LECTURE DE LA SAGA

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Il en sera de même pour Fantasmaginaire 2, 3, 4 et 5.

lundi 14 juillet 2014

F5 épisodes 64, 65, 66, 67.







Episode 64


Prise de commandement (Acte 2)


Une fois tout l’équipage sur le pont principal, Baccardi sort du carré du capitaine. Derrière lui les gardes impériaux emportent la dépouille de Radukou. Parmi cet équipage bien maigre, Baccardi reconnait Fassoven et lui fait un petit signe. Du reste des femmes et hommes embarqués, aucun autre ne faisait partie de son ex équipage.
- Mesdames et messieurs, je suis Baccardi votre nouveau Capitaine. Le précédent, ce cher Radukou, nous à quitté précipitamment. Ironise-t-il. Ematom, votre nouveau capitaine en second et Fassoven me connaissent pour avoir été sous mes ordres, pour les autres, je pense que vous avez entendu parler de moi à toutes les sauces. Aujourd’hui je n’ai pas beaucoup de temps à vous accorder, je dois me rendre chez mon ami Glassalo. Je dois essayer de récupérer des canons et des munitions, embaucher un complément d’équipage et rencontrer tous les capitaines et les commandants qui se trouvent à Ohédubato. Je serai de retour à bord ce soir. En attendant, vous allez me rendre propre le Troudanlo, il en a grandement besoin et me faire un inventaire complet de ce qui manque. En mon absence, vous serez sous les ordres du Capitaine en second Ematom et de Fassoven. Je vous souhaite une bonne journée. Achève-t-il en se dirigeant vers la coupée.

Quand Baccardi pénètre dans le bel établissement de Glassalo il est amusé par toutes les images, les maquettes et les sculptures le représentant lui ou les Troudanlo 1, 2, et 3. Sur un plateau central en pierre noire trône une superbe maquette du Bouchtrou.
Inutile qu’il se présente, une serveuse lui dit simplement bonjour et se précipite dans les escaliers menant sans doute au bureau de la direction. A table, quelques consommateurs roulent de grands yeux, Baccardi leur rend un petit sourire et s’accoude au comptoir. A peine deux minutes plus tard, Glassalo dévale les escaliers si vite qu’il en trébuche et renverse une chaise.

- Baccardi ! Baccardi ! Baccardi ! Tu es revenu ! Oh Baccardi, Glassalo est si content. Se jette-t-il violement dans ses bras les larmes aux yeux.

- Alors mon ami je vois que tu es bien installé. Constate le capitaine en lui tirant amicalement une oreille.

- C’est grâce à toi, oui grâce à toi. Tu m’as laissé beaucoup d’or pour ça. Demande ce que tu veux et Glassalo te le prépare de suite.

- Je n’ai pas faim mais je prendrai bien un Tépashish.

Glassalo se précipite derrière le comptoir et pousse son employé pour servir lui même son ami.

- Tu reviens pour toujours hein, dis-moi que tu reviens pour toujours ? Demande-t-il en servant le Tépashish.

- Non Glassalo mais je crois que je suis là pour un bon moment et je vais avoir besoin de ton aide. Répond Baccardi.

- Demande tout ce que tu veux et Glassalo t’aidera.

- D’abord il me faut rééquiper le Troudanlo en canons et munitions. Connais-tu un marchand qui me céderait quelques pièces d’artillerie d’occasions ?

- Le Troudanlo mais c’est ce méchant de Radukou qui est capitaine. Lui rappelle Glassalo.

- Il ne l’est plus, en ce moment les impériaux creusent une fosse pour son repos éternel. Informe Baccardi assez fort pour que toutes les consommatrices et tous les consommateurs entendent.

- Ha, ha, ha, ha ! Quelle bonne nouvelle, Glassalo est content c’était un mauvais. Baccardi, Baccardi, c’est toi le capitaine maintenant hein, comme avant ? Sautille-t-il de joie.

- Oui Glassalo et j’aurai aussi besoin de femmes et d’hommes, de bons marins pour étoffer le maigre équipage du Troudanlo. S’adresse-t-il à la salle. Autant vous dire de suite que je n’ai pas de quoi vous payer et que ce que nous allons entreprendre est très dangereux. Ajoute-t-il pour que les choses soient claires.

Une femme se lève, elle est jeune, grande, brune et ses bras musclés dénoncent qu’elle est une navigante et guerrière confirmée.

