LECTURE DE LA SAGA

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Il en sera de même pour Fantasmaginaire 2, 3, 4 et 5.

lundi 14 juillet 2014

F5 épisodes 76, 77, 78, 79.





Episode 76.


Carte sur table. (Acte2)



La ville de Galoiban grouille de monde, tous les habitants semblent réquisitionnés volontaires pour ériger des hautes barricades dans les rues. Le capitaine Fécémag explique à Baccardi que ces barricades vont constituer des obstacles statiques et faire perdre du temps aux envahisseurs car la ville sera évacuée de tous ses occupants dès demain et donc ne disposera d’aucune défense physique.

A l’entrée du port les vieux navires sont coulés et comme l’avaient prévus les amiraux, leurs structures restant émergées constituent un barrage solide et efficace.

Vers vingt heures, une calèche vient sur la grande plage de la baie chercher Baccardi et Fécémag pour les conduire à l’amirauté.
Le plan des Amiraux est défini ainsi, la flotte Vagalameur et alliée quittera demain matin la baie et ira mouiller dans un petit fjord abrité à 35 kilomètres au Sud de Galoban car l’ennemi ne pouvant pénétrer dans le port, la baie risque d’être investi par la flotte de Senlabièr pour y faire débarquer ses troupes. Ce choix est confirmé par la géographie de cette baie bien abritée. C’est en effet le lieu le plus proche de Galoban permettant de mouiller et d’effectuer un débarquement rapide, facile et discret. Les amiraux pensent que celui-ci se fera à la fin du jour pour assiéger et prendre la ville de nuit. En cette saison il n’y a pas de lune et les pluies sont fréquentes, les amiraux avancent que les navires de Senlabièr ancrés, coincés dans la baie et privés d’une partie de leur équipage seront plus vulnérables et encore d’avantage dans l’obscurité. La stratégie est d’arriver tous feux éteints pour être repéré le plus tard possible et tirer de tous les canons disponibles avant que les équipages ennemis ne puissent s’organiser et préparer une riposte.
Baccardi et Fécémag consultent méticuleusement la carte et conviennent d’une approche en trois vagues. Pour eux, leurs navires doivent canonner par convois de six et dégager immédiatement pour laisser de suite la place aux suivants. Faire demi-tour une fois à l’abri derrière l’avancé boisée puis repartir à l’attaque une fois la dernière vague passée en laissant ce lieu protégé aux autres et ainsi de suite. Les Amiraux approuvent le plan d’attaque et commandent le dîner.

Bien plus loin à l’Ouest, dans la ville de Fantasmarxbrozeur. Les deux équipes des services spéciaux n’ont plus d’occupation et une permission de 24 heures leur est accordée. Gary prévient qu’à onze heures demain matin l’équipage de la Dragonette doit être à bord.
Tout est prêt et les troupes impériales commencent à quitter le port et la ville pour remonter vers Fantasmalice afin d’organiser d’autres pièges car nul doute que l’ennemis arrivera après plusieurs efforts à franchir l’entrée du fleuve.
A 28 kilomètres en amont de Fantasmarxbrozeur est un petit village de villégiature très agréable nommé Boifleury. Des suites dans un hôtel sont disponibles et l’auberge au bord du fleuve est encore ouverte pour deux jours. Clakett et Mike partent pour y séjourner en amoureux, Mirabelle, Dorine vont y retrouver chacune leurs inquêteurs et Gary son inquêtrice. Le mage Arnak poursuit sur Fatasmalice pour après demain assister à un repas de travail organisé par la général Odiofil.
En cette après-midi, ils ne restent dans la caserne de Fantasmarxbrozeur que quelques gardes et soldats impériaux puis madame Iris et Mikael.
Au comptoir du mess, Mikael soupire.

- Bordel, ils nous ont abandonné, qu’allons-nous faire ce soir ? Dit-il en servant deux coupes de champagne à bulles verte.

- Nous ne sommes pas dépourvus d’idées, je suis certaine que nous allons occuper cette permission avantageusement. Répond madame Iris en plissant les yeux de malice.

