seule fois, compris ?!!! Peste Jack en glissant le billet dans sa poche.

-        Moi me plaindre ? Tu rigoles, ça me branche grave ! Une aventure avec des extraterrestres ça n’arrive qu’une fois dans sa vie.

-        C’est ça, fiches-toi de ma gueule en plus ! En route, ne prenons pas de retard ! Commande Jack.

Le voyage jusqu’à la gare Montparnasse se passe à merveille, maintenant, les visiteurs se sont presque adaptés à la modernité de ce monde, du moins suffisamment pour ne plus être continuellement sur le qui-vive et stressés.
Sur l’aire de départ de la grande gare il y a du monde pour les premiers jours de vacances. Les compagnons de Jack et Ellie admirent avec de grands yeux les trains au nez effilés.

-        Whouuuu ! Ils ont une drôle de tête ces métros ? S’esclaffe Mirabelle.

-        Justement, avant de monter à bord il faut que je vous parle. Les regroupe Jack autour de lui. Ce ne sont pas des métros mais des trains. Cependant ceux là sont spéciaux, ils vont très très vite. A votre avis, à combien roulent-il ? pose la question Jack à l’ensemble du groupe.

-        Moi je sais ! Lève la main Ellie en sautillant sur place.

-        Oui mais toi tu la boucles !

-        Ce n’est pas juste, pour une fois que j’avais une bonne réponse.

-        Alors ? Interroge Jack le restant du groupe.

-        Plus vite que le métro je suppose. Dit le mage Arnak.

-        Oui !

-        Ça va déjà vite le métro alors je dirais le double.

-        Non, mais je ne vais pas vous faire mijoter plus, c’est juste pour vous prévenir que vous ne soyez pas surpris. Ces trains en vitesse commerciale peuvent atteindre 300 kilomètres heure.

-        300 kilomètres heure mais c’est impossible, on ne doit plus pouvoir respirer à cette vitesse ? S’affole Gary.

-        Rien à craindre, nous sommes à l’intérieur. Rassure Jack.

-        C’est démentiel ! Juge le mage Arnak avec une certaine admiration mêlée d’appréhension.

-        Et encore, ce n’est qu’une vitesse de sécurité pour le transport des passagers, sinon, ces trains sont capables d’atteindre les 500 kilomètres heure. Ajoute Jack.

Les vitesses annoncées ne peuvent être comprises par ses compagnons. Ils ne l’imaginent même pas.

-        Tu te rends compte Dorine, avec ça sur fantasmaginaire on irait d’un bout à l’autre du territoire en moins d’une journée. S’émerveille Mike.

-        Cessons de discuter, le train part dans onze minutes il est temps de trouver notre wagon et prendre nos sièges. Dit Jack en consultant sa montre et en remarquant qu’un groupe de militaires commence à s’intéresser au petit attroupement.




Episode 32


 TGV


Voiture numéro 9, ils grimpent à bord et s’installent aux places réservées. Quelques minutes plus tard le train quitte la gare à vitesse réduite puis petit à petit accélère. Mirabelle, Lady Dark, Aline, Dorine, Gary, Baccardi, Arnak et Mike n’ont d’yeux que pour le décor qui s’enfuit dans le cadre des fenêtres. La ville et ses banlieues s’effacent pour laisser place aux champs aux bois et collines.

Le convoi est maintenant à sa vitesse de croisière, les yeux exorbités, les bouches grandes ouvertes, ils observent la nature défiler si vite qu’ils ne peuvent en retenir un seul détail. Jack ne dit rien et laisse ses compagnons s’enivrer de cette nouvelle sensation. En face de lui, Ellie regarde la scène avec perplexité et commence à se poser des questions.

-        Tu as lu le bouquin sur les naufragés du Bouchtrou ? Lui demande Jack.

-        Heu oui, j’ai commencé.

-        Tu en es où ?

-        Quand ils arrivent sur l’île. Je l’ai dans mon bagage, je le finirais au château. L’informe Ellie.

-        Qu’en penses-tu ?

-         C’est pas mal… Un peu hard quand même et ça prend les trippes après la baston. Le plus drôle c’est que ce sont eux les personnages de cette fiction. Désigne-t-elle du regard les compagnes et compagnons de Jack.

-        Et si je te disais que ce n’est pas une fiction ?

-        Et moi si je te disais que tu as une grosse araignée sur le pif ? Réplique Ellie ironique.

-        Pfff ! Soupire Jack en haussant les épaules.

Une bonne heure plus tard, Jack guide Mirabelle et Dorine vers le wagon bar pendant Qu’Ellie tente d’expliquer les rudiments du jeu de tarot aux autres.
Une grande courbe déséquilibre Jack qui se retient d’une main à une cloison en marchant sur le pied de Mirabelle. Un reflexe non contrôlé, cette dernière crie de douleur et lui flanque une bonne claque sur le fond du pantalon.