- Je ne vous connais que de nom et par les légendes qu’on raconte, mais si vous êtes bien le Baccardi de ces histoires, je mets mes pistolets et mes deux sabres à votre service. Je suis Belazur artilleuse et j’ai servit sur le Toutalégou et le tendorpa. Se présente-t-elle.

- Je suis très honoré de votre engagement mademoiselle. Accepte Baccardi un petit peu envouté par les yeux marine de la jeune femme, mais surtout par ses rondes fesses moulées dans un bermuda satin. Une croupe presque trop parfaite bombée de deux demi-sphères attirantes. Peut-être rêve-t-il de la belle en travers de ses genoux recevant de ses mains une délicieuse fessée.



Deux boscos venant du fond de la grande salle se proposent puis une autre femme, la quarantaine dont la silhouette est aussi large qu’une armoire double porte et portant à la ceinture une lourde hache à double tranchant. Baccardi rédige quelques lignes sur un papier et les invite à rejoindre de suite le Troudanlo en présentant l’écrit signé de sa main.

- Combien, dis-moi combien de canons ? demande Glassalo.

- Il en manque trente-deux ! Ce sont des modèle « Fédegrotrou » Répond Baccardi d’une petite voix.

- Glassalo va aller à l’arsenal et tu seras livré sur le Troudanlo demain. Tout neufs et tout beaux ils seront.

- Mais tu es fou, tu sais combien ça coute autant de canon ?

- Oui, tu le sais bien que Glassalo est dingue, hi, hi, hi, hi ! Glassalo à fait beaucoup d’or avec le restaurant, Glassalo en à de trop, hi, hi, hi ! Glassalo va acheter les canons, plein de beaux boulets et de la poudre pour son ami Baccardi.

- Non Glassalo garde ton or. Refuse Baccardi. Je ne veux que t’emprunter un peu pour de l’artillerie d’occasion.

- Ne fait pas pleurer Glassalo, Glassalo te dois tout alors Glassalo va acheter tout ce qu’il faut et va s’embarquer sur le troudanlo pour faire la cuisine car je sais que ce n’est pas pour faire la chasse aux Vagalâmeur cette fois.

- Comment tu peux savoir ça ? S’étonne Baccardi.

- D’abord parce que tu es amis avec eux et je le lis dans tes yeux, hi, hi, hi, hi ! Tu n’es plus un Kidnapingre, hi, hi, hi, hi ! C’est pour une autre guerre que tu es revenu hein que Glassalo à raison ?

- Toi tu m’étonneras toujours. Soupire gaiement Baccardi.

- Tu ne peux rien cacher à Glassalo alors je vais acheter maintenant tous les canons, les boulets et la poudre. Je te laisse et sers-toi de ce que tu veux tu es chez Baccardi ici, hi, hi, hi, hi. Dit Glassalo en enfilant sa longue veste dont les deux grandes poches intérieures laissent dépasser les crosses de bois vernis de ses pistolets.




Episode 65


Prise de commandement (Acte 3)


Deux heures plus tard Glassalo est de retour et informe joyeusement que demain matin le Troudanlo sera livré en canon, poudre et munitions. Baccardi est très touché d’un tel cadeau. Sur l’angle du comptoir, d’une rapide plume il écrit quelques lignes sur une feuille afin de préparer au mieux la réunion des commandants et capitaines qui se présenteront d’ici peu.
Les premiers arrivants pénètrent dans le grand restaurant, même le capitaine Vagalâmeur sur ses gardes et prudemment escorté honore le rendez-vous. Pour Baccardi la tâche ne va pas être facile et pourtant il va falloir convaincre tous ces galonnés que des envahisseurs venus d’ailleurs secondés par les Crèvesueurs et le gouverneur Hoducol, désirent prendre le pouvoir de Fantasmaginaire. Leur apprendre que ces envahisseurs possèdent des armes d’une technologie avancée terriblement précises et destructrices interdisant tout affrontement direct. Son ami Capnor a placé quelques marins dans la grande salle pour surveiller et intervenir en cas où.
Pour détendre l’atmosphère, Glassalo offre la tournée générale. Baccardi monte sur une table et après avoir salué son auditoire entame l’explication de la situation. D’abord stupéfaits, voir incrédules et indisciplinés, les capitaines et commandants commencent à devenir braillards. Quelques uns restent attentifs à ce que dit Baccardi mais ils ne peuvent plus entendre tant le brouhaha devient encombrant. Le chahut s’impose dans la grande salle, certains ne croient pas du tout à l’existence d’un autre monde et d’un passage entre les deux, d’autres traitent de fou Baccardi, un l’accuse d’être à la solde des impériaux et investi d’un sombre complot, quelques uns rigolent et se moquent puis quatre ou cinq adhèrent à l’histoire de Baccardi.
Pour faire cesser le chahut, Glassalo tire deux coups de pistolet en l’air. Réaction instantanée, le silence s’impose, non que tous ces galonnés craignent Glassalo mais ils respectent l’endroit et son patron.
Baccardi peut reprendre la parole. Il fait mettre à sa gauche les capitanes prêt à le suivre. Le compte est facile, il y en à trois dont le Vagalâmeur.
Baccardi regarde la douzaine d’autres et dit :