Mikael imagine délicieusement ce que pourraient être ces occupations.
Un peu plus tard un enseigne de vaisseau de la marine impériale entre dans le mess puis s’approche de madame Iris et Mikael.
C’est un homme la trentaine passée présentant une haute silhouette équilibrée surmontée d’un visage fin piqué de deux yeux profondément bleu outremer. L’homme est en grande tenue, il se découvre et se présente.

- Bonjour madame et monsieur, le suis l’enseigne de vaisseau Brizedouss, puis-je vous offrir un rafraichissement ? Dit-il.

- Volontiers, je suis la commissaire principale Iris et voici Mikael nous sommes affectés provisoirement aux services spéciaux impériaux. Répond Iris en montrant sa coupe vide.

Comme il n’y a plus de serveur, Brizedouss fait le tour du comptoir et remplit les coupes.

- Vous êtes donc des services spéciaux sous les ordres de Madame Mirabelle, Clakett, du mage Arnak et de monsieur Gary…. D’où venez-vous ?

- Dernièrement de Fantasmaskara. Répond Mikael.

- Je voulais parler de votre lieu d’habitation. Rectifie Brizedouss en levant son verre.

- Heu…. De… De Fantasmagination. Baratine Mikael pour ne pas dévoiler leur véritable origine.

- C’est une ville que je ne connais pas bien, j’y suis allé quelquefois en escale… Une très jolie ville qui hélas, est aux mains de nos ennemis. Fait-il en ne quittant pas des yeux Iris. Je remarque que vous portez d’étranges vêtements, est-ce une nouvelle mode à Fantasmagination ? Questionne-t-il.

- Non, pas exactement… Disons que j’aime ce qui sort de l’ordinaire alors je confectionne moi-même mes habits et je teste. Vous aimez ? Répond habillement Iris.

- C’est curieux et très dépouillé mais cela vous va très bien. Juge Brizedouss.


- Et vous, d’où venez-vous ? L’interroge Mikael.

- De Fantasmistic, le port le plus au sud du territoire. Les évènements m’en ont éloigné et mon inquêtrice me manque.

- Ce ne doit pas être facile d’être au service de l’impératrice. Fait madame Iris en portant la coupe à ses lèvres.

- Ne croyez pas madame que c’est une charge ; d’être engagé dans la marine impériale est un rêve réalisé et consenti. Répond Briezdouss.

- Oui mais votre inquêtrice ne doit pas du même avis. Réplique Mikael.

- Mon inquêtrice m’a élu en complète connaissances de mes vœux, vous le savez aussi bien que moi, pour tous les vagalâmeuses et Vagalâmeurs il en est ainsi. Explique l’enseigne de vaisseau avec un petit sourire.

- C’est une chance d’être ainsi complémentaire. Se réjouie madame Iris.

- Vous en connaissez également toutes les saveurs. Fait Brizedouss en vidant sa coupe.

- Oui… Oui bien entendu. Répond Iris ne pouvant avouer qu’elle n’a jamais participé à la quête et pour cause.

- Mais comme moi, vous êtes loin de votre inquêteur à moins que ce jeune homme…

- Non pas du tout c’est un ami ! Coupe-t-elle

- Lui aussi, loin de son inquêtrice. En conclu Brizedouss en resservant du champagne.

- Oui lui aussi, confirme Iris.

L’enseigne de vaisseau replonge son regard outremer dans les yeux de la commissaire principale.

- Serions-nous si démunis sans nos inquêtrices et inquêteurs ? Pose-t-il la question.

- L’éloignement a parfois ses compensations. Répond Iris sans quitter les pupilles de Brizedouss.

- Je suis d’accord avec vous madame et ces compensations, dans la mesure du possible, doivent être consommées.

- C’est une philosophie que j’approuve monsieur.

- Alors, puis-je vous inviter à dîner au bord du fleuve sur la terrasse d’une jolie auberge de Boifleury à moins qu’avant mon offre une soirée fut projetée avec votre ami ? Propose Brizedouss.

- Monsieur, comme nous n’avions rien décidé de concret avec Mikael je ne puis refuser votre invitation. Accepte madame Iris. Ça ne te dérange pas Mikael ? Interroge-t-elle.

- Non… Non, pas du tout. Répond Mikael en camouflant par un grand sourire sa déception.

- Alors madame, vous m’en voyez très heureux. Ma calèche est à l’entrée au pied de la tour, c’est la verte. Dans une heure, cela vous convient-il ?

- Dans une heure, j’y serai ! Promet Iris toute illuminée.




A l’heure convenu, vêtue de son plus beau tailleur, madame Iris monte dans la calèche. L’enseigne de vaisseau siffle ses chevaux et l’attelage s’engage sur le pont basculant puis disparait.
Mikael les trippes nouées se détourne de la fenêtre du mess et ouvre une nouvelle bouteille de champagne à bulle verte. Commence pour lui une longue soirée en solitaire.




Episode 77


Retardataires.


Le lendemain matin à 10h15, Gary arrive le premier à bord de la Dragonette. Suivent rapidement Jaimzbonde puis Mobilett qui console son inquêteur sur le quai avant d’emprunter la coupée. Quelques minutes plus tard, Blankaçiss, Toushpaça et Pousspamémé montent sur le pont.
10h45, Mirabelle suivit de Dorine grimpent à bord et peu après, Brizedouss dépose madame Iris sur le quai.
11 heures, il manque Mike et Mikael.

- Mike était au village avec Clakett ? S’étonne Gary.

- Oui, je ne comprends pas, quand nous sommes partis Dorine et moi, nous l’avons vu il était prêt et disait au-revoir à Clakett, normalement il aurait dû nous suivre à pas plus de dix minutes. Dit Mirabelle avec dans le regard un brin d’inquiétude.

- J’espère qu’il n’est rien arrivé à la calèche ou aux chevaux. Ajoute Dorine en scrutant la voie qui conduit au quai.

- Et Mikael, lui non plus n’est pas là. Où était-il hier soir ? Interroge Gary en commençant à donner des instructions pour appareiller.

- Quand j’ai quitté la caserne il y était. Répond Iris.

- Avec quelqu’un ? Demande Mirabelle.

- Non, il était seul au mess. Je vais le chercher. Se propose Iris en redescendant à quai.

Cinq minutes plus tard, une calèche dépose Mike devant la coupée.

- Alors, j’avais dit onze heures ! Colère Gary.

- Excuse-moi, bordel j’avais oublié mon livre dans la chambre, j’ai demandé au cocher de faire demi-tour. Se justifie Mike.

- Dépêches-toi, tu es au venteur ! Lui commande Gary.

Pendant ce temps, madame Iris entre dans la caserne et demande aux quatre derniers soldats sur place s’ils n’ont pas vu Mikael. L’un d’entre eux se souvient l’avoir croisé au sortir du mess tard dans la nuit avec une bouteille à la main, ajoutant que le jeune homme ne marchait pas droit et chantait d’étranges chansons dans une langue incompréhensible. Madame Iris remercie le soldat et se précipite vers l’escalier qui conduit aux chambres.
Mikael ronfle tout habillé étalé en travers du lit. Sur le tapis est une bouteille de champagne vide. Madame Iris le secoue énergiquement en criant son nom. Mikael ouvre lourdement les paupières et met un certain temps à retrouver ses esprits et reconnaitre Iris.

- Bordel, ça ne va pas de me balloter comme ça ! Colère-t-il en se retournant pour refermer les yeux.

- Il est 11h30 Mikael, tu devrais être à bord depuis une demi-heure ! Lui répond sèchement madame Iris en le tirant hors du lit par une jambe.

- Hey doucement camarade, faut pas crier comme ça, holà, bordel j’ai la tête qui résonne moi ! Manifeste-t-il.

- Ça ne m’étonne pas avec tout ce que tu as ingurgité hier soir. Hop à la douche ivrogne ! Lui répond madame Iris en lui ôtant sa tunique et son slip.

- Ha non, pas envie de douche mais plutôt un bon café. Refuse d’avancer Mikael.

Iris lui balance trois ou quatre claques musclées sur les fesses et le pousse dans la salle de bain. Mikael grimace de douleur et se retrouve dans le bac à douche à quatre pattes. Madame Iris ouvre en grand l’eau froide, Mikael hurle et tente une sortie, iris le repousse et lui renvoie quelques claques bien pesée sur les cuisses ou les fesses selon ce qu’elle peut atteindre.

- Haaaa, bordel, c’est gelé ! Arrêtez ! Hurle-t-il en se débattant sous le jet d’eau froide.

- Il n’y a pas meilleur remède pour soigner une gueule de bois. Lui rétorque madame Iris en le maintenant dans le bac.

- Et les claques c’étaient aussi pour la gueule de bois peut-être ? Proteste Mikael.

- C’est pour la circulation du sang ! Après ce chaud et froid tu seras en pleine forme. Répond en souriant madame Iris.

Trois minutes plus tard, Mikael se sèche, se lave rapidement les dents afin d’avoir une meilleure haleine et s’habille. Iris pend le sac contenant le livre et tire Mikael à grand pas hors de la chambre.
A 11h55 ils montent à bord et la coupée est immédiatement enlevée.

- Mikael, tu files au poste de veille, Dorine t’y attend ! Commande Gary le sourcil froncé. Comme ton grand ami Mike, vous passerez tous les deux au conseil de discipline. Nous allons vous apprendre à faire les marioles ! Adjoint-il.

Mikael monte au dessus de la passerelle en rallant.

- Il ne faut pas trop lui en vouloir, c’est un peu de ma faute. Le défend madame Iris en expliquant ce qui c’est passé hier soir.

- Je ne lui en veux pas, ce n’est pas bien grave mais devant l’équipage je dois jouer mon rôle d’officier. Répond Gary avec un petit clin d’œil. Je trouve que Mikael est très courageux d’être resté à Fantasmaginaire pour nous aider, il prend des risques alors qu’il a la frousse. Pour ça je peux lui pardonner bien des écarts ; le conseil de discipline ce sera juste pour la forme histoire de respecter le règlement. Ajoute-il pour rassurer Iris.

- Il ne sera donc pas puni ? Interroge-t-elle.

- Vous discuterez de ça avec Mirabelle et Clakett. Répond Gary avec un petit rictus malicieux. Vous êtes toute mouillée, vous devriez aller vous changer. Conseille-t-il en se dirigeant vers la passerelle le sourire aux lèvres.

Prochaine escale, Fantasmalice à 492 kilomètres en amont du fleuve, la distance devrait être couverte au plus en 19 heures.
Derrière eux Fantasmarxbrozeur est vide et tous espèrent que les défenses du port imaginées par les trois ingénieurs stopperont l’armada des envahisseurs.



Episode 78


La veillée de Dorine.



Au poste de veille Mikael prend ses jumelles et s’assoit sur le strapontin.

- Alors, panne d’oreiller ? L’interroge Dorine moqueuse.

- Ouais, j’ai un peu trop picolé hier soir. Répond Mikael. Fallait bien que je m’occupe, j’étais tout seul. Justifie-t-il.

- Et madame Iris ?

- Dans les bras d’un bel officier, comme dans les romans à deux Euros

- Et toi rien ?

- Rien que moi et la bouteille. Soupire Mikael.

- Il ne faut pas en vouloir à Iris, tu te rends compte, elle découvre Fantasmaginaire alors c’est bien normal qu’elle profite un peu.

- C’est vrai, tu as raison, j’en aurais surement fait autant à sa place. Et toi, qu’as-tu fait ?

- Ouaaaahhhh, super soirée. Mon inquêteur Hamadéhuss m’avait préparé un bon jeu. Il avait invité des amis et dans une villa prêtée et nous nous sommes amusés comme des fous. Répond Dorine

- Tu en a de la chance. Fait Mikael en jetant un coup d’œil vers les berges.

- Hamadéhuss m’avait habillé toute belle avec corsage, jupe et jupon, une vraie poupée. Devant nos cinq amis il ma crucifié. Raconte-t-elle.

- Crucifié ?!!! Bordel, sur une croix avec des clous ?

- Mais non, mon inquêteur n’est pas sadique à ce point ; il m’a juste attaché sur un té avec de quoi reposer mes pieds pour ne pas que je sois en suspension. Explique Dorine en montrant la paume de ses mains vierge de trou.

- Crucifiée pourquoi faire ? Sollicite Mikael intéressé par la suite.

- Avec les invités ils ont joué au Fleuron noir. A chaque partie, celui qui gagnait avait le droit de m’enlever un vêtement. Mmmmm, j’adore c’est le grand frisson quand on te dépouille comme ça. Relate Dorine en savourant encore la sensation.



- C’est quoi le Fleuron noir ? Questionne Mikael.

- Un jeu de carte ; il faut prendre aux adversaires un maximum de cartes représentant la couronne impériale ; l’impératrice, son favori, ses conseillers, son amiral, son général, le chef de la garde et ses deux espions personnels. Celui qui en fin de partie en possède le plus à gagné. Mais si tu as une tierce à l’as au fleuron noir servie, tu l’abaisses et tu choisis un joueur qui doit te remettre toutes les cartes de la série impériale qu’il a dans son jeu.

- et ils ont joué jusqu’à ce que tu sois nue ?

- Bien sûr et je peux te dire que c’est divinement excitant, mmmmm ! A chaque fin de partie il y en a un qui se lève et devant les autres te retire un vêtement… Tu es déshabillé petit à petit jusqu’à ce que tu sois exposée toute nue les bras en croix, mmoooooo ! En plus il te caresse un peu alors… Mmmmmmm !

- J’imagine, ça doit faire drôle et une fois sans rien, et après, ils te laissent comme ça combien de temps ?

- Un petit moment, le temps qu’ils se rincent bien l’œil. Répond Dorine.

- Et c’est tout ?

- Hooo non ! Ensuite mon inquêteur me libère et m’allonge dos sur la table en m’attachant les jambes écartées et levées. Après que toutes les mains ont parcouru mon corps et que je suis en extase, il m’introduit lentement un phallus d’or dans le vagin puis celui qui à gagné le plus de parties me fesse avec un martinet pendant que mon inquêteur manœuvre le phallus. Les autres regardent !

- Bordel, j’imagine que ça doit être bon. Juge Mikael les yeux brillants.

- mmmmouiiii ! C’est comme toi si on te fessait en te masturbant, mais surtout lentement, très lentement. Répond Dorine.

- Ouaahh, la jouissance !

- Oooooh ouiiiii, plusieurs fois même, plusieurs fois ! Avoue Dorine en fermant les yeux.

- Je suis sûr que tu dois bien supporter le martinet de cette manière.

- Oui et encore oui. Assure-t-elle en soulevant sa tunique pour montrer les marques encore visibles.

- Bordel, tu as bien prise ! Constate Mikael.

- Mais c’était tellement bon. Rassure-t-elle en rabaissant sa tunique.

- Ben moi je vais passer au conseil de discipline et je suis sûr que je n’aurai pas droit au même traitement que toi. Bien dommage d’ailleurs sinon je me présenterais déjà à poil. Dit Mikael en se relevant pour regarder devant.

- Ha, ha, ha tu veux aussi le phallus en or ? Rigole Dorine.

- Mais non idiote, juste la masturbation pendant la fessée. Répond Mikael en haussant les épaules.

- Je suppose que tu passes au conseil de discipline pour ton retard ?

- Oui, et ça se déroule comment pour de vrai le conseil de discipline ?

- Comme tu l’as lu dans « Les naufragés du Bouchtrou » ou dans Fantasmaginaire 2 c’est encore mieux expliqué par Mike.

- Non tu déconnes ?!! Parce que si c’est pareil, je vais morfler. Grimace Mikael.

- Possible, on ne rigole pas dans la marine surtout que nous sommes en temps de guerre. Mais je ne pense pas qu’ils seront sévère avec toi car tu es de l’autre monde et qu’en plus tu t’es engagé volontaire.

- J’espère que tu as raison parce que s’ils jouent les durs, moi je retourne vite fait chez moi et ils ne me reverront jamais.

- Je ne crois pas qu’ils seront sévères. Répète Dorine. Par contre pour Mike ce sera une autre affaire car lui il est d’ici et connait parfaitement les règlements, mais il en a vu d’autres. Ajoute-t-elle en soulignant le dernier propos d’un petit clin d’œil.

- Qu’a-t-il fait ?

- Comme toi il est arrivé en retard, une dizaine de minutes.

- Pour dix petites minutes tu es puni ? S’étonne Mikael.

- Même pour cinq, ha, ha, ha, ha ! Rigole Dorine.

- Hou, bordel ça ne plaisante vraiment pas.

- Si vous avez un peu trop les fesses douloureuses après la punition, je vous passerai du baume. Propose-t-elle ironique.

- C’est gentil mais à choisir je préfèrerai ne pas avoir le cul cramoisi.

- Ne t’inquiète pas, pour toi je suis certaine qu’ils seront clément. Le rassure encore Dorine.

- Je l’espère sinon je crois que je serais très déçu. Soupire sinistrement Mikael.





Episode 79.


La bataille de Galoban (Acte 1)



Pendant ce temps là, à l’est de Fantasmaginaire commence la bataille de Galoban

C’est en milieu cette matinée pluvieuse et après avoir subit une tempête la veille que Senlabièr arrive avec les 15 bâtiments en poste de combat au large du port. Il constate avec ses puissantes jumelles qu’il est obstrué par des épaves.
A la passerelle du Fosskifo, Senlabièr enrage en passant ses jumelles au capitaine du navire.

- Qu’est-ce que cette nouveauté de merde !!! Hurle-t-il.

- Les végétateurs et les Vagalâmeurs ont coulé des navires pour fermer le port. S’étonne le Capitaine Crèvesueur Beuranss. Je n’ai jamais vu ça, j’envoie un signal pour stopper les manœuvres. Ajoute-t-il en passant les jumelles à Baizmamin son second.

- Et bien maintenant que c’est vu il va falloir trouver une solution pour passer quand même afin de prendre ce port et cette ville. C’est important, il y a là les meilleurs arsenaux et ingénieurs de tout Fantasmaginaire dit-on. Nous avons absolument besoin de cette base des arsenaux et de leur savoir faire. Répond Senlabièr en tapant du poing sur le compas.

- Il faut déblayer ça avec vos puissantes fusées. Propose le capitaine.

- Une idée comme ça tu peux te la fourrer où je pense car des puissantes fusées comme tu dis il ne m’en reste que neuf et nous ne sommes pas encore à signer la capitulation générale alors je ne vais pas les utiliser pour déboucher les chiottes ! Lui rétorque Senlabièr.

A ce moment là, Kackarantt pénètre dans la passerelle et demande pourquoi l’ordre de stopper la flotte à été donné. Pour toute réponse le second lui passe les jumelles. L’homme d’affaire Crèvesueur y regarde puis se tourne vers Senlabièr.

- Avec vos armes, il est très facile de faire sauter ce barrage. Dit-il comme une simple évidence.

- Vous vous êtes donné le mot pour être aussi con ! Explose Senlabièr. Qu’est-ce que vous croyez, qu’on sonne la cloche pour que le père Noël nous renouvelle le stock ? Interroge-t-il.

- Qui ça ? Ne comprend pas Kackarantt pas plus que le capitaine et son second.

- Le père Noël !  C’est… Heu… C’est comme si on sonnait le mage Arnak pour qu’il nous apporte des munitions. Répond Senlabièr.

- Alors ça c’est impossible. Assure Kackarantt.

- Et bien voilà, tu as tout compris, c’est impossible alors nos armes et nos munitions ne serviront pas pour casser de la barricade car nous n’avons pas les moyens de gâcher la marchandise et encore moins de renouveler le stock. Je me suis bien fait comprendre ?

Le capitaine, son second et Kackarantt hochent positivement la tête.

- Nous, nous avons des boulets et de la poudre à profusion alors autant les utiliser. Présente comme solution Kackarantt.

- Il faudra en tirer beaucoup pour faire une brèche assez large pour nos navires. Estime Beuranss.

- Faut-il ajouter que pour être efficace il faut s’approcher et dans ce cas nous serons aussi à portée de leurs canons. Adjoint Baizmamin, le second.

- L’unique port possédant de vraies défenses est Fantasmarxbrozeur, les autres sont des territoires neutres ouverts à tous en tant normal, de plus il n’y a pas un seul navire dans le port, les Vagalâmeurs ont désertés. Contredit Kackarantt.

- Mais justement, nous ne sommes pas en temps normal et rien ne dit que les Végétateurs n’ont pas installé de canons derrière les épais parapets des digues. Peut-être même ont-ils piégé le barrage et le port Argumente Baizmamin.

- Tiens en voilà un dans la bande qui réfléchit, ça me rassure. Approuve Senlabièr. On ne s’approche pas de ce port et dans une demi-heure je veux voir dans le carré Le capitaine Klakdubec, les lieutenants Dumerlan et Soupdepoi, le colonel Boidelo, les sergents Obladi et Oblada, monsieur Kackarantt, le second Baizmamin et vous capitaine Beuranss.

- Mon second mais pourquoi, d’habitude il ne participe pas aux réunions ? S’étonne Beuranss.

- C’est un tord car ce jeune officier semble avoir une matière grise un peu plus épaisse que les vôtres. Capitaine, prévenez ceux qui sont sur les autres navires. Répond et achève Senlabier en se dirigeant vers ses quartiers.


Au même moment, un marin Vagalâmeur resté en observation en haut du phare de Galoban envoie deux Oblitérétimbrés portant des messages annonçant la présence de l’ennemi. L’un ira pour l’état major Végétateur de campagne supervisé par les Amiraux et l’autre pour Baccardi et Fécémag.

Une demi-heure plus tard dans le carré des officiers du Fosskifo les convoqués sont tous présents. Une carte détaillée des côtes du territoire Végétateur est déployée sur la table.

- Nous n’avons pas trente six solutions pour prendre ce port et cette ville, dit Senlabièr en introduction, puisque nous ne pouvons pas entrer par le port sans prendre de risques inutiles, nous allons attaquer par voie terrestre ! Annonce-t-il.

- Mais nos marins ne savent pas se battre comme ça. Réplique le capitaine Klakdubec.

- A Irizème nous en avons entrainé un certain nombre avec nos armes, pour les autres, c’est comme si c’était un abordage sauf que le bateau à prendre est un peu plus grand. Répond Senlabièr. De toute façon, s’il y a un peu trop de résistance on balancera une roquette, quelques rafales de mitrailleuse et trois ou quatre grenades ; les Végétateurs feront comme les autres, ils flipperont et hisseront le drapeau blanc. Ajoute-t-il très sûr de lui.

- Donc il nous faut trouver un bon endroit pour mouiller et débarquer. Fait le lieutenant Dumerlan en regardant la carte.

Le capitaine Beuranss se penche cherche un petit moment du regard et pointe son index sur une proche baie au sud de Galoban.

- Elle est bien abritée et la plage est très accessible. Affirme-t-il. A pas plus de trois kilomètre de la ville. Précise-t-il.

- Elle se nomme comment cette baie car rien n’est marqué sur cette carte à part les ports et les villes. Constate Senlabièr.

- Pourquoi voulez-vous lui donner un nom ? S’étonne le capitaine Klakdubec.

- Merde, vous ne nommez pas vos baies vos montagnes et vos fleuves ? Pose la question Senlabièr.

- Non, ce sont des baies, des montagnes et des fleuves, ça nous suffit. Répond le capitaine.

- Et bien celle là je la nomme la baie Cassine, ha, ha, ha ! J’adore les jeux de mots. Impose Senlabièr en inscrivant le nom au crayon sur la carte. Donc cet endroit est sûr que tu dis ? Interroge-t-il Beuranss.

- Oui, elle est connue des pêcheurs Végétateur car très poissonneuse et protégée des tempêtes.  Il y a aussi un bon Fjord à l’est de Galoban mais il est beaucoup plus loin du port et il n’y a pas de plage pour débarquer. Montre le capitaine sur la carte.

- Je ne peux que me fier à votre connaissance du terrain, alors nous levons les ancres et nous allons dans la baie Cassine. Une fois sur place nous nous reverrons dans ce carré pour établir un plan de bataille. Dans trente minutes-nous appareillons, faites passer l’ordre. Commande Senlabièr.

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