LECTURE DE LA SAGA

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Il en sera de même pour Fantasmaginaire 2, 3, 4 et 5.

jeudi 13 février 2014

FANTASMAGINAIRE 1 épisodes 12, 13, 14, 15

Épisode 12


Bizutage.


Le pyjama, un petit coup sur les dents et dodo. Je me glisse dans les draps les yeux déjà mis clos. Quelqu’un frappe à la porte, sans doute madame Nina qui à oublié de me dire quelque chose. Je me lève et ouvre, Une main se plaque sur ma bouche et me repousse vers l’intérieur. Bordel c’est Joan, Rose et Grace. Je comprends de suite qu’elles ne sont pas venues pour me faire un câlin. Je tente de me défaire d’elle mais surtout de dégager ma bouche pour appeler de l’aide. Rien à faire, elles me tiennent bien et me plaquent au sol, elles sont déterminées ces enragées. Déterminé à quoi, je n’en sais rien, mais il est certain que je vais bientôt en être éclairé. Rose me bâillonne avec un épais foulard, Joan me fixe les chevilles avec une ceinture et Grâce m’attache les mains dans le dos avec une autre.

Avec ce bâillon je ne peux qu’émettre des « Meeeuuu, mmmm, mmmmooo, mmmuuu ! » Joan pose un pied sur ma poitrine comme le fait un chasseur pour la photo quand il à tué un grand fauve.

      -  Maintenant nous allons régler nos comptes ! Me dit-elle avec un rictus qui ne m’inspire pas du tout.

Rose retourne dans le petit couloir et revient avec un vanity-case. Elle referme bien la porte et dit :

       - Nous sommes tranquilles, Nina est à la buanderie et elle en a pour un moment.

Elle se penche sur moi et ajoute :

      - Vois-tu, Mikael, nous avons, mes copines et moi, pensées que tu avais besoin d’être relooker. Tu vas voir, nous sommes des artistes ! Rit-elle.

       - Par quoi commence-t-on ? Demande Rose

       - Devine ! Lui répond Joan en tirant jusqu’aux chevilles mon pantalon de pyjama.

Bordel, me voila complètement déculotté ! Je tente de me relever pour essayer de rouler ou de me traîner jusqu’à la porte pour cogner dedans histoire de faire du bruit afin d’alerter, mais les trois femmes m’empêchent toute tentative.




      - Oh comme c’est mignon se moque Grace en jouant avec mon sexe.

      - Rase-le ! Lui commande Joan.

      - Quoi, tu veux que je lui coupe ?

      - Mais non, juste les poils. Précise-t-elle.

Ouf, moi aussi pendant un instant j’ai eut très peur.

Rose sort du vanity-case un rasoir jetable, elle déchire l’emballage et pose l’instrument sur mes bourses. Grace de deux doigts soulève mon sexe à la verticale pendant que Joan l’asperge de mousse. Lentement, avec méthode, Grace actionne le rasoir sur mes parties génitales en commandant à Rose de pencher mon membre à droite à gauche, en haut et en bas. J’ai l’impression qu’il est entre ses doigts comme un levier de vitesse dans une voiture de rallye et à ce petit jeu le résultat ne se fait pas attendre.

      - Regardez les filles, il bande ! Ricane Rose en le manipulant de plus belle.

      - Mais oui, c’est vraiment un homme ! On en aurait presque douté quand il est en uniforme. Adjoint Grace.

      - Pour vraiment le savoir, s’interpose Rose, il faudrait le branler jusqu’à éjaculation.

      - Pas question ! Coupe Joan. Ça lui ferait trop plaisir !

Une fois mon sexe totalement rasé, Grace ôte le reste de la mousse avec le bas de ma veste de pyjama puis la remonte sur mon visage.

      - Maintenant les filles, dit Joan, on va lui faire une beauté !

Je ne vois plus rien mais je sens le touché du bâton de rouge à lèvres, des pinceaux, des applicateurs, des houppes et des éponges. Elles m’enduisent également de quelques crèmes et parfums pas vraiment masculins. Je suppose, à les entendre rire, qu’elles utilisent toute la palette des couleurs pour décorer à leur façon mon bas ventre. De temps en temps elles me baffent le sexe ou me pincent les bourses mais c’est sans volonté de faire très mal. Je ne bouge pas, je me laisse faire trouvant leur jeu plutôt amusant même carrément excitant. Elles essuient leurs pinceaux et leurs mains sur ma veste ou ma culotte de pyjama.

