Episode 75.
A défaut de mieux.
Pour être certain de ne pas faire de bévue, Mikael attend
plus que les dix minutes. Lorsqu’il ouvre le livre c’est avec soulagement qu’il
constate une laborieuse mise en forme du mage Arnak et de Baccardi ;
sentiment partagé par tous.
- Ouais,
ça roule ! S’exclame Ellie quand les deux hommes ont parfaitement repris leur physique.
- Alors ça
fait quelle impression, Demande Jack.
- C’est
très rapide mais on se les gèle, brrrrr ! Répond Baccardi.
- Content
d’avoir revu ton pays ? L’interroge Melle Véra.
- Je n’aie
vu que le laboratoire d’Arnak et par la fenêtre remarqué qu’il faisait beau.
Maintenant, preuve à l’appui, le mage Arnak peut
transférer quelqu’un d’autre avec lui et pense qu’il est préférable de ne pas tenter
de passer à plus de deux sans en savoir davantage.
-
D’accord, l’aller et retour est possible mais pour ce qui est du retour, je
crains cette fonction bien
inutile car nous ne pourrons sans doute jamais plus revenir vivre ici. Nous seront toujours
recherché par la police. Je préférerai ne pas partir
et affronter la justice, vous comprenez, j’ai une famille moi, des amis et il y a mon appartement. Invoque Jack.
- On est
tous logés à la même enseigne, moi je laisse aussi ma famille, mes amis et bien plus que ton appartement,
c’est mon château que j’abandonne. Lui répond Melle Véra.
- Moi je
me barre ! Ouais, parce que quand tu prends vingt-cinq ou trente piges de cabane, ton appart tu fais
une croix dessus et ta famille et tes potes, c’est
juste les jours de visite. Ajoute Ellie.
Jack fait le tour de la pièce l’esprit perturbé. Les
arguments d’Ellie ont hélas un affreux goût de vérité et le choix qui s’impose
n’est autre qu’entre la prison ou l’exil. Baccardi lui pose une main
fraternelle sur l’épaule et lui dit :
- Moi
aussi j’aurai préféré avoir une autre solution que de retourner à Fantasmaginaire, mais je crois que les événements ne nous laissent guère d’alternative.
- Je sais
Baccardi. Hélas, trois fois hélas... Soupire Jack.
- La
prescription c’est dix ans ! Evoque Ellie. Dans dix piges on revient à la maison, ça vaut mieux que moisir vingt
ou trente derrière les barreaux.
- Pour ce
genre d’affaire je ne sais pas s’il peut y avoir prescription. Retourne Jack.
- Pfff,
dans dix piges ils seront aux oubliettes les prédicateurs. Assure Ellie.
- Ellie à
raison, le mage viendra de temps en temps prendre la température et si l’affaire est rangée et oubliée, on
pourra alors envisager un retour. Dit Melle Véra.
- J’espère pour l’aller que l’impératrice
acceptera ma demande d’asile car il est
hors de question que je redevienne un Kidnapingre. Rouspète Baccardi.
-
Justement, intervient le mage, il reste cette question à régler non seulement pour toi Baccardi mais aussi pour
Melle Véra, Ellie et Jack. Ils ne sont pas des élus
et n’ont aucune patrie sur Fantasmaginaire. Il n’est pas certain que l’impératrice puisse faire accepter au
conseil leur introduction sur le territoire de
Fanrtasmaginaire.
- Tu
parles de nous mais tu oublies Mikael. S’étonne Melle Véra.
- Mikael
ne peut venir, il est condamné à rester ici. Répond le mage.
-
Quoi !!! Mais pourquoi ? S’exclame Ellie.
- Parce
que sans lui il n’y aura plus de passage possible entre votre monde et Fantasmaginaire. Il est à ajouter que le
livre doit être refermé après le transfert sinon
si j’ouvre le mien et que je pose par mégarde le doigt sur une page je me retrouve ici. D’accord ce n’est pas
ça le plus grave, c’est surtout qu’il faut quelqu’un
pour mettre ce livre en sécurité et ne pas le laisser là grand ouvert.
