LECTURE DE LA SAGA

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jeudi 13 février 2014

FANTASMAGINAIRE 1 épisode 16, 17, 18, 19. (fin)

Épisode 16

Verges


Sans protester, les deux jeunes femmes se déshabillent complètement. Joan et Grenadine sont envoyées le nez contre le mur et les mains sur la tête.

Madame la directrice fait courber Rose et Grâce sur les dossiers de chaise les mains à plat sur l’assise. Moi au premier rang, j’admire les deux paires de fesses bien offertes et perchées en haut de ces jambes dessinées par la nature d’un habile coup de crayon.

Madame Nina et la directrice se positionnent, testent la distance et, tel un ballet parfaitement orchestré, elles lèvent leurs bras en même temps et l’abattent en un mouvement unique. Les deux punies sursautent de ce premier coup en poussant un petit « AÏE » qui précèdera de nombreux autres. La machine est lancée, les verges sifflent et mordent en cadence. Les croupes et les jambes de Rose et Grâce dansent animées par les frappes répétitives. Hou les verges, même maniées avec modération comme je peux le constater pour cette punition, ça fait encore assez mal.

Les coups se succèdent et se succèdent sans faiblir. Les zébrures s’accumulent se superposent, s’emmêlent…

Par deux fois, madame Nina est obligé de replacer Rose comme il faut sur le dossier de la chaise. Les larmes lui coulent et parfois elle supplie, bien inutilement d’ailleurs… Pour ce qui est de Grâce, elle me paraît mieux accepter la correction et je serais tenter de croire qu’elle y prend du plaisir.

Leurs fesses sont déjà bien striées et on peut, en bout de zébrures, voir quelques points plus carmin. Moi, de ma place, je me régale et mon sexe cherche de la place dans mon slip pour s’épanouir.

Rose n’en peut plus, elle piaille, crie et réclame l’indulgence de son bourreau. Cette dernière semble d’ailleurs frapper moins fort mais ne cesse pas la flagellation.





A côté, Grace encaisse en sonorisant de quelques cris prolongés par des « Hoooooo » ou des « Mmmmmmm » Visiblement et auditivement, les deux punies ne ressentent pas de la même façon la correction et je dois dire que cette différence donne un certain cachet au spectacle.


Des points légèrement accentués commencent à souligner les multiples stries qui ornent les fesses de Rose et Grâce. L’entrejambe de cette dernière est humide et je suis content qu’elle en prenne du plaisir car, comme tous les fessés(es) le savent, l’excitation provoquée par le feu d’un châtiment fait délicieusement supporter la douleur. A l’inverse, pour ce qui est de Rose, je la plains car ses larmes sont celles de la souffrance. Pourtant, je ne doute pas qu’elle savait, en participant avec ses deux complices au bizutage, que si elles étaient prises la punition serait sévère pas plus que je ne doute qu’elle avait, à son entrée dans ce pensionnat, acceptée saine d’esprit les conditions disciplinaires. Mais voilà, il y a des jours ou on est prêt à tout recevoir et d’autres où ça ne le fait pas, et dans ce dernier cas, c’est insupportable.


Quel bonheur d’être simple témoin ! Ho que c’est beau le ballet des verges et des fesses qui se marient le bref instant de l’impact puis divorce pour refaire la noce à nouveau.


Je passe ma main sous la jupe pour tirer un peu sur mon slip afin que mon sexe est plus d’aisance car il commençait à me faire mal à forcer sur le coton.

Au bout d’un bon moment, la flagellation s’arrête comme elle avait commencée, en un mouvement bien synchronisé.


Les fesses sont imprimées pour ne pas dire presque gravées. Rose sanglote et Grâce est suante de plaisir.

Madame la directrice les envoie d’abord au vestiaire se nettoyer et se passer du baume avant de remplacer Joan et Grenadine au piquet. Ces deux dernières viennent aux chaises mais il y a changement de programme. Madame Nina et la directrice ont jeté les verges au sol, se sont armées des règles plates et s’assoient sur les chaises. Je pense que ça va être une fessée plus classique en position OTK. 







Episode 17

Rouge vif.



