Episode 29
Les prédicateurs.
Arrivés chez Jack pas de temps à perdre. Aline, Lady
Dark, Baccardi et Arnak disent au revoir à ceux qui restent à domicile.
Avant de partir Jack allume la télévision sur une chaîne d’information.
Une femme annonce, reportage à l’appui, qu’un ouragan à
durement frappé les Antilles. Mirabelle, Dorine, Gary et Mike sont stupéfaits
de cet appareil magique qui leur affiche des images lumineuses avec du son
comme le cristal de l’impératrice mais à la seule différence c’est que celui de
Jack est vraiment en couleur et beaucoup plus net. Quelques brèves sur
l’économie et la politique qu’aucun des téléspectateurs ne comprend et un
reportage sur le dernier meeting du second prédicateur, Childéric halebard en
Irak. Des spots publicitaires clôturent les infos mais ne détournent pas le
regard des quatre originaires de Fantasmaginaire qui sont devant cet écran
comme hypnotisés. Dorine le touche prudemment du doigt de crainte qu’il
s’enfonce dans l’image. Gary regarde derrière et essaye de comprendre le
pourquoi des câbles et des petites prises de formes multiples. Mike cherche en
baladant son oreille autour de l’appareil d’où provient le son.
Peu après Jack est de retour.
-
On a vu dans ton cristal un des deux marioles
qu’on doit refroidir. Annonce Gary.
-
Lequel ? Demande le maître de maison.
-
Je ne me souviens pas de son nom.
-
Pourtant, c’est important pour vous de bien
les connaitre.
-
Un truc comme Chidic Habar. Dit Dorine.
-
Childéric Halebard. Rectifie Jack.
-
C’est ça ! confirme Gary.
-
Vous avez donc vu la tête qu’il a, c’est
bien. Se réjouis Jack en cherchant une autre chaîne qui pourrait diffuser
Horace de Fantenay son conçurent et ennemi.
-
Il a la bouille d’un gars qui mange bien.
Evoque Mirabelle en griffonnant avec un stylo très surprise de la qualité du
trait.
-
Et puis c’était beau, il y avait un faisceau
de lumière qui lui éclairait le visage et volant au dessus de lui des jolies
femmes avec de longues robes blanche et des ailes. Raconte Mike.
-
Des trucages, ce sont des projections d’mages
de synthèse. Dit Jack en continuant de manipuler la télécommande.
-
Des images de qui ? Questionne Dorine.
-
Je ne peux techniquement vous l’expliquer….
Disons que ce ne sont pas de vraies femmes et elles ne volent pas.
-
C’est de la magie, comme fait le mage Arnak
dans ses spectacles.
-
En quelque sorte c’est la même chose. Répond
Jack faute de mieux.
Un petit moment plus tard, il tombe enfin sur un
programme qui diffuse l’arrivée de l’autre prédicateur en Amérique centrale.
-
Tenez, lui c’est Horace de Fantenay. Montre
Jack à l’écran.
-
Il doit manger moins que l’autre, il est tout
maigre. Rigole Gary en regardant cet homme filiforme tout d’argent vêtu.
-
Ne t’inquiète pas pour lui il mange bien plus
qu’à sa faim contrairement à des millions d’autres. Contredit Jack. Le pire,
c’est que dans tous ces malheureux qui crèvent, il en est beaucoup qui vénèrent
cette pourriture et qui boivent ces paroles comme des assoiffés ? se
désole-t-il en baissant le son de la télévision.
En fin d’après midi Jack et Dorine passent en cuisine
pour préparer à manger. Mirabelle et Gary se lasse de la télévision, leurs yeux
sont fatigués d’images numériques. Ils laissent Mike s’aveugler et prennent
l’air sur le balcon. Ils regardent quelques instants le petit parc où jouent un
groupe d’enfants puis entament une discussion à voix basse.
-
Tu as entendu comme moi à la taverne ?
Questionne Gary. Ce que Jack disait à Ellie pour son rendez-vous avec une
fesseuse.
-
J’ai entendu comme toi. Confirme Mirabelle.
-
Oui ! Et tu as vu Qu’Ellie n’a pas
relevé comme si c’était une chose convenue. Penses-tu la même chose que
moi ma chère Mirabelle ?
-
Oui !
-
Je crois que si nous parlons la même langue
il ne peut y avoir d’interprétation possible et que le bonhomme donne
rendez-vous à des fesseuses.
-
Etrange coïncidence quand même… Relève
Mirabelle avec un petit rictus.
-
Coïncidence que si elle est avérée, va bien
nous faciliter la vie car j’ai la main qui me démange et j’aimerais bien que
Dorine passe sur mes genoux.
-
Doucement, Jack n’est peut-être pas ce que
l’on croit. Peut-être que le mot fesseuse ici n’a pas la même signification. Se
réserve Mirabelle.
-
Je ne peux avaler ça. Fesseuse c’est fesseuse
ici comme chez nous ! Atteste sans détour Gary.
-
Oui, sans doute mais je préfèrerais en être
absolument certaine.
