LECTURE DE LA SAGA

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Il en sera de même pour Fantasmaginaire 2, 3, 4 et 5.

lundi 28 avril 2014

F3 épisodes 5, 6, 7, 8





Episode 5


  Le doute.


Un peu plus tard, le mage Arnak pénètre dans la suite et appelle Jack Klak. Il lui rend son téléphone portable, son portefeuille ainsi qu’un trousseau de clef.

-        C’est à vous, c’était dans vos poches. Lui dit-il.

-        Oui, je n’y pensais même plus. Je vous remercie !

-        Asseyons-nous, j’ai beaucoup de choses à vous révéler. Invite le mage en rapprochant les deux fauteuils.

-        Vous êtes le producteur de l’émission et vous allez enfin me dire ce que je fais là, les règles du jeu et ce qu’on gagne ! S’enthousiasme Jack en s’installant.

-        Je crains de vous décevoir monsieur. Dit le mage en consultant un gros carnet griffonné de notes.

-         J’ai perdu ! c’est ça ? Les téléspectateurs ont voté, je suis viré et je rentre chez moi ! Je ne suis pas un assez bon candidat ?

-        Vous n’êtes le candidat de rien monsieur Jack Klak et vous n’avez rien perdu d’autre que votre chemin.

-        Ha, ha, ha ! Je ne le crois pas ça ! Jusqu’au bout ils vont me mener en bateau ! Ha, ha, ha ,ha ! Vraiment très fort. Rigole le jeune homme.

-        Je serais vous, je ne rirais pas ! Ecoutez plutôt ce que j’ai à vous révéler.

-        Je vous écoute. Invite Jack avec un grand sourire moqueur.

-        J’ai bien examiné vos vêtements et j’ai conclus qu’aucun d’eux n’avaient été confectionné dans notre monde. Aucune manufacture des Végétateurs ou des Crèvesueurs ne travaille de cette façon et les étiquettes de vos effets comportent des symboles que je ne déchiffre pas et qui n’ont pas cours ici. J’ai regardé dans votre petit sac en cuir et j’y aie découvert énormément de choses dont, je vous l’avoue, je ne connais pas l’utilité. Il y a une petite carte taillée dans un matériau étrange avec votre image, votre nom, une date de naissance et je suppose une adresse.

-         C’est ma carte d’identité ! elle est en plastique. Instruit Jack.

-        Aaah, je pensais que c’était un pense bête pour ne pas oublier son nom et l’endroit où on habitait. Pourquoi avez-vous besoin de cette identité.

-        Parce que la police veut toujours savoir qui on est. C’est un document officiel ! Répond Jack.

-        Bizarre !.. Et pour l’image, c’est vraiment parfait, le dessinateur à beaucoup de talent. Estime avec admiration Arnak.

-        Ce n’est pas un dessin, c’est une photographie ! Ce n’est pas possible, vous le faites exprès d’être abrutit ? s’emporte Jack en trouvant les questions complètement farfelues.

Arnak ne relève pas l’insulte, il lisse ses moustaches et plonge son regard dans celui de Jack.

-        Une photographie ? S’interroge-t-il tout haut.

-        Je vois que vous voulez une démonstration. Dit le jeune homme en allumant son portable. Il vise le visage du mage, appuie sur le déclencheur et présente le résultat.

Arnak, le regard sur l’écran, n’en croit pas ses yeux.

-        Incroyable ! Inimaginable ! Merveilleux ! S’époumone-t-il. Mais… Mais comment on peut mettre ce dessin dans votre instrument ou sur une petite carte ?

-        Ce n’est pas un dessin, c’est une photographie qu’on peut à l’aide de machines, reproduire sur d’autres matériaux, plastique, tissu, bois, papier, etc.

Le mage semble complètement déconcerté, il se passe la main sur le visage en soufflant longuement.

          - Oui ici aussi nous pouvons imprimer mais il faut d’abord graver les lettres et           les dessins. Nous n’avons pas de machine à dessiner comme la votre.           Exprime le mage encore interloqué par ce qu’il a vu sur le petit écran du           téléphone.

-        Dites, intervient Jack, vous savez que vous seriez très bien dans Fort Boyard. J’adore vos moustaches et ça nous changerait un peu du père Fourras.

-        Jeune homme, je crains que votre légèreté ne se transforme bientôt en amertume. Dit gravement le mage en consultant ses notes. Il y avait également dans ce petit sac de cuir, une autre carte. Une bleue sur une face avec des numéros dorés en relief et sur l’autre un gros trait marron. Qu’est-ce ? Demande-t-il.

-        C’est comme de l’argent ! C’est un compte en banque de poche ! Avec cette carte on peut payer et aussi retirer de l’argent au distributeur. Dites, ce n’est pas possible, vous le faites exprès de jouer l’inculte. C’est déroutant et lassant vos épreuves ! Expliquez-moi au moins ce que je dois faire ?

-        Je vous demande simplement de répondre à mes questions. Je sais que cela ne vous amuse pas mais croyez que j’ai besoins d’éléments et il n’y a que vous qui pouvez me les donner. Lui réponds gentiment le Mage.