Elles ont joué ainsi avec moi une bonne quinzaine de minutes avant de me délier chevilles et poignets puis de retourner rapidement dans leur dortoir en ricanant.

Je défais mon bâillon et je constate l’œuvre d’art. Elles ce sont bien défoulée les filles. Je suis gras de couleur et de produits de maquillage jusqu’au nombril. Des petits ronds, des cœurs, des lignes et des croix. Bon, ce n’était pas bien méchant, juste une petite brimade somme toute pas désagréable du tout. C’est sûr que question esthétique je ne mérite pas d’être exposé au Louvre.

Mon pyjama est parfaitement en accord et il ne me reste plus, avant de me coucher, à enlever tout ça. Pour le pyjama c’est foutu, la lingère va faire la gueule quand je vais le lui remettre demain.

Au lavabo je tente de nettoyer l’horrible gribouillis qui me couvre du milieu des cuisses au nombril. C’est que ça ne part pas facilement leurs trucs.

Soudain la porte s’ouvre et madame Nina apparaît en furie.

      - On m’a signalé du chahut dans ta cham….

Elle suspend son propos les yeux dilatés sur ma personne.

      - Mais que… Mais qu’est-ce qu’on t’a fait ?

Son regard se pose sur le pyjama en vrac sur le sol.

      - Ce… Ce n’est pas vrai ! Dites-moi que je rêve ! Non mais ce n’est pas vrai, un pyjama tout neuf ! Et toi… Mais tu es… Qui t’a fais ça ?

Ce n’est pas dans mes habitudes de dénoncer même si Joan et ses copines le méritent. Je regarde madame Nina sans répondre.

     - Je suis certaine que tu as été victime d’un honteux bizutage, alors je te conseille de tout me dire sinon c’est toi qui va payer l’addition dans sa totalité ! Me menace-t-elle.

Je reste silencieux et je sais déjà que mon entêtement va me coûter.

Elle m’attrape par les cheveux et me traine dans les douches.

      - Tu ne veux rien dire ! Très bien, je t’aurais pourtant prévenu ! Pour commencer je vais te retirer tes peintures de guerre et ensuite je vais m’occuper physiquement de ton cas.

On peut dire qu’elle m’a frotté plus qu’énergiquement pour rendre à ma peau sa couleur d’origine, enfin quand je dis d’origine c’est plutôt un peu plus rouge. Elle m’essuie tout aussi énergiquement.

C’est étrange, je suis complètement docile et même plutôt satisfait et pourtant je me doute bien que la suite ne va pas être un moment de tendresses.






épisode 13

Fessée en public


Elle me reprend par les cheveux et me demande une dernière fois.

      - Dis-moi qu’elles sont les pensionnaires qui t’ont fait ça et je te jure qu’elles vont le payer cher !

Comme précédemment, je ne dis pas un mot.

      - Autant te prévenir, me dit-elle, que si tu continues à te taire c’est toi qui prends et cela va se passer dans le dortoir des filles. Je te signale quand même que tu es tout nu !

Je n’ouvre pas la bouche, alors elle m’entraîne vers le dortoir. Je me laisse tirer mollement vers le lieu de mon supplice. Mon esprit est déjà dans une autre dimension. Une dimension que toutes celles et ceux qui aiment la fessée et son indétournable humiliation connaissent bien. Elle ouvre la porte et allume la lumière. Toutes les jeunes femmes se redressent sur leurs lits et je suis accueillit par de grands éclats de rires.

      - Mesdemoiselles, vous allez peut-être assister à un beau spectacle ! Leur annonce madame Nina en m’exhibant. A moins, poursuit-elle, que par bonté, celles qui l’ont lâchement bizuté et souillé son pyjama se dénoncent. Vous avez trente secondes.

Dans le dortoir c’est le grand silence et au terme du temps pas une main ne s’est levée. Moi je suis là, debout, les mains au dos et le regard perdu dans la moquette. J’ai la honte bien sûr mais je me sens plutôt bien.

