épisode 7
La fessée de Garcette.
Garcette s’assoit sur la chaise puis lève son regard vers
Mikael. Elle le contemple des pieds à la tête. Mollets, genoux… Elle s’arrête
sur les cuisses.
-
Pour le martinet elles sont parfaites !
Annonce-t-elle avec un léger ton sadique.
Le jeune homme frissonne.
-
Mais pas aujourd’hui. Il ne serait pas gentil
de te faire traverser la salle et la terrasse devant les clients avec les
cuisses marquées. Plaisante-t-elle. Approches-toi ! Ordonne-t-elle.
Mikael obtempère. Garcette plaque une main sur son
postérieur par-dessus la toile de jeans du short marin. Elle évalue le galbe en
prenant son temps. Du côté face, le tissu est tendu témoignant de l’érection du
jeune homme.
-
Oui tes belles petites fesses suffiront pour
me payer les deux repas ! Juge-t-elle. En position maintenant et
vite ! Commande-t-elle assez sèchement.
Mikael ne la fait pas attendre, il se courbe sur les
cuisses de la patronne en présentant bien son postérieur. Pour lui c’est
inespéré et il commence vraiment à apprécier sa rencontre avec bonemain. Son
visage le picote de mille aiguilles et le sang s’affolent dans ses veines.
-
Pour les deux rhums, on va commencer sans
déculottage. Dit-elle en entamant la fessée.
Les frappes sont rapides assez sèches, mais la toile de
jeans protège relativement bien. Pour ce début, Mikael ressent surtout une
chaleur progressive envahir ses fesses sans en avoir le piquant de la cuisson.
Ce n’est évidement pas une douceur mais pas non plus une réelle douleur. Juste
ce qu’il faut pour sentir les claques réchauffer. Il ne fait aucun doute que
Garcette n’est pas une débutante.
Une bonne petite série qu’elle lui applique sous les yeux
attentifs de Bonemain. Son moussaillon l’avait bien dit que c’était lui qui
invitait alors rien de plus noble que d’acquitter la facture de la meilleure
manière ; une conversion de chiffres en claques sur un fond de culotte si
bien offert .Quand Garcette s’arrête elle semble très satisfaite d’elle.
Elle fait relever Mikael.
-
Alors garçon ça fait circuler le sang ?
Lui demande-t-elle en constatant que l’érection n’a pas diminué.
-
Oui madame ! Répond Mikael.
Garcette avance ses deux mains et d’une manière adroite
déboutonne le pont du short dévoilant mieux le membre tendu au dessous du slip.
Les deux agrafes de la ceinture sont déboitées, le short tombe en un seul
glissement jusqu’aux chevilles. Elle tire Mikael en travers de ses cuisses.
-
Deux poulets au cidre ; c’est bien
ça ? Interroge-t-elle.
-
Oui madame ! Répond le jeune homme.
Cette fois plus de toile de jeans, juste le fin coton du
slip qui ne couvre pas en totalité les deux fesses. L’impact est beaucoup plus
mordant et la pointe des chaussures de Mikael commencent à tambouriner le
carrelage. La méthode est différente de celle de Bonemain ; lui commence
plutôt avec des claques espacées pour finir avec un rythme accéléré. Garcette envoie rapidement de suite….
Technique de la fessée dite punitive.
Si quelques « AÏE ! AÏE ! »
S’échappent de la bouche de Mikael il semble toujours apprécier pleinement ce
qu’il reçoit.
Garcette aussi se délecte de ce moment et sa main vorace
va d’une fesse à l’autre.
Il se fait bien incendier le jeune homme et Bonemain se
régale du spectacle d’autant plus qu’il peut maintenant juger les capacités
réelles de Mikael en matière de fessée.
Garcette distribue généreusement ; les allers et
retours de sa main sont précises et claquent assez sèchement. Elle se délecte
de fesser Mikael mais n’en fera pas de trop car elle sait qu’il reste encore à
honorer les cafés et le dessert. Le bas des fesses de Mikael à la limite du
coton ont déjà pris une belle teinte en opposition avec le blanc. Garcette
stoppe et remet sur ses jambes le jeune homme. Son érection à légèrement
diminué mais reste néanmoins présente.
-
Voilà réglé le plat du jour ! Dit la
patronne le regard encore enluminé du postérieur de Mikael soumis à ses
claques.
-
Oui madame. Acquiesce le jeune homme en se
frottant le fessier.
-
Passons maintenant au dessert et café !