-
Il ne tient qu’à toi. Dit Gary avec un large
sourire.
-
Ne crois surtout pas que je vais aller le
voir en lui disant que je suis une apprentie fesseuse et en demandant s’il veut
que je lui donne une fessée. C’est des coups à se faire rembarrer de première
ça.
-
Il y a bien d’autre moyen de le faire
habilement. Je te connais Mirabelle et je suis persuadé que tu va trouver avec
lui une approche du sujet en douceur.
-
Si je comprends bien tu m’envoies au charbon,
mais c’est vrai qu’il est plutôt mignon le Jack et j’imagine que ces petites
fesses le sont autant. Je vais essayer mais laisse moi opérer comme je
l’entends.
-
Pour ça, je te fais entièrement confiance.
-
Rentrons et mettons la table. Invite
Mirabelle en ouvrant la porte vitrée.
Dans le salon, Mike à toujours les yeux rivés sur l’écran
de la télévision. Mirabelle et Gary ouvrent les placards pour prendre assiettes
et couverts.
Jack est au téléphone avec Ellie, Dans la cuisine, la
table est dressée et on n’attend plus que lui. Il raccroche et s’installe. Tout
ce passe bien là-bas. Annonce-t-il joyeusement. Ellie à un convertible.
-
C’est quoi un convertible ? Demande
Dorine.
-
C’est un canapé qui se transforme en lit. En
plus elle à un matelas gonflable comme le mien. Elle m’a dit qu’elle dormira
dessus et qu’elle laisse son lit à Aline et Lady Dark. Baccardi et Arnak
dormirons dans le convertible.
-
Ha, ha, ha, ha. Baccardi et Arnak dans le
même plumard, je voudrais bien voir ça moi. Rigole Gary.
-
C’est quand même mieux que de coucher sur la
moquette. Lui rétorque Jack en se servant de rillettes.
-
Ça m’est égal, j’ai l’habitude de coucher à
la dure. Se vante Gary.
-
Pour ce soir, Dorine et Mirabelle vous prenez
mon lit et Mike le matelas qu’on va déplacer dans le salon.
-
Prends le matelas Jack, je dormirai sur la
moquette, j’en aie vu d’autre. Propose d’échanger Mike.
-
Merci c’est gentil de ta part. Demain je
téléphonerais à Sourire pour voir ce qu’elle peut faire pour nous.
-
Ce n’est pas bon pour la mission d’être
éparpillé dans tous les coins. S’inquiète Mirabelle.
-
Elle habite dans le grand boulevard pas très
loin de la gare. Précise Jack. J’ai demandé à Ellie si elle n’avait pas une
solution pour qu’on s’éloigne de la ville ; ses parents possèdent une
maison de campagne qu’ils occupent rarement. Si elle est libre et qu’ils
consentent à nous la louer, on ira tous là-bas et on pourra commencer à
échafauder des plans tranquillement. La ville ce n’est pas bon, il y a trop de
militaires et de policiers.
-
Ils sont si mauvais que ça ces
marioles ? Interroge Gary.
-
Surtout ces derniers mois, la tension
provoquée par les prédicateurs se fait de plus en plus pesante. En plus vous
n’avez aucun papier d’identité.
-
Tu as dit qu’on allait en avoir des faux.
-
Plus facile à dire qu’à faire. Ce sont des
spécialistes qui s’occupent de ça et il demande un bon paquet d’argent.
Explique Jack.
-
Combien ? Demande Mirabelle.
-
Je ne sais pas mais au moins 4 ou 500 Euros
par carte.
-
Ça fait beaucoup ça ?
-
Oui et pour huit encore plus et je n’aie pas
cette somme…. D’ailleurs même pour quatre, c’est vous dire. Répond Jack d’un
air désolé.
-
Comment on peut gagner de l’argent ici ?
Questionne Mike.
-
En travaillant mais autant vous prévenir que
ce n’est pas facile. Moi je n’aie plus de travail depuis trois mois, je touche
le chômage mais cela ne va pas durer longtemps. Raconte Jack.
-
Chômage ? Ne comprend pas Mike.
-
C’est une indemnité qu’on nous verse pendant
un moment. Ce serait trop compliqué à vous expliquer le système et son
historique. Pour ce qui est du boulot, pour moi ce n’est déjà pas évident mais
pour vous c’est râpé. Aucun patron ne prendrait le risque en ce moment de vous
embaucher au noir. Répond Jack en coupant quelques tranches de pain.
-
Il y a des patrons qui font travailler la
nuit sans lumière. S’étonne Dorine.
-
Pourquoi me dis-tu ça ? Lui demande
Jack.
-
Parce que tu dis qu’ils embauchent au noir.
-
Mais non, c’est une expression populaire qui
veut dire clandestinement. Rigole-t-il de la confusion.
-
Tout ça ne règle pas notre problème de
monnaie. Se soucie Gary.
-
Surtout que je me vois mal emprunter tant
d’argent à Ellie ou Sourire. Eux non plus ne roulent pas sur l’or. De toute
façon, inutile ce soir de nous torturer le cerveau avec ça, demain il fera
jour.