- Libre à vous de ne pas croire ce que je raconte, mais dites-vous bien que selon les informations fournies par Hohessess l’espion du port, une flotte de treize navires commandés par le capitaine Boucharom fonce sur Ohédubato. Une fois qu’ils seront là et que vos navires et la ville seront sous le feu de leurs armes il ne sera plus temps de regretter de ne m’avoir pas suivit.

- D’accord ! Se lève le capitaine Patobeur. Je marche avec toi mais gare si ce sont des sornettes.

- Moi aussi ! S’engage le commandant Ayoli.

Les autres ne bougent pas. Baccardi descend de la table et invite ses alliés à le rejoindre demain sur le Troudanlo pour discuter de ce qui va être fait.
Un peu plus tard, accompagné de Capnor et de Hohessess, Baccardi se rend chez le gouverneur de la ville pour lui conseiller d’organiser l’évacuation du port et de la cité dans les plus brefs délais. Là encore ils se heurtent à l’incrédulité et le gouverneur demande même à Hohessess de quitter les lieux car d’après les conventions les impériaux n’ont pas le droit de sortir des limites du port.
C’est vers 20 heures que Baccardi revient sur le Troudanlo et constate satisfait que le navire est propre et que onze nouveaux volontaires désirent embarquer.
Après avoir signé les engagements, il fait installer une grande table sur le pont principal et offre à boire à tout l’équipage sur la réserve personnelle de feu Radukou.
Baccardi n’a de regard que pour Belazur la jeune femme brune aux yeux marine. Son fessier brillant de satin l’hypnotise et sa main de fesseur le démange. Il imagine, faute commise et convoquée dans son carré, lui annoncer la sanction d’une fessée déculottée. Il la rêve pénitente à genoux et nue lui tendant la ceinture ou la canne. L’excitation le torture mais il sait cela improbable car dans le milieu Kidnapingre se sont des amusements qui n’ont pas pignon sur rue à moins que la belle soit de celle qui consentante, lui offrirait volontiers ses rondeurs à rougir dans la discrétion verrouillée de son carré.



Le lendemain matin les livreurs de l’arsenal arrivent à la coupée du Troudanlo. 16 gros chariots lourdement chargés sont à quai et tout l’équipage est réquisitionné pour embarquer le matériel. L’installation des canons dans les rotules prendra du temps et Baccardi ne compte pas pouvoir larguer les amarres avant trois jours.
D’après un Oblitérétimbré envoyé par une galère Impériale, la flotte de Boucharom est à cinq jours de Ohédubato.
Cet après midi dans le carré du Troudanlo, les 5 commandants et capitaines sont réunis autour de Baccardi et de Capnor.
Pas question d’affronter Boucharom, les terriens à bord de ses navires possèdent des lances roquette et missile, plus des fusils mitrailleurs. Ils ne sont peut-être pas nombreux les terriens, mais leur armement est suffisant pour couler ou mettre hors service les navires de Baccardi et ses alliés avant que ceux-ci puissent répondre. Baccardi réussi à convaincre ses nouveaux associés de joindre le port Végétateur de Galoban car s’il en croit Hohessess, les quatre Amiraux sont prévenus de la menace et ne refuseront pas de l’aide même des Kidnapingres. Le capitaine Vagalâmeur Tadustyl approuve cette stratégie. Le départ vers Galoban est prévu dans trois jours au petit matin.
Dans la soirée et le lendemain matin 23 volontaires se présentent à la coupée du Troudanlo pour s’embarquer. L’équipage du navire est presque complet.
Glassalo s’occupe de faire livrer le ravitaillement et annonce la fermeture de son établissement jusqu’à une date non définie, cinq de ses employés s’engagent à bord du Troudanlo.