Madame Nina se tourne vers moi.

      - Tu ne veux rien ajouter Mikael ?

Je lui fais un signe de tête négatif. Elle soupire, attend encore un peu puis va chercher une chaise qu’elle place bien dans l’axe du dortoir. Quelques pensionnaires des lits du fond viennent plus près. Je remarque Joan qui d’un geste discret me fait un signe le pouce levé et un gentil clin d’œil. Sans doute apprécie-t-elle qu’elle ne soit pas dénoncée ou peut-être seulement se réjouit-elle d’avance du spectacle à venir.

Madame Nina se promène entre les lits en cherchant quelque chose, puis elle se penche et ramasse un chausson.

      - C’est votre mule Dora ? Questionne-t-elle l’intéressée.

      - Oui madame !

      - Elle a une bonne semelle de cuir, elle fera très bien l’affaire. Semble satisfaite madame Nina en examinant l’objet.

Elle revient lentement vers la chaise en tapant la semelle dans la paume de sa main. Je sens le désir monter en moi, le désir fou d’être corrigé, le plaisir humiliant qui l’accompagne et les prémices divines de l’excitation d’être nu devant un public exclusivement féminin.

Madame Nina s’assoit et m’invite à me placer en travers de ses genoux. Dans le dortoir tout paraît figé et toutes les pupilles n’ont d’autre centre d’intérêt que madame Nina et moi.

Comme pour prendre ses marques, elle pose quatre ou cinq fois la semelle sur la fesse droite puis la gauche. Je frisonne et mon sexe commence à prendre du volume.

La première frappe tombe et puis c’est la série.

Madame Nina qui fut si sévère cet après-midi se retient. Je ne veux pas dire par là que ça ne fait pas mal mais je m’attendais à beaucoup plus fort. Ça me chauffe délicieusement comme un plat qu’on assaisonne lentement pour qu’il prenne toute sa saveur. Elle doit parfaitement sentir mon sexe sur ses cuisses. Un sexe devenu aussi droit et aussi dur qu’un manche de casserole. Non, elle ne peut l’ignorer… Non, elle ne l’ignore pas et je comprends maintenant qu’elle veut être ma complice. Les coups sont volontairement retenus pour ne pas tout de suite me meurtrir, pour que je m’imprègne de la chaleur de ce cuir qui me claque sans trop m’incendier et quand elle jugera le moment venu, c’est évident, elle me corrigera vraiment. 



Oh madame Nina comme j’aurais aimé que le très peu de fesseuses à qui je me suis offert jusqu’à ce jour aient le même amour d’une fessée si bien menée. Ho madame Nina comme j’espère que vous ressentez autant de félicité que moi… Ooh madame Nina….

15, 20 30, 40 peut-être et maintenant, elle sent ma totale disposition, elle le sent et ses frappes deviennent progressivement énergiques jusqu’à presque être violentes. Hou que c’est bon et mon corps danse, danse et danse sur ses genoux. Que c’est bon, que c’est bon et certain qu’au rayonnement de tant de plaisir, même le diable en est pris d’émotion.

Mes cris et mes larmes… Quelles larmes ? Fausses larmes ? Non, juste des larmes chaudes et délicieusement perverses, aussi bouillonnantes que mon fessier. Et, d’un coup, tout s’arrête alors qu’un peu plus, juste un peu plus et je sombrais dans le ravissement de la jouissance. Je tends mes fesses comme pour réclamer ce qui manque, ce qu’elle me doit, mais rien ne vient. Elle me tire les cheveux pour que je me relève et je vois les filles, leurs yeux brillants pointés par mon sexe raide.

       - C’est tout l’effet que ça vous fait d’être puni ? Me secoue madame Nina en m’attrapant le sexe à pleine main.

Je ne réponds rien. Elle me balance à la volée quelques coups. « Ho oui madame », que mon corps réclame en silence « frappez-moi encore, juste encore un peu. »

      - Et bien je vais te donner l’occasion de te calmer ! M’entraine-t-elle en tirant la chaise jusqu’au milieu de l’allée qui sépare les deux rangés de lits.






épisode 14

Pénitence et récompense.