Episode 30
Sourire.
Le lendemain retour chez Ahmed pour cette fois rencontrer
Sourire. A leur arrivé, le patron juxtapose trois tables. Ellie commande des
diabolos menthe pour tout le monde. Cinq minutes plus tard, Sourire gare son
monospace sur le parking et rejoint le groupe. Jack et Ellie l’avaient contacté
le matin en lui disant simplement qu’ils avaient besoin d’être épaulé.
L’arrivante salue tout le monde, s’assoit et commande un café. C’est un petit
bout de jeune femme à la chevelure cuivré avec de beaux yeux verts qui s’étonne
d’être autant autour des tables.
-
Ce sont des amis ? Interroge-t-elle.
-
Oui Sourire et Jack va te raconter une belle
histoire mais tu n’en tiens pas compte. C’est juste comme un papier cadeau,
c’est pour faire une jolie présentation. Prévient Ellie.
Jack hausse les épaules puis commence le récit de son
aventure en évitant cette fois de
préciser quelle était la spécificité de la femme avec qui il avait rendez-vous.
Sourire écoute attentivement puis l’histoire achevé :
-
Fantastique ! Alors comme ça ils
viennent d’une autre planète. Whaooo ! s’illumine Sourire.
-
Hey ma copine, tu as le même fournisseur de
whisky que Jack ? intervient Ellie un peu surprise de la réaction de
Sourire.
-
Déjà je ne bois pas de whisky et d’autre part
je trouve l’histoire géniale. Répond-elle en lançant un langoureux regard à
Gary qu’elle trouve tout à fait à son goût.
-
Géniale d’accord, mais ne va pas t’en faire
une saga, c’est du pur Jack quand il oublie de changer les fusibles.
-
Je m’en fiche qu’elle soit vrai ou non,
l’histoire est belle, moi ça me suffit. Et maintenant, pour le coup de main
c’est quoi ?
-
Rien d’autre que d’accueillir chez toi deux
de ces extraterrestres ! Tu verras ils sont adorables et en plus ils
désintègrent les moustiques au vol. Dit Ellie avec moquerie.
-
Alors ça c’est impossible, je ne peux pas les
loger ! Rétorque Sourire s’accompagnant d’un geste désolé. Parce qu’en ce
moment à la maison j’ai mon mait… Enfin tu vois qui. Se ravise-t-elle pour ne
pas dévoiler la spécificité de son hôte.
-
Evidement, je comprends parfaitement que dans
ce cas ça ne va pas le faire. Soupire Jack.
-
Ce n’est pas grave. Tempère Ellie. Dis-moi
toi qui garde tout, comme leurs fringues ne sont pas autonettoyantes, tu
n’aurais pas quelques liquettes, des frocs et voir des sous vêtements pour ces
messieurs. Désigne-t-elle Baccardi et Arnak.
-
Parce qu’ils ont débarqué ici sans affaire de
rechange ? S’étonne Sourire.
-
Hé oui, parce que figures-toi qu’il n’y a pas
de porte bagage sur leur soucoupe volante. Plaisante Ellie.
-
Mais Jack m’a dit qu’ils étaient venus par
les catacombes ?
-
Ha oui c’est vrai. Faudra penser à dire aux Amerloques
qu’ils se sont bien fait chier pour aller sur la lune alors que c’était si
simple de venir à Paris et de s’y rendre par les catacombes.
-
Arrête un peu de délirer Ellie !
Sermonne Jack.
-
Vous n’avez donc rien d’autre que ça ?
Reprend Sourire en regardant les vêtements du mage.
-
La raison en est que chez nous les tenues
vestimentaires ne sont pas du tout les mêmes qu’ici. Nous avons copié sur
celles de Jack mais en un seul exemplaire pour chacun. L’instruit-il.
-
Je crois que j’ai quelques trucs pour eux
dans mes armoires mais ce n’est pas le dernier cri de la mode. Annonce-t-elle.
-
Ce sera mieux que rien, je passerais chez toi
les prendre. Dit Ellie.
-
Demain, le temps que je les trouve et que je
fasse un tri.
-
Va pour demain après midi.
-
Tu as vu pour la maison de campagne ?
Demande Jack à Ellie.
-
Ouais, mais mes parents l’ont loué pour
Juillet, aout et septembre.
-
Et le début des vacances c’est dans huit
jours. Mince, ce n’est pas de chance. Se désole Jack.
-
Je suis sur un autre coup mais rien n’est
certain.
-
C’est quoi ?
-
Une ancienne relation…. Une femme qui voulais
monter un pensionnat mais vu les événements et les interdictions, elle à du
abandonner son idée. Tu vois de quoi je veux parler.
-
Heu… Oui un peu, c’est Melle Véra et son institution
Lafleurodent. C’est là où tu voulais qu’on s’inscrive avant que tous ces
intégristes de la vertu donnent de la voix. Dit Jack sans trop entrer dans les
détails.
Ellie
confirme d’un signe de tête.
-
Et que pourrait faire cette femme pour
nous ? Demande Jack.