-        Aïe ! mais… Excuse je ne l’aie pas fait exprès ! Hou, ce n’est pas une raison pour me gifler les fesses. S’exclame-t-il surpris de la réaction mais aussi un peu gêné.

-        Désolé c’est parti tout seul. S’excuse mirabelle.

-        Je n’aie plus l’âge de prendre des claques sur le cul moi ! Dit-il en reprenant la direction du bar.

-        Hoffff…. Il n’y a pas d’âge pour ça. Lui rétorque Mirabelle avec un petit sourire.

-        Peut-être chez vous, à Fantasmaginaire mais ici, c’est proscrit ce genre de châtiment. L’assemblée Européenne en a voté son interdiction pour tous les pays de la zone Europe, dont la France ? Jusqu’à peu ce n’était seulement que dans le cadre de l’éducation des enfants, mais maintenant, sous l’influence des autres tarés, elle l’a également interdit dans les jeux sexuels entre adultes.

-        Ha oui, ils ont fait ça ? S’étonne Dorine.

-        Et s’il n’y avait que ça d’interdit. A présent, question relations sexuelles, tu as tout juste le droit de faire des enfants, point final. Tu proposes une petite folie genre fellation et que la femme le dénonce ou si quelqu’un en est témoin tu peux te retrouver 15 jours en prison avec une belle amende. Relate Jack.

-        Ils sont dingues chez toi ! Exprime Mirabelle.

-        Tu l’as dit ! Peste Jack.

-        Alors pour la fessée c’est quoi la sanction ?

-        C’est pire parce que c’est considéré comme grave ! D’accord, quand un enfant en est victime et je trouve ça normal, mais quand tu penses qu’il s’agit d’après eux, d’une perversion quand elle est administré entre adultes consentants, je trouve ça plutôt abusif. Répond Jack.

-        Une perversion ? S’étonne Mirabelle.

-        Evidement que ce n’en est pas une, ce sont ces tarés du pouvoir qui le disent. Pour moi c’est un fantasme plutôt amusant Lâche Jack sans réfléchir. Enfin…. Se ravise-t-il. Je l’imagine ainsi. C’est juste un petit jeu… Je suppose, oui juste un petit jeu. Une perversion c’est autre chose, comme abuser sexuellement des animaux ou de personnes mineures.

-        Ça oui même à fantasmaginaire ce serait interdit. De toute façon c’est impossible puisque pour accéder à la quête et Fantasmaginaire faut être majeur et consentant dans la réalisation de son fantasme. Il n’y a pas de mineur à Fantasmaginaire !

-        Il y a quand même des animaux. Dit Jack en entrant dans le wagon bar.

-        Oui mais eux ne savent ni lire ni écrire. Lui répond Mirabelle.

-        Et alors, ça change quoi ? S’étonne Jack de cette réponse.

-        Quand un inquêteur ou une inquêtrice donne la main à son élu, c’est qu’il à été choisit pour un parfait accord de fantasme. Ensuite, ils reviennent à Fantasmaginaire et sont tout deux reçu par l’impératrice ou un de ses représentants. Ils lisent haute voix la chartre de consentement avant de la signer. A ce que je sache, je n’aie jamais vu d’animaux lire, parler ni écrire.

-        Ben oui, évidement. Fait Jack devant l’évidence. Que voulez-vous boire ? Change-t-il de conversation.

-        Comme toi ! Lui répondent en chœur Mirabelle et Dorine.

Un bon moment plus tard ils reviennent à leurs places. Le mage Arnak, Baccardi et Aline  se passionnent pour le tarot. Mike et Gary dorment et Lady Dark lit un journal qu’elle à trouvé sous un siège.

-        Alors ça vous plait le TGV ? Questionne Jack en regardant le jeu d’Ellie.

-        Oui, très impressionnant mais faudra aussi que tu nous emmènes là haut dans le ciel avec les machines volantes. Lui répond le mage en coupant d’un atout un roi.

-        Heu… Je ne crois pas qu’on aura un prix de groupe pour ce genre de voyage. Réplique d’un ton badin Jack.

-        Moi ce qui me ferait plaisir c’est qu’elle m’emmène sur sa moto…. Mais je crois qu’il faudrait d’abord qu’elle m’apprenne à faire l’équilibre comme elle. Je ne voudrais pas la faire tomber. Dit Baccardi en se demandant bien ce qu’il va jouer comme carte.

-        Moi, rêve Aline, j’aimerais bien prendre l’ascenseur de la grande maison de la gare et faire toutes les stations pour regarder à chaque étage ce qu’on voit.