Episode 66


Le grand ménage.


Sur le territoire impérial Clakett, le mage Arnak et son groupe sont rejoints par celles et ceux venant de Fantasmaginaire Résidence. Tout se déroule parfaitement et les chevaux de rechange étaient bien en poste tous les cinquante kilomètres.
 Les 400 kilomètres pour atteindre le point de ralliement ont été couvert en 23 heures et les 200 restants le seront en une douzaine d’heures. Le soir autour du feu, Mirabelle et Gary font un compte rendu de la bataille de Fantasmaginaire résidence. Clakett et le mage Arnak de ce qui c’est passé à l’entrée du Fjord. Le résultat est plutôt positif ce qui rassure les gardes et les soldats impériaux et les rend un peu moins effrayés.
Après une nuit sous tente ils repartent tous ensemble vers le port de Fantasmoi où une galère attend l’équipe de Clakett et une autre Dragonette celle de Mirabelle. La galère fera route vers Fantasmarxbrozeur tandis que la Dragonette ira vers le port de Fantasmaskulin pour détruire se qui reste de munition et de poudre dans l’arsenal et tout ce qui est vivres dans les entrepôts et boutiques afin que les ennemis ne puissent pas en profiter.
Très tard le soir, ils arrivent à Fantasmoi, le groupe de Mirabelle et Gary libère tous les chevaux et prend possession de la Dragonette. La deuxième équipe, embarque dans la galère du Commandant Merduile qui une fois tout le monde à bord donne l’ordre de larguer les amarres.
Pour ceux de la Dragonette, ils ne partiront que demain en fin de matinée, une bonne nuit de sommeil est nécessaire.
Lorsque le jour se lève, Dorine Mirabelle et Mike font le tour du port et du petit bourg pour vérifier qu’il ne reste rien. L’équipage du commandant Merduile avait bien œuvré avant leur arrivée, aucune nourriture, armes et munition juste quelques inoffensives fourchettes et couteaux de table dans les tiroirs des cuisines abandonnée par leurs propriétaires.
Dans les jardins, les clapiers et poulailler sont grands ouverts. Les sacs de céréales ne sont plus dans les réserves et les légumes des potagers qui n’ont pas pu être empotés ont été arrachés et laisser à pourrir. Les écuries de l’ambassade sont aussi vide que les étagères du bar. Cette stratégie est une idée du mage Arnak, une idée inspirée par la lecture des livres d’histoires lus dans la bibliothèque du château lors de son séjour en France. A partir de ce port, l’ennemi ne pourra plus se ravitailler et devra donc retourner sur Fantasfiktion, Fantasmagination ou attendre un convoi. Reste la possibilité de pêcher et de chasser mais cela prendra du temps car dans les eaux territoriales impériales il n’y a étrangement pas de lapin de mer qui en une seule prise fournit 25 à 30 kilos de viande. Pour la chasse, le mage pense qu’ils ne se risqueront pas en forêt car il y a la menace de tomber dans une embuscade même si elles ne sont pas prévues au programme, l’important est qu’ils l’imaginent. La stratégie des ennemis, selon la logique, est de d’abord s’approprier les ports et les villes côtières. Une fois bien implanté et ayant recruté un grand nombre de guerriers, ils s’occuperont d’envahir les territoires en profondeur.
C’est en visitant une maison que mirabelle trouve dans un placard une très belle collection de martinet. Indice on ne peut plus explicite du fantasme des propriétaires ce qui n’est pas exceptionnel sur le territoire impérial. Elle en préfère un et le manche en main elle fait jouer les lanières. Elles sont fines en cuir de serpent rouge maintenues au manche par un cerclage d’or Mirabelle admire l’instrument certainement fabriqué maison avec amour, puis d’un regard malicieux fixe Mike et Mikael.

- J’ai bien envie d’essayer ce joli martinet sur une double paire de fesses, il m’est d’avis que cela doit être très amusant. Leur dit-elle.