-        Drôle de jeu, mais d’accord ! Soupire Jack en se tassant mollement dans le fauteuil.

Arnak consulte ses note et ;

-        Les images sur du papier très fin, que représentent-elles ?

-        Vous voulez parler de ça ? Dit Je jeune homme en sortant un billet de banque.

-        Oui ! Confirme le mage.

-        C’est de l’argent liquide !

-        Liquide ?

-        Enfin c’est juste le nom qu’on lui donne pour le différencier des cartes bleues ou des chèques. Dans votre parc d’attraction, tout n’est pas gratuit, vous devez achetez certaine chose comme les boissons, les glaces ou les bombons.  Avec quoi vous payez ? Retourne la question Jack.

Arnak fouille dans sa bourse et sort de la monnaie.

-        C’est quoi ça ? Ricane Jack en regardant les différentes pièces métalliques présentées dans la paume de main du Mage.

-        Celles-ci sont des rondelles de cuivre, celles-ci des carrés de bronze, celle-là un rond d’argent. Il faut 100 rondelles de cuivre pour un carré de bronze, 100 carrés de bronze pour faire un rond d’argent et 30 ronds d’argent pour faire un triangle d’or. Mais de ce dernier, je n’en n’aie pas sur moi. Explique le mage.

-        Ouais, c’est comme dans certains clubs de vacances où on paye avec des perles, vous c’est avec des bouts de ferraille.

-        Si vous voulez… Monsieur Jack Klak, que c’est-il passé il y a soixante-dix d’années dans votre monde ? Interroge Arnak en changeant complètement de sujet.

L’interrogé réfléchit un instant puis répond.

-        Soixante-dix ans… C’était la deuxième guerre mondiale !

-        Il y en a donc eut une première ?

-        Oui !

-        Il y a combien de temps ?

-        Un peu moins d’une centaine d’année. Informe Jack.

Le mage prend des notes et poursuit son interrogatoire.

-        Monsieur Jack Klak, ne trouvez-vous pas bizarre que des catacombes de votre ville vous puissiez allez sur une île en pleine mer ?

-        Oui, c’est plutôt impressionnant. Super bien fait, bravo aux concepteurs. Juste une remarque, la couleur de la mer est spéciale. Ce n’est pas laid mais plutôt déroutant. Je n’aurai pas osé y tremper mes pieds. Répond Jack en pouffant.

-        Heureusement jeune homme car les rivages en eaux peu profondes sont infestée de serpent rouge. Leur venin paralyse vos muscles et seulement vos muscles pendant une heure… Juste le temps de vous dévorer ! Je vous laisse imaginer.

-        C’est Jurasique-parc ici ! Plaisante Jack ne croyant pas du tout à cette histoire.

-        Comment avez-vous rencontré Baccardi ? Relance Arnak.

-        Quand je suis sorti des catacombes, j’étais vraiment surpris d’être sur le flanc d’une colline, je me suis avancé un peu car j’étais dans les arbres et je me suis retrouvé dans la pente face à la mer, j’ai même pensé que je rêvais. Je me suis claqué une joue mais non, j’étais bien éveillé. D’où j’étais je voyais un bateau ancré devant une plage.

-        Vous étiez donc en hauteur ? Coupe le Mage.

-        Oui au pif à peut près deux cent mètres de haut. Je suis donc descendu vers cette plage et ils étaient là ; Baccardi et quelques membres de son équipage. Sur le coup, j’ai trouvé cela amusant tous ces figurants costumés avec sabres et pistolets. Mettez-vous à ma place. Je me demandais bien où les catacombes m’avaient conduit et j’ai vite réalisé que c’était un truc débile, genre parc d’attractions grandiose dont j’avais trouvé un accès dérobé. Hum, j’étais loin d’imaginer que c’était un piège qu’une chaine de télé avait mis en place pour capturer des concurrents. Avec Baccardi et sa bande, l’accueil fut plutôt brutal. Dès qu’ils m’ont vu, ils m’ont sauté dessus et emporté sur leur bateau. Ils m’ont balancé en fond de calle et ensuite Baccardi est venu m’interroger accompagné d’un dingue et d’une femme. Bah, ce dingue est un gentil car c’est grâce à lui que je me suis retrouvé à la cuisine pour l’aider. Un excellent cuisinier ce Glassalo ! Si un jour il quitte vos studios et ouvre un restaurant je serais volontiers son client. Quatre jours plus tard alors que nous étions en pleine mer, deux galères arrivaient. Superbes galères ! Bravo aux constructeurs. Votre chaîne de télévision à mis le paquet. Ensuite, elles nous ont escortées jusqu’ici. Votre parc ne doit pas être si grand que ça, on a dû tourner en rond pour me faire croire qu’il était immense.



Le mage Arnak hoche la tête de façon dubitative.

