LECTURE DE LA SAGA

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samedi 10 mai 2014

F4 épisode 7, 8, 9, 10.




 épisode 7


La fessée de Garcette.


Garcette s’assoit sur la chaise puis lève son regard vers Mikael. Elle le contemple des pieds à la tête. Mollets, genoux… Elle s’arrête sur les cuisses.

-        Pour le martinet elles sont parfaites ! Annonce-t-elle avec un léger ton sadique.

Le jeune homme frissonne.

-        Mais pas aujourd’hui. Il ne serait pas gentil de te faire traverser la salle et la terrasse devant les clients avec les cuisses marquées. Plaisante-t-elle. Approches-toi ! Ordonne-t-elle.

Mikael obtempère. Garcette plaque une main sur son postérieur par-dessus la toile de jeans du short marin. Elle évalue le galbe en prenant son temps. Du côté face, le tissu est tendu témoignant de l’érection du jeune homme.

-        Oui tes belles petites fesses suffiront pour me payer les deux repas ! Juge-t-elle. En position maintenant et vite ! Commande-t-elle assez sèchement.

Mikael ne la fait pas attendre, il se courbe sur les cuisses de la patronne en présentant bien son postérieur. Pour lui c’est inespéré et il commence vraiment à apprécier sa rencontre avec bonemain. Son visage le picote de mille aiguilles et le sang s’affolent dans ses veines.

-        Pour les deux rhums, on va commencer sans déculottage. Dit-elle en entamant la fessée.

Les frappes sont rapides assez sèches, mais la toile de jeans protège relativement bien. Pour ce début, Mikael ressent surtout une chaleur progressive envahir ses fesses sans en avoir le piquant de la cuisson. Ce n’est évidement pas une douceur mais pas non plus une réelle douleur. Juste ce qu’il faut pour sentir les claques réchauffer. Il ne fait aucun doute que Garcette n’est pas une débutante.



Une bonne petite série qu’elle lui applique sous les yeux attentifs de Bonemain. Son moussaillon l’avait bien dit que c’était lui qui invitait alors rien de plus noble que d’acquitter la facture de la meilleure manière ; une conversion de chiffres en claques sur un fond de culotte si bien offert .Quand Garcette s’arrête elle semble très satisfaite d’elle.
Elle fait relever Mikael.

-        Alors garçon ça fait circuler le sang ? Lui demande-t-elle en constatant que l’érection n’a pas diminué.

-        Oui madame ! Répond Mikael.

Garcette avance ses deux mains et d’une manière adroite déboutonne le pont du short dévoilant mieux le membre tendu au dessous du slip. Les deux agrafes de la ceinture sont déboitées, le short tombe en un seul glissement jusqu’aux chevilles. Elle tire Mikael en travers de ses cuisses.

-        Deux poulets au cidre ; c’est bien ça ? Interroge-t-elle.

-        Oui madame ! Répond le jeune homme.

Cette fois plus de toile de jeans, juste le fin coton du slip qui ne couvre pas en totalité les deux fesses. L’impact est beaucoup plus mordant et la pointe des chaussures de Mikael commencent à tambouriner le carrelage. La méthode est différente de celle de Bonemain ; lui commence plutôt avec des claques espacées pour finir avec un rythme accéléré.  Garcette envoie rapidement de suite…. Technique de la fessée dite punitive.
Si quelques « AÏE ! AÏE ! » S’échappent de la bouche de Mikael il semble toujours apprécier pleinement ce qu’il reçoit.
Garcette aussi se délecte de ce moment et sa main vorace va d’une fesse à l’autre.
Il se fait bien incendier le jeune homme et Bonemain se régale du spectacle d’autant plus qu’il peut maintenant juger les capacités réelles de Mikael en matière de fessée.
Garcette distribue généreusement ; les allers et retours de sa main sont précises et claquent assez sèchement. Elle se délecte de fesser Mikael mais n’en fera pas de trop car elle sait qu’il reste encore à honorer les cafés et le dessert. Le bas des fesses de Mikael à la limite du coton ont déjà pris une belle teinte en opposition avec le blanc. Garcette stoppe et remet sur ses jambes le jeune homme. Son érection à légèrement diminué mais reste néanmoins présente.

-        Voilà réglé le plat du jour ! Dit la patronne le regard encore enluminé du postérieur de Mikael soumis à ses claques.