- Tu
déconnes et puis qu’est-ce qu’on s’en fiche puisqu’on ne reviendra peut-être pas. S’emporte Ellie. On réveille Marie, on lui
explique et elle referme le bouquin,
point final !
- Je ne
connais pas Marie et ce n’est pas une bonne chose qu’en dehors de nous quelqu’un d’autre soit instruit
de Fantasmaginaire et d’être témoins de la façon
dont nous avons quitté ce château. De plus, tu ne peux pas savoir comment vont évoluer les
évènements ; peut-être comme tu l’as dit tout à l’heure, qu’il vous sera possible un jour de revenir et si
Mikael n’est pas de ce côté avec
ce livre, cette possibilité vous sera proscrite à jamais.
- Pfff,
des conneries ça ! Demain il peut claquer dans un accident de moto, mais surtout, il va se retrouver au
gnouf et le bouquin au clou. Rétorque Ellie.
- Pour le
moment il est vivant et libre alors inutile d’extrapoler. Il est votre unique chance de pouvoir faire le
voyage en sens inverse. Argumente le mage.
- Libre,
pffff, pour combien de temps ? Une fois ses coupables envolés, elle va fulminer la sorcière et crois-moi Arnak,
elle va se venger sur Mikael sans compter
qu’il reste aussi Bonemain et Sourire.
-
Justement, je reviendrai chercher nos amis Bonemain et Sourire parce qu’il est hors de question de les abandonner
et si Mikael part avec nous ce sera irréalisable.
- Je ne
vois pas pourquoi tu t’inquiètes pour moi Ellie, Madame Iris sait que je n’aie pas participé à l’enlèvement et
à la disparition des prédicateurs. Votre fuite,
d’accord elle va être furax, mais je ne peux en être tenu responsable d’autant que moi je reste au château.
Elle va m’interroger et je vais lui répondre
que je vous avais vaguement entendu parler de l’Espagne. Tout ce qu’elle pourrait éventuellement me
reprocher, c’est de ne pas avoir empêché votre
départ mais pour ça, je ne risque pas plus que du sursis.
- C’est
vrai qu’elle ne peut pas grand-chose contre toi. Estime également Jack.
- J’espère
que ça se passera comme tu dis. Soupire Ellie sans conviction.
Avant de repartir chez lui, le mage Arnak explique qu’il
va demander une audience immédiate à l’impératrice et voir avec elle et les
conseillers ce qu’il est possible de faire. Il dit à Mikael d’ouvrir le livre
demain en fin de matinée pour rapporter de ce qui a été décidé. De son côté,
Melle Véra impose, pour ne pas que la commissaire principale se doute de
quelque chose, de se comporter pour la journée de demain comme d’habitude.
Ellie Jack et Mikael iront en classe avec les autres.
Une fois le mage reparti, ils vont tous se coucher.
Episode 76.
Dernières heures. (Acte 1).
Ce nouveaux matin est venteux, un courant chaud venue du
sud secoue les arbres. Ils sont tous au petit déjeuner et Melle Beka rappelle
l’horaire d’entrée en cours.
- Cette
nuit j’ai entendu crier, vous avez chahuté dans le dortoir ? Pose la question monsieur Agramant aux stagiaires.
Question un brin provocatrice espérant peut-être punir
les fauteuses de trouble.
- Ha non,
il n’y a rien eut dans le dortoir, mais nous aussi nous avons entendu crier. Se défend Marie.
- Ne
cherchez pas monsieur Agramant, c’est moi ! Intervient madame Iris. Un gros et vilain cauchemar ! Vous savez
mon métier est stressant et on y voit beaucoup
de choses pas très jolies alors parfois elles ressortent.
- Ha…
Excusez-moi madame.
- Il n’y a
pas de mal monsieur Agramant. Pendant que j’y suis, monsieur Mikael j’aimerai vous voir vers 9H30
dans mon bureau. N’ayez pas peur, c’est juste
pour vous faire signer le procès verbal qui vous dégage de toutes responsabilités dans cette affaire.