-        Je crois que vous ne comprenez pas dans quelle situation vous êtes jeune homme. Fait-il. Tout me porte à croire que vous venez vraiment d’un autre monde. J’ignore pourquoi votre passage à été possible mais d’ici demain, j’aurais certainement avancé dans mes recherches.  Non monsieur, ce n’est pas un jeu et j’ai maintenant la certitude que vous êtes dans une réalité loin de chez vous.  Votre monde et le notre se trouvent quelque part dans le vaste univers et ils sont relié, mais je ne sais encore pourquoi, ni comment, ni déterminer qu’elle est l’influence de cette liaison. C’est la réponse qui me reste à découvrir ! Avec vous, c’est fini... J’avais prévu d’user de l’hypnose pour vous interroger mais cela me semble parfaitement inutile à présent.

-        Ha, ha, ha, ha ! ça ne tiens pas debout votre histoire ! Tenez, on parle la même langue ! Si j’étais sur une autre planète, les autochtones ne parleraient certainement pas le français. Non, non, non ! Vous ne m’aurez pas ! Ha, ha, ha, ha !

-        Quoi que vous conceviez, vous n’êtes plus chez vous.  C’est même certain puisque vous êtes là. Pour le reste, je vais continuer d’étudier mes livres et archives. Ne vous entêtez pas à penser qu’on vous fait une farce car je crains que vous soyez déçu monsieur Jack Klak. Je vous laisse, nous nous reverrons demain. Au-revoir Monsieur.

Les derniers propos du mage avaient laissé quelques points de suspension dans l’esprit de Jack et tout devenait alors possible. Peut-être était-il victime d’un jeu surprise, mais en contradiction il y avait autant d’arguments et d’indices qui rendaient envisageable un passage dans un autre monde ou une autre dimension. Jack pensif retourne sur la terrasse et plonge son regard dans les eaux violettes du port.





Episode 6


 Entre deux portes.


Les questions se bousculent dans sa tête. Et si le mage avait raison et si c’était vrai qu’il avait franchit par il ne sait quel mystère, une porte d’accès reliant deux univers comme dans certains films de science fiction. Son raisonnement humain lui interdit d’affirmer cette supposition mais l’humain a-t-il vraiment assez de connaissances pour refuser l’impensable. Jack cogite et repense à tous ces mystères dont l’histoire na donné aucune certitude : L’Atlantide,  l’île de Pâques et d’autres encore. Il regarde en détail tous ce qui l’entoure ; l’horizon, le port, les quelques rues visibles, les bateaux et les gens. Quelle chaîne de télé aurait les moyens d’élaborer un tel décor juste pour un jeu ? Les ventilettes, le disque de cristal qui flotte au dessus de l’impératrice ; trucage ou réalité ? Il se revoit plus de  deux semaines en arrière se rendant à ce rendez-vous fessée dans le quartier de Denfert-Rochereau. Cette fesseuse avec qui il avait longtemps conversé de messages discrets en rendez vous discrets avant de convenir d’une date et d’un lieu pour réaliser leur fantasme ensemble. Cette soit disant fesseuse qui n’était autre qu’une agent de la brigade des mœurs. Une dizaine de claques quand les collègues de la fausse fesseuse ont pénétrés dans la petite chambre louée pour constater le flagrant délit. Jack s’était éjecter des genoux de la fesseuse en crochetant les jambes du premier inspecteur, il avait rapidement remonté son slip ouvert la fenêtre puis, pantalon et chaussures à la main, sauté sur la bâche de l’auvent d’une boutique. Il se revoit courir en évitant les badauds, Se cacher entre deux camionnettes pour remettre pantalon et chaussures. Il se remémore les deux inspecteurs et un gardien de la paix au bout de la rue puis se débusquer et encore courir à perdre haleine vers la place. Les catacombes qui fermaient, quelques derniers touristes s’attardaient devant le kiosque et derrière lui les coups de sifflet. Jack avait traversé le groupe, bousculé le gardien qui manœuvrait les grilles des catacombes pour plonger dans l’escalier juste éclairé de veilleuse. A sa poursuite la police, les inspecteurs criant des injures et ordonnant la reddition.  Il se revoit bifurquer dans une sombre galerie et s’enfoncer avec comme seul éclairage la minuscule lampe de son porte clef. Il se revoit déambuler et trébuchant dans les méandres des couloirs funéraires et toujours l’écho des cris qui résonnaient, s’éloignaient, se rapprochaient. Il marchait au hasard jusqu’à ce que la pile faiblisse et se meurt le plongeant dans le noir. Il entendait encore lointain la résonance des voix de poursuivants et ensuite, plus rien. A tâtons, ses mains touchant les crânes, les os et ses pieds butant sur les aspérités du sol il allait au hasard pendant de nombreuses heures en espérant trouver une sortie. Puis beaucoup plus tard épuisé, assoiffé apercevant au fond une lueur comme une divine délivrance. Tel un papillon de nuit attiré par la lampe il a été vers la lumière et débouché sur cette île. Que c’était-il produit et où est-il vraiment maintenant ? Il ne sait pas et n’est plus certain de rien.
Derrière lui, il entend la porte de sa suite, il retourne dans le salon et découvre une femme qui n’est pas Pakrett. Elle est aussi belle et de même uniforme. Ses seins pointent droit au dessous de la tunique. Ses yeux verts sont soulignés d’un maquillage turquoise et ses cheveux roux semblent éclairés d’une lueur interne.