Se divertit-elle en passant ses pouces dans l’élastique du slip.
Garcette prends son temps pour faire glisser cet ultime
rempart de tissu aux genoux de Mikael. Elle veut qu’il s’imprègne de
l’humiliation d’être déculotté. L’érection molle constatée reprend
instantanément de la vigueur. Garcette contemple quelques secondes en mesurant
d’un regard expert le membre dressé. Elle retrousse la vareuse sur le ventre du
jeune homme pour mieux admirer et surtout augmenter sa honte. Garcette caresse
du bout des doigts les parties génitales nues ; Mikael s’agite de petits
tremblements nerveux, ses yeux se ferment. Entre le pouce et l’index elle le
décalotte délicatement, il se crispe et son visage rougit entièrement.
D’un claquement de doigt elle commande à Mikael de se
remettre en position ce qu’il fait sans temporiser.
Cette fois, fesses à nues, elle va copieusement le
claquer. Une vraie fessée pour grand garnement.
-
Ouille ! Aïe ! Aaaaïee !
Ouilleee ! Chante Mikael en se dandinant sur les cuisses de la patronne.
Les deux galbes s’embrasent attisés par une main imposant
son rythme et son feu. Bonemain parait beaucoup priser la résistance de son moussaillon
car Garcette ne mollit pas, elle fesse énergiquement.
-
Hoooo !
Hou ! Aïeee ! Haaa ! Ouilleeeee ! Ho !
Ouille ! Poursuit Mikael les yeux fermés la bouche grande ouverte.
Garcette exulte, il ne demande pas grâce. Le son des
claques résonne dans la pièce et se mélange aux jérémiades du jeune homme
docile et consentant d’être fessé.
La dizaine de dernières claques qu’envoie Garcette sont
lourdes, puissantes et claquantes. Les jambes du jeune homme s’envolent et son
buste décolle des cuisses de la fesseuse. Les galbes s’écrasent sous la paume
et reprennent forme avec un peu plus de couleur.
Le calme revient, Mikael soupire un long
« Hoooooooooo ! » Le fessier éclatant de rouge attire les yeux
de bonemain et son amie. Un œuvre unique et éphémère qu’il faut prendre le
temps d’admirer. Sentir la peau qui refroidit, respirer la tiédeur qui sen
dégage.
-
Tu as payé garçon, les deux calvas c’est
cadeaux de la maison. Dit Garcette en aidant Mikael à se remettre droit.
-
Merci madame. Se signe-t-il en montrant
toujours une respectable érection ce qui amuse la femme.
-
Reculottes-toi donc et lâches du lest avant
de traverser le restaurant. Rigole-t-elle. Tu as aimé à ce que je vois,
ajoute-t-elle.
-
Ho oui madame Garcette !
s’enthousiasme-t-il presque a demander du rab.
-
Dis-toi bien que c’est réciproque, j’aime
beaucoup tes fesses. Mmmmm en plus ta peau blanche de rouquin, un vrai délice.
-
Merci madame.
-
J’espère que tu reviendras ?
-
Je l’espère aussi.
-
Ici ta carte bleue est inutile garçon, tu as
crédit illimité. Dit-elle en remettant la table en place.
Une quinzaine de minutes plus tard Bonemain et Mikael
remonte dans l’automobile.
-
Je t’emmène à la plage, on va marcher pieds
nu dans l’eau ça va te détendre et te refroidir un peu. Propose l’homme en
démarrant.
Le soleil reflète sur les vagues, un petit vent
transperce la chaleur de l’après midi. Bonemain et Mikael vont sur le sable
laissant les vagues noyer leurs pieds.
-
Tu lui as fait grosse impression à la
Garcette. Fait l’homme.
-
Oui je crois aussi.
-
Crédit illimité ! Hé ben, de mémoire je
ne l’avais jamais entendu dire ça. Poil au soldat !
-
Ha oui ?.. Semble étonné Mikael.
-
Faut dire que c’est la première fois qu’elle
fesse quelqu’un de si jeune, ça doit lui retourner complètement le ciboulot.
Ha, ha, ha, ha ! Se marre Bonemain.
-
Vous croyez ?
-
Ça crève les yeux moussaillon ! Elle a
trempé sa culotte la Garcette. Ha, ha, ha, ha !
-
Remarquez que je me suis retenu à la fin
parce que sinon je jouissais sur elle. Avoue Mikael.
-
Il ne fallait pas te gêner moussaillon !
surtout pas !