-        Oui madame. Acquiesce le jeune homme en se frottant le fessier.

-        Passons maintenant au dessert et café ! Se divertit-elle en passant ses pouces dans l’élastique du slip.

Garcette prends son temps pour faire glisser cet ultime rempart de tissu aux genoux de Mikael. Elle veut qu’il s’imprègne de l’humiliation d’être déculotté. L’érection molle constatée reprend instantanément de la vigueur. Garcette contemple quelques secondes en mesurant d’un regard expert le membre dressé. Elle retrousse la vareuse sur le ventre du jeune homme pour mieux admirer et surtout augmenter sa honte. Garcette caresse du bout des doigts les parties génitales nues ; Mikael s’agite de petits tremblements nerveux, ses yeux se ferment. Entre le pouce et l’index elle le décalotte délicatement, il se crispe et son visage rougit entièrement.
D’un claquement de doigt elle commande à Mikael de se remettre en position ce qu’il fait sans temporiser.
Cette fois, fesses à nues, elle va copieusement le claquer. Une vraie fessée pour grand garnement.

-        Ouille ! Aïe ! Aaaaïee ! Ouilleee ! Chante Mikael en se dandinant sur les cuisses de la patronne.

Les deux galbes s’embrasent attisés par une main imposant son rythme et son feu. Bonemain parait beaucoup priser la résistance de son moussaillon car Garcette ne mollit pas, elle fesse énergiquement.

-        Hoooo ! Hou ! Aïeee ! Haaa ! Ouilleeeee ! Ho ! Ouille ! Poursuit Mikael les yeux fermés la bouche grande ouverte.

Garcette exulte, il ne demande pas grâce. Le son des claques résonne dans la pièce et se mélange aux jérémiades du jeune homme docile et consentant d’être fessé.
La dizaine de dernières claques qu’envoie Garcette sont lourdes, puissantes et claquantes. Les jambes du jeune homme s’envolent et son buste décolle des cuisses de la fesseuse. Les galbes s’écrasent sous la paume et reprennent forme avec un peu plus de couleur.
Le calme revient, Mikael soupire un long « Hoooooooooo ! » Le fessier éclatant de rouge attire les yeux de bonemain et son amie. Un œuvre unique et éphémère qu’il faut prendre le temps d’admirer. Sentir la peau qui refroidit, respirer la tiédeur qui sen dégage.

-        Tu as payé garçon, les deux calvas c’est cadeaux de la maison. Dit Garcette en aidant Mikael à se remettre droit.

-        Merci madame. Se signe-t-il en montrant toujours une respectable érection ce qui amuse la femme.

-        Reculottes-toi donc et lâches du lest avant de traverser le restaurant. Rigole-t-elle. Tu as aimé à ce que je vois, ajoute-t-elle.

-        Ho oui madame Garcette ! s’enthousiasme-t-il presque a demander du rab.

-        Dis-toi bien que c’est réciproque, j’aime beaucoup tes fesses. Mmmmm en plus ta peau blanche de rouquin, un vrai délice.

-        Merci madame.

-        J’espère que tu reviendras ?

-        Je l’espère aussi.

-        Ici ta carte bleue est inutile garçon, tu as crédit illimité. Dit-elle en remettant la table en place.

Une quinzaine de minutes plus tard Bonemain et Mikael remonte dans l’automobile.

-        Je t’emmène à la plage, on va marcher pieds nu dans l’eau ça va te détendre et te refroidir un peu. Propose l’homme en démarrant.

Le soleil reflète sur les vagues, un petit vent transperce la chaleur de l’après midi. Bonemain et Mikael vont sur le sable laissant les vagues noyer leurs pieds.

-        Tu lui as fait grosse impression à la Garcette. Fait l’homme.

-        Oui je crois aussi.

-        Crédit illimité ! Hé ben, de mémoire je ne l’avais jamais entendu dire ça. Poil au soldat !

-        Ha oui ?.. Semble étonné Mikael.

-        Faut dire que c’est la première fois qu’elle fesse quelqu’un de si jeune, ça doit lui retourner complètement le ciboulot. Ha, ha, ha, ha ! Se marre Bonemain.

-        Vous croyez ?

-        Ça crève les yeux moussaillon ! Elle a trempé sa culotte la Garcette. Ha, ha, ha, ha !

-        Remarquez que je me suis retenu à la fin parce que sinon je jouissais sur elle. Avoue Mikael.