-        Bonjour Monsieur Jack Klak ! Lui lance-t-elle joyeusement.

-        Bonjour ! Qui êtes-vous ?

-        Mescaline, la responsable d’étage… La chef de Pakrett. Répond-elle en dévorant des yeux le jeune homme.

-        Que voulez-vous ?

-        Rien d’autre que savoir si vous n’avez besoin de quelque chose et vous annoncer que le dîner sera servit dans une heure. Pakrett viendra vous chercher.

-        Je n’ai besoin de rien merci. Renvoie-t-il l’employée.

Mescaline replace les fauteuils et quitte la suite d’un pas dansant en roulant des fesses.
Jack passe dans la chambre et s’allonge sur le lit. Ses yeux s’envolent vers le lustre du plafond puis se ferment ; il s’endort.
Une heure plus tard, Pakrett le réveille en lui offrant un tendre bisou sur sa joue. Jack sursaute.

-        Vous aimez comme je vous réveille ? Lui demande Pakrett.

-        Ben… Oui… Oui, c’est doux et charmant. C’est mieux que le « Bip » de mon réveil. Fait-il les yeux encore embrumés.

-        Levez-vous, je vous accompagne au restaurant.

Pour une fois, les deux gardes le laissent sortir. Pakrett et Jack descendent le grand escalier, empruntent un haut corridor habillé de bois précieux et entrent dans une salle de restaurant qu’une immense coupole vitrée baigne de lumière. Quelques clients sont déjà attablés et une armée de serveuses et serveurs tournent autour des tables comme des guêpes au dessus d’un panier de fruit. Il remarque également qu’un garde impérial est en faction à la porte de sortie extérieur de la salle.

-        Hey ! stoppe Jack en estimant le luxe du lieu. C’est gratuit le menu ? Parce que moi je suis un peu juste et en plus je n’aie pas de monnaie d’ici. Demande-t-il à son accompagnatrice.

-        Mais oui, vous êtes invité. Rit-elle en appelant d’un geste une serveuse.

Cette dernière place l’invité à une petite table et lui ouvre la carte. Pakrett s’en va laissant l’homme dîner seul. Il s’en étonne et pense que ses fonctions lui interdisent certainement de souper avec les clients. Dommage car ce soir il avait bien besoin de partager sa table avec quelqu’un. Jack n’a pas le moral et toutes les questions qu’il se pose sur sa venue et sa présence en ces lieux n’ont aucune réponse cohérente.
Personne, parmi les autres clients et personnel du restaurant, ne fait attention à lui, il n’est pas physiquement différent, il n’est pas vêtu autrement.
La carte propose des plats singuliers. Lapin de mer à l’impérial, Corne de Broutin farcie.  Brigantin rôti en sauce de gogo, poêlée de vers bleus glacé de sève d’amboubou, etc. Jack appelle la serveuse.

-        Excusez madame mais… Je… Enfin… Qui a-t-il de bon là dedans parce que je…

-        Tout est bon monsieur ! Assure la serveuse. Le restaurant de l’ambassade est très réputé.

-        Oui… Oui bien sûr… Je vais donc choisir… Heu… Que me conseillez-vous ?

-        Le brigantin rôti en sauce de gogo est excellent. Lui indique la serveuse en montrant du doigt sur la carte.

-        Ce n’est pas trop lourd ? Se renseigne Jack.

-        C’est copieux monsieur mais si vous préférez quelque chose de plus léger je vous conseille une salade rose aux larves de ventilettes confites.

-        Ben… Non, non merci ! Je vais prendre le brigantin à la sauce machin. Préfère-t-il.

-        Et en boisson ?

-        Heu… Vous avez du vin rouge ?

-        Bien entendu, dernière page de la carte. L’instruit la serveuse.

Jack jette un rapide coup d’œil mais ne trouve aucun cépage connu. Il referme la carte et faisant confiance à la serveuse lui demande de choisir pour lui.
Une poignée de minutes plus tard, il déguste son plat. La serveuse n’avait pas menti, le Brigantin rôti est une pure merveille et le vin un nectar. Jack laisse également la serveuse lui choisir un dessert. Enorme coupe de glace bleue et rose piquée de petits fruits translucides baignant dans une sauce argentée. Un régal même que pour un peu, il en aurait bien pris une deuxième mais il est repus, totalement repus et de finir la bouteille de vin lui tourne la tête. Il est content de cette ivresse qui lui fait un peu oublier toutes ses angoisses.
Un peu plus tard, Pakrett viens le chercher et le raccompagne à sa chambre. Jack est fatigué, très fatigué. Il ne veut plus rien entendre, rien voir, il veut juste dormir. Il se laisse déshabiller, s’infiltre sous le drap et s’endort immédiatement.




 Episode 7.


 Mescaline et Pakrett.