-
Je ne peux rien affirmer mais si elle a
conservé le château, elle accepterait peut-être d’héberger tes amis. Ça vaut
toujours le coup de tenter. Répond sans certitude Ellie.
-
Tu la connais bien, parce que moi à part sur
internet ?
-
Assez oui, nous avons fait un petit bout de
route ensemble avec quelques autres pour mettre au point la réalisation de son
pensionnat, elle est venue plusieurs fois à Paris et elle logeait chez moi. Elle
avait gagné pas mal de fric avec un billet de loto et comme son rêve était
d’être directrice d’une institution pour filles et garçons, elle a profité de
l’aubaine pour acheter ce château.
-
Vous allez encore à l’école ? s’étonne
Mike.
-
Heu…. Be…. Ce n’est…. Enfin il y a des cours
pour les adultes pour qui désirent se perfectionner et… Et bien… Comme il n’y a
pas de structures publiques, ce sont des personnes privées qui ouvrent des
écoles. Baratine Jack un peu pris au dépourvu par la question.
-
Ha oui, un peu comme à Fantasmaginaire, il y
a des inquêteurs qui ouvrent des pensionnats qui….
-
MIKE ! Le coupe Mirabelle pour qu’il ne
s’étale pas sur le sujet. Il n’y a rien de comparable alors tais-toi ! Lui
intime-t-elle assez sèchement.
-
Donc, reprend Baccardi, cette dame pourrait
éventuellement nous accueillir ?
-
Rien n’est fait, ne vous emballez pas les
extraterrestres, vous n’avez pas encore les clefs des piaules. Il faut que je
la contacte. Temporise Ellie.
-
Ce serait l’idéal ! S’enthousiasme Jack.
Le château si je me souviens bien, se trouve dans le sud-ouest. Il est
parfaitement isolé, il n’y aurait pas de meilleure planque.
-
Pourquoi, tes amis extraterrestres sont
recherchés ? Interroge Sourire.
-
Non bien sûr, mais ils n’ont aucun papier
d’identité et tu sais qu’en ce moment les flics sont plutôt nerveux et te
balancent au frais pour un oui ou pour un non. Explique Jack.
-
Ha oui, dans ce cas, vaut mieux les mettre au
vert. Comprend Sourire en lançant un provocateur clin d’œil à Gary.
-
Peux-tu la contacter rapidement ?
Réclame Jack à Ellie.
-
Depuis ce matin j’essaye mais je tombe
toujours sur la messagerie.
-
Et par
le net ?
-
Tous ces comptes ont été bloqués pour tu sais
quoi. Mais ne te bile pas, si j’arrive à l’avoir je te fais coucou
immédiatement. Promet Ellie.
Ceci dit, la conversation se détourne sur des sujets plus
banals. Sourire veut tout savoir sur ces étranges visiteurs comme si elle
concevait de bonne grâce que ceux-ci débarquent vraiment d’un autre monde.
Dorine, Arnak et Mike semblent plus intéressés de connaitre le secret de
l’équilibre des deux roues.
Un peu plus tard, les paroles se tarissent, les verres
sont vides et tout le monde rentre dans ces foyers respectifs.
Episode 31
Réservation.
Il est 11 heures du matin, Dorine et Mike sont collés à
la télévision et Jack montre à Mirabelle et Gary comment s’utilise un
ordinateur. La sonnerie du téléphone extrait tout le monde de ses occupations.
Jack décroche.
-
Allo ?!!
-
Salut mon pote, j’ai une bonne
nouvelle ! Lui dit Ellie.
-
Ha bon, c’est quoi ?
-
J’ai réussi à avoir miss Véra.
-
Nooonnn ! Et alors tu lui as expliqué la
situation ?
-
Oui, et je lui aie même raconté votre petite histoire.
-
Tu aurais pu éviter et lui inventer autre
chose, elle a dû bien rigoler.
-
Pas du tout Jack, pas du tout. Je ne vais pas
te dire qu’elle y croit mais en tout cas elle n’a pas rit.
-
Alors elle possède toujours son
château ?
-
Oui, et même qu’elle y habite. Je lui ai
expliqué qu’on cherchait une planque pour les extraterrestres et le motif de
leur présence en France. Elle m’a dit qu’elle allait réfléchir et qu’elle me
rappellerait.
-
Quand ?
-
Elle m’a rappelé dix minutes plus tard
figures-toi.
-
Nooonnnn !!! Et elle a dit quoi.
S’impatiente Jack.
-
Que c’était tout bon, elle accepte de vous
héberger.
-
Tu….. Tu es certaine, elle a dit ça ?!!
-
Tout ce qu’il y a de plus sérieux et c’est
quand vous voulez a-t-elle ajouté.
-
Super ! super ! Encore super !
Bon…. Va falloir réfléchir à comment y aller. A neuf dans ma petite voiture ce
n’est pas jouable. Peut-être en demandant à Sourire…
-
Oui elle a une grande bagnole. Approuve
Ellie.
Jack s’éloigne vers sa
chambre pour parler plus discrètement.