-        Il ne fallait pas te gêner moussaillon ! surtout pas !

-        Ho non, ça ne se fait pas. Elle n’aurait pas été contente.

-        Pourquoi donc, ce ne serait pas la première fois qu’un homme lui irrigue la jupe. Tu t’es privé moussaillon, c’est plutôt con ! Poil au potiron.

-        Ben oui, mais….

-        S’il y a une prochaine fois, laisses-toi aller moussaillon et tu verras qu’elle ne fera pas la gueule. Une fessée c’est fait pour prendre son pied nom d’un petit bonhomme ! L’enguirlande un peu Bonemain.

-        Oui bien sûr. Admet Mikael.

-        En tout cas c’est bien, je suis content de toi, tu n’es pas un esbroufeur. C’est qu’elle frappe quand même sec la Garcette et tu as tété jusqu’au bout sans broncher et en bandant dur en plus. Je te dis ça parce que j’ai connu des branleurs vaniteux, ils avaient tout vu tout reçu et au bout de quinze claques ils pleuraient leur mère et suppliaient. Ceux là je les flanque à la porte vite fait moi !

-        C’était trop bon et j’aurais même pu en prendre un peu plus… Je ne vous mens pas. Assure Mikael.

-        Je sais que tu ne bluffe pas, ça se voyait. Ha, ha, ha, ha ! A mieux y regarder, tu as beaucoup de points commun avec Mike, ha, ha, ha, ha !

-        Possible, mais je ne le connais pas. Répond Mikael en souriant.

Au bout de la plage ils se sont assis dans le sable et on parlé de choses et d’autres pendant deux bonnes heures avant de rentrer à la maison.
Ce soir après le dîner ils ont joué un peu aux dames puis chacun à rejoint ses quartiers.





épisode 8


Ripeur


6h35 heures du matin, Bonemain sonne le branle-bas. Mikael sort de la tente ébouriffé.

-        Hardis moussaillon, à la douche ! Tiens voilà un bleu de travail. Actives-toi, je t’attends pour le café ! Poils aux pieds !

7h15, ils s’installent dans la cabine, Bonemain lance le moteur. En route pour Hennebont.
8h 40, il manœuvre l’attelage pour coller l’arrière de la remorque au quai de chargement, descend et ouvre les bâches.

-        Rien à faire pour le moment moussaillon, ce sont les gus de cette entreprise qui vont charger. Viens, mon ami Verbehaut est là, c’est son millepattes, il doit être au café du coin.

Effectivement l’ami de Bonemain est avec un nommé Tirdessu son ripeur tous deux accoudés au comptoir d’un petit bistro se trouvant sur le trottoir d’en face. Etonnant gaillard ce verbehaut, un grand costaud à la voix forte habillé comme Bonemain sinon qu’il se coiffe d’un bonnet et non d’une casquette ; un second loup de mer, presque un frère jumeau. Verbehaut possède une poigne à réduire en miette une noix de coco et la pauvre main de Mikael en fait les frais lors des présentations.

-        C’est un motard que j’ai rencontré à Vannes. Ensuite à Locmariaquer et je lui aie proposé de planter sa guitoune dans mon jardin. Aujourd’hui, il veut jouer le ripeur. Explique Bonnemain en sucrant son café.

-        Non des gueux, c’est un godelureau ton zigue, c’est lourdingue les palettes ! Estime Verbehaut en mesurant la carrure de Mikael vêtu d’un bleu de travail trop grand.

-        Il fera ce qu’il pourra, c’est juste pour le plaisir de me donner un coup de main. Poil aux marins.

-        Dans ce cas… Tiens j’ai un autre petit boulot pour toi cet après midi ! Annonce Verbehaut.

-        Je suis preneur car en ce moment c’est plutôt calme de mon côté. Accepte sans hésiter Bonnemain.

-        Du billard, un chargement de matelas de Muzillac à Auray ; impeccable pour toi,  Gast !

-        Et toi tu ne peux pas le faire ?

-        Non je descends sur la zone commerciale de Guérande pour charger des cabanes de jardin à lourder pour demain matin à Lorient. Je vais de suite bigophoner au mec pour lui annoncer que j’ai trouvé une remorque pour ses matelas. J’avais négocié au tarif ne t’inquiètes-pas.

-        Ouais, tu lui dis que c’est bon. Assure Bonnemain.