Le soleil est levé depuis peu quand Mescaline et Pakrett pénètre dans la chambre de Jack en déposant sur la chaise de nouveaux vêtements. Le jeune homme est toujours en sommeil. Doucement elles s’approchent puis délicatement elles le dépouillent de son drap. La main de Mescaline remonte lentement sur sa cuisse et Pakrett pose ses lèvres sur celles de Jack. Il ouvre grand les yeux de surprise.

-        Bonjour monsieur Jack Klak ! Lui souhaite Mescaline qui à déjà la main frôlant son sexe puis plus entreprenante, du bout des doigts titille son gland.

-        Mais… que ?… S’étonne-t-il de cette singulière méthode de réveil.

-        Dites moi jeune homme, pouffe Pakrett en lui caressant le torse, vous dormez tout nu ?

-        Ben c’est que… l’hôtel ne m’a pas donné de pyjama. Mais Hoooo ! Hé ! Oooooh !

-        Regarde Pakrett, il est en pleine forme notre client. Rigole Mescaline en constatant le début d’érection de Jack.

-        Oooh mais oui ! se réjouit l’interpellée en bisant son nombril.

-        Mais ! Mais mesdames si votre patron… Si on nous surprend vous allez vous faire ren…. Hooooo ! Renvoyez.

-        Pas du tout Jack, vous êtes à Fantasmaginaire et notre plaisir quand un client nous plait, c’est d’avoir avec lui un petit entretien.

-        Ha bon ? Et Oooo… Mmmmm !

Mescaline à pris à pleine bouche son membre et très adroitement elle tourne sa langue sur son gland. Pakrett l’embrasse profondément, Jack relâche tout les muscles de son corps sauf…
Il se soumet rapidement et totalement au jeu des dames. Elles se relayent au chevet de son pénis tendu et elles savent bien y faire pour retenir une jouissance trop rapide. Au bout d’un moment de léchouilles, c’est Pakrett qui soulève sa tunique sous laquelle elle ne porte pas de culotte et s’empale doucement sur la queue verticale, Jack halluciné est aux anges. Pensez donc, deux belles femmes pour lui tout seul. Pakrett danse langoureusement du bassin en accélérant de temps en temps le mouvement et s’immobilise totalement quand elle sent le jeune homme prêt à éjaculer.
A ce petit jeu, il ne peut résister plus, cette première jouissance est profondément délicieuse. Elle reste encore un moment fiché sur le membre puis se défait et s’allonge jambes écartée sur le corps de jeune homme pendant que mescaline lui malaxe de main experte les bourses.

-        Maintenant on va te donner le bain pour que tu sois bien propre. Lui annonce Pakrett avant encore de longuement l’embrasser.

Jack est conduit dans la salle de bain. Mescaline fait couler l’eau pendant que sa complice caresse gentiment les fesses du jeune homme en lui déposant de multiples bisous sur tout le corps.
Jack est doucement introduit dans l’eau tiède et parfumée. Mescaline et Pakrett se mettent nues puis s’affairent à savonner le jeune homme qui n’en demandait pas tant. La jeunesse est un atout majeur, le sexe se redresse vite, Mescaline entre dans la baignoire pour à son tour s’embrocher. Elle sert les jambes pour exercer une pression. Jack ne peut s’empêcher d’émettre de longs râles de satisfaction. Dans un même temps, Pakrett lave ses cheveux en lui massant le crâne avec savoir. Les mains de Jack se promènent fébrilement sur tout le corps de Mescaline. Jamais le personnel d’un hôtel ne l’avais si bien traité et il commence à croire que s’il est vraiment passé dans un autre monde, ce n’est pas si grave que ça.



C’est au terme d’une bonne heure que Mescaline, Pakrett et Jack sortent de la salle de bain avec des visages pleinement réjouis. Les deux femmes se rhabillent et quittent la suite en laissant Jack étendue sur le lit.
Quelques minutes plus tard, Pakrett reviens apporter un copieux plateau petit déjeuner. Le jeune homme est toujours étalé sur le lit les yeux mis clos en affichant un large sourire.

-        Alors monsieur, toujours pas habillé. Rigole la femme en déposant le plateau à coté de lui.

-        Je vais le faire mais laissez moi le temps d’apprécier ce que je viens de vivre. Dit-il en ouvrant un peu plus les yeux.

-        Vous avez aimé ?

-        Ooh oui ! avoue-t-il sans détour.

-        Peut être n’était-ce pas suffisant ? Demande Pakrett en posant subtilement sa main sur le sexe de Jack.

-        Ho si… Largement suffisant, vous m’avez vidé, vidé ! Répond-il en refermant les yeux.

-        Vous avez été très bien ! lui assure-t-elle en retirant sa main du sexe resté inerte. J’ai beaucoup aimé votre langue. Félicite Pakrett.

-        Oui… Heu… Pourtant je ne suis pas un expert. Je ne fais pas souvent… Enfin…

-        Je trouve toujours agréable un soupçon d’inexpérience. Rassure Pakrett.

-        En tout cas, votre clitoris est très sensible… J’ai remarqué. Dit-il un peu moqueur.

-        Mmmm’oui et j’adore les petites langues pointues comme la votre.