Une fois la chaise bien positionnée comme elle le voulait en bout de l’allée, madame Nina ordonne :

      - Tu montes là dessus que toutes les pensionnaires admirent ta virilité au garde-à-vous ! Debout les mains sur la tête… Je t’autoriserais à aller te coucher quand ta verge aura retrouvé une position normale.

Sur ce, elle sort du dortoir me laissant en exposition. De vraies commères les filles, jamais je n’avais vu autant de regard sur mon sexe tout bandé qu’il soit. Jamais non plus je n’avais entendu autant de commentaires sur ce même sujet. Cela m’amusait mais au fond je restais terriblement frustré. Pourquoi madame Nina n’avait pas été jusqu’au bout ? Avait-elle peur pour sa robe ? Bon d’accord, je l’aurais sans doute copieusement aspergé mais était-ce une raison suffisante pour me priver d’une jouissance que je méritais ?

En moins de dix minutes, un peu lassé de mon exposition et des quolibets répétitifs, je suis au repos pour ce qui est de mes abribus génitaux. Mes fesses ont refroidies et je ne ressens plus qu’une légère tiédeur et un peu d’irritation. De toute façon, les filles aussi en ont un peut marre, il n’y a plus grand chose à dire et encore moins à voir.

Une poignée de minutes plus tard, madame Nina revient et constate que physiquement tout est rentré dans l’ordre. Elle s’approche la mine rayonnante, sans doute satisfaite de m’avoir bien excité et surtout de m’avoir bien coupé la chique.

      - Parfait, il est plus de minuit, maintenant tu peux aller te coucher ! Me dit-elle. Inutile de te préciser que tu n’auras pas d’autre pyjama.

Je descends de mon piédestal, remercie la dame et file vers ma chambre.

Voilà, je n’ai plus qu’à éteindre la lumière, me glisser dans les draps et penser à l’excellente fessée inachevée que je viens de prendre en me masturbant.

Je suis tranquillement dans le noir, en correspondance entre ma main droite, mon sexe et mon esprit quand j’entends un bruit feutré dans le couloir. Bordel, on ne me laissera donc pas tranquille ce soir, elles ont tous décidées de me priver jusqu'à même m’empêcher de me faire un petit plaisir en solitaire ! Je lâche mon ouvrage et tends l’oreille. C’est certain, il y à quelqu’un derrière ma porte. Qu’est-ce que je fais ? Je me lève silencieusement, je glisse dans le noir comme un fantôme jusqu’à la porte puis j’ouvre et sans prévenir et je colle une grande baffe à la première joue que je trouve ! Hum, si c’est madame Nina, elle ne va certainement pas apprécier. Bah, au moins comme ça elle aura une bonne occasion de finir ce qu’elle avait si bien commencé.

J’entends gratter et une faible voix m’appeler. Ce n’est pas madame Nina, c’est certainement une des filles mais laquelle et que veut-elle ? Peut-être est-ce Joan qui vient s’excuser ou me remercier au nom des trois de ne les avoir pas dénoncées ?

Encore des gratouillis sur le bois. Je me lève sans allumer et entrouvre discrètement la porte.

      - C’est moi Mikael ! me dit Grenadine à voix basse en me poussant pour entrer dans ma chambre.

Elle referme la porte et donne un tour de clef.

      - Mais qu’est-ce-que tu fiches là ? Que je lui demande en allumant uniquement la petite lampe de chevet.

      - Je n’arrive pas à dormir Mikael !

     - Ha oui, et qu’est-ce que tu veux que je fasse moi, je n’ai pas de somnifère à te donner.

Elle pouffe en haussant les épaules et me met la main sur le sexe.

      - Mmmm, elles ont bien fait de te raser, j’adore !

      - Oui hé bien maintenant tu retournes d’où tu viens et bonsoir !

      - Je crois que tu n’as pas bien compris Mikael. Si je ne peux pas dormir tu en es la cause. Mmmmm, toi tout nu à recevoir la fessée puis ensuite me provoquer avec ton engin tout raide… Mikael tu vas passer à la casserole ! M’annonce-t-elle en me basculant sur le lit.

      - Grenadine tu es folle ! Si les autres s’aperçoivent que tu n’es plus dans ton lit elles…

      - Elles vont rien du tout ! Affirme-t-elle en ôtant sa chemise de nuit et coupant la lampe de chevet.