L’affaire est entendue, rendez-vous à 15 heures à Muzillac.

-        Tu restes avec moi moussaillon où je te laisse à vannes, tu te ballades et je te reprends au passage. Demande Bonemain à Mikael.

-        Je reste, je ne vais pas me promener avec ce bleu de travail trop large et puis ça me plait bien d’être en camion. Répond le jeune homme.

-        Pas un camion, un attelage ou un millepattes ! Rectifie Bonemain en lui claquant très amicalement la joue.

-        Faut pas confondre fiston, un camion n’a pas de remorque. Non des gueux ! Ajoute Verbehaut.

Les deux hommes parlent du temps au beau fixe et de la pluie qui ne vient pas pour les agriculteurs. Mikael et Tirdessu mettent quelques pièces dans le flipper.
9h30, un employé vient les prévenir que le chargement est achevé. Les deux chauffeurs règlent l’addition, attrape Mikael et Tirdessu puis sortent du café pour rejoindre leurs cabines.
A 11 heures ils arrivent dans la zone d’activités de Vannes et se garent cul à quai. Bonemain explique brièvement à Mikael comment fonctionne un transpalette et lui fait une démonstration. Si la manipulation de l’outil est simple, en revanche les palettes sont lourdes et le jeune homme sue à grosses gouttes pour sortir et manœuvrer l’appareil chargé jusqu’à la zone de stockage. Un trio d’employés de l’entrepôt se moque et envoie quelques boniments à son égard. Mikael n’en fait aucun cas.
Un bon moment plus tard les roues avant du transpalette se coincent dans une crevasse de la dalle. Mikael tire ou pousse de toutes ses forces mais rien à faire, l’engin alourdi par le chargement ne veut pas sortir du trou. Deux employés s’approchent sourires aux lèvres.

-        Alors gringalet, tu veux jouer les hommes ? Ironise un brun boutonneux.

-        Il n’a rien dans les bras, c’est un môme ! Ajoute son copain, un petit râblé les cheveux ras et un nez aplatit comme les boxeurs.

-        Ce ne serait pas trop vous demander de me donner un coup de main s’il-vous-plait ? Sollicite Mikael très gentiment.

-        Tu rigoles gringalet, tu avais qu’à faire gaffe où tu mets tes roues, démerdes-toi ! Rétorque le boutonneux.

-        Il va se chopper des grosses couilles, on va bien se fendre la gueule. Adjoint le petit râblé.

-        Merci, je vais me débrouiller sans vous ! Au fait, on ne vous a jamais dit que vous étiez de vrais gros cons ! Réplique Mikael.

Le boutonneux s’emporte instantanément et pousse violement, Mikael qui tombe dos au sol.

-        Répète ce que t’as dit ? S’énerve l’employé en s’approchant de Mikael les poings fermés.

-        Gast ! Tu as un problème ? Hurle Verbehaut en venant à eux.

-        Ouais c’est ce petit merdeux il veut jouer les gros bras. Répond le boutonneux.

Verbehaut l’attrape par le col et le soulève du sol.

-        Le petit merdeux, comme tu l’appelles, est avec mézigue ! Lui hurle-t-il en collant son visage contre le sien.

-        Hé Verbehaut, déconnes-pas… Je… Je ne savais pas moi ! Excuse ! Panique le boutonneux en cherchant le sol de la pointe des pieds.

-        Je m’en balance de tes excuses branleur ! Moi ce que j’ai vu c’est que tu voulais boxer un gars qui fait moitié moins de poids que toi. Nom des gueux !

-        Mais…. Mais non… Je voulais juste lui foutre la pétoche. J’te jure Verbehaut.

-        Esgourde-moi bien branleur, je ne veux plus te voir autour de mon pote, même pas le regarder sinon je te refais la tronche de manière à ce que tu te mouches par la bouche ! Pigé ?

-        Oui Verbehaut ! D’accord !

L’homme lâche prise, le boutonneux reprend pied un peu déséquilibré.

-        Maintenant ripez vos galoches tous les deux ! Ordonne Verbehaut.

-        Pas si vite ! Intervient Bonemain. Avant de partir ils vont tous les deux sortir le transpalette de la fissure. Poil aux soudures !

-        Vous avez imprimés les branleurs ou faut que je vous répète à grandes claques dans la tronche ? Nom des gueux ! Ajoute Verbehaut en levant la main.