Pour les autres suspectés, je remets au propre
mon enquête et la finalité n’en sera pas différente. Les services financiers ce sont trompés, il n’y a
eut aucune malversation l’ors de l’achat de cette
propriété. Donc Mademoiselle Véra, Ellie et messieurs Baccardi et Jack, je vous
verrais aussi un autre moment pour vous faire lire et signer des documents.
- Ça c’est
une bonne nouvelle ! S’exclame monsieur Potopheu.
Un peu plus tard, Melle Véra et Baccardi s’occupent du
nettoyage du grand escalier. Madame la commissaire principale les aborde.
- Je pense
que j’ai été correcte envers vos amis et ils n’apprendront la vérité que demain matin par les média,
Dit-elle d’une voix couverte. Ce soir dans le grand
salon nous ferons le point et attendront que le château s’endorme. Ensuite je préviendrai les gendarmes
mais leur commanderai de rester à la grille.
Nous sortirons tranquillement et discrètement de la propriété et ils vous embarqueront. Est-ce que ce scénario
vous convient ?
- Oui,
c’est discret comme arrestation mais cela ne changera pas grand-chose. Ricane Baccardi.
- C’est
vrai, c’est juste pour que vos amis passent une dernière nuit sereine dans ce château si tranquille. Ironise
la Commissaire principale en montant rejoindre
son bureau.
9H30, Mikael frappe à la porte et madame Iris lui
commande d’entrer. Mikael prend place sur la chaise placé en face de la table.
La commissaire principale ferme la porte à clef.
-
Avez-vous passé une bonne nuit ? Lui demande la femme en s’installant sur sa chaise avec un petit rictus.
- Oui,
j’ai bien dormi et contrairement à vous je n’aie pas fait de cauchemar. Répond Mikael avec un soupçon
d’effronterie.
- Laissons
ça de côté pour le moment, parlons plutôt de vous. Vous savez que j’adore votre uniforme. Oui je le trouve très
bien et beaucoup mieux en vrai que
sur les illustrations présentées sur le site de Melle Véra.
- C’est
votre façon de vous moquer de moi ?
-
Absolument pas monsieur Mikael je suis très sérieuse, j’aime beaucoup votre uniforme et vous le portez bien, certes il est
infantilisant mais cela vous sied parfaitement.
Ceci dit, pour revenir à notre affaire je ne vois aucune raison de vous inculper. Reprenant votre histoire,
vous m’arrêtez si je me trompe, je considère
que c’est le hasard qui vous a fait croiser le chemin de monsieur Bonemain qui vous confond avec un
certain Mike qui fut membre de leur bande.
Comme le hasard ne fait pas les choses à moitié, vous vous étiez inscrit pour un stage au château de
Melle Véra au mois d’avril si j’en crois les fiches
d’inscriptions de son site. Epoque à laquelle vous ignoriez complètement l’existence de monsieur
Bonemain. Hasard, hasard et toujours hasard ;
après avoir passé quelques jours avec monsieur Bonemain et découvert l’ors d’une garde à vue
qu’il faisait partie d’un groupe ayant kidnappé
Horace de Fantenay, vous arrivez au château et là surprise, vous reconnaissez Melle Véra et Baccardi
comme étant les personnes sur les photos
qui vous avaient été présentées au commissariat de Vannes. Comme vous n’êtes pas dépourvu de cervelle,
vous faites de suite les liens. Je suis persuadé
que vous en avez parlé très rapidement à Melle Véra et monsieur Baccardi
en les prévenant de la mise en garde à vue de Bonemain et de mon enquête. Ne pouvant probablement faire
autrement ils vous ont affranchi. Je suis
convaincue de ce déroulement car quand je suis venue ici pour la première fois avec toute une
compagnie, vous étiez tous prêt à partir. Je ne vous reproche rien, à votre place j’en aurai fait autant.