-
Autre chose Ellie, la prochaine fois que tu
téléphones à Melle Vera pour lui confirmer notre arrivée, tu peux lui demander
de ne jamais rien dire devant les autres au sujet de nos petites fantaisies et
qu’elle était la spécificité de son pensionnat.
-
Ha, ha, ha, ha Sacré Jack ! Perso, moi
je trouve au contraire que ce serait plutôt bidonnant tu n’es pas d’accord mon
pote ?
-
Cela ne me ferait pas rire du tout…. Et
n’oublie pas que tu es dans le coup également ! Marchande Jack.
-
Oui mais moi je ne viens pas avec vous et ça
fait une grosse différence, hi, hi, hi, hi ! Mais bon, c’est d’accord, je
lui en toucherais deux mots.
-
Tu es un ange, je t’adore. Maintenant, faut
qu’on discute de ce voyage avec les quatre qui sont chez toi. A 16 heures
rendez-vous chez Ahmed, je préviens Sourire.
-
OK ! à 16 heures. Bye !
Jack raccroche et annonce la bonne nouvelle à ses
compagnons.
A 16 heures tout le monde est au rendez-vous. Sourire a
rapporté deux gros sacs de vêtements pour les hommes mais aussi pour Aline et
Lady Dark.
-
Alors Sourire, tu pourrais prendre cinq
passagers dans ton monospace ? Lui demande Jack.
-
Bien sûr mais pas tout de suite. Répond-elle.
J’ai trouvé du boulot pour 10 jours à temps complet et je travaille le
week-end. Si tu es vraiment pressé, je suis désolé mais…
-
Tu pourrais peut-être prêter ta voiture à
Ellie, elle fera juste l’aller et retour. Avance Jack.
-
Jack, tu sais bien que je n’aie pas mon
permis bagnole, l’inspecteur ne m’a pas à la bonne depuis que je lui aie fait
péter ses airbags en poussant une bagnole qui se traînait. ! Le coupe
cette dernière.
-
Je ne comprends pas pourquoi tu veux
descendre en voiture, c’est ce qu’il y a de plus risqué avec tous les contrôles
sur les routes. Evoque Sourire.
-
Elle à raison, vaudrait mieux bourlinguer par
le train. On te demande juste d’avoir ton billet mais jamais tes papiers
d’identité si tu ne resquilles pas. Adhère Ellie.
-
Très juste, je n’y avais pas pensé. Mais une
fois sur place à la gare, on fait quoi ? Interroge Jack.
-
Je n’en sais rien mais il doit bien y avoir
une solution pour rejoindre le château. Véra pourra peut-être venir vous
chercher même si elle doit faire deux voyages. Répond Ellie.
-
M’ouais… On va voir avec elle. Par contre,
pour neuf billet de TGV, ça va faire chaud au porte monnaie. Prévoit Jack.
-
Laisse-moi m’en occuper, en rentrant je vais
sur internet et je vois s’il y à de bonnes affaires. Je te passe un coup de fil
si je trouve. Tu t’en fiches de la date et l’heure de départ ? Se propose
Ellie.
-
Pas dans quinze jours quand même.
-
J’essaye de trouver dans les trois prochains,
ça te va ?
jack affirme d’un mouvement de tête. Ils finissent tous
leurs verres et se séparent.
A 20h15, Ellie appelle jack en lui annonçant qu’elle à
trouvé un billet de groupe à 50%. Départ prévue le lendemain matin à 10h45 de
la gare Montparnasse. Elle attend que jack lui donne accord pour réserver ce
qu’il fait sans hésiter en lui promettant de lui donner un chèque de
remboursement demain matin avant de partir.
Le lendemain, 9 h10 devant la gare RER. Ellie arrive avec
Aline, Lady Dark, Baccardi et Arnak. Elle donne le billet de groupe à jack.
-
C’est une bonne idée pour le billet de
groupe. Tu as dit qu’on était dix c’est ça ? Félicite-t-il.
-
Ben oui, c’est le minimum pour le tarif
groupe.
-
Bien joué, on dira au contrôleur que le
dixième à raté le train. Envisage Jack.
-
Pas besoin, nous sommes vraiment dix !
Lui répond-elle en lui montrant son bagage.
-
Toi, tu…. Tu ne vas… Non !
-
Mais bien sur que si ! Affirme Ellie en
affichant un large sourire qui découvre toutes ses dents.
-
Non mais je rêve ! S’esclaffe jack en
passant sa main sur son visage.
-
Hé mon
copain, tu ne pensais tout de même pas partir à l’aventure sans moi. En plus on
partage le prix du billet, de quoi te plains-tu ?
jack regarde le mage Arnak qui tente de dissimuler son
hilarité.
-
Mais vous avez… Enfin mage Arnak vous auriez
pu l’en dissuader, ce n’est pas un voyage d’agrément ! Se met-il en
colère.
-
C’est une bonne fille mademoiselle Ellie, que
veux-tu jack Klak, nous les hommes d’âge avons nos faiblesses. Répond-il
légèrement.