Les deux employés se pressent sur l’appareil et en quelques secondes sortent les roues du trou.
Bonemain saisi par le cou le petit râblé et :

-        Ce n’est pas la première fois que je te vois jouer les durs toi ! Si tu veux je suis ton homme.

-        Non Bonemain, c’est bon. Tremble l’employé.

-        Très bien lopette, files maintenant !

Le boutonneux et le petit râblé s’en vont d’un pas rapide reprendre leur place au volant de leurs Fenwick.

-        Merci monsieur Verbehaut. Fait politesse Mikael.

-        De rien, c’est normal. Je ne piffre pas les mectons qui s’attaquent à des proies faciles. C’est bien garçon, tu leur as répondu ce qu’il fallait, tu n’as pas les muscles mais tu n’es pas un dégonflé ! Nom des gueux !

12h10, les remorques sont vides, Verbehaut et Bonemain passent un rapide coup de balais puis emmènent Tirdessu et Mikael au restaurant du coin.

-        Hey Verbehaut, quelle heure tu décolles de Guérande ? Demande Bonemain.

-        Vers 16h30. Répond ce dernier.

-        Tu prends l’apéro à la maison ?

-        Ça peut se faire, je dépose Tirdessu et je pense que j’y serais à 18h30 ou 19 heures.

-        Très bien, on t’attendra ! Poil au Chinois. Acquiesce Bonemain.

Repas achevé, note réglés, chacun pars de son côté.




 Épisode 9


Préméditation.


Sur la route de Muzillac, Bonemain entreprends Mikael.

-        Je t’avais pourtant dit de faire gaffe à la fente de la dalle et toi tu as quand même coincé le transpalette dedans. Dit-il.

-        Ben oui, c’est con ! Bordel et bien coincé en plus.

-        Pour cette stupidité, ce soir je te flanque une fessée. Prévient Bonemain.

Mikael sursaute, il regarde Bonemain avec dans le regard la surprise et la désapprobation.

-        Je t’avais bien prévenu que si tu faisais une connerie je t’en collais et tu étais d’accord sur le bateau, hein ? Lui rappelle l’homme.

-        Oui c’est vrai ! Est bien obligé d’admettre Mikael.

-        Alors tu mérites une fessée pour avoir coincé le transpalette. Conclus Bonemain.

-        Oui… Oui bien sûr. Je ne reviens pas sur ce que j’ai dit. Se soumet-il ne pouvant raisonnablement renier sa parole.

-        Très bien alors ce soir tu reçois une fessée déculottée. Poil au marchepied !

-        Bon… c’est vous qui décidez. Répond Mikael avec renoncement.


Il regarde un moment le paysage défiler laissant son esprit imaginer la fessée promise. Pas très chaud sur l’instant pour la recevoir mais les secondes qui s’écoulent lui distillent une enivrante saveur et le flattent de doux frissons.


-        A l’heure de l’apéro. Précise Bonemain avec un large sourire.

-        A l’heure de l’apéro ? Mais il y aura monsieur Verbehaut ! Manifeste Mikael en pâlissant.

-        A moi ça ne me pose aucun problème, ha, ha, ha, ha !

-        A moi si ! Ha non pas devant lui ! Se rebelle Mikael.

-        Tu as bien dit que c’est moi qui décidais ?

-        Oui bien sûr mais là ce n’est pas pareil.

-        Si cela peut te rassurer, Verbehaut est aussi un fesseur. Poil aux bonnes sœurs !

-        Ça ne me rassure pas ! Répond Mikael en croisant les bras.

-        De toute façon, tu as fais une connerie alors tu recevras devant mon ami ainsi j’ai décidé ! Poil aux pieds palmés ! Impose Bonemain.

-        Et si je refuse ?

-        As-tu vraiment envie de refuser ?

Mikael ne répond pas de suite. Il réfléchit quelques instants puis finalement accepte que sa punition se déroule comme Bonemain le prévoit. Après tout, d’avoir monsieur Verbehaut comme témoin risque de donner un peu plus de piment à la fessée, pense-t-il. Elle ne sera pas plus douloureuse mais certainement plus vexante et c’est un ingrédient supplémentaire que Mikael ne peut et ne veut pas négliger.
A 17h40 les matelas sont livrés et 20 minutes plus tard ils sont de retour à la maison.