Mais votre comportement fait de vous un complice
et croyez que dans une affaire de cette
importance, la complicité peut coûter chère.
Mikael ravale sa salive.
- Je n’ais
pas envie de vous voir au banc des accusés d’un tribunal monsieur Mikael, vous ne le méritez pas. Le
hasard n’est ni un délit ni un crime alors dans
ce dossier, vous ne serez cité que comme un témoin très passif. Rien de ce que j’ai écrit à votre sujet ne
permettra à quiconque de déterminer la moindre
responsabilité. Je tenais ce matin à vous le confirmer.
- Je vous
remercie madame. Souffle Mikael.
La commissaire principale se lève et demande à Mikael
d’en faire autant pour s’asseoir à sa place. Le jeune homme ne saisit pas la
manœuvre. La femme le positionne à sa
droite et plaque une main sur ses cuisses ; Mikael frissonne.
Episode 77.
Dernières heures. (Acte2)
- Voyez
monsieur Mikael je n’aie ni bloc-notes, ni stylo. Tout ce qui va se dire et se passer à partir de maintenant
restera entre nous deux, vous comprenez ?
- Je… Non,
je ne vois pas.
- Ce n’est
pas grave, ça va venir… Parlez-moi donc du magicien nommé monsieur Arnak ? Pose-t-elle la
question en lui caressant l’arrière des cuisses.
- Un
magicien ! Quel magicien ? Fait l’innocent Mikael tout en appréciant
le touché de main de la femme.
- Il
serait étonnant que vos amis aient omis de vous en parler.
- A croire
que si. Qu’est-ce que cette histoire de magicien ?
-Ce serait
lui le chef de la bande ! Répond madame Iris en remontant sa main sous le short de Mikael et en la posant entièrement
sur sa fesse par-dessus le coton du
slip.
- Heu…
Chef de bande ? Mais… Vous faites quoi madame ?
- Je me
plais de votre galbe fessier jeune homme. Alors ainsi vous ne connaissez pas monsieur Arnak le
magicien ?
- Ben non.
Répond Mikael.
- Vous
savez que ce n’est pas beau de mentir. Sermonne-t-elle gentiment en tapotant légèrement la fesse.
Mikael ressent le début d’une bienfaisante pression sur
la longueur de sa verge. Cette situation inattendue ne le laisse pas
indifférent et il commence à soupçonner le jeu de la commissaire principale
mais il n’est pas question pour lui d’avouer quoi que ce soit.
- Je vous
assure que je ne sais pas qui est ce magicien et son nom ne me dit absolument rien, il ne doit pas être
célèbre.
Madame iris glisse sa main sous le slip pour être
directement en contact avec la fesse, Mikael sursaute mais sans aucune
intention de protester.
- Célèbre
sous ce nom il ne l’est pas à ma connaissance, mais je peux vous assurer qu’il possède un exceptionnel
talent d’illusionniste. En revanche ce qui n’est
pas une illusion c’est la douceur de votre peau, j’aime beaucoup. Dit la commissaire principal.
- Ha oui
ma peau… Et… Et ce magicien, vous l’avez vu en spectacle ?
- Hélas je
n’aie vu que ses illusions, l’artiste n’a pas daigner me signer d’autographe. Répond-elle en caressant
la fesse.
Mikael ne peut rien faire, son sexe gonfle et force le
devant de son short.
- Il n’est
pas galant alors. Ironise-t-il.
- Pourtant
il ne s’était produit rien que pour moi. Je crois qu’il avait l’intention de me faire très peur et me forcer à
changer la direction de mon enquête. Mmmmm
vous avez vraiment la peau très douce c’est un vrai plaisir.
- Rien que
pour vous, la salle était vide ? Continue de répondre Mikael de façon très narquoise.
- Monsieur
Arnak ne s’est pas produit en salle publique mon cher Mikael, mais hier soir dans ma propre chambre.
- Hé ben…
Vous en avez de la chance.