-
Ho non, ça ne se fait pas. Elle n’aurait pas
été contente.
-
Pourquoi donc, ce ne serait pas la première
fois qu’un homme lui irrigue la jupe. Tu t’es privé moussaillon, c’est plutôt
con ! Poil au potiron.
-
Ben oui, mais….
-
S’il y a une prochaine fois, laisses-toi
aller moussaillon et tu verras qu’elle ne fera pas la gueule. Une fessée c’est
fait pour prendre son pied nom d’un petit bonhomme ! L’enguirlande un peu
Bonemain.
-
Oui bien sûr. Admet Mikael.
-
En tout cas c’est bien, je suis content de
toi, tu n’es pas un esbroufeur. C’est qu’elle frappe quand même sec la Garcette
et tu as tété jusqu’au bout sans broncher et en bandant dur en plus. Je te dis
ça parce que j’ai connu des branleurs vaniteux, ils avaient tout vu tout reçu
et au bout de quinze claques ils pleuraient leur mère et suppliaient. Ceux là
je les flanque à la porte vite fait moi !
-
C’était trop bon et j’aurais même pu en
prendre un peu plus… Je ne vous mens pas. Assure Mikael.
-
Je sais que tu ne bluffe pas, ça se voyait.
Ha, ha, ha, ha ! A mieux y regarder, tu as beaucoup de points commun avec
Mike, ha, ha, ha, ha !
-
Possible, mais je ne le connais pas. Répond
Mikael en souriant.
Au bout de la plage ils se sont assis dans le sable et on
parlé de choses et d’autres pendant deux bonnes heures avant de rentrer à la
maison.
Ce soir après le dîner ils ont joué un peu aux dames puis
chacun à rejoint ses quartiers.
épisode 8
Ripeur
6h35 heures du matin, Bonemain sonne le branle-bas.
Mikael sort de la tente ébouriffé.
-
Hardis moussaillon, à la douche ! Tiens
voilà un bleu de travail. Actives-toi, je t’attends pour le café ! Poils
aux pieds !
7h15, ils s’installent dans la cabine, Bonemain lance le
moteur. En route pour Hennebont.
8h 40, il manœuvre l’attelage pour coller l’arrière de la
remorque au quai de chargement, descend et ouvre les bâches.
-
Rien à faire pour le moment moussaillon, ce
sont les gus de cette entreprise qui vont charger. Viens, mon ami Verbehaut est
là, c’est son millepattes, il doit être au café du coin.
Effectivement l’ami de Bonemain est avec un nommé
Tirdessu son ripeur tous deux accoudés au comptoir d’un petit bistro se
trouvant sur le trottoir d’en face. Etonnant gaillard ce verbehaut, un grand
costaud à la voix forte habillé comme Bonemain sinon qu’il se coiffe d’un
bonnet et non d’une casquette ; un second loup de mer, presque un frère
jumeau. Verbehaut possède une poigne à réduire en miette une noix de coco et la
pauvre main de Mikael en fait les frais lors des présentations.
-
C’est un motard que j’ai rencontré à Vannes.
Ensuite à Locmariaquer et je lui aie proposé de planter sa guitoune dans mon
jardin. Aujourd’hui, il veut jouer le ripeur. Explique Bonnemain en sucrant son
café.
-
Non des gueux, c’est un godelureau ton zigue,
c’est lourdingue les palettes ! Estime Verbehaut en mesurant la carrure de
Mikael vêtu d’un bleu de travail trop grand.
-
Il fera ce qu’il pourra, c’est juste pour le
plaisir de me donner un coup de main. Poil aux marins.
-
Dans ce cas… Tiens j’ai un autre petit boulot
pour toi cet après midi ! Annonce Verbehaut.
-
Je suis preneur car en ce moment c’est plutôt
calme de mon côté. Accepte sans hésiter Bonnemain.
-
Du billard, un chargement de matelas de
Muzillac à Auray ; impeccable pour toi,
Gast !
-
Et toi tu ne peux pas le faire ?
-
Non je descends sur la zone commerciale de
Guérande pour charger des cabanes de jardin à lourder pour demain matin à
Lorient. Je vais de suite bigophoner au mec pour lui annoncer que j’ai trouvé
une remorque pour ses matelas. J’avais négocié au tarif ne t’inquiètes-pas.
-
Ouais, tu lui dis que c’est bon. Assure
Bonnemain.