Je sais bien comment une règle claque fort l’épiderme et vu comment ont été châtiées Rose et Grace, je sens que pour Joan et Grenadine ça va chauffer méchant.


De même que pour les précédentes punies, la directrice les fait mettre nues.


Mettez vous à ma place, j’ai des frissons, des picotements partout et mon sexe ne baisse pas la garde ; de toute façon je le lui interdis !



Grenadine sur les genoux de madame Nina et Joan sur ceux de la directrice… Quelle sublime tableau !

Les premiers « Clac ! » me pincent le cœur et envoient de douces décharges électriques au bout de mon gland gonflé à bloc.


Whoooo, comme je l’avais pressentit, on ne fait pas dans le léger, ça claque sérieux avec juste un petit échauffement d’une dizaine relativement gentiment donnée, mais à mon avis, Joan et Grenadine étaient prêtes depuis un bon moment à cette fessée. D’ailleurs, pour le moment, elles ne chougnent pas même d’un souffle.


La règle plate, ça marque vite avec une bordure un peu plus rouge et au point d’impact le plus fort une légère auréole plus pâle.


Il pleut des coups de règle comme des confettis un jour de fête et à cette succession claquante et je me doute, bien cuisante, on commence à entendre un duo de plaintes.


Oh les belles fesses qui s’enflamment sous mes yeux ! Oh les belles fesses qui s’aplatissent sous le bois et reprennent leurs beaux arrondis quand le contact n’est plus.


Mes jambes à moi tremblent comme celle d’un gamin qui à une envie pressente d’aller aux toilettes.


Je le sais, je le sens ; Grenadine et Joan déguste l’austère fessée avec gourmandise. Affliction certes et bien heureusement estimée puisqu’elle devient vectrice de volupté.


Pauvre Rose, il n’y aura donc eut qu’elle qui ne fut pas sucrée de cette étrange récompense !


Je respire avec leur châtiment, je n’écoute que leurs chants et la percussion des règles sur les tendres courbes de leur croupe chauffées au rouge. Dans l’instant, je me dois de vivre que par la lumière vermeille de cette double fessée qui m’est offerte comme un présent, pour moi, rien que pour moi comme unique privilégié pour l’unique place de ce spectacle.


Deux corps nus, imprégnés de douleur du galbe des fesses jusqu’au bout de leur seins. Mmmmm il devient une torture de me retenir mais je ne veux pas me répandre avant le final.


Dure fessée et déjà quelques auréoles plus carmines délimitent l’endroit le plus frappé. Je vois dans leurs mouvement, quand leur jambes se soulèvent et s’écartent un peu, la brillance d’une humidité qui prend sa source dans les mystérieuses profondeurs du corps quelques part entre fesses et sexe, là où nait le plaisir. Nous les hommes nous ne sommes pas si différents et comme je voudrais à cette seconde être à leur pace. Non pas à la place de l’une ou de l’autre mais à la place des deux en même temps et c’est sans doute ça qui m’excite autant que le spectacle en lui-même.


L’intervalle entre les frappes devient plus important, c’est le générique de fin qui se déroule et je ne peux bloquer plus longtemps la vanne. Sur toutes la longueur de mon sexe un flot monte rapide, irrésistiblement puissant et dévastateur. Une jouissance qui me fait perdre tout contact avec la réalité et si je n’avais pas plaqué mes mains bien à plat sur le sol je crois que j’aurais basculé.


C’est fini… Fini… Fini ! Les jeunes femmes s’habillent mollement comme dans un film passé au ralenti. Moi, toujours assis parterre, je sens tout le coton imbibé de mon sperme refroidi et poisseux.


Une main se pose sur mon épaule. Je relève la tête et mon regard se pose sur le visage souriant de la directrice.


      - Alors Mikael, tu ne vas pas rester là jusqu’à ce soir. Debout, la récréation est terminée, il est temps de retourner en classe.


Nous sortons ensemble, Madame Nina repart vers la lingerie et la directrice nous accorde cinq minutes d’air frais histoire de reprendre un peu de tenue avant d’aller rejoindre les autres en classe.


      - Je suis désolé les filles, leurs dis-je, mais ce n’est pas moi qui…


Joan me mets un doigt sur la bouche.


      - Nous le savons Mikael, nous le savons. C’est Ariane qui nous a dénoncées !