- On peut
le voir ainsi, mais il est vrai que ce fut pour moi du jamais vu et je suis certaine que votre ami pouvait
faire beaucoup mieux comme à Foix, à Pamiers
et à Cahors.
- Ce n’est
pas mon ami madame, je vous dis que je ne connais pas ce monsieur.
- Oh le
vilain menteur, vous savez comment je traite les menteurs monsieur Mikael ?
- Heu…
Tout dépend de…
- Tout
dépend de vous et de moi pour le présent et je constate que vous avez déjà une petite idée de la méthode si j’en
crois la bosse qui tend votre braguette
monsieur Mikael.
Le jeune homme ne répond rien, la commissaire principale
retire sa main et sans brusquerie le pousse à se courber en travers de ces
cuisses. Elle l’aide à bien se positionner pour qu’il soit confortablement
installé et que son fessier s’offre parfaitement. Mikael est conscient de ce
qui va lui arriver et il s’y soumet avec une très forte excitation.
- Très
bien Mikael, maintenant nous allons pouvoir reprendre. Dit-elle en câlinant toute la longueur des
cuisses. Je vais donc vous poser des questions et
si vous me mentez ou que vous refusez de me répondre je me verrais dans l’obligation de vous administrer quelques
claques sur le postérieur. Je pense que
vous ne voyez aucun inconvénient à ce que l’interrogatoire se déroule de cette façon ?
- Non
madame ! Répond Mikael parfaitement consentant et agréablement surpris de cette nouveauté en matière
d’interrogatoire.
-
Parfait ! Qui est ce monsieur Arnak ?
- Je ne
sais pas madame !
PLAF, PLAF ! Deux claques tombent sur le fond de
culotte. Mikael les déguste en fermant les yeux de bonheur.
- Où
habite-t-il ?
- Aucune
idée madame.
Deux autres claques frappent le postérieur.
-
Attention monsieur Mikael, je pourrais être plus sévère, en avez-vous conscience ? Menace-t-elle.
- Oui
madame !
- Ce magicien
était au château hier soir, hein ?
- Je n’aie
pas remarqué sa présence. S’il y était c’est vraiment un homme très discret. Répond moqueur Mikael.
Cette fois la commissaire principale lui administre une
dizaine de claques assez fortes mais sachant pertinemment que les tissus du
short et du slip en atténuent grandement le feu. Mikael est parfaitement bien
et son abandon l’émoustille. Il serre bien les cuisses et relève son bassin
pour mieux arrondir son fessier.
- A votre
place, monsieur Mikael je ne m’obstinerais pas au risque qu’il vous en cuise. Prévient-elle. Vous avez
appelé votre ami Arnak pour qu’il me rende folle,
n’est-ce pas ?
-
Moi ! Mais je n’aie appelé personne et en plus je vous dis que je ne
connais pas ce magicien.
Madame iris y va de bon cœur et lui colle une série bien
pesée. Mikael dandine des fesses mais ne conteste aucunement le traitement,
bien au contraire.
- Donc
vous n’avez jamais vu ce monsieur Arnak ?
- Ben non,
à l’occasion vous me le présenterez. Plaisante Mikael.
La femme esquisse un sourire et lui administre une fessée
bien gratinée. Sa main touche le fond de culotte au moins une vingtaine de
fois. Mikael ne se plaint pas et savoure ce moment exceptionnel. Si seulement
tous les interrogatoires se déroulaient ainsi, il serait sans aucun remord
devenu un voyou.
Il ne sait si la femme attend de ce traitement des
renseignements mais ce dont il est certain, c’est qu’elle en profite pour se
faire plaisir et sachant le fantasme de Mikael de le lui faire partager. Elle
ne tirera rien de lui en a-t-il décidé, mais n’est-ce pas également ce que
souhaite madame Iris afin de prolonger cette insolite complicité ?
Episode 78.
Dernières heures (Acte 3)
La commissaire principale tâte le fond du short, le tissu
est tiède.
- Je crois
que ce vêtement est de trop monsieur Mikael, votre obstination va vous en priver, je vous avais prévenu
annonce-t-elle en passant sa main sous le
ventre du jeune homme pour atteindre les boutons.