L’affaire est entendue, rendez-vous à 15 heures à
Muzillac.
-
Tu restes avec moi moussaillon où je te
laisse à vannes, tu te ballades et je te reprends au passage. Demande Bonemain
à Mikael.
-
Je reste, je ne vais pas me promener avec ce
bleu de travail trop large et puis ça me plait bien d’être en camion. Répond le
jeune homme.
-
Pas un camion, un attelage ou un
millepattes ! Rectifie Bonemain en lui claquant très amicalement la joue.
-
Faut pas confondre fiston, un camion n’a pas
de remorque. Non des gueux ! Ajoute Verbehaut.
Les deux hommes parlent du temps au beau fixe et de la
pluie qui ne vient pas pour les agriculteurs. Mikael et Tirdessu mettent
quelques pièces dans le flipper.
9h30, un employé vient les prévenir que le chargement est
achevé. Les deux chauffeurs règlent l’addition, attrape Mikael et Tirdessu puis
sortent du café pour rejoindre leurs cabines.
A 11 heures ils arrivent dans la zone d’activités de
Vannes et se garent cul à quai. Bonemain explique brièvement à Mikael comment
fonctionne un transpalette et lui fait une démonstration. Si la manipulation de
l’outil est simple, en revanche les palettes sont lourdes et le jeune homme sue
à grosses gouttes pour sortir et manœuvrer l’appareil chargé jusqu’à la zone de
stockage. Un trio d’employés de l’entrepôt se moque et envoie quelques boniments
à son égard. Mikael n’en fait aucun cas.
Un bon moment plus tard les roues avant du transpalette
se coincent dans une crevasse de la dalle. Mikael tire ou pousse de toutes ses
forces mais rien à faire, l’engin alourdi par le chargement ne veut pas sortir
du trou. Deux employés s’approchent sourires aux lèvres.
-
Alors gringalet, tu veux jouer les
hommes ? Ironise un brun boutonneux.
-
Il n’a rien dans les bras, c’est un
môme ! Ajoute son copain, un petit râblé les cheveux ras et un nez aplatit
comme les boxeurs.
-
Ce ne serait pas trop vous demander de me
donner un coup de main s’il-vous-plait ? Sollicite Mikael très gentiment.
-
Tu rigoles gringalet, tu avais qu’à faire
gaffe où tu mets tes roues, démerdes-toi ! Rétorque le boutonneux.
-
Il va se chopper des grosses couilles, on va
bien se fendre la gueule. Adjoint le petit râblé.
-
Merci, je vais me débrouiller sans
vous ! Au fait, on ne vous a jamais dit que vous étiez de vrais gros
cons ! Réplique Mikael.
Le boutonneux s’emporte instantanément et pousse
violement, Mikael qui tombe dos au sol.
-
Répète ce que t’as dit ? S’énerve
l’employé en s’approchant de Mikael les poings fermés.
-
Gast ! Tu as un problème ? Hurle
Verbehaut en venant à eux.
-
Ouais c’est ce petit merdeux il veut jouer
les gros bras. Répond le boutonneux.
Verbehaut l’attrape par le col et le soulève du sol.
-
Le petit merdeux, comme tu l’appelles, est
avec mézigue ! Lui hurle-t-il en collant son visage contre le sien.
-
Hé Verbehaut, déconnes-pas… Je… Je ne savais
pas moi ! Excuse ! Panique le boutonneux en cherchant le sol de la
pointe des pieds.
-
Je m’en balance de tes excuses
branleur ! Moi ce que j’ai vu c’est que tu voulais boxer un gars qui fait
moitié moins de poids que toi. Nom des gueux !
-
Mais…. Mais non… Je voulais juste lui foutre
la pétoche. J’te jure Verbehaut.
-
Esgourde-moi bien branleur, je ne veux plus
te voir autour de mon pote, même pas le regarder sinon je te refais la tronche
de manière à ce que tu te mouches par la bouche ! Pigé ?
-
Oui Verbehaut ! D’accord !
L’homme lâche prise, le boutonneux reprend pied un peu
déséquilibré.
-
Maintenant ripez vos galoches tous les
deux ! Ordonne Verbehaut.
-
Pas si vite ! Intervient Bonemain. Avant
de partir ils vont tous les deux sortir le transpalette de la fissure. Poil aux
soudures !
-
Vous avez imprimés les branleurs ou faut que
je vous répète à grandes claques dans la tronche ? Nom des gueux !
Ajoute Verbehaut en levant la main.