-
Et vous Baccardi, vous n’avez rien dit ?
-
Au sujet de quoi ? Répond-il faussement.
-
Mais d’Ellie pardi !
-
Ellie ? Il y a quelque chose avec
Ellie ? Demande-t-il hypocritement en se tournant vers Aline.
-
Non pourquoi ? répond cette dernière en
regardant le ciel.
-
De toute manière elle est au courant de tout
alors… Ajoute Lady Dark.
-
D’accord, je vois….je te préviens Ellie, je
ne veux pas t’entendre te plaindre une seule fois, compris ?!!! Peste Jack
en glissant le billet dans sa poche.
-
Moi me plaindre ? Tu rigoles, ça me
branche grave ! Une aventure avec des extraterrestres ça n’arrive qu’une
fois dans sa vie.
-
C’est ça, fiches-toi de ma gueule en
plus ! En route, ne prenons pas de retard ! Commande Jack.
Le voyage jusqu’à la gare Montparnasse se passe à
merveille, maintenant, les visiteurs se sont presque adaptés à la modernité de
ce monde, du moins suffisamment pour ne plus être continuellement sur le
qui-vive et stressés.
Sur l’aire de départ de la grande gare il y a du monde
pour les premiers jours de vacances. Les compagnons de Jack et Ellie admirent
avec de grands yeux les trains au nez effilés.
-
Whouuuu ! Ils ont une drôle de tête ces
métros ? S’esclaffe Mirabelle.
-
Justement, avant de monter à bord il faut que
je vous parle. Les regroupe Jack autour de lui. Ce ne sont pas des métros mais
des trains. Cependant ceux là sont spéciaux, ils vont très très vite. A votre
avis, à combien roulent-il ? pose la question Jack à l’ensemble du groupe.
-
Moi je sais ! Lève la main Ellie en
sautillant sur place.
-
Oui mais toi tu la boucles !
-
Ce n’est pas juste, pour une fois que j’avais
une bonne réponse.
-
Alors ? Interroge Jack le restant du
groupe.
-
Plus vite que le métro je suppose. Dit le
mage Arnak.
-
Oui !
-
Ça va déjà vite le métro alors je dirais le
double.
-
Non, mais je ne vais pas vous faire mijoter
plus, c’est juste pour vous prévenir que vous ne soyez pas surpris. Ces trains
en vitesse commerciale peuvent atteindre 300 kilomètres heure.
-
300 kilomètres heure mais c’est impossible,
on ne doit plus pouvoir respirer à cette vitesse ? S’affole Gary.
-
Rien à craindre, nous sommes à l’intérieur.
Rassure Jack.
-
C’est démentiel ! Juge le mage Arnak
avec une certaine admiration mêlée d’appréhension.
-
Et encore, ce n’est qu’une vitesse de
sécurité pour le transport des passagers, sinon, ces trains sont capables
d’atteindre les 500 kilomètres heure. Ajoute Jack.
Les vitesses annoncées ne peuvent être comprises par ses
compagnons. Ils ne l’imaginent même pas.
-
Tu te rends compte Dorine, avec ça sur
fantasmaginaire on irait d’un bout à l’autre du territoire en moins d’une
journée. S’émerveille Mike.
-
Cessons de discuter, le train part dans onze
minutes il est temps de trouver notre wagon et prendre nos sièges. Dit Jack en
consultant sa montre et en remarquant qu’un groupe de militaires commence à
s’intéresser au petit attroupement.
Episode 32
TGV
Voiture numéro 9, ils grimpent à bord et s’installent aux
places réservées. Quelques minutes plus tard le train quitte la gare à vitesse
réduite puis petit à petit accélère. Mirabelle, Lady Dark, Aline, Dorine, Gary,
Baccardi, Arnak et Mike n’ont d’yeux que pour le décor qui s’enfuit dans le
cadre des fenêtres. La ville et ses banlieues s’effacent pour laisser place aux
champs aux bois et collines.
Le convoi est maintenant à sa vitesse de croisière, les
yeux exorbités, les bouches grandes ouvertes, ils observent la nature défiler
si vite qu’ils ne peuvent en retenir un seul détail. Jack ne dit rien et laisse
ses compagnons s’enivrer de cette nouvelle sensation. En face de lui, Ellie
regarde la scène avec perplexité et commence à se poser des questions.
-
Tu as lu le bouquin sur les naufragés du
Bouchtrou ? Lui demande Jack.
-
Heu oui, j’ai commencé.
-
Tu en es où ?
-
Quand ils arrivent sur l’île. Je l’ai dans
mon bagage, je le finirais au château. L’informe Ellie.
-
Qu’en penses-tu ?
-
C’est
pas mal… Un peu hard quand même et ça prend les trippes après la baston. Le
plus drôle c’est que ce sont eux les personnages de cette fiction.
Désigne-t-elle du regard les compagnes et compagnons de Jack.
-
Et si je te disais que ce n’est pas une
fiction ?
-
Et moi si je te disais que tu as une grosse
araignée sur le pif ? Réplique Ellie ironique.