Mikael soulève son bassin pour lui faciliter la tâche. Le
short est tiré aux genoux, La commissaire principale considère la paire de
fesses juste enveloppée d’un léger coton. Fragile protection, ultime paravent
qui donne encore le sentiment d’être modèle. Elle se délecte déjà des
prochaines claques qu’elle lui imposera et qu’il sentira plus brûlantes.
Elle imagine le plaisir ressentie d’une douleur bien dosée, une affliction
qu’elle ne peut percevoir aussi dense que son puni mais qu’elle goûte d’abord
par la vue de l’épiderme qui se teinte, qui chauffe et qui, par elle ne sait
qu’elle principe, pénètre dans son ventre et exsude entre ses cuisses.
- Vous
êtes-vous bien diverti hier soir monsieur Mikael ? reprend-elle son interrogatoire.
- Comment
cela, je ne comprends pas. Répond-il.
Elle lui balance deux gifles bien placées sur l’arrondi
de ses fesses.
Les genoux du jeune homme plient et elle perçoit un
souffle lui indiquant le piquant ressentie.
- Si vous
continuez monsieur Mikael je sens que les prochaines minutes vont vous être pénibles. Anticipe-t-elle.
- Madame expliquez-moi de quoi il
s’agit ? Réclame-t-il.
- Des
tourments que votre ami le magicien m’a infligés !
- Bordel,
vous aurait-il frappé ? Raille Mikael.
Une pluie de claques dégringole à la volée, cette fois le
jeune homme expulse des « AÏE ! HO ! AÏE ! » Madame
Iris sent sur ses cuisses la dureté de son sexe et se félicite d’une si belle
excitation.
- Non
monsieur Mikael il ne m’a pas molesté mais ce fut bien pire !
-
Noonnn ! il ne vous aurait quand même pas violé ! Pouffe-t-il presque
à éclater de rire.
- Je vois
que vous n’en n’avez pas encore reçu assez ! Dit-elle en lui administrant une autre série.
- HA ! HOU ! AÏE ! HO ! AÏE ! Chante-t-il.
- Alors
monsieur Mikael, toujours de bonne humeur ? Lui demande-t-elle.
-
Hooouuu ! Heu…
- Oui
votre ami par ses horribles tours à bien faillit me terrasser d’un arrêt cardiaque !
- On vous
aurait vraiment regretté madame mais croyez que nous aurions fleurit votre tombe. Continue
d’ironiser Mikael.
- Je vais
vous fleurir les fesses moi. Pique-t-elle une fausse colère teintée d’un sourire qu’elle ne peut retenir.
Les claques tombent et la rougeur qui s’opacifie sur
l’épiderme découvert tranche avec la blancheur du coton. Mikael gesticule sur
les genoux de la commissaire principale et la bouche grande ouverte il subit
cette nouvelle série sans vraiment pouvoir émettre de plainte tellement les
coups s’accumulent rapidement.
Lorsqu’elle arrête, Mikael souffle de soulagement mais
toujours autant excité. La commissaire principale jubile de ce jeune homme si
avide et remue les cuisses pour harceler son pénis bandé.
- Je
m’aperçois qu’avec vous la douceur ne donne aucun résultat, je vais donc sévir et vous montrer de quel bois je me
chauffe. Menace-t-elle.
Elle décolle l’élastique du slip et le lui glisse à
mi-cuisses. Mikael ressent une légère fraicheur sur ses deux galbes chauffés.
Les yeux de madame Iris dévorent les fesses nues et déjà bien rouges.
- Alors
ainsi vous vous réjouissez de mes malheurs monsieur Mikael. Je vais vous faire passer cette audace
croyez-moi !
A peine l’écho du dernier mot éteint que la femme entame
une copieuse fessée. Mikael se raidit, se tortille et dandine des jambes.