      - Ariane, mais pourquoi a-t-elle fait ça ?


      - C’est une chose qu’on ne peut pas t’expliquer, ce sont des trucs de fille. Me répond-elle avec un sourire énigmatique.


      - Bon… Heu, je vais faire un tour à la lingerie et je vous rejoins ensuite parce que…


Les quatre jeunes femmes rigolent et une à une déposent un baiser sur mes lèvres. C’est étrange, en les regardant se diriger vers la classe j’ai comme le sentiment que leurs bisous étaient ceux d’un adieu.

Bah, c’est l’émotion, le trouble de ce que je viens de vivre qui me chamboule l’esprit. Je vais changer de slip, madame Nina va encore gueuler et tout va rentrer dans l’ordre.




Épisode 18

La vraie fessée.


Lorsque je pénètre dans la lingerie, madame Nina ne semble pas étonnée.

       - Heu… Je viens parce que…

      - J’en connais la raison me coupe-t-elle, inutile de m’expliquer. Tu vas dans la buanderie, tu mets ton slip au panier, tu te laves et tu m’attends.

Je fais comme elle dit puis quelques secondes plus tard elle me rejoint mais sans m’apporter un autre slip.

      - Tu te doutes bien que je vais être obligé de te punir ! Me dit-elle en soulevant l’avant de ma jupe pour vérifier la propreté de mon appareil génital.

      - Je… Enfin vous savez les femmes punies dans le gymnase et leurs fesses rouges…c’est parti tout seul et…

      - Et tu n’as rien tenté pour te retenir ! Tranche-t-elle d’un air badin.

Que voulez-vous répondre à ça.

Madame Nina soupèse les deux grandes panières de linges sales.

      - Pour commencer, tu vas faire la lessive ! M’annonce-t-elle. Les uniformes dans cette machine et les sous vêtements dans celle-ci.

Je n’ai aucune intention de discuter ses ordres même si je n’ai pas vraiment envie de lui servir de boy. J’ouvre les hublots et je charge les gros tambours. Pendant ce temps là elle fouille dans une armoire en métal émaillé et en sort un objet que je pourrais qualifier de contondant.

       - Tu sais ce que c’est ? Me questionne-t-elle en m’exhibant l’instrument sous les yeux.

      - Oui madame, c’est une brosse à cheveux.

      - Donc tu peux déjà prévoir ce qui va t’arriver et préparer tes fesses ! Pour le moment, tu as du travail, on verra cela plus tard.

      - Mais madame, je dois aller en classe ! Madame Francine m’attend ! Si vous voulez, à la récréation je viendrais et…

      - Ne t’inquiète pas pour madame Francine, elle est déjà prévenue de ton absence. Mets donc les doses de lessive dans le compartiment vert et la soupline dans le bleu. Ensuite tu règles le bouton sur le deuxième programme pour les uniformes et sur le cinquième pour les sous vêtements.

Les machines sont en fonctions, madame Nina me ramène dans la pièce principale pour l’aider à ranger sur les étagères les uniformes repassés. Sur le petit comptoir elle à posé bien en évidence la brosse et souvent mon regard va vers cet instrument qui à la double fonction de coiffer et aussi de fesser. Je n’ai pour le moment aucun désir d’être châtié, je me contente de faire ce qu’elle me dit sans trop y penser.

Madame Nina me fait souvent monter à l’escabeau pour remiser les affaires dans les casiers les plus hauts. Je sais bien qu’elle se divertit de mon humiliation et regarder mon cul nu sous ma jupe. Parfois elle pose ses deux mains de chaque côté de mes cuisses pour, dit-elle, me tenir afin que je ne tombe pas de l’escabeau. Prétexte bien entendu… Elle s’amuse avec moi et il ne me déplait de moins en moins d’être son jouet.

Un peu plus tard, les machines sont en fin de programme, une alarme avertit. Je vide et mets le linge propre dans la sécheuse sous les ordres de la lingère. Elle n’a pas le verbe sévère, bien au contraire, elle m’assiste plutôt avec douceur. De temps en temps, elle pose une main sur ma joue ou sur ma cuisse en me promettant qu’elle va bien me fesser. Elle me prépare doucement au châtiment et fait éclore en moi l’appétit d’être puni.

