Dernièrement, invité à un barbecue organisé par des
célébrités du quartier rouge, je passais d’abord à la gare de Lyon pour saluer
l’ami Waldo et aussi prendre livraison d’Ellie pour l’emporter sur ma fougueuse
machine vers le lieu de braise ou crépitais viandes et saucisses.
Il est de bon ton entre amis du quartier rouge présents
de trinquer. Il faisait presque nuit et sous le grand parasol qui nous
protégeait de l’humidité des quelques gouttes tombantes de gros nuages qui
n’ont cessés de pourrir l’été, un cadeau fut déposé devant mon verre. Le papier
satiné de l’emballage reflétait la douce lumière de l’ampoule ; ils me
regardaient toutes et tous en m’invitant de sourires à ouvrir le paquet.
Je suis toujours embarrassé et ému quand on me fait des
coups pareils, ben oui quoi, vous êtes là peinard à siroter votre apéro et
raconter des bêtises quand on vous livre un colis qui normalement est un
présent pour ceux qui sont sage ce qui est loin d’être mon cas.
Admettons que ce paquet soit un cadeau d’anniversaire, je
l’aurais bien imaginé si c’était la date, mais ce ne pouvait l’être car ma
prochaine année attendra encore quelques mois et perso, je ne suis pas pressé.
D’accord, le temps était pluvieux, mais point de neige ou de givre et donc, ce
n’était pas Noël, pas plus Pâques ni ma fête, alors pour quelle occasion m’offrait-on
un cadeau ?
Je ne voyais qu’une seule raison, c’est qu’on m’aimait
bien et je vous avouerais que c’est le meilleur motif qui existe à mes yeux
parce que si je souffle les bougies de mon anniversaire, c’est uniquement pour
me goinfrer le gâteau et picoler le champagne vu qu’une année de plus ne vaut
pas à mes yeux plus qu’un verre d’eau pas fraîche.
Donc me voilà face à un truc emballé que je tâte du bout des
doigts afin de tenter de deviner. C’est un parallélépipède rectangle, dur avec
sur deux cotés de rondes aspérités et cela ne m’inspire rien de précis, il me
faut donc déchirer le papier pour découvrir le présent.
Il y a des moments de la vie qui ressemble à du «
çanecepeupa » et pourtant, n’ayant pas ingurgité plus qu’un verre de rosé,
et bien c’est « bensiçacepeu »
Quand je réalise le cadeau, je reste sans voix perdu dans
une voie qui ne me mène nulle part si ce n’est que l’instant présent reste
figé. Parce que faut que je vous dise ; des cadeaux comme ça vous n’en
recevez pas beaucoup dans votre vie et je suis bien certain qu’il y en a un
grand nombre qui n’en toucheront jamais.
Sans doute parce
qu’Ellie avait posé un mouchoir en papier devant moi que par défit je me suis
retenu de lâcher une larme, mais croyez qu’elle était prête à dévaler une joue
et peut-être les deux. De toute façon, j’étais cloué !
Il n’y a pas de « merci » assez grand, assez
chanté, écrit, dessiné ou tout ce qu’on peut suggérer pour toutes les personnes
qui ont pensé, participé et réalisé ce que j’avais devant les yeux.
Commençons par le début, un coffret en bois gravé d’un
emblème représentant Fantasmaginaire sur un côté, de l’autre l’arrière du
Bouchtrou et au dessus, de métal, le coquin trou de serrure de mon avatar
signant quelques uns de mes commentaires sur les blogs.
La face ouverte de ce
coffret fait main par Délie montrait le dos des reliures des cinq tomes de
Fantasmaginaire représentant, accolés dans l’ordre, le dessins de Mikael dans
le volet 4.
Comprenez-vous mesdames et messieurs l’émotion ?
Regardez bien ses photographies, oui regardez les bien,
c’est plus que beau, non pas les photos mais ce qu’elles exposent, c’est ce que
jamais je n’aurais jamais rêvé dans les plus envolés de mes songes. Les cinq
volumes de Fantasmaginaire avec les illustrations imprimés et reliés.
Saluer le travail accompli est justice, mais bien au delà
de ça, c’est tout ce que peut représenter l’ensemble de ce merveilleux
cadeau ; encore aujourd’hui, je ne sais quoi dire… Sinon que je suis
heureux plusieurs fois parce qu’une fois ce n’est pas assez. Alors à Délie,
Mister Agramant, Dame Iris, Ellie, Titi et chou, j’espère que vous entendez ce
que je n’arrive pas à formuler parce que je n’arrive pas à trouver les bons
mots si ce n’est qu’un « merci » un peu trop modeste au regard de cet
extraordinaire cadeau.
C'est vraiment un magnifique cadeau, bravo au Microbe, qui du haut de sa petite taille, pourrait soulever n'importe quelle montagne pour faire plaisir à ses amis. ;-)
RépondreSupprimerUne rare personne en effet.
SupprimerÇa, c'est du cadeau pas pour de rire !... Et ça réchauffe le cœur d'avoir des amis capables de faire un tel présent. Heureux Mike !...
RépondreSupprimerElle est certainement là, la vraie richesse.
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