-        Tu files de suite prendre ta douche. Commande sèchement Bonemain à Mikael.

L’homme, même s’il utilise un verbe rude, ne le fait pas pour abaisser le jeune homme, mais par jeu de prendre l’ascendant sur lui. La docilité consenti de Mikael il ne la déchiffre pas comme une soumission, mais simplement comme un plaisir de sa part de tenir son rôle et de participer sérieusement à ce divertissement si particulier.

Le jeune homme s’exécute et redescend  propre et changé 15 minutes plus tard.
Bonemain l’inspecte en affichant un petit sourire.

-        Pas besoin de ton jeans, tu gardes ton tee-shirt et juste ta petite culotte. Exécution ! Dépêches-toi, mon ami Verbehaut ne va pas tarder.

-        En slip mais ?

-        Oui en slip, alors vire moi ce jeans ! Hausse le ton Bonemain.

Mikael retire son pantalon et le plie sur une chaise.

-        Maintenant face au mur main sur la tête ! Ordonne l’homme.

Mikael se met au piquet collé au mur sans rechigner. Il est même très content de cette situation mortifiante et imagine qu’elle le sera encore davantage quand Verbehaut arrivera. L’excitation commence à le gagner.
Il n’aura pas à attendre très longtemps, trois petites minutes plus tard on entend le poids lourd manœuvrer pour se garer dans la cour.
Une fois dans la grande pièce, Verbehaut salut son ami puis tourne un regard étonné vers Mikael.

-        Gast ! Holà l’ami, tu fais l’éducation de ton moussaillon ? Interroge-t-il hilare.

-        Oui, il est puni pour le coup du transpalette ce matin. Instruit Bonemain.

-        Tu as raison, il faut être strict, nom des gueux ! Approuve Verbehaut en s’installant dans le canapé.

-        Le piquet c’est juste un préliminaire à la fessée. Prévient Bonemain.

-        Houlà, un bon moment en perspective, mais je ne voudrais pas être à sa place. Ricane Verbehaut.

-        Un petit jaune ? propose le maître de maison.

-        Ouais !

-        Mikael, tu nous sers l’apéro s’il te plait ! Commande Bonemain.

Je jeune homme ôte ses mains de sa tête et va vers le buffet. Il en sort deux verres et la bouteille qu’il dépose sur la petite table basse.

-        Ajoute un verre moussaillon, je ne vais pas te priver d’un apéro avec nous ce ne serait pas sympa. Lui dit Bonemain.

Mikael remet sur la pierre un verre supplémentaire et va en cuisine chercher l’eau et les glaçons. Visiblement il s’amuse beaucoup de ce scénario plus ou moins improvisé.
Verbehaut verse une bonne dose dans chaque verre, Bonemain ajoute l’eau et les glaçons en invitant Mikael à prendre place sur le pouf.
Ensemble ils trinquent.

-        Alors rejeton, comme ça tu es puni ? Interroge Verbehaut en reposant son verre sur la table basse.

-        Ben oui ! Répond timidement Mikael qui se plait de l’être.

-        Une bonne fessée que je vais lui mettre… La prochaine fois il fera attention à ce qu’il fait. Dit Bonemain.

-        C’est ce qu’il y a de plus efficace, je ne connais pas de meilleurs formule. N’es-tu pas d’accord ? Interroge Verbehaut en fixant droit dans les yeux le jeune homme.

-        Si monsieur. Répond Mikael en serrant les cuisses pour dissimuler un peu son début d’érection.

-        C’est juste un mauvais moment à passer mais ensuite tu apprécieras d’avoir été justement sanctionné. Poil aux comprimés ! Lui lance Bonemain pour le provoquer davantage.

-        Oui monsieur Bonemain, je le crois. Se fait subordonné Mikael.

Les deux hommes prisent avec agrément la résignation et le total consentement du jeune homme. D’ailleurs, il est inutile d’adjoindre d’autres mots pour le prouver, l’érection est devenue adulte et Mikael ne peut plus la camoufler. Bonemain le sens impatient mais il fait durer le plaisir en laissant couler le temps. Les deux amis contemplent le jeune homme et son slip pointé par le pénis tendu.