Les deux employés se pressent sur l’appareil et en
quelques secondes sortent les roues du trou.
Bonemain saisi par le cou le petit râblé et :
-
Ce n’est pas la première fois que je te vois
jouer les durs toi ! Si tu veux je suis ton homme.
-
Non Bonemain, c’est bon. Tremble l’employé.
-
Très bien lopette, files maintenant !
Le boutonneux et le petit râblé s’en vont d’un pas rapide
reprendre leur place au volant de leurs Fenwick.
-
Merci monsieur Verbehaut. Fait politesse
Mikael.
-
De rien, c’est normal. Je ne piffre pas les
mectons qui s’attaquent à des proies faciles. C’est bien garçon, tu leur as répondu
ce qu’il fallait, tu n’as pas les muscles mais tu n’es pas un dégonflé !
Nom des gueux !
12h10, les remorques sont vides, Verbehaut et Bonemain
passent un rapide coup de balais puis emmènent Tirdessu et Mikael au restaurant
du coin.
-
Hey Verbehaut, quelle heure tu décolles de
Guérande ? Demande Bonemain.
-
Vers 16h30. Répond ce dernier.
-
Tu prends l’apéro à la maison ?
-
Ça peut se faire, je dépose Tirdessu et je
pense que j’y serais à 18h30 ou 19 heures.
-
Très bien, on t’attendra ! Poil au
Chinois. Acquiesce Bonemain.
Repas achevé, note réglés, chacun pars de son côté.
Épisode 9
Préméditation.
Sur la route de Muzillac, Bonemain entreprends Mikael.
-
Je t’avais pourtant dit de faire gaffe à la
fente de la dalle et toi tu as quand même coincé le transpalette dedans.
Dit-il.
-
Ben oui, c’est con ! Bordel et bien
coincé en plus.
-
Pour cette stupidité, ce soir je te flanque
une fessée. Prévient Bonemain.
Mikael sursaute, il regarde Bonemain avec dans le regard
la surprise et la désapprobation.
-
Je t’avais bien prévenu que si tu faisais une
connerie je t’en collais et tu étais d’accord sur le bateau, hein ? Lui
rappelle l’homme.
-
Oui c’est vrai ! Est bien obligé
d’admettre Mikael.
-
Alors tu mérites une fessée pour avoir coincé
le transpalette. Conclus Bonemain.
-
Oui… Oui bien sûr. Je ne reviens pas sur ce
que j’ai dit. Se soumet-il ne pouvant raisonnablement renier sa parole.
-
Très bien alors ce soir tu reçois une fessée
déculottée. Poil au marchepied !
-
Bon… c’est vous qui décidez. Répond Mikael
avec renoncement.
Il
regarde un moment le paysage défiler laissant son esprit imaginer la fessée
promise. Pas très chaud sur l’instant pour la recevoir mais les secondes qui
s’écoulent lui distillent une enivrante saveur et le flattent de doux frissons.
-
A l’heure de l’apéro. Précise Bonemain avec
un large sourire.
-
A l’heure de l’apéro ? Mais il y aura
monsieur Verbehaut ! Manifeste Mikael en pâlissant.
-
A moi ça ne me pose aucun problème, ha, ha,
ha, ha !
-
A moi si ! Ha non pas devant lui !
Se rebelle Mikael.
-
Tu as bien dit que c’est moi qui
décidais ?
-
Oui bien sûr mais là ce n’est pas pareil.
-
Si cela peut te rassurer, Verbehaut est aussi
un fesseur. Poil aux bonnes sœurs !
-
Ça ne me rassure pas ! Répond Mikael en
croisant les bras.
-
De toute façon, tu as fais une connerie alors
tu recevras devant mon ami ainsi j’ai décidé ! Poil aux pieds
palmés ! Impose Bonemain.
-
Et si je refuse ?
-
As-tu vraiment envie de refuser ?
Mikael ne répond pas de suite. Il réfléchit quelques
instants puis finalement accepte que sa punition se déroule comme Bonemain le
prévoit. Après tout, d’avoir monsieur Verbehaut comme témoin risque de donner
un peu plus de piment à la fessée, pense-t-il. Elle ne sera pas plus
douloureuse mais certainement plus vexante et c’est un ingrédient
supplémentaire que Mikael ne peut et ne veut pas négliger.
A 17h40 les matelas sont livrés et 20 minutes plus tard
ils sont de retour à la maison.