-
Pfff ! Soupire Jack en haussant les
épaules.
Une bonne heure plus tard, Jack guide Mirabelle et Dorine
vers le wagon bar pendant Qu’Ellie tente d’expliquer les rudiments du jeu de
tarot aux autres.
Une grande courbe déséquilibre Jack qui se retient d’une
main à une cloison en marchant sur le pied de Mirabelle. Un reflexe non
contrôlé, cette dernière crie de douleur et lui flanque une bonne claque sur le
fond du pantalon.
-
Aïe ! mais… Excuse je ne l’aie pas fait
exprès ! Hou, ce n’est pas une raison pour me gifler les fesses.
S’exclame-t-il surpris de la réaction mais aussi un peu gêné.
-
Désolé c’est parti tout seul. S’excuse
mirabelle.
-
Je n’aie plus l’âge de prendre des claques
sur le cul moi ! Dit-il en reprenant la direction du bar.
-
Hoffff…. Il n’y a pas d’âge pour ça. Lui
rétorque Mirabelle avec un petit sourire.
-
Peut-être chez vous, à Fantasmaginaire mais
ici, c’est proscrit ce genre de châtiment. L’assemblée Européenne en a voté son
interdiction pour tous les pays de la zone Europe, dont la France ? Jusqu’à
peu ce n’était seulement que dans le cadre de l’éducation des enfants, mais
maintenant, sous l’influence des autres tarés, elle l’a également interdit dans
les jeux sexuels entre adultes.
-
Ha oui, ils ont fait ça ? S’étonne
Dorine.
-
Et s’il n’y avait que ça d’interdit. A
présent, question relations sexuelles, tu as tout juste le droit de faire des
enfants, point final. Tu proposes une petite folie genre fellation et que la
femme le dénonce ou si quelqu’un en est témoin tu peux te retrouver 15 jours en
prison avec une belle amende. Relate Jack.
-
Ils sont dingues chez toi ! Exprime
Mirabelle.
-
Tu l’as dit ! Peste Jack.
-
Alors pour la fessée c’est quoi la
sanction ?
-
C’est pire parce que c’est considéré comme
grave ! D’accord, quand un enfant en est victime et je trouve ça normal,
mais quand tu penses qu’il s’agit d’après eux, d’une perversion quand elle est
administré entre adultes consentants, je trouve ça plutôt abusif. Répond Jack.
-
Une perversion ? S’étonne Mirabelle.
-
Evidement que ce n’en est pas une, ce sont
ces tarés du pouvoir qui le disent. Pour moi c’est un fantasme plutôt amusant
Lâche Jack sans réfléchir. Enfin…. Se ravise-t-il. Je l’imagine ainsi. C’est
juste un petit jeu… Je suppose, oui juste un petit jeu. Une perversion c’est
autre chose, comme abuser sexuellement des animaux ou de personnes mineures.
-
Ça oui même à fantasmaginaire ce serait
interdit. De toute façon c’est impossible puisque pour accéder à la quête et
Fantasmaginaire faut être majeur et consentant dans la réalisation de son
fantasme. Il n’y a pas de mineur à Fantasmaginaire !
-
Il y a quand même des animaux. Dit Jack en
entrant dans le wagon bar.
-
Oui mais eux ne savent ni lire ni écrire. Lui
répond Mirabelle.
-
Et alors, ça change quoi ? S’étonne Jack
de cette réponse.
-
Quand un inquêteur ou une inquêtrice donne la
main à son élu, c’est qu’il à été choisit pour un parfait accord de fantasme.
Ensuite, ils reviennent à Fantasmaginaire et sont tout deux reçu par
l’impératrice ou un de ses représentants. Ils lisent haute voix la chartre de
consentement avant de la signer. A ce que je sache, je n’aie jamais vu d’animaux
lire, parler ni écrire.
-
Ben oui, évidement. Fait Jack devant
l’évidence. Que voulez-vous boire ? Change-t-il de conversation.
-
Comme toi ! Lui répondent en chœur
Mirabelle et Dorine.
Un bon moment plus tard ils reviennent à leurs places. Le
mage Arnak, Baccardi et Aline se
passionnent pour le tarot. Mike et Gary dorment et Lady Dark lit un journal
qu’elle à trouvé sous un siège.
-
Alors ça vous plait le TGV ? Questionne
Jack en regardant le jeu d’Ellie.
-
Oui, très impressionnant mais faudra aussi
que tu nous emmènes là haut dans le ciel avec les machines volantes. Lui répond
le mage en coupant d’un atout un roi.
-
Heu… Je ne crois pas qu’on aura un prix de
groupe pour ce genre de voyage. Réplique d’un ton badin Jack.
-
Moi ce qui me ferait plaisir c’est qu’elle
m’emmène sur sa moto…. Mais je crois qu’il faudrait d’abord qu’elle m’apprenne
à faire l’équilibre comme elle. Je ne voudrais pas la faire tomber. Dit
Baccardi en se demandant bien ce qu’il va jouer comme carte.