      - Même Joan… ou Grâce et Rose ?

      - Encore moins, elles ne sont pas en position de dire quoi que ce soit. Tout le monde sait que ce sont elles qui t’ont bizuté.

      - Ho… Ben oui… Bien sûr !

Qu’écrire de plus, Grenadine est restée dans mon lit jusqu’à cinq heures du matin et nous avons fait ce que tout le monde fait entre femme et homme, à une différence près, c’est que j’ai laissé Grenadine prendre le dessus ; me dominer en parlant plus franchement…. J’adore ! C’est vers cinq heure du matin que Grenadine a quiter ma chambre et rejoint son dortoir sur la pointe des pieds.



7H45, on cogne à ma porte, j’ouvre péniblement les yeux et j’aperçois madame Nina entrer. Sans crier gare elle me découvre et dit :

       - Debout Mikael, à la toilette !

Je me lève avec lourdeur et un mal de crâne, faut dire que ma nuit fut courte. Je prends mes affaires de toilette et accompagné de la lingère je vais me débarbouiller.

Vingt minutes plus tard nous sommes tous au réfectoire pour le petit déjeuner. En face de moi, Il y a Grenadine qui n’a pas meilleure mine. Quelques petits clins d’œil échangés et nous voilà dans la cour de récréation en attendant l’entrée en classes.

Dans un coin, Joan et ses deux copines me félicitent chaleureusement de ne pas les avoir trahies à madame Nina. Ce n’est pas que la punition leur faisait peur, bien au contraire mais elles ont trouvé mon attitude courageuse et, me disent-elles, avoir beaucoup aimé ma prestation. Prestation rare puisque c’est la première fois qu’un pensionnaire masculin est dans l’établissement. Nous rigolons ensemble et plaisantons sur les évènements d’hier soir. Bien entendu, je me garde bien de parler de la visite de Grenadine. Mais, parce qu’il y a un mais, Les trois copines se demandent qui a bien pu prévenir madame Nina hier soir qu’il y avait du bordel dans ma chambre. En tout cas, une chose est certaine, c’est que c’est ni Joan Rose et Grâce, ce ne peut pas être Grenadine et encore moins moi. De toute façon l’affaire est réglée puisque punition il y a eut.

8H 45, nous voilà tous en classe, Madame Francine affiche un visage grave et ne semble pas vouloir commencer le cours. Nous apprenons qu’elle attend la visite de la directrice.

Etrange…





Épisode 15

Dénonciation.


Dans la classe l’atmosphère est pesante, on se regarde tous sans comprendre se qui se passe.

Quelques minutes plus tard, la directrice, le regard pyromane, fait irruption dans la pièce, elle est suivit de madame Nina. Nous nous levons tous.

      - Vous pouvez vous asseoir ! En donne l’ordre la directrice avant de se poster bien au milieu de l’estrade et nous dévisager un par un.

Ce petit jeu dure quelques longs instants et la directrice déchire avec sévérité le silence.

      - Hier soir, dit-elle, certaines d’entre vous ont transgressé le règlement de l’établissement. L’interdiction de bizutage y est pourtant inscrite noir sur blanc au douzième article. Toujours cette nuit, l’une d’entre vous s’est rendue dans la chambre de monsieur Mikael et y à passé une bonne partie de la nuit, là aussi en complète contradiction avec le septième article du règlement. Monsieur Mikael, commande-t-elle sèchement, veuillez vous lever et venir sur l’estrade !

Bordel, alors ça ce n’est pas juste, c’est encore moi qui vais payer les pots cassés !

Pas très fier, je monte sur l’estrade m’attendant à tout mais surtout à recevoir une sacrée correction. Deux manquements au règlement ça doit coûter cher. Franchement, je ne suis pas très enthousiasmé par ce projet. La directrice me fixe d’un regard sombre qui me fait frissonner mais pas du tout de plaisir. Par instinct, mes deux mains se plaquent sur ma jupe, à l’endroit de mes fesses comme pour déjà les protéger.

       - Monsieur Mikael, relance la directrice, je pense qu’il est inutile de vous demander de me donner les noms des bizuteuses et celui de celle qui s’est glissé dans vos draps cette nuit ? Vous n’en direz certainement pas plus qu’hier soir à madame Nina !