Mikael ne souhaite plus qu’un signe de bonemain. Il se voit déjà déculotté devant monsieur Verbehaut, son intimité dévoilée puis basculé sur les cuisses de Bonemain pour enfin sentir sa large main lui claquer les fesses. La fessée promise devient une obsession et son regard pétille d’envie. C’est la première fois qu’il va être fessé devant un témoin et cette perspective l’envoûte davantage. Il sait que l’humiliation va être grande, mais il va la déguster jusqu’à la dernière goutte. Oui il la considère comme sa première vraie fessée devant témoin car cette fois il ne pouvait douter de la réalité. Pourtant il y a quelques temps, il avait passé deux jours dans une institution de jeunes femmes et il avait été fessé devant les dix pensionnaires féminines. Mais l’avait-il vraiment vécu ? Un étrange intervalle dans sa vie qu’il ne compte comme réellement concret. De ce séjour dans cet établissement, jamais il n’avait pu déterminer s’il s’agissait d’un songe ou d’une réalité même si à son réveil il en avait bien les marques aux fesses, preuve qu’il avait bien été fessé. Restait à savoir par qui et où, car quand le lendemain il est retourné à l’institution, il n’a trouvé qu’un vieux bâtiment désaffecté depuis des années. Que c’était-il passé durant ces deux jours ? Mikael n’a jamais discerné de réponse valable à cette question.
Pour le présent il est comme un chien de chasse à l’arrêt qui n’attend que le sifflement de son maître.



Épisode 10


L’amuse gueule.


Bonemain regarde Mikael avec un certain contentement ; il le sait prêt à s’offrir. D’un signe de main il le convie à venir au canapé et il le fait agenouiller face à lui et lui retire son teeshirt.

-        Tu seras bien mieux tout nu pour la fessée. Lui dit-il en ne cachant pas son plaisir d’éplucher le jeune homme.

L’homme fait relever Mikael et lui ôte son slip dévoilant devant Verbehaut toute son intimité. Le jeune homme se laisse faire et son sexe dressé indique un intégral ravissement. Il se sent comme l’amuse gueule de cet apéro et ce rôle éphémère lui convient. Bonemain le fait tourner lentement sur lui-même pour bien évaluer sous tous les angles son corps mais également, devant son ami Verbehaut, lui transmettre une petite sensation mortifiante.
Bonemain le tire gentiment sur lui, le couche en travers de ses jambes et lui prend le poignet droit pour le plaquer sur son dos afin qu’il ne puisse se protéger les fesses, Verbehaut assis à côté, se penche, attrape les chevilles, les soulève et les bloque sur ses cuisses de deux mains fermes et aussi puissantes qu’un étau.  Mikael se retrouve bien allongé, une position qu’il trouve tout à fait confortable. Parfaitement maintenu par les deux hommes il ne peut s’échapper et ce sentiment de totale vulnérabilité et d’impuissance augmente son excitation. Ses pimpantes fesses à la peau douce et pâle sont une véritable provocation, aucun des deux hommes ne peux en douter et ils se délectent visuellement de ce jeune corps emprisonné entre leurs mains. Un corps entièrement à la disposition d’une fessée. Mikael relève légèrement son fessier comme pour réclamer que le supplice commence.
Bonemain s’amuse de ce comportement et applique une formidable claque sur la fesse droite, Mikael se raidit en expulsant un « HOUCH ! »
La large main à nappé la fesse d’un virtuel liquide fortement alcoolisé qui d’abord flambe en surface puis s’introduit lentement pour se diluer et s’éteindre dans la profondeur des chairs.
Bonemain attend un petit moment que cette première claque soit bien digérée avant d’envoyer la seconde sur l’autre fesse. PLAF !

-        Haooo ! Crie Mikael en tremblant de tout son corps.

-        Tu étais prévenu moussaillon, une connerie est égale à une fessée. Et une fessée pour un jeune homme de ton âge ça doit être une vraie fessée ! Hein Mikael ? Dit Bonemain.

-        Oui monsieur, une vraie fessée comme vous estimez que je la mérite. Répond soumis le jeune homme.