Sur l’instant, un peu pris au dépourvu, ni l’un ni l’autre ne sais quoi répondre mais la vue du magnifique instrument aidant, leurs yeux deviennent rapidement luisants d’envie. Reste à dénicher un petit endroit convivial pour se faire plaisir. C’est Dorine qui découvre derrière la maison une étrange balançoire dont il n’est pas certain que ce soit son usage premier. Deux solides cordes soutiennent un gros rondin de bois assez long pour que Mike et Mikael s’y courbent côte à côte.
Mirabelle les convie à prendre la position et dorine, déjà grandement émoustillée par ce divertissement inattendu, retrousse soigneusement leurs tuniques puis fait glisser leur slip aux genoux avec une subtile lenteur. Faut-il vraiment préciser que les deux sexes masculins se redressent lentement en un même mouvement ? Oui car la synchronisation force l’admiration ! Exquise gourmandise que ces deux fessiers présentés comme quatre délicieuses boules de glace à la fraise.
Mirabelle hésite quelques secondes… Sur quelles fesses envoyer la première fouettée ? Se sont celle de Mikael qui inaugurent et pour ce dernier c’est doublement une première car jamais il n’avait été cinglé par des lanières en cuir de serpent rouge. La souplesse de la matière enveloppe bien le galbe en imprimant le bref piquant de chaque lanière en surface de la peau. Mirabelle donne trois coups puis change de séant essayant de reproduire au mieux les rougeurs pour ne pas faire de jaloux. L’instrument na pas de lourdeur et il est très agréable à utiliser. Quatre joues postérieures goûtent en tremblotant la flagellation alternée. Les jambes gesticulent et de temps en temps, quand Mirabelle veut le cuir un peu plus mordant, on entend le la bouche du sujet traité un petit « AÏE ! »
Qui peut savoir comment Mike et Mikael s’abreuvent de la fouettée ? Difficile en tant que spectateur d’imaginer leurs émotions. Excités, ils le sont, mais l’un préfère –t-il l’abandon de son fessier offert ou déguste-t-il plus la morsure qui s’infiltre dans son épiderme ? L’autre jouit-il de l’humiliation d’être fouetter ou d’être un condamné consentant à un châtiment justifié que par un arbitraire et irrésistible plaisir ?



Dorine se délecte du spectacle et peut-être est-elle jalouse de ses amis en regrettant l’absence de Gary qui n’aurait certainement pas hésité à administrer l’égal sur sa croupe.
Mirabelle s’applique à ne zébrer que les parties bien rondes sans déborder de trop sur le haut des cuisses. Très irrégulièrement, selon son envie, elle double le nombre plus énergiquement sur une même paire de fesses. Elle rit du corps qui se dandine sur le rondin et des jambes qui se replient. Les deux jeunes hommes commencent à chanter un peu plus fort, l’accumulation introduit plus profondément la douleur mais aucun d’eux ne demande grâce. Est-ce de la fanfaronnade pour ne pas montrer au frère voisin la moindre faiblesse ou est-ce que la fouettée est si savoureuse qu’ils en sollicitent davantage ?
Mirabelle insiste un peu plus, amusée de ces deux presque semblables qui partagent la fessée. Les corps sursautent et le rondin balance emporté dans les mouvements. Une enivrante récréation que chacune et chacun apprécie à sa juste mesure.
N’est-ce pas leur mission de faire le grand ménage, alors il est important d’épousseter aussi ces deux fessiers non au plumeau mais avec un des plus beaux martinets de la collection du placard.
Quand Mirabelle estime qu’il est temps de mettre fin à la flagellation on entend autant de Mike que de Mikael un soupir de soulagement. Point de réprimande ni de saturation, juste que le final vient à point.
Gentiment Dorine les reculotte en leur donnant une bise fessière à chacun. Il est temps de remettre l’instrument au placard et de revenir à la Dragonette car sous peu, ils vont appareiller et mettre le cap sur le port de Fantasmaskulin. 700 kilomètres de navigation que Gary prévoit de couvrir en 30 heures.



Episode 67


Réouverture du dossier.