Ellie écoute la conversation sans en avoir l’air, mais toutes les paroles s’impriment dans son esprit et ouvrent une liste de questions. Qui sont réellement ces gens ? D’où viennent-ils vraiment ? D’une jungle perdue, d’un petit village oublié de tous, échappés d’un asile ou bien vraiment d’un ailleurs ? Elle n’ose encore trop accepter cette dernière hypothèse mais…

Gare de Bordeaux, Jack fait descendre tout le monde pour un changement de train. Terminé le confort du TGV, ils montent dans un wagon de TER beaucoup plus fonctionnel.
Ils partagent l’espace et les sièges avec les turbulents enfants d’un centre aéré. Autre découverte que l’univers et le langage de cette jeunesse insouciante. Gary ne semble pas apprécier le chahut quand à Mike, il s’intéresse émerveillé aux petites consoles de jeux qui s’animent sous les doigts des enfants.
Trois heures plus tard, ils descendent sur le quai d’une petite gare. A l’horizon se découpe dans la lumière du soir la chaîne des Pyrénées.
Ellie balaye du regard l’endroit et fait un discret signe à une femme qui semble les attendre. Elle doit avoir une quarantaine d’années, ses yeux sont à la fois tendres et autoritaires. A l’approche d’Ellie elle offre un beau sourire et l’embrasse tendrement.

-        Tu n’avais jamais vu Jack, Dit Ellie en présentant le jeune homme.

-        Juste son pseudo et sa prose sur le forum. Répond Melle Vera en serrant la main du jeune homme.

-        Et voici les gens dont je t’avais parlé. Présente Ellie en montrant d’un large geste le groupe.

-        Bienvenue mesdames et messieurs ! Lance amicalement Melle Véra.

Le groupe lui renvoie la politesse puis Melle Vera convie l’ensemble à  traverser la gare et l’accompagner sur le parking jusqu’à un ancien camion militaire bâché.

-        Veuillez ne pas m’en vouloir mesdames et messieurs mais c’est tout ce que j’ai pour vous transporter en une seule fois. Dit-elle en ouvrant l’arrière de la bâche pour qu’ils puissent monter.

Tout le monde, sauf Ellie qui s’installe en cabine, prend place sur la double rangée de bancs. Melle Véra referme l’ouvrant de la bâche. Elle monte en cabine et lance le moteur. Une odeur de gasoil remonte aux narines des passagers. Le confort est plutôt spartiate et la moindre déformation de la chaussé est directement retransmise dans les reins des voyageurs. Dans chaque virage on s’accroche et se retient à ce qu’on peut. Le bruit de la mécanique, de la toile et des arceaux qui grincent est agaçant. Aline, Lady Dark et Mike ont le visage très pâle. Jack soulève un peu la bâche pour donner de l’air.
C’est au terme d’une bonne vingtaine de kilomètres qu’enfin le camion s’arrête. Jack défait très vite les attaches pour que ces compagnons puissent rapidement sortir.
Une fois dehors, Aline et Mike vomissent dans la pelouse pendant que les autres découvrent l’architecture tourmenté du château.

-        Hooo ! Au moins ça ressemble à quelques chose cette demeure. Admire Baccardi.

-        Ha oui, ça a de la gueule ! Adjoint Gary.

-        C’est vraiment très gentil à vous de nous accueillir. S’émerveille Mirabelle en contemplant l’immense parc qui entoure la demeure.

-        Je suis contente que mon château vous plaise, suivez-moi, je vais vous montrer vos couchages et ensuite nous dînerons. Annonce Melle Véra.

Par le grand escalier ils vont jusqu’au deuxième niveau. Melle Véra explique que beaucoup de pièces du château ne sont plus entretenues car étant la plupart du temps seule, elle ne peut assurer le ménage partout. Elle propose quatre chambres individuelles et un dortoir à huit lits séparé en deux par une cloison. Mirabelle, le mage Arnak, Baccardi et Gary prennent les chambres et le reste pose leurs bagages dans le dortoir. D’un côté de la cloison de bois, Jack et Mike, de l’autre, Lady Dark, Aline, Dorine et Ellie.



Dans la spacieuse cuisine, une grande table est installée. Au diner de ce soir soupe de légumes et poulet froid. Le mage Arnak parle d’avion et de sa découverte du train, plus particulièrement du TGV. Mike de la télévision et des petites consoles de jeux que les enfants manipulaient. Mirabelle des escalators et du téléphone, Aline et Baccardi des ascenseurs et de la moto d’Ellie, Gary des automobiles dont-il dit préférer celles de sport et Lady dark des micro-ondes.
Melle Véra écoute avec attention, parfois amusée, parfois intriguée.
Personne ne veillera tard, la fatigue et les émotions du voyage les conduiront rapidement à se coucher.


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