Je plie quelques sous vêtement féminin sous ses conseils avertis et quand ce n’est pas comme il faut j’ai droit à une petite claque sur les fesses. Pas de sévérité, juste une tape d’échauffement qui me fait frissonner de plaisir.

La matinée est bien avancée, pendant la récréation, quelques pensionnaires on regardé à travers les vitres de la lingerie pour voir ce qui s’y passait mais madame Nina les a chassées. Curieux, de l’autre côté des ses vitres si fine, je vois la cour et les jeunes femmes en récréation mais je n’entends pas les sons, comme si ce qui se passait de l’autre bord de ces fenêtres était devenu un film muet.
Madame Nina me rappelle à l’ordre en me tendant le seau, le balai brosse et la serpillère. Je passe un coup sur le carrelage de la buanderie et la lingère ne cesse de subtilement m’exciter.

Le linge est sec et remis dans d’autres panières prévues à cet usage. Sur le devant, ma jupe, une pointe dénonce mon excitation. Madame Nina m’a bien préparé et elle sait qu’il est maintenant temps que je sois fessé. Elle me prend par la main en m’offrant un généreux sourire.

      - Viens avec moi, nous allons dans une petite pièce derrière la lingerie. Nous y serons tranquilles. Rien que nous deux, rien que pour nous deux. Me dit-elle en me tirant vers le lieu et en saisissant au passage la brosse.

Une fois dans la pièce elle s’assoit sur petite chaise basse et me tire à elle en me caressant le sexe.

      - J’ai envie d’être sévère avec toi Mikael. Dit-elle les yeux brillants d’excitation. Tu veux que je sois sévère ? Me demande-t-elle d’une voix très douce.

      - Oui madame !

      - Je te veux nu Mikael, déshabilles-toi s’il-te-plait.

      - Oui madame ! Que je réponds en commençant à me dévêtir.

Je suis étonnamment docile, mais je sais pourquoi. Je ne résiste pas aux fesseuses ou fesseurs qui ont l’habileté se prendre l’ascendant sur moi.
Elle me regarde me dépouiller jusqu’à ma nudité complète. Je suis à elle, je suis soumis et je ne souhaite pas qu’il en soit autrement. Elle me bascule sur ses genoux et me bloque la main gauche dans mon dos pour ne pas que par reflexe je tente de me protéger et que la brosse me casse les doigts.

Je m’offre, je lui offre mon postérieur et je lui donne les pleins pouvoirs. Elle se penche et me dépose un baiser sur la nuque puis entame la fessée.

Lentement, progressivement le dos de la brosse frappe mes fesses avides de coups. Je suis comme un drogué dans le besoin de ma dose, peut-être même d’une over dose et je suis d’accord de pleinement souscrire à son désir, de me faire danser de douleur, de me faire changer de couleur et surtout de me faire plaisir. Une fesse, puis l’autre et l’embrasement répété des deux sans jalousie.

 C’est étrange, j’ai presque envie d’avoir mal tant mon excitation est grande, mais madame Nina agit pour le moment sans vigueur. Ma voix qui souffle des « Mmmmmm et des Hooooo ! » remplit la petite pièce et parfois juste quelques « aïe ! » pour accompagner le « PLAF » des frappes qui se succèdent. Petit à petit une imperceptible montée en puissance qui met le feu sur mes deux rondeurs, un feu qui me pénètre qui me transporte vers un plaisir à chaque coup plus proche.

Oui maintenant ça me fait mal et c’est ce que je désirais. Je sais que cette pluie de lave incandescente ne cessera que quand le plaisir aura trouvé une issue et je n’ai pas le souhait qu’il découvre trop vite la sortie de ce mystérieux labyrinthe.



De quelle couleur sont mes fesses, on-t-elles encore une parcelle infime de rose velouté intacte ou sont-elle déjà toutes auréolées de multiples rouges.

La douleur m’enfièvre et je ne sais plus si je veux en déguster plus, sans doute qu’elle est suffisante puisqu’elle me transporte de plaisir.

Mes larmes mouillent le parquet, ma sueur habille ma nudité. Le temps de cuisson est dépassé, je brûle !