D’être une nouvelle fois puni, sachant que ce coup-ci ça va être sans doute une très sévère raclée, ne m’enchante pas du tout parce que je n’y suis pas prêt. D’un autre côté, je ne peux et ne veux dénoncer personne. Donc, dans mon esprit c’est clair ; dans peu de temps je vais passer un sale quart d’heure mais au moins, maigre consolation, je ne me serais pas corrompu et je pourrais marcher, certes les fesses cramoisies, mais la tête haute. Y’en a peut-être qui diront que c’est de la fierté mal placée mais je m’en fiche.

J’ai l’intime conviction qu’en attendant ce moment de gloire, je vais certainement morfler un max…

      - Je ne vous demande donc rien monsieur Mikael, poursuit la directrice, je n’aie nul besoin de vous, je connais les coupables. Proclame la directrice en pesant bien ses propos.

Ces derniers mots résonnent dans la classe comme un coup de tonnerre et de ma position je peux remarquer les visages de Joan, Rose, Grâce et Grenadine pâlir. Ce n’est pas possible, elle bluffe, elle ne peut savoir ça, à moins que…

      - Grenadine, Rose, Joan et Grâce sur l’estrade ! Hurle la directrice.

Elles ont été vendues, c’est certain ! Mais par qui ?

Les quatre nommées se placent à côté de moi. J’ai dans l’idée que pour la correction je vais être accompagné. Ce n’est pas un soulagement mais quelque part, on se sent moins seul.


      - Dans mon bureau ! Nous donne-t-elle l’ordre.

La directrice devant, nous au milieu et madame Nina qui ferme la marche. On ne peut pas dire que le cortège est joyeux.

Une fois dans le bureau, la chef d’établissement s’installe dans son fauteuil et nous toise méchamment. Visiblement, elle n’est pas contente du tout. Je jette un œil furtif sur les visages de mes infortunées camarades et, même si elles ne sont pas hilares, elles n’affichent pas non plus une tête d’enterrement, moi par contre…

      - Monsieur Mikael ! M’interpelle la directrice. Comme hier soir vous avez déjà été largement puni pour des faits dont, je l’avoue, votre responsabilité est minime, vous assisterez donc comme simple témoin. Je vous prie de vous asseoir sur la chaise derrière vous.

Je ne m’attendais pas du tout à ça. C’est vrai qu’après tout, dans cette histoire je suis plus victime que coupable, du moins pour ce qui est du bizutage… pour le reste, je n’aie fais qu’accepter une partie de jambes en l’air et vous, chers lecteurs, vous êtes témoins, que je n’avais fait aucune proposition en ce sens. Et d’abord, s’il faut parler franc, j’ai été violé ! Si je n’ai pas résisté, ni demandé du secours, c’était par soucis de préserver le sommeil des autres. Je mérite largement un bon point pour cette bonne action et sans doute une bonne fessée pour mon évidente mauvaise foi. Mais ça, c’est une autre histoire !

      - Joan, Rose et Grâce, vous avez bizuté Mikael ! Je ne me trompe pas ? Accuse la directrice.

      - Non madame la directrice ! Répondent-elles en chœur.

      - Et toi Grenadine, tu t’es introduit dans la chambre de ce dernier pour passer la nuit dans son lit ! Je ne me trompe pas ?

      - Non madame la directrice !

      - Alors c’est parfait, vous savez exactement pourquoi vous allez être punies ! Mesdemoiselles, direction le gymnase.

Cinq minutes plus tard, nous sommes dans la salle de sport. Madame Nina place deux chaises et la directrice revient des vestiaires avec des verges fraichement assemblées plus deux longues règles plates. Moi on m’invite à m’asseoir au sol pour bien profiter du spectacle. Je suis plutôt content de ma situation mais cependant soucieux que les punies ne pensent pas que je suis celui qui les a dénoncé.

      - Rose et Grâce, toutes nues. Vous ne gardez que vos chaussettes et chaussures. ! Et activez-vous ! Commande la directrice en faisant siffler ses verges.

De son côté, Madame Nina teste la souplesse du deuxième modèle.


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