-
Tu files de suite prendre ta douche. Commande
sèchement Bonemain à Mikael.
L’homme, même s’il utilise un verbe rude, ne le fait pas
pour abaisser le jeune homme, mais par jeu de prendre l’ascendant sur lui. La
docilité consenti de Mikael il ne la déchiffre pas comme une soumission, mais
simplement comme un plaisir de sa part de tenir son rôle et de participer
sérieusement à ce divertissement si particulier.
Le jeune homme s’exécute et redescend propre et changé 15 minutes plus tard.
Bonemain l’inspecte en affichant un petit sourire.
-
Pas besoin de ton jeans, tu gardes ton
tee-shirt et juste ta petite culotte. Exécution ! Dépêches-toi, mon ami
Verbehaut ne va pas tarder.
-
En slip mais ?
-
Oui en slip, alors vire moi ce jeans !
Hausse le ton Bonemain.
Mikael retire son pantalon et le plie sur une chaise.
-
Maintenant face au mur main sur la
tête ! Ordonne l’homme.
Mikael se met au piquet collé au mur sans rechigner. Il
est même très content de cette situation mortifiante et imagine qu’elle le sera
encore davantage quand Verbehaut arrivera. L’excitation commence à le gagner.
Il n’aura pas à attendre très longtemps, trois petites
minutes plus tard on entend le poids lourd manœuvrer pour se garer dans la
cour.
Une fois dans la grande pièce, Verbehaut salut son ami
puis tourne un regard étonné vers Mikael.
-
Gast ! Holà l’ami, tu fais l’éducation
de ton moussaillon ? Interroge-t-il hilare.
-
Oui, il est puni pour le coup du transpalette
ce matin. Instruit Bonemain.
-
Tu as raison, il faut être strict, nom des
gueux ! Approuve Verbehaut en s’installant dans le canapé.
-
Le piquet c’est juste un préliminaire à la
fessée. Prévient Bonemain.
-
Houlà, un bon moment en perspective, mais je
ne voudrais pas être à sa place. Ricane Verbehaut.
-
Un petit jaune ? propose le maître de
maison.
-
Ouais !
-
Mikael, tu nous sers l’apéro s’il te plait !
Commande Bonemain.
Je jeune homme ôte ses mains de sa tête et va vers le
buffet. Il en sort deux verres et la bouteille qu’il dépose sur la petite table
basse.
-
Ajoute un verre moussaillon, je ne vais pas
te priver d’un apéro avec nous ce ne serait pas sympa. Lui dit Bonemain.
Mikael remet sur la pierre un verre supplémentaire et va
en cuisine chercher l’eau et les glaçons. Visiblement il s’amuse beaucoup de ce
scénario plus ou moins improvisé.
Verbehaut verse une bonne dose dans chaque verre,
Bonemain ajoute l’eau et les glaçons en invitant Mikael à prendre place sur le
pouf.
Ensemble ils trinquent.
-
Alors rejeton, comme ça tu es puni ?
Interroge Verbehaut en reposant son verre sur la table basse.
-
Ben oui ! Répond timidement Mikael qui se
plait de l’être.
-
Une bonne fessée que je vais lui mettre… La
prochaine fois il fera attention à ce qu’il fait. Dit Bonemain.
-
C’est ce qu’il y a de plus efficace, je ne
connais pas de meilleurs formule. N’es-tu pas d’accord ? Interroge
Verbehaut en fixant droit dans les yeux le jeune homme.
-
Si monsieur. Répond Mikael en serrant les
cuisses pour dissimuler un peu son début d’érection.
-
C’est juste un mauvais moment à passer mais
ensuite tu apprécieras d’avoir été justement sanctionné. Poil aux
comprimés ! Lui lance Bonemain pour le provoquer davantage.
-
Oui monsieur Bonemain, je le crois. Se fait
subordonné Mikael.
Les deux hommes prisent avec agrément la résignation et
le total consentement du jeune homme. D’ailleurs, il est inutile d’adjoindre
d’autres mots pour le prouver, l’érection est devenue adulte et Mikael ne peut
plus la camoufler. Bonemain le sens impatient mais il fait durer le plaisir en
laissant couler le temps. Les deux amis contemplent le jeune homme et son slip
pointé par le pénis tendu.