-        Vous faites ça à tous les clients ? Interroge-t-il en relevant son buste pour s’asseoir et profiter du petit déjeuner.

-         Bien sûr que non, seulement à ceux qui nous plaise. On adore ça ! c’est notre fantasme.

-        Et votre patron, il est au courant ?

-        Il n’a rien le droit de dire, nous sommes à Fantasmaginaire, je suis une élue et Mescaline est mon inquêtrice. D’abord, le patron est un inquêteur et il a aussi son élue avec qui il s’amuse. Eux, ils organisent des orgies.

-        Ha bon ? Vous connaissez les prédicateurs et les lois qu’ils ont imposées sur la moralité et la sexualité ? Demande Jack.

-        Non… Qui sont-ils ? S’étonne Pakrett.

-        Pas grave, laissez tomber je vais me mettre au diapason de chez vous. Donc, avant d’être ici, tu étais une Vagalameurs si j’ai bien compris ?

-        Oui et cela n’a pas été facile. La quête est très dure et j’ai vu beaucoup de mes compatriotes se faire tuer dans les combats ou être prisonnier.

-        Comment ça, il y a la guerre chez vous ?

-        Oui, la guerre permanente ! Assure Pakrett.

-        Où ça ?

-        Sur la mer !

-        J’ai fait 12 jours de mer et je n’ai rien vu. S’étonne Jack en savourant les croustillants croissants.

-         Quand tu es venu ici, vous étiez escorté par nos galères et personne ne veut les combattre. La marine de l’impératrice est redoutable et nul n’ose s’opposer à ces lois.

-        Pas même Baccardi ? S’étonne Jack.

-        Pas même lui ! Affirme Pakrett.

-        Sais tu que je suis parait-il un étranger venu d’ailleurs ?

-        Oui, c’est ce qu’on raconte, mais ce n’est pas grave, au contraire ça nous a beaucoup amusé avec mescaline et en plus tu es mignon. Tu ne vas pas rester longtemps à Fantasmaginaire impérial si tu n’as pas d’Inquêtrice, mais si c’est pour quelques jours, viens de temps en temps prendre une chambre à l’hôtel de l’embrassade. Nous te ferons passer de bons moments.

-        Je n’en doute pas un seul instant, mais je crois que cet hôtel est tout aussi factice que le reste. Enfin, je crois… En fait je ne sais pas trop. En tout cas, merci ! Doute encore Jack.

-        Bon il faut que je me sauve j’ai des chambres à faire. Se lève-t-elle en déposant un bisou sur les lèvres de Jack.

Le jeune homme, petit déjeuner achevé, une fois vêtu, s’installe sur le transat de la terrasse.
La conviction que ce monde n’est pas le sien s’affirme petit à petit dans son esprit et il s’inquiète de son avenir. Peut-être ne pourra-t-il plus retrouver le chemin qui l’avait conduit sur cette île. Ne jamais retourner chez lui le torture. Ce monde, s’il est vraiment autre, si attrayant qu’il soit ne peut remplacer celui où il a ses racines, sa famille et ses amis.
 Peu avant midi, un bateau fortement détérioré accoste au quai. Jack se lève de son transat pour mieux voir. Visiblement, les dégâts sont important et l’équipage sort sur civières une bonne vingtaine de blessés. Pakrett entre dans la suite afin d’accompagner le client au restaurant.

-        C’est donc ça dont tu me parlais ce matin ? L’interroge-t-il en lui montrant le navire endommagé.

-        Oui ! C’est un bâtiment Creuztatomb, je ne les plains pas ! Répond-elle avec un ton haineux.

-        Tu ne les aimes pas ?

-        Que non ! ils pillent et tuent pour le plaisir. Pas de prisonnier avec eux… Pas de survivant ! Explique Pakrett.

-        Hé ben… Soupire Jack.

-        Viens je t’emmène au restaurant.

Comme pour le dîner il demande conseil à la serveuse pour le choix des plats, du dessert, de la boisson et comme la veille il se régale.




Episode 8


 Le Chym.


Jack vient à peine de terminer son dessert que le premier juge Kadena et le Mage Arnak viennent le chercher pour l’emmener sur le port. Deux gardes impériaux les escortent.

-        Vous voulez me renvoyer sur le Troudanlo ? Demande Jack assez inquiet.

-        Pas du tout monsieur. Hier après la réunion, sur une idée du Mage Arnak, nous avons donné consigne à un commandant de ramener quelqu’un au port de Fantasmagination pour vous le présenter. Répond Le juge.

-        Et c’est qui ce quelqu’un ?

-        Vous allez vite le savoir !

Le mage Arnak, Le juge Kadena, Jack et les deux gardes longent le quai. Les équipages des bateaux regardent les hommes passer avec une certaine curiosité. Presque arrivé au bout, devant une galère impériale, se trouve une étrange silhouette assise entre deux gardes. Le juge et le mage place Jack en face de celle-ci.

-        Mais qu’est-ce que c’est que cette horreur ! hurle-t-il en reculant de deux pas.