Juste avant de larguer les amarres, Mirabelle partage les quarts et les corvées équitablement entre les dix de l’équipage. Gary informe Mikael en particulier que ce soir ils transitent tous les deux au château.
Le ciel est clair et les ventilettes énervées par le faux-Khon sont très en forme.
23 heures, dans la toute petite cabine du Capitaine, Mikael ouvre le livre, attrape la main de Gary et pose son doigt sur la page ouverte.
Cette fois Ellie se réveille sans rouspéter et les entraine dans la cuisine pour un petit déjeuner. Gary et Mikael se contentent d’un café. Ellie leur apprend que madame Iris est présente et qu’elle a un autre fusil et des munitions. Une nouvelle qui réjouie Gary.
9H30, Iris arrive en cuisine et après les salutations confirme ce que leur a dit Ellie. Melle Véra arrive à son tour et demande immédiatement des nouvelles de Baccardi. Gary la renseigne du peu qu’il sait c'est-à-dire pas grand-chose et relate rapidement la bataille de Fantasmaginaire résidence qui est une première victoire sur l’ennemi. Madame Iris est habillée et apprêtée comme si elle partait juste après le petit déjeuner, Melle Véra s’en étonne.

- Oui ma valise est bouclée, j’ai une enquête à terminer. Répond la commissaire principale.

- Vous remontez donc à Paris ? Interroge Melle Véra en rinçant son bol.

- Non je pars pour Fantasmaginaire. Répond-elle.

Gary et Mikael la regardent avec de gros yeux stupéfaits.

- Vous n’êtes pas sérieuse j’espère ? Lui pose la question Gary.

- On ne peut plus mon ami ; mon enquête n’était-elle pas de trouver les ravisseurs et de savoir ce qu’étaient devenu les deux prédicateurs ? Et bien pour les ravisseurs le dossier est clos, officiellement ils sont inconnus mais pour ce qui est des prédicateurs il y a un blanc que je tiens à combler. Dit-elle avec un grand sourire.

- Mais c’est la guerre là-bas et ce n’est pas des marioles qu’on a en face ! Souligne Gary.

- Je ne l’ignore pas mais vous savez, dans mon métier c’est souvent la guerre ; celle avec les hors la loi, celle avec les collègues, celle entre les services et celle avec mon ordinateur. Plaisante-t-elle. Pour tout vous dire, non seulement j’ai envie de vous soutenir mais également de changer d’air. Vous ne pouvez pas savoir comme c’est démoralisant d’être sept ou huit mois sur douze dans un bureau blafard éclairé par une rampe de néon instable et ou l’unique fenêtre sur l’extérieur est la photo du calendrier. J’ai espoir que vous ne refuserez pas de m’emmener.

- Bah… Moi je n’y vois pas d’inconvénient mais c’est Gary le chef. Fait Mikael.

- Madame Iris prend ses responsabilités, après tout elle connait les risques d’un conflit, à partir de là je n’ai rien à ajouter, Pour le reste mon petit bonhomme, c’est à toi en tant que passeur de prendre la décision. Se décharge adroitement Gary.

- A moi ? Mais il y a aussi l’Impératrice qui doit donner son avis ! Renvoie Mikael.

- Pffff, l’Impératrice à bien d’autre chose a faire en ce moment et puis, un terrien de plus ou de moins à Fantasmaginaire n’a plus beaucoup d’importance.

- En fait tu es d’accord mais tu ne veux pas le dire ! Tu te décharges sur moi comme ça s’il y a contestation de l’autre côté c’est moi qui me fait engueuler, hein, c’est ça ? Rouspète Mikael.

-  Mais non ! Bon, si jamais il y a un problème je te couvre, parole d’honneur et quand je donne ma parole c’est du solide. C’est simplement que je n’ai pas le pouvoir de transiter moi…. Donc c’est à toi que revient la décision, voilà tout ! Répond Gary.

- Alors d’’accord, on vous emmène madame mais si vous êtes blessé ce ne sera pas de notre faute. Prévient Mikael.

- N’ayez de crainte, comme le dit monsieur Gary, je prends toute mes responsabilités et c’est bien de mon propre chef que je décide de me rendre à Fantasmaginaire. Mikael accompagnez-moi jusqu’à la chambre, je dois prendre ma valise et vous le fusil et le sac de munitions.

Quinze minutes plus tard Madame Iris, Gary et Mikael sont devant le livre et disent au revoir à Melle Véra et Ellie. Une pression du doigt et les voilà propulsés dans l’espace orange et froid du passage.
Dix secondes et ils se matérialisent dans le carré restreint de la cabine. Gary ouvre la porte et pousse madame Iris sur la passerelle en annonçant à Mirabelle et Jaimzbonde une nouvelle recrue.
Un peu d’étonnement mais sans plus de la part de Mirabelle qui délègue Mikael de lui trouver une bannette libre.

Le lendemain matin, madame Iris fait le tour du propriétaire en se présentant à toutes celles et ceux qu’elle rencontre.
Sur la plage arrière Dorine discute avec Mobilett, Iris s’approche et donne le bonjour.