Mikael ne souhaite plus qu’un signe de bonemain. Il se
voit déjà déculotté devant monsieur Verbehaut, son intimité dévoilée puis
basculé sur les cuisses de Bonemain pour enfin sentir sa large main lui claquer
les fesses. La fessée promise devient une obsession et son regard pétille
d’envie. C’est la première fois qu’il va être fessé devant un témoin et cette
perspective l’envoûte davantage. Il sait que l’humiliation va être grande, mais
il va la déguster jusqu’à la dernière goutte. Oui il la considère comme sa
première vraie fessée devant témoin car cette fois il ne pouvait douter de la
réalité. Pourtant il y a quelques temps, il avait passé deux jours dans une
institution de jeunes femmes et il avait été fessé devant les dix pensionnaires
féminines. Mais l’avait-il vraiment vécu ? Un étrange intervalle dans sa
vie qu’il ne compte comme réellement concret. De ce séjour dans cet établissement,
jamais il n’avait pu déterminer s’il s’agissait d’un songe ou d’une réalité
même si à son réveil il en avait bien les marques aux fesses, preuve qu’il
avait bien été fessé. Restait à savoir par qui et où, car quand le lendemain il
est retourné à l’institution, il n’a trouvé qu’un vieux bâtiment désaffecté
depuis des années. Que c’était-il passé durant ces deux jours ? Mikael n’a
jamais discerné de réponse valable à cette question.
Pour le présent il est comme un chien de chasse à l’arrêt
qui n’attend que le sifflement de son maître.
Épisode 10
L’amuse gueule.
Bonemain regarde Mikael avec un certain
contentement ; il le sait prêt à s’offrir. D’un signe de main il le convie
à venir au canapé et il le fait agenouiller face à lui et lui retire son
teeshirt.
-
Tu seras bien mieux tout nu pour la fessée.
Lui dit-il en ne cachant pas son plaisir d’éplucher le jeune homme.
L’homme fait relever Mikael et lui ôte son slip dévoilant
devant Verbehaut toute son intimité. Le jeune homme se laisse faire et son sexe
dressé indique un intégral ravissement. Il se sent comme l’amuse gueule de cet
apéro et ce rôle éphémère lui convient. Bonemain le fait tourner lentement sur
lui-même pour bien évaluer sous tous les angles son corps mais également, devant
son ami Verbehaut, lui transmettre une petite sensation mortifiante.
Bonemain le tire gentiment sur lui, le couche en travers
de ses jambes et lui prend le poignet droit pour le plaquer sur son dos afin
qu’il ne puisse se protéger les fesses, Verbehaut assis à côté, se penche,
attrape les chevilles, les soulève et les bloque sur ses cuisses de deux mains
fermes et aussi puissantes qu’un étau.
Mikael se retrouve bien allongé, une position qu’il trouve tout à fait
confortable. Parfaitement maintenu par les deux hommes il ne peut s’échapper et
ce sentiment de totale vulnérabilité et d’impuissance augmente son excitation.
Ses pimpantes fesses à la peau douce et pâle sont une véritable provocation,
aucun des deux hommes ne peux en douter et ils se délectent visuellement de ce
jeune corps emprisonné entre leurs mains. Un corps entièrement à la disposition
d’une fessée. Mikael relève légèrement son fessier comme pour réclamer que le
supplice commence.
Bonemain s’amuse de ce comportement et applique une
formidable claque sur la fesse droite, Mikael se raidit en expulsant un
« HOUCH ! »
La large main à nappé la fesse d’un virtuel liquide
fortement alcoolisé qui d’abord flambe en surface puis s’introduit lentement
pour se diluer et s’éteindre dans la profondeur des chairs.
Bonemain attend un petit moment que cette première claque
soit bien digérée avant d’envoyer la seconde sur l’autre fesse. PLAF !
-
Haooo ! Crie Mikael en tremblant de tout
son corps.
-
Tu étais prévenu moussaillon, une connerie
est égale à une fessée. Et une fessée pour un jeune homme de ton âge ça doit
être une vraie fessée ! Hein Mikael ? Dit Bonemain.
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Oui monsieur, une vraie fessée comme vous
estimez que je la mérite. Répond soumis le jeune homme.
Verbehaut acquiesce du menton signifiant à son ami qu’il
apprécie beaucoup la réponse.
Sur les deux fesses, la main à laissé son contour teinté.
Bonemain ne veut pas faire tomber les claques à la volée
car il sait qu’à cette force son moussaillon n’y résisterait pas longtemps. Il
désire que chaque claque soit telle une friandise ardente qu’on fait fondre
doucement dans la bouche pour s’imprégner de toutes ses saveurs et il fait en
sorte d’offrir ce temps de dégustation.