-        N’ayez pas peur monsieur Jack Klak c’est un Chym. Les Chyms sont inoffensifs, ils sont morts. Approchez-vous jeune homme !

-        Vous rigolez, cette carcasse pouilleuse n’est pas morte elle bouge et en plus elle me regarde. C’est quoi, une marionnette, un automate squelette, un zombie ? Vous auriez pu au moins l’habiller autrement qu’avec ces loques ! Pouah ! ça sent la charogne, c’est proprement infect ! Recule encore Jack.

Le juge fait signe aux gardes. Ces derniers saisissent le jeune homme et l’entrainent plus près du Chym.

-        Lâchez-moi ! Mais qu’est-ce que vous faîtes, vous êtes complètement malades dans ce pays.

-        Laissez-vous examiner par le Chym Monsieur Jack. Vous ne risquez absolument rien. Lui dit Kadena.

-        Examiner ?!!! Il n’a pas une tête de toubib votre zombie là. Se débat bien inutilement Jack.

Le Chym Ricane en ajustant ses yeux vitreux sans iris sur Jack. Sa mâchoire inférieure est totalement dépourvue de peau et il lui manque une bonne moitié de dentition.

-        J’espère qu’il a une mutuelle votre bonhomme parce que ça va lui coûter un max pour se faire refaire les ratiches. Balance Jack en essayant toujours de faire reculer les deux gardes qui le tiennent.

-        Bonjour mon garçon ! Lui dit le Chym d’une voix grelottante.

-        Mais en plus il parle votre truc qui pue ! S’exclame-t-il avec encore plus de dégout.

-        Vous êtes un grand voyageur. Exprime le Chym en secouant ses mains déglinguées pour chasser les mouches qui lui tourne autour.

-        C’est dégueulasse votre machin ! Ce n’est pas un vrai quand même, dîtes-moi que c’est une marionnette mécanique !

-        Vous ne savez pas ce qu’est un Chym ? Demande le juge.

-        Non, je ne le sais pas et j’aurais aimé ne jamais le savoir. Répond Jack.

-        Tu es un voyageur, mais tu n’es de nul part d’ici. Poursuit le Chym sans détourner son regard du jeune homme.

-        Bien deviné et maintenant on s’en va ! Au-revoir monsieur le Chym. Rétorque Jack en forçant toujours vainement les gardes de reculer.

Le chym tend son bras décharné et de ses doigts craquelés de peaux sèches et de croutes, saisit le poignet de Jack.

-        Haaaaaaaa Hurle ce dernier toujours retenu par les gardes hilares. Retirez-lui sa main ! Haaaa ! y va me refiler toutes ses maladies ! Viiiite !

-        Oui jeune homme, tu es égaré. Pourtant toi aussi tu as un plein désir ! Continue le Chym sans se soucier des hurlements du jeune homme qui tente désespérément de s’arracher de la main squelettique.

-        Tu ferais un bon Vagalameur mais tu n’es pas un Vagalameur. Que fais tu donc à Fantasmaginaire ?

-        Je fais du tourisme mais s’il vous plait lâchez-moi ! Lâchez-moi !!! Supplie Jack d’une voix humide.

-        Qui es-tu, d’où viens-tu étranger ?

-        Lâchez-moi ! laissez-moi ! Hurle Jack en tremblant.

Le Chym lâche prise et y perd un doigt qu’il ramasse et remboîte.

-        Bonne chance mon garçon ! Souhaite-t-il en faisant grincer sa mâchoire.

Les gardes écartent Jack du Chym.

-        Retournons à l’ambassade ! Dit le juge en faisant signe au commandant de la galère de ramener le Chym dans son port d’origine.

S’éloignant du Chym, Jack reprend des couleurs et sa respiration.

-        Alors mon cher Kadena ? Questionne Arnak sur le chemin du retour.

-        Je dois avouer que c’est…. Je ne sais pas trop quoi penser. Répond consterné ce dernier.

-        Les Chym ne mentent pas vous le savez et avez-vous remarqué la réaction de Jack Klak ?

-        Oui… Oui et c’est bien cela qui m’inquiète.

-        Je peux voir un médecin ? Les coupe Jack encore terrifié.

-        Pourquoi, vous ne vous sentez pas bien ? Lui demande Kadena.

-        Votre truc, il ma touché. Je suis sur qu’il est porteur de bactéries et de virus.

-        Ha, ha, ha ! Jamais personne n’a été malade d’avoir été touché par un Chym ! Rigole le Juge accompagné dans l’hilarité par Arnak et les deux gardes.

Arrivés à l’ambassade, Jack grimpe rapidement dans sa suite et prend immédiatement une douche en usant de tous les produits qui se présentent sur la tablette de marbre.

Une trentaine de minutes plus tard, le Mage Arnak entre à son tour dans la suite.



-        Ça va mieux Monsieur Jack Klak ? Interroge-t-il avec un sourire.

-        Ouais mais je n’aie jamais eut aussi peur de ma vie. Vachement bien imité votre zombie.

-        Ce n’est pas un zombie, c’est un Chym et il n’a rien d’une imitation, c’est un vrai. Atteste Arnak.