Verbehaut acquiesce du menton signifiant à son ami qu’il apprécie beaucoup la réponse.
Sur les deux fesses, la main à laissé son contour teinté.
Bonemain ne veut pas faire tomber les claques à la volée car il sait qu’à cette force son moussaillon n’y résisterait pas longtemps. Il désire que chaque claque soit telle une friandise ardente qu’on fait fondre doucement dans la bouche pour s’imprégner de toutes ses saveurs et il fait en sorte d’offrir ce temps de dégustation.
Le jeune homme goûte ce moment sans bouger et d’ailleurs il ne le peut pas. Bonemain sent le sexe dur de Mikael sur ses cuisses ; il lève la main et l’abat sur la fesse. Les cuisses du jeune homme tremblent de douleur mais Mikael n’a pas crié. Bonemain souffle sur le galbe frappé pour évacuer le trop de chaleur sur l’impact.
Le jeune homme absorbe la flambée de la dernière claque reçue qui s’infiltre jusqu’au bout de son gland, puis c’est l’épuisement des ultimes braises qui se meurt jusqu’à ne plus sentir qu’un ardent fourmillement en surface de la fesse. Mikael découvre le plaisir d’une lente fessée et l’envie qui remonte de ses trippes de recevoir la prochaine baffe qui allumera son autre fesse. PLAF ! Il est servit il expulse un « Haou ! » en tentant de se redresser, mais les deux hommes le tiennent efficacement. Sa tête se plaque sur le cuir du fauteuil il souffle longuement ; de son corps il ne sent plus que son fessier cuisant et son pénis bandé au maximum callé entre les cuisses de Bonemain.
Le fesseur n’ira pas au-delà de dix claques. A la dernière il ne recueille plus dans son entrejambe la dureté de la verge de Mikael ; il estime donc que l’affliction commence à prendre le dessus en étouffant le plaisir. L’homme ne veut pas de ce déséquilibre. Il relâche le poignet de Mikael et dans une même seconde Verbehaut libère ses chevilles. Le jeune homme laisse glisser ses deux pieds sur le dallage et se redresse lentement. Il gigote des jambes et plaque ses mains sur ses fesses pour sentir la fraîcheur réconfortante de ses paumes. Son visage ne marque pas la souffrance mais ne dissimule pas la satisfaction qu’il a que cette séance ne se poursuive pas.

-        Mets-toi là mains sur la tête et dos tourné vers nous qu’on admire tes fesses rouges ! Commande Bonemain.

Le jeune homme se place comme ordonné sans aucune protestation. Verbehaut lève le pouce pour signifier à son ami qu’il savoure l’obéissance de Mikael. Les deux hommes sirotent gentiment leurs verres les yeux posés sur un postérieur exposé et reluisant.



-        Gast ! De bonnes claques tu lui as donné ! Estime Verbehaut.

-        Oui, mais ce n’était qu’un prélude… Il va recevoir le solde. Annonce Bonemain.

Un petit spasme remonte la colonne vertébrale de Mikael. Il ferme les yeux pour mieux priser le refroidissement de ses fesses et savourer le picotement persistant que la main du fesseur y a laissé. Il est prévenu, ce n’est pas fini et de savoir d’avance qu’il va bientôt se retrouver en travers des cuisses de Bonemain le fait frissonner non pas de crainte, mais d’un discret désir qu’il ne peut définir.

-        Tu sais qu’hier il a été fessé par Garcette ! Rapporte Bonemain à son ami.

-        Par Garcette ! Il a la baraka le moussaillon ! ça devait valoir le coup d’œil, nom des gueux !

-        Oui, il a acquitté la douloureuse pour deux repas. Poil aux avocats !

-        Un beau petit joufflu comme ça, la Garcette a dû bien l’astiquer, nom des gueux !

-        Comme tu dis, sûr qu’elle à mouillé la culotte. Poil à la calotte !

-        Et lui, il devait avoir le gourdin ? Questionne coquinement Verbehaut.

-        Oui mais il n’a pas osé arroser la jupe de la patronne, ha, ha, ha, ha ! Rigole Bonemain.

-        Gast ! Un jeunot, il est timide, ho, ho, ho, ho !

-        Tu ne sais pas la meilleure ? Le moussaillon à maintenant un crédit illimité chez Garcette. Relate Bonemain.

-        Nom des gueux ! Il a vraiment la baraka ton moussaillon !

-        Comme tu dis… Une sacrée chance. Soupire Bonemain en jalousant un peu ce privilège.

-        Je crois qu’il le mérite. Estime Verbehaut en vidant son verre.

De son côté, Mikael n’écoute que d’une oreille distraite, son esprit imagine les prochaines minutes et le moment où il s’offrira de nouveau à Bonemain. Son sexe se redresse lentement et son désir devient chaque seconde plus dominateur.




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