C’est à l’exact moment ou je vais basculer dans l’insupportable qu’une vague puissante m’irradie les trippes et déborde par l’unique orifice possible. Une longue éjaculation qui me fait perdre tout contrôle. Les soubresauts de mon corps énervé de jouissance. La contorsion de son corps sous l’emprise du plaisir. De notre plaisir !

Un envol vers les étoiles et puis, la lente redescente vers le sol en tourbillonnant et pour finir, rien d’autre que le souffle désordonné de nos respirations.

Mon corps meurtri, fatigué aussi mou, aussi lourd qu’un drap froissé et humide sur un dossier de chaise.

J’entends le bruit de la brosse devenue inutile qui tombe sur le parquet, je sens la main de Nina caresser mon dos moite, je lis l’écriture de ses doigts, je lis le bonheur qu’elle a eut de me fesser.

Quelques longues minutes nous restons ainsi, puis madame Nina m’aide à me remettre debout. Je suis épuisé, elle me soutient ouvre une porte qui donne sur une minuscule chambre aveugle et m’allonge délicatement sur le lit.

Elle referme, c’est le noir absolu !





Épisode 19

Fin de la partie


Mes yeux se ferment et mes pensés défilent sans ordre. Sacrée Madame Nina, hier soir elle ne m’avait donc donné qu’un avant goût… C’est bien pour ça qu’elle m’avait laissé sur une frustration. Qu’elle m’avait sucré la langue sans me donner le droit de croquer la friandise… Sacrée mada… Sacr … Mad…


Lorsque je me réveille pour ne voir que le noir dans lequel mes paupières closes me maintiennent encore, je ne peux définir le temps écoulé. Des sons me parviennent, mais je ne peux encore les discerner avec exactitude. Petit à petit ils deviennent plus audibles et je reconnais les bruits de la rue comme soufflés dans un long tube.
Je ne peux ouvrir grand les yeux et c’est à travers mes paupières qui se décollent lentement que je filtre la lumière. Madame Nina aurait donc ouvert les volets de cette petite pièce ?
Je respire et sens cette odeur qui n’est pas celle de la lingerie mais bien plus familière. J’ouvre graduellement mes yeux et découvre au travers un voile qui se dissipe le plafond de mon studio. Je ne suis donc plus dans une pièce de la lingerie ni dans l’institution, je suis revenue chez moi mais par quel miracle. La directrice et madame Nina m’auraient-elles raccompagné ici dans mon sommeil ? Non, c’est beaucoup plus simple, j’ai rêvé et quel beau rêve !
Je m’assois sur mon lit et une petite gêne postérieure me fait grimacer. Je passe une main sur l’épiderme de mes fesses, la peau est raide et légèrement douloureuse. Non, impossible, ce ne peut être vrai !
Je me lève et file dans mon cabinet de toilette me mirer dans la glace. Pas de doute, j’ai bien reçu une bonne fessée avec un instrument et le reflet de mes fesses parfaitement auréolées de multiples rougeurs en est la preuve irréfutable.
Je ne me serais pas fessé moi-même dans mon sommeil ? Je cherche autour du lit quelque chose comme une savate, une règle ou une brosse qui d’ailleurs pour cette dernière, je n’aie jamais possédé. Rien, il n’y a rien !
Je ne comprends plus, mais que s’est-il passé ?
Je me passe un baume à base d’arnica et je m’habille rapidement. Une fois dehors, je consulte ma montre, il est 10 heures du matin. Même le temps ne veut plus rien dire. Un bus arrive, je saute dedans et fouille dans mes poches afin d’en sortir de la monnaie et à ma grande surprise, découvrir le reste d’un carnet mais surtout un billet oblitéré. Je reste planté en regardant le carnet et le billet, le conducteur me presse de m’acquitter du transport et d’aller m’asseoir.
Huit stations plus loin je descends et guidés par mes souvenirs je refais le même chemin pour arriver devant le numéro 16 et monter les quatre marches qui me conduisent au seuil de la grande porte dont le vernis est écaillé. Il n’y a plus de plaque de bronze indiquant la fonction du bâtiment et il ne reste de la sonnette que les fils dénudés qui sortent du mur. Visiblement, cette bâtisse est abandonnée.