Le jeune homme goûte ce moment sans bouger et d’ailleurs
il ne le peut pas. Bonemain sent le sexe dur de Mikael sur ses cuisses ;
il lève la main et l’abat sur la fesse. Les cuisses du jeune homme tremblent de
douleur mais Mikael n’a pas crié. Bonemain souffle sur le galbe frappé pour
évacuer le trop de chaleur sur l’impact.
Le jeune homme absorbe la flambée de la dernière claque
reçue qui s’infiltre jusqu’au bout de son gland, puis c’est l’épuisement des
ultimes braises qui se meurt jusqu’à ne plus sentir qu’un ardent fourmillement
en surface de la fesse. Mikael découvre le plaisir d’une lente fessée et
l’envie qui remonte de ses trippes de recevoir la prochaine baffe qui allumera
son autre fesse. PLAF ! Il est servit il expulse un
« Haou ! » en tentant de se redresser, mais les deux hommes le
tiennent efficacement. Sa tête se plaque sur le cuir du fauteuil il souffle
longuement ; de son corps il ne sent plus que son fessier cuisant et son
pénis bandé au maximum callé entre les cuisses de Bonemain.
Le fesseur n’ira pas au-delà de dix claques. A la
dernière il ne recueille plus dans son entrejambe la dureté de la verge de
Mikael ; il estime donc que l’affliction commence à prendre le dessus en
étouffant le plaisir. L’homme ne veut pas de ce déséquilibre. Il relâche le
poignet de Mikael et dans une même seconde Verbehaut libère ses chevilles. Le
jeune homme laisse glisser ses deux pieds sur le dallage et se redresse
lentement. Il gigote des jambes et plaque ses mains sur ses fesses pour sentir
la fraîcheur réconfortante de ses paumes. Son visage ne marque pas la
souffrance mais ne dissimule pas la satisfaction qu’il a que cette séance ne se
poursuive pas.
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Mets-toi là mains sur la tête et dos tourné
vers nous qu’on admire tes fesses rouges ! Commande Bonemain.
Le jeune homme se place comme ordonné sans aucune
protestation. Verbehaut lève le pouce pour signifier à son ami qu’il savoure
l’obéissance de Mikael. Les deux hommes sirotent gentiment leurs verres les
yeux posés sur un postérieur exposé et reluisant.
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Gast ! De bonnes claques tu lui as
donné ! Estime Verbehaut.
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Oui, mais ce n’était qu’un prélude… Il va
recevoir le solde. Annonce Bonemain.
Un petit spasme remonte la colonne vertébrale de Mikael.
Il ferme les yeux pour mieux priser le refroidissement de ses fesses et
savourer le picotement persistant que la main du fesseur y a laissé. Il est
prévenu, ce n’est pas fini et de savoir d’avance qu’il va bientôt se retrouver
en travers des cuisses de Bonemain le fait frissonner non pas de crainte, mais
d’un discret désir qu’il ne peut définir.
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Tu sais qu’hier il a été fessé par
Garcette ! Rapporte Bonemain à son ami.
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Par Garcette ! Il a la baraka le
moussaillon ! ça devait valoir le coup d’œil, nom des gueux !
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Oui, il a acquitté la douloureuse pour deux
repas. Poil aux avocats !
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Un beau petit joufflu comme ça, la Garcette a
dû bien l’astiquer, nom des gueux !
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Comme tu dis, sûr qu’elle à mouillé la
culotte. Poil à la calotte !
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Et lui, il devait avoir le gourdin ?
Questionne coquinement Verbehaut.
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Oui mais il n’a pas osé arroser la jupe de la
patronne, ha, ha, ha, ha ! Rigole Bonemain.
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Gast ! Un jeunot, il est timide, ho, ho,
ho, ho !
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Tu ne sais pas la meilleure ? Le
moussaillon à maintenant un crédit illimité chez Garcette. Relate Bonemain.
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Nom des gueux ! Il a vraiment la baraka
ton moussaillon !
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Comme tu dis… Une sacrée chance. Soupire
Bonemain en jalousant un peu ce privilège.
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Je crois qu’il le mérite. Estime Verbehaut en
vidant son verre.
De son côté, Mikael n’écoute que d’une oreille distraite,
son esprit imagine les prochaines minutes et le moment où il s’offrira de
nouveau à Bonemain. Son sexe se redresse lentement et son désir devient chaque
seconde plus dominateur.
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