-
Moi, rêve Aline, j’aimerais bien prendre
l’ascenseur de la grande maison de la gare et faire toutes les stations pour
regarder à chaque étage ce qu’on voit.
Ellie écoute la conversation sans en avoir l’air, mais
toutes les paroles s’impriment dans son esprit et ouvrent une liste de questions.
Qui sont réellement ces gens ? D’où viennent-ils vraiment ? D’une
jungle perdue, d’un petit village oublié de tous, échappés d’un asile ou bien
vraiment d’un ailleurs ? Elle n’ose encore trop accepter cette dernière
hypothèse mais…
Gare de Bordeaux, Jack fait descendre tout le monde pour
un changement de train. Terminé le confort du TGV, ils montent dans un wagon de
TER beaucoup plus fonctionnel.
Ils partagent l’espace et les sièges avec les turbulents
enfants d’un centre aéré. Autre découverte que l’univers et le langage de cette
jeunesse insouciante. Gary ne semble pas apprécier le chahut quand à Mike, il
s’intéresse émerveillé aux petites consoles de jeux qui s’animent sous les
doigts des enfants.
Trois heures plus tard, ils descendent sur le quai d’une
petite gare. A l’horizon se découpe dans la lumière du soir la chaîne des
Pyrénées.
Ellie balaye du regard l’endroit et fait un discret signe
à une femme qui semble les attendre. Elle doit avoir une quarantaine d’années,
ses yeux sont à la fois tendres et autoritaires. A l’approche d’Ellie elle
offre un beau sourire et l’embrasse tendrement.
-
Tu n’avais jamais vu Jack, Dit Ellie en
présentant le jeune homme.
-
Juste son pseudo et sa prose sur le forum.
Répond Melle Vera en serrant la main du jeune homme.
-
Et voici les gens dont je t’avais parlé.
Présente Ellie en montrant d’un large geste le groupe.
-
Bienvenue mesdames et messieurs ! Lance
amicalement Melle Véra.
Le groupe lui renvoie la politesse puis Melle Vera convie
l’ensemble à traverser la gare et
l’accompagner sur le parking jusqu’à un ancien camion militaire bâché.
-
Veuillez ne pas m’en vouloir mesdames et
messieurs mais c’est tout ce que j’ai pour vous transporter en une seule fois.
Dit-elle en ouvrant l’arrière de la bâche pour qu’ils puissent monter.
Tout le monde, sauf Ellie qui s’installe en cabine, prend
place sur la double rangée de bancs. Melle Véra referme l’ouvrant de la bâche.
Elle monte en cabine et lance le moteur. Une odeur de gasoil remonte aux
narines des passagers. Le confort est plutôt spartiate et la moindre
déformation de la chaussé est directement retransmise dans les reins des
voyageurs. Dans chaque virage on s’accroche et se retient à ce qu’on peut. Le
bruit de la mécanique, de la toile et des arceaux qui grincent est agaçant.
Aline, Lady Dark et Mike ont le visage très pâle. Jack soulève un peu la bâche
pour donner de l’air.
C’est au terme d’une bonne vingtaine de kilomètres
qu’enfin le camion s’arrête. Jack défait très vite les attaches pour que ces
compagnons puissent rapidement sortir.
Une fois dehors, Aline et Mike vomissent dans la pelouse
pendant que les autres découvrent l’architecture tourmenté du château.
-
Hooo ! Au moins ça ressemble à quelques
chose cette demeure. Admire Baccardi.
-
Ha oui, ça a de la gueule ! Adjoint
Gary.
-
C’est vraiment très gentil à vous de nous
accueillir. S’émerveille Mirabelle en contemplant l’immense parc qui entoure la
demeure.
-
Je suis contente que mon château vous plaise,
suivez-moi, je vais vous montrer vos couchages et ensuite nous dînerons.
Annonce Melle Véra.
Par le grand escalier ils vont jusqu’au deuxième niveau.
Melle Véra explique que beaucoup de pièces du château ne sont plus entretenues
car étant la plupart du temps seule, elle ne peut assurer le ménage partout.
Elle propose quatre chambres individuelles et un dortoir à huit lits séparé en
deux par une cloison. Mirabelle, le mage Arnak, Baccardi et Gary prennent les
chambres et le reste pose leurs bagages dans le dortoir. D’un côté de la
cloison de bois, Jack et Mike, de l’autre, Lady Dark, Aline, Dorine et Ellie.
Dans la spacieuse cuisine, une grande table est
installée. Au diner de ce soir soupe de légumes et poulet froid. Le mage Arnak
parle d’avion et de sa découverte du train, plus particulièrement du TGV. Mike
de la télévision et des petites consoles de jeux que les enfants manipulaient.
Mirabelle des escalators et du téléphone, Aline et Baccardi des ascenseurs et
de la moto d’Ellie, Gary des automobiles dont-il dit préférer celles de sport
et Lady dark des micro-ondes.
Melle Véra écoute avec attention, parfois amusée, parfois
intriguée.
Personne ne veillera tard, la fatigue et les émotions du
voyage les conduiront rapidement à se coucher.
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