-        Un vrai quoi ?

-        Un Vagalâmeur mort de vieillesse n’ayant pas de son vivant trouvé son Inquêtrice ou inquêteurs. C’est très rare de mourir de vieillesse quand on est Vagalâmeur !

-        Ha bon ?

-        Oui, très très rare mais je n’aie pas le temps de vous relater tout ça en détail. Sachez juste que les Chyms demeurent à l’entrée des ports Végétateurs et ce sont eux qui introduisent celles et ceux qui vont s’embarquer pour la quête de leur Inquêtrice ou Inquêteur. Une fois acceptés sur les bateaux, Les Végétateurs deviennent des Vagalâmeurs et si, par le plus grand des hasards L’une d’elles ou l’un d’eux meurt de vieillesse elle ou il devient un Chym. Mais croyez, monsieur Jack Klak, que les Chyms sont bel et bien des morts. Un mort vivant en attente qu’un nouveau Chym le remplace. Explique le mage Arnak avec grand sérieux.

-        Je ne vous crois pas ! Refuse Jack.

-        Alors pourquoi sitôt à l’ambassade vous avez couru ici pour vous laver ? Vous avez encore les cheveux mouillés ?

-        Parce que c’est dégueulasse votre truc.

-        Une marionnette n’a rien de sale, elle n’est faite que de chiffons et de bois ! Répond logiquement Arnak.

-        Ben…. Je… Celle là était plutôt…

-        Plutôt vraie, c’est ça ?

Jack ne répond pas et s’assoit lourdement sur un fauteuil. Le mage Arnak rapproche l’autre et s’installe.

-        Je vous comprends monsieur. Je vous comprends beaucoup mieux que vous ne pouvez l’imaginer. Lui dit-il très amicalement.

-        Je suis vraiment dans un autre monde hein ? Fait Jack dépité en relevant son visage pour placer son regard dans celui du mage.

-        J’en aie maintenant la certitude ! Affirme Arnak sans se détourner.

-        Et que va-t-il se passer pour moi maintenant ?

-        J’ai encore quelques questions à vous poser pour avoir la conviction d’autre chose. Ensuite, je ne sais trop ce que nous allons décider.

-        Et bien allez-y envoyez vôtre questionnaire ! Au point où j’en suis. Soupire Jack.

Arnak ouvre son carnet, relit quelques notes et ;

-        Parlez-moi de ce Horace de Fantenay ? Réclame-t-il pour commencer.

-        C’est un prédicateur ! Un fanatique religieux et en ce moment ils sont deux à s’opposer. Chacun essaye d’engager des pays à sa cause et je ne doute pas qu’un jour ça finisse en guerre et ce sera terrible car dans mon monde, on ne joue pas avec des sabres et des pistolets à silex. Ce n’est pas la foi qui est en cause, c’est comment elle est détournée par des fous. Relate brièvement Jack. 

-        Et les souverains de vos pays se prêtent à cette stupidité ?

-        Ils n’y a plus de souverain en France, on a fait la révolution en 1789. Maintenant, ce sont des gouvernants élus par les citoyens. Mais pour ce qui est de marcher dans les combines pourries, c’est du pareil au même du moment qu’il y a des intérêts.

-        Et le peuple, il dit quoi ?

-        Il est divisé mais quand le conflit éclatera, faudra bien défendre sa peau qu’on le veuille ou non. C’est ça l’injustice des guerres, tous le monde est plongé dans le bain. Répond jack avec un certain fatalisme.

-        Et vous Jack, pensez-vous que ce sera un conflit majeur entrainant votre pays ?

-        S’il éclate, la terre entière va s’embraser. Ça va être une terrible boucherie ! Estime Jack.

-        Inquiétant ça, très inquiétant… Soupire le mage.

-        Pour nous oui mais ici, si vous êtes vraiment un autre monde, vous n’êtes en rien concerné par les conneries d’un univers qui se trouve peut-être à des milliers d’années lumière.

-        Ou à quelques kilomètres de galeries… Les catacombes ! Rajuste Arnak d’un ton grave.

-        Si la terre était si proche, on la verrait énorme dans votre ciel. Contredit avec logique Jack.

-        Ce n’est pas la distance réelle qui est importante mais celle du passage. Réplique Arnak.

-        Si vous avez peur que des intégristes passent par où je suis venu, y’a qu’a murer la sortie. Point final !

-        Non monsieur Jack Klak, se n’est pas aussi simple. Mais dites-moi, vos grandes guerres, les mondiales, elles se déclenchent subitement ?

-        Ho que non, ça couve pendant des années avant d’exploser. D’abord il y a des tensions, des menaces, des blocus économiques etc. Et quand tous les moyens dits diplomatiques ont été usés, boum ! C’est la guerre. En décrit-il le cheminement.

-        Je vous remercie, monsieur à présent, j’ai assez d’éléments pour étayer mon rapport. On viendra vous chercher pour la réunion. Au-revoir.

Le mage referme son carnet, se lève le visage très assombri puis il quitte la suite.

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