Ho la belle fessée distribuée d’une main ferme et
décidée. Cette fois ce sont des « AÏE ! OUILLE ! » en vrac
qui s’éjectent de la bouche de Mikael. Une rougeur prononcée embrase vermillon
le fessier victime. C’est une vraie raclée que lui concède la commissaire
principale. Une comme il aime bien, rapide énergique et forte. Un alcool
robuste qu’on flambe sur une crêpe et qui s’infiltre dans la pâte. Il s’imprègne
de la douleur et n’obéît qu’à elle. Elle circule en lui partout savoureusement
dulcifiée, délicieusement pimentée. Chaque claque est un dessert qui ne peut
générer d’indigestion.
- HAA ! HOUU ! Mad.. Ha ! Madame !
NON
! Je… AÏE ! Je vais.. HOO ! Non je…
OUILLIE ! Madaaaame ! Je… HAA ! Je vais.. AÏE ! Ho,
non ! Hoooooohaarrrhhhh ;
Mmmmmmm ! hoooooooooooooooooooo !
Mikael avait tenté de prévenir mais la fesseuse ne l’a
point entendu. Le plaisir, trop de plaisir, Mikael à éjaculé sur la robe de la
commissaire principale.
Il n’ose se relever tellement il est confus, la main
brûlante de madame Iris se pose sur sa tête et lui caresse les cheveux.
- Madame,
je suis vraiment désolé. Dit-il.
- Je sais
monsieur Mikael ce qui est arrivé. Je suis très contente que vous ayez pris un tel plaisir.
- Mais
votre robe ?
- Ce n’est
rien, elle n’est pas de toute première jeunesse, j’avais anticipé. Badine-t-elle.
- Parce
que vous aviez prémédité de me flanquer une fessée ? S’étonne Mikael en se relevant et constatant la
belle tâche sur le vêtement.
- Oui et
ce depuis que je suis venu la première fois au château. Entre vous et monsieur Jack j’avais le choix et par
défaut de votre ami et bien ce fut vous et je
ne regrette pas croyez-le. Vos fesses sont un vrai bonheur et j’ajoute que physiquement dans votre entier vous
êtes une tentation pour une fesseuse.
- Je
comprends maintenant pourquoi vous allez sur les sites D’Agramant et de Melle Véra. Rigole Mikael en se
reculottant.
- Exercer
dans la police n’a jamais fait de nous des êtres distincts monsieur Mikael.
- En fait,
que je réponde ou non aux questions cela vous était complètement égal ?
- Oui
complètement et je n’avais aucunement l’intention de vous fesser pour avoir des révélations, j’ai déjà ce
qu’il me faut croyez-moi. Avoue-t-elle.
- pas
suffisamment pour ce soit disant magicien mais, suffisamment pour mettre mes amis à l’ombre pendant un
bon bout de temps…
- Je ne fais que mon métier monsieur Mikael et
pour ce qui est du magicien, un
jour ou l’autre je croiserai sa route.
- Drôle de
métier… Mais bon, c’est comme ça… Fatalise Mikael.
- Il en
faut.
- C’est ce
qu’on dit… Personnellement je ne comprends rien à la façon dont vous menez votre enquête et cette
exigence d’en inventer des fausses pour dissimuler
la vraie.
- Une fois
que vous avez eut à affronter les hordes de journalistes, vous comprenez très vite que sur des
affaires de cette importance, il vaut mieux avancer
en tenue de camouflage. Si j’avais annoncé la couleur, le château serait infesté de caméra et de micros
et les pelouses labourées par les véhicules
de transmission. Jusqu’aux toilettes ils vous auraient harcelé pour filmer et élucubrer au vingt heures
sur la couleur de vos urines monsieur Mikael.
Voyez comme la discrétion paye, l’arrestation de vos amis va se dérouler en douceur parce que je ne
préviendrai les gendarmes qu’au dernier moment.
- Oui,
c’est peut-être mieux comme vous faites. En tout cas, j’ai reçu une très belle fessée, au moins pour ça je peux vous
remercier madame.
- C’est
moi qui vous remercie monsieur Mikael.
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