-        Bordel, je suis devenu fou ! Que je me parle à moi-même.

Je redescends sur le trottoir, un homme passe avec son chien.

-        Monsieur ! Que je l’interpelle. Savez-vous si quelqu’un habite ici ? Que je lui demande.

L’homme esquisse un sourire.

-        Il n’y a plus personne depuis des années jeune homme. Me répond-il.

-        Vous êtes sûr ?

-        C’était une institution de jeunes filles mais ça doit bien faire cinq ou six ans qu’elle est fermée. La ville à racheté le bâtiment pour en faire un centre culturel. M’affirme-t-il.

-        Bon… Et bien excusez-moi de vous avoir dérangé monsieur.

Complètement déboussolé je retourne prendre le bus. Il y avait dans cette histoire un grand mystère. Je ne pouvais pas avoir été ces deux derniers jours pensionnaire dans cet établissement puisqu’il n’existait plus, mais j’avais pourtant les fesses marquées de la dernière fessée que j’y avais reçue par cette madame Nina.
Mais que c’était-il passé ?

Arrivé chez moi, les questions se bousculaient dans mon esprit. J’allumais la télé, sans doute pour y retrouver un peu de réalité. L’affaire des deux prédicateurs disparus depuis 10 mois était revenue sur le devant de la scène. Une complice de l’un d’eux, madame Larajodent, avait été démasquée et écrouée. Cette femme avait relaté aux enquêteurs l’enlèvement de son ami le prédicateur Horace de Fantenay. Une histoire extravagante, presqu’incroyable. D’ailleurs dans cette affaire qui avait fait trembler le monde entier il y avait beaucoup de points obscurs non élucidés. J’écoutais d’une oreille et regardais d’un œil l’écran jusqu’à ce que la sonnette de ma porte me sorte des actualités.
 C’est Margot une copine qui débarquait en s’étonnant de ne m’avoir pas vu pendant deux jours.

-        Tu ne répondais même pas au téléphone mais où étais tu donc ? Me pose-t-elle la question. En piquant un bonbon dans ma boîte.

-        Je crois que j’ai dormi et que j’ai fait un cauchemar… Enfin je ne sais pas trop, peut-être un rêve. que je lui réponds.

-        Deux jours à dormir ? Pourtant quand on s’est quitté vendredi soir tu n’avais pas l’air si crevé ? Tu as picolé en rentrant chez toi ?

-        Non, la bouteille sur la table n’a pas bougé.

-        Toi tu couves quelque chose, tu as une drôle de bobine. Me dit-elle.

-        Je veux bien te croire…. Que je soupire.

-        Tu devrais aller voir ton toubib. Me conseille-t-elle d’un ton médical.

-        Peut-être…

-        Je suis venu pour récupérer le bouquin pour le rendre à son propriétaire.

-        Ha oui ton fameux livre sur les naufragés du Bouchtrou. Il est là sur ma table de nuit, tu peux le prendre. Lui montrais-je en lui indiquant de l’index.

-        Tu l’as lu au moins ?

-        Oui, c’est une belle histoire ; envoûtante même, une fois le nez dedans, j’avais du mal à m’en détacher. La matière de la couverture est étrange, cette reliure est composée d’un cuir qui ne semble pas avoir été teintée. Bizarre, je ne connais aucun animal qui possède une peau aussi rouge. Il n’y a aucune adresse d’imprimerie ni de date d’impression et je ne connais pas l’auteur ; un illustre inconnu car même sur le net il n’en n’est fait mention. Je suppose que c’est un pseudo. Je serais curieux de savoir où il a été acheté ?

-        Il appartient à Jack…. Jack klak un copain, il faut que je lui rende il me le réclame. Motive-t-elle sa demande.

-        Je ne le connais pas ce type ?

-        Non mais à l’occasion je te le présenterais ; tu vas voir, c’est un phénomène ! Il m’a raconté des histoires au sujet de ce livre que tu ne croirais pas.

-        Ha bon ?

-        Soignes-toi d’abord et on verra tout ça un autre jour parce que vraiment tu as une sale gueule on ne dirait pas que tu as dormi tout le week-end.


                               FIN

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