- Mikael m’a prévenu de votre embarquement, bienvenue madame. Fait Dorine.

Iris fait un rapide tour d’horizon et scrute les côtes accidentées.

- C’est très beau, où sommes-nous ? Demande-t-elle.

- Nous longeons les côtes du territoire impérial en direction du port de Fantasmaskulin que nous atteindrons en fin d’après midi. L’informe Dorine.

- Que devons-nous y faire dans ce port ?

- Un peu de ménage histoire de ne rien laisser aux envahisseurs. Pas de nourriture, pas d’arme, pas de munition, pas de poudre ni aucun autre matériel susceptible de leur servir. Explique Dorine approuvée par Mobilett.

- Oui je comprends, cela s’appelle la politique de la terre brûlée dans notre monde. Fait madame Iris en respirant l’air du large qui pour elle est étrangement absent de vent. Où sont les prédicateurs ? Interroge-t-elle.

- A nos trousses mais ils ont beaucoup de retard ha, ha, ha, ha ! Rigole Dorine.

- Oui Gary m’a dit que vous leur avez fait des indigences et qu’ils n’ont provisoirement plus d’ULM. Je vous félicite, votre résistance est très courageuse et ce ne doit pas être drôle tous les jours. Dit Madame Iris en auscultant un canon.

- Hou c’est très dur, on en bave, demandez à Mike et Mikael, hier ils ont reçu le martinet, ha, ha, ha, ha ! Répond hilare Dorine suivit du rire de Mobilett.

- Les pauvres, ont-ils dérogé aux ordres ou ont-ils commis quelques indisciplines pour être ainsi sanctionnés ? Se renseigne madame Iris.

- Non, c’est Mirabelle qui avait trouvé dans une maison une collection de martinets et elle à voulu en essayer un avec leur consentement bien évidement, voyez comme la guerre est affreuse, hi, hi, hi ! Rapporte Dorine.

- Comme je les plains. Ha, ha, ha ! C’est sans doute par pudeur que ni Mikael ni Mike ne m’ont exposé leurs douloureuses blessures de guerre. Poursuit madame Iris sur un même ton de plaisanterie.

- Ils n’ont même pas été à l’infirmerie se faire soigner. Ce sont des durs, de vrais guerriers, ils méritent une médaille pour tant de bravoure. Se moque gentiment Dorine.

- C’est quand même bien de pouvoir parler ouvertement de fantasme. Semble agréablement surprise madame Iris.

- Vous avez lu les Naufragés du Bouchtrou, donc vous savez ce qu’est Fantasmaginaire.

- Oui, une histoire aussi merveilleuse que dramatique. Répond Iris.

- Notre monde est ainsi, peut-être qu’un jour ce sera autrement mais j’en doute.

- Oui c’est très particulier comme système… Ce canon est-il efficace ? Pose-t-elle la question en tâtant  l’acier de la culasse.

- Sur les Dragonettes les canons sont de petits calibres mais portent loin, environ 1000 mètres. Ce sont les derniers modèles conçus par les ingénieurs Végétateurs. Instruit dorine.

- Oui sur le livre il est raconté que ce genre de navire est craint à cause de sa vitesse et de ses capacités à virer rapidement de bord ce qui en fait une cible difficile à toucher.

- Oui mais quand ça touche, en général ça fait beaucoup de dégâts, les Dragonettes sont peu blindées. Précise Dorine. Excusez-moi, je dois vous quitter, je vais prendre mon quart à la salle des venteurs. Termine-t-elle en se dirigeant vers l’escalier.

Madame Iris discute encore un peu avec Mobilett puis avise Mirabelle qui à terminé son quart à la passerelle.

- Si je peux être utile à quelque chose à bord, n’hésitez d’aucune façon à m’employer, je ne suis pas ici pour faire tapisserie. Sollicite-t-elle.

- Ce n’est pas de refus car nous sommes que dix alors qu’un équipage classique de Dragonette est de 27 personnes. Avez-vous une préférence ? Répond et questionne Mirabelle.

- Je vous avoue que je n’ai aucune connaissance maritime mais je suis prête à aller où vous me jugerez nécessaire.

- Très bien alors descendez à la salle des venteurs, Dorine vous apprendra, ce n’est pas bien compliqué. Mobilett va